Chapitre 30 - Visite nocturne
Désolé finalement le chapitre blague Larry sera pour le prochain au vue de la longueur de celui-la, mais sur la fin de ce chapitre, vous en apprendrez tout de même plus sur les intentions de Jallan.
PDV Jared
Lundi 26 Nov 2018
1h00 du matin
Après avoir eu une rapide entrevue avec Andy pour l'informer de mes avances dans l'infiltration, j'ai demandé à celui-ci de me déposer devant le building, dans lequel je vivais avant d'habiter le squat. Après avoir emprunté l'ascenseur qui a gravit les 36 étages, j'arrive devant mon vrai chez moi. Avant de partir tout à l'heure j'ai subtilisé discrètement le double des clefs de mon loft, j'avais dans l'idée de repasser. J'entre dans la pénombre, allume la lumière y étant obligé car je n'ai pas de téléphone et m'étonne de ne pas être inquiété par Larry qui est quand même censé assurer la sécurité de mon homme, hors je suis rentré comme je veux. Il faudra que je songe à lui en toucher deux mots. Je trouve rapidement le chemin vers ma chambre et laisse le couloir qui y mène allumé pour ne pas avoir à réveiller mon homme. Mais alors que je rentre dans la pièce plongé dans l'obscurité, je distingue deux silhouettes. D'abord celle de mon homme particulièrement agité dans son sommeil et une autre qui s'apprêtait à grimper sur le matelas. Ni une ni deux je choppe l'individu et le plaque au mur à côté de la porte.
- Qu'est-ce que tu fous-là toi? me lance-t-il
- C'est plutôt toi qui devrais me répondre connard! T'est censé protéger mon homme et je rentre comme je veux ici, bien la sécurité.
- J'étais au salon mais j'ai entendu des bruits bizarres, au début j'ai cru qu'il se touchait en pensant à moi, mais au final il était en plein cauchemar, je m'apprêtait à le rassurer...quand tu as débarqué.
- Faudrait que t'arrête de prendre tes rêves pour des réalités, mon mec tu le touchera jamais.
- Ah ouais, j'en suis pas si sur que toi, ce soir, il m'a fait comprendre que si y'avais pas le gamin, il se serait laissé tenter. Et demain il m'a dit qu'il essayerait de le confier aux voisins...demain je baiserais ton mec Jared...bien profond. Mais t'inquiète, je penserais à toi quand je serais dans son cul.
D'ordinaire, je lui aurais explosé la gueule pour beaucoup moins que ça, mais sachant pertinemment que c'est mon mec qui va le " baiser" au sens figuré, c'est un léger rire qui étire mes lèvres.
- Pourquoi tu ris?
- Parce que tu auras beau te faire mon homme, t'approprier mon prénom, mon chez moi, tu ne seras jamais " moi". Je resterais toujours le meilleur au boulot, j'attirerais toujours plus l'attention des hommes et des femmes que toi, je serais toujours un meilleur coup que toi, et tu resteras toujours Larry, ce petit prétentieux dont tout le monde se fou, et qui essaye en vain d'être à ma hauteur.
Ses traits qui étaient précédemment dans une expression de supériorité se sont dissipés et une grimace enragé déforme a présent son visage. Vexé il me pousse violemment tout en lâchant " Sale enculé ". J'atterris en travers du lit, ma tête percutant les jambes de mon homme, et le corps de l'autre con, emporté par son élan, me tombe dessus. Il vient positionné sa joue contre la mienne et me murmure à l'oreille.
- On verra ce que ton homme pense demain, quand je l'aurais pris et que ma queue l'aura fait jouir comme jamais.
- Tu parle de ton asticot?
Il se redresse fixant son regard rageur dans le mien et me répond:
- Un jour, c'est toi que je baiserais Jared et tu verras si tu parlera encore d'asticot.
Soudain, alors qu'on été complétement préoccupé par notre petite gue-guerre, Allan se réveille en sursaut. On tourne tous deux la tête vers lui et je le découvre, en sueur, les larmes aux yeux, tétanisé.
- Dégage, toi! dis-je repoussant fortement Larry.
Il se relève et je fais de même avant de l'attraper par les bras pour le foutre dehors.
- Va donc te recoucher dans le canapé, et fais ton boulot correctement. Fais ta surveillance comme il faut, ou je dis au chef de te remplacer.
- Enfoiré!
- Je sais, allez dégage, dis-je le poussant et fermant la porte à clé derrière lui.
Une fois tranquille, je reporte mon attention vers mon homme et grimpe a ses côtés dans le lit. Il semble vraiment ailleurs.
- Hey...amour...
Mes mains se posent sur son visage et enfin il à l'air de se rendre compte de ma présence.
- Tu a l'air d'avoir fait un sacré cauchemar, dis-je essuyant les larmes qui ont roulé sur ses joues.
Il me répond pas mais viens poser ses mains sur moi. Il tâtonne mes bras, mes épaules, mon torse, comme pour s'assurer que je suis bien réel. Ses yeux s'humidifient.
- Allan, qu'est-ce qui va pas...
Il ferme les yeux, les ouvre.
- Chéri...
- Oui Al, c'est moi. Je suis bien là.
- Mais qu'est-ce que tu fais là?
- J'ai vu Andy, il m'a procuré ce dont tu avais besoin pour l'autre idiot. Mais on s'en fou là, dis-moi plutôt ce qui t'as mis dans cet état?
- C'est toujours le même...j'apprends que ton enquête est fini, que tu es rentré à la maison et quand j'y arrive, t'es étendu dans le salon, y'a ton sang partout...et je peux...je peux rien faire...
- Mon amour...c'est qu'un cauchemar, tout va bien, je suis là.
Je viens le prendre dans mes bras et il me serre très fort contre lui.
- Ça me fait du bien que tu sois là.
On s'écarte l'un de l'autre et il me dit:
- Qu'est-ce qu'il faisait l'autre sur toi quand j'ai sursauté?
- Oh rien, il a fait son kéké parce que tu lui a fait comprendre qu'il y avait ouverture pour demain, je l'ai fait redescendre sur terre, il a pas apprécié, du coup il m'a poussé et m'est tombé dessus. Monsieur pense qu'un jour, il aura la chance de m'avoir moi aussi.
- Qu'il essaye de t'approcher, je lui fais bouffer ses couilles...
- Humm j'aime tellement quand tu te montre possessif comme ça.
- Qu'est-ce que tu as fait d'Ana, elle dort pas dans tes bras ce soir?
- Non, elle voyait sa mère ce soir et je ne dors pas avec elle, toujours au squat. Je l'évite au maximum.
- J'espère bien.
- Ce soir, je dors avec toi.
- Ah bon? Et que me vaut cette honneur?
- J'aime pas te voir triste...j'aime pas te faire du mal, ça m'a fait mal au coeur quand j'ai vu tes yeux humides cet après-midi....c'est surtout pour ça que j'ai décidé de revenir, parce-que tu avais besoin de moi.
- J'aurais voulu me montrer solide et viril, mais s'en était trop pour moi.
- C'est normal que ce soit dur pour toi, moi aussi ça l'est. Mais je te promets que je vais faire mon maximum pour que cette enquête se termine au plus vite et je vais me rattraper, tu verras. Je vais me faire pardonner de mes absences, ce que je te réserve, ça va t'en mettre plein les yeux. Je vais frapper fort, très fort.
- Ah oui? Dis m'en plus...
- Non désolé amour, ça restera secret, je veux garder la surprise.
- Ça sert à rien que j'insiste, tu lâchera pas, n'est-ce pas?
- T'as tout compris.
Ma bouche regagnant la sienne, les mains contre ses épaules nues, je le pousse, l'allongeant sur le matelas et m'étend sur lui. Chastement je lui donne de petit baisers, mes paumes encadrant son visage et il m'enserre la taille, ses bras autour de moi. Alors qu'on ne décolle plus nos lèvres, ravi de pouvoir s'embrasser en toute tranquillité, mon homme prend le dessus, me retournant sur le lit.
- Je sais ce que tu as en tête chéri, mais c'est pas possible. Il y a un enfant qui dort non loin de notre chambre, de ce fait il est hors de question qu'on fasse l'amour.
Il se laisse tomber sur la gauche du lit, se glisse sous la couette et se tourne sur le côté. Je me déshabille me retrouvant en caleçon tout comme lui et viens me coller contre son corps. Mes bras se referment autour de lui et je lui dit en déposant un bisou dans sa nuque.
- Tu sais...il suffirait qu'on ne fasse pas de bruit...
- Chéri tu nous connais, nous ne sommes pas silencieux du tout, alors ce soir, c'est non.
- T'es sur que c'est à cause du petit ou tu me punis à cause d'Ana?
- Je me suis mis dos à toi pour pas être tenté, soit pas bête, évidemment que j'ai envie de toi, ça fait aux moins deux semaines qu'on a rien fait, mais faut savoir être raisonnable...
- Mmm. Heureusement que tu l'es pour nous deux. Alors dis-moi comment tu t'y est pris pour faire croire à l'autre connard que tu voulais coucher avec lui?
- Et bien hier soir, après avoir couché Tiago, j'ai repris place dans le canapé à côté de Larry, pour suivre la fin du film qu'on regardait et à un moment donné, il a posé sa main sur ma cuisse. Je l'ai enlevé précipitamment et j'ai dit que j'allais me coucher. Du coup, après que je me sois levé, il m'a retenu par le bras. Puis il m'a dit: - Allan tu sais, je vois bien que je te trouble et que tu te retiens pour ne pas faire un faux pas, parce que tu aime Jared mais il est pas obligé de le savoir.
- Ce mec adore se faire des films...
- Oui. Alors je lui dit, je sais que tu déteste Jared, tu te ferais un plaisir de lui balancer pour lui foutre les boules. De là il a confirmé, mais m'a dit que ce qu'il voulait surtout, c'était coucher avec moi, pas détruire notre couple, juste prendre du bon temps.
- Tu parles, il serait plus que ravi de pouvoir me balancer dans la gueule qu'il s'est tapé mon mec.
- J'en doute pas. Pour finir, il s'est levé, à posé ses mains sur mes hanches et à tenté de m'embrasser, mais à la dernière seconde, je l'ai stoppé et je lui ai dit pas ce soir, à cause du gamin. Mais j'ai dit ok pour le lendemain, que je m'arrangerais pour faire garder l'enfant. Il m'a demandé si j'étais sur, si je changerais pas d'avis, je lui ai promis que non parce que soi-disant j'en pouvais plus de me tenir et que j'avais trop envie de lui sauter dessus.
- Il a tout gobé?
- Oh oui, comme un con.
- L'enflure je suis certain que quand je l'ai surpris dans la chambre, il allait essayer de te faire céder plus tôt. Connard.
- J'aurais géré ne t'en fais pas.
- Je sais mais je supporte pas qu'il s'approche de toi.
- Demain tu pourras être sur qu'après ce qu'on lui a réservé, il ne tentera plus rien.
- J'espère. Sinon je crois que je ne me retiendrais pas de lui exploser la gueule. Autant toi t'aime pas qu'Ana me touche, autant moi, je supporte pas de voir ses sales pattes sur toi.
- Oui, j'ai vu ça quand ton visage s'est crispé quant-il m'a un peu trop collé dans la cuisine. La seule différence entre nous deux, c'est que moi je ne le touche pas.
- Amour...tu sais bien que ça me fais pas plaisir de faire ça...
- Je sais...mais je peux pas m'empêcher d'être jaloux.
Je redresse ma tête, dépose un bisou sur sa joue et lui murmure:
- C'est toi que j'aime, c'est de toi dont j'ai envie, tes caresses, ton corps contre le mien, ton odeur...
- Doucement tu vas finir par m'allumer...
- Ah ouais?...dis-je mes mains courant en une douce caresse sur son torse.
- Chéri j'ai dit pas de câlin ce soir.
- Ah bon t'as dit ça? bizarre je m'en souviens pas...
- Jared...
- Oui mon amour? dis-je embrassant son cou
- Arrête ça.
- Quoi? Ça? dis-je innocemment ma main gauche glissant vers son bas ventre et l'autre caressant sa poitrine
- Tes mains baladeuses.
- Pourquoi j'arrêterais, tu adores mes mains sur ta peau.
- Pas de sexe avec le gamin à côté. on peut pas se le permettre.
- T'es sur, susurrais-je mielleusement mes lèvres longeant sa nuque et ma main gauche pénétrant dans son boxer
- Enlève ta main de là, chéri.
Je n'écoute guère ce qu'il me dit et, attrapant son membre, commence a le masser. Je le sens instantanément commencer à durcir à mon contact, sa virilité se dressant contre ma paume.
- T'es toujours aussi sur que tu veux que j'enlève ma main?
- Ou...hummm gémit-il...s'il te plait chéri, retire ta main...
- J'en ai pas l'intention, elle est très bien ou elle est, et ton corps a l'air d'accord. Mais si tu tiens tant que ça a ce que je l'enlève, pourquoi tu ne le fais pas toi même?
- Parce que j'en ai pas envie...je me contrôle pas sous tes mains, tu le sais très bien...je peux pas lutter contre mes désirs...je sais que je devrais être raisonnable mais moi je veux pas l'enlever, c'est pourquoi tu devrais s'il te plait la retirer...
- Oh allez amour, on en a envie tous les deux, puis je suis sur qu'on peut se faire silencieux...
- Même, t'imagine si le petit débarque dans la chambre
- J'ai fermé à clé.
- T'as gagné mais on s'en tient qu'au préliminaire, ça sera plus calme que d'avoir le lit qui grince à cause de nos ébats.
Un sourire se dessine sur mes lèvres, comprenant que j'ai gagné. Je décolle ma bouche qui l'embrassait précédemment entre les omoplates, m'écarte de lui, retirant ma main de son dessous, et le tourne dos contre le matelas avant de lui grimper dessus.
- Hum je savais que tu n'allais pas me résister...
- C'est parce que j'ai pas voulu mais si j'avais voulu j'aurais pu. Tu n'es pas si irrésistible que ça...
Un peu piqué dans mon ego de mâle, je fronce instantanément les sourcils et me laisse retomber à côté de lui.
- Tu as raison, c'est peut-être mieux d'éviter les câlins ce soir.
- Jared t'es vexé?
- Non.
Il rit, vient se coller contre moi et m'embrasse dans le cou.
- Chéri, je rigole, c'est trop drôle comme tu te vexe, tu sais très bien que tu es irrésistible...t'as pas passé l'âge de bouder à 40 ans?...
- Je boude pas, je suis pas vexé, je trouve juste que c'est plus prudent de ne rien faire.
- C'est pas ce que tu disais y'a encore quelques secondes quand tu frottait ta main sur mon sexe. Je suis excité maintenant, tu peux pas me laisser comme ça.
Je sens très bien son organe contre ma cuisse à travers le tissu de son caleçon, mais il m'a piqué, je céderais pas.
- Bonne nuit Allan.
Je le sens s'écarter de moi, son souffle chaud s'éloignant de ma nuque et il se lève du lit, se dirigeant vers la porte puis me lance:
- Bien si monsieur ronchon eSt pas décidé à s'occuper de moi...je vais aller rejoindre Larry dans le salon, il sera d'accord lui.
***
PDV Allan
J'ai a peine fini ma phrase que Jared se lève en un éclair et vient me plaquer dos à la porte de la chambre, dans un bruit sourd. Je souris, satisfait et ne manque pas de le faire savoir:
- Je te fais toujours ce coup-là et à chaque fois tu cours. Il suffit que j'attise ta jalousie et tu me saute dessus. - Hum quand tes yeux azur s'assombrissent comme ça, c'est que t'es vraiment pas content. Tu sais bien que je serais pas allé le rejoindre.
- Tu sais que j'aime pas que tu fasse ça.
- T'es fâché?...Ooohh Jared, arrête de faire cette tête contrarié, tu es irrésistible, beau et tellement sex...
Son doigt se pose sur mes lèvres et il rétorque.
- Garde tes compliments pour dans cinq minutes, tu auras de quoi m'en faire. Et maintenant, je veux plus t'entendre.
Son index gauche sur ma bouche, tout comme les autres doigt de sa main, glissent le long de ma gorge, caresse les quelques poils blond sur ma poitrine, alors qu'il s'abaisse, m'embrassant sensuellement les abdominaux. Ses lippes descendent dangereusement vers mon bras-ventre et d'un geste rapide et sec, il m'enlève mon boxer qui tombe sur mes chevilles. Je veux m'en débarrasser complètement mais je n'en ai pas le temps. A genoux devant moi, se tenant à ma taille, mon homme me prend d'un seul coup entre ses lèvres. Délicieusement surpris, je bloque un gémissement avec difficulté, tandis qu'il remonte tout doucement ma longueur et la libère.
- Amour, il me semble que nous avions dit qu'il ne fallait pas faire de bruit.
- C'est de ta faute aussi, j'ai pas eu le temps de m'y préparer.
- Ça t'apprendra d'insinuer que tu pourrais même pour de faux, aller rejoindre l'autre connard.
- Je suis désolé mon chéri, ça te va? Dis-je ma main droite caressant ses cheveux.
- Oui, maintenant plus un mot. Je vais pas pouvoir discuter avec toi...je suis un peu occupé...
Il dit ces mots tout en passant sa langue contre mon sommet, me fixant de ses prunelles scintillantes de désir. Il s'attarde longuement sur mon extrémité, lapant, mordillant, embrassant, puis m'enrobe à nouveau. Sa main droite tenant mes bourses, il s'en aide, pour me pousser entièrement entre ses lippes. Je me mords la lèvre m'empêchant de gémir, sa bouche coulissant langoureusement sur mon organe tendu, en de lentes allées-venues.
Moi qui ait l'habitude de ne pas me retenir face au plaisir que me procure mon beau flic, je lutte vraiment pour ne pas qu'un grondement rauque s'échappe de ma gorge. Sentir sa langue, ses lèvres humidifier mon membre et se resserrer autour me rend complètement dingue. Et , avec son regard fiévreux et ses expressions des plus indécentes, quand il plonge sur mon organe, l'excitation n'en est que plus fort. Il est si sex, si chaud, quasiment nu devant moi, en train de me faire une gâterie...hum c'est une vision des plus alléchantes.
Je grogne légèrement alors qu'il me relâche mais suis vite à nouveau comblé quand sa main droite prend le relais massant lentement ma longueur et que son muscle buccal s'attaque à mes bourses. Il les taquine du bout de sa langue puis finit par les saisir l'une après l'autre entre ses lippes. Sa main me caressant toujours plus vivement, je me sens au bord de l'extase. La tension augmente de plus en plus dans mon corps, mon souffle se fait la malle, et mes soupirs sont de plus en plus dur à retenir.
Sa langue poursuit son chemin sur ma longueur, et arrivé à l'extrémité de celle-ci, y dépose un tendre baiser. Il capte mon regard et me lance un sourire très coquin, avant de me prendre à nouveau entre ses lippes. Cette fois-ci, ce n'est plus calme et lent, mais vif est intense.
Intense, comme le plaisir qui me tersasse, alors que je finit par craquer, mordant mon poing gauche pour camoufler mes cris et crispant les doigts de mon autre main dans ses cheveux. Je me laisse aller en quelques soubresauts et m'appuie contre la porte alors que mon orgasme se termine.
Tout en douceur, mon homme parcours en bisou mouillé l'ascension de mon corps, jusqu'à atteindre mes lèvres qu'il embrasse fougueusement se collant à moi. Mes mains descendent le long de son dos musclé et je me faufile dans son boxer, caressant ses fesses charnues. Il gémit dans ma bouche quand je les empoigne et manquant d'air, on se sépare.
- Alors amour...c'était bon?
- Tes gâteries sont toujours délicieuse chéri. C'était vraiment parfait.
- C'est la réponse que j'attendais.
- Assez parlé, dis-je le poussant vers le lit. - C'est à moi de m'occuper de toi maintenant. Parce que vois-tu, tu es irrésistible et j'ai qu'un envie, te débarrasser de ton caleçon et te rendre la pareille.
On tombe tous deux sur le lit et quelques minutes plus tard, après quelques caresses buccales passionné, mon homme joui à son tour, étouffant ses cris avec un oreiller. Pantelant, l'instant d'après, il m'attire à lui. Hummm peau contre peau, ça m'avait tellement manqué.
- Je suis tellement bien comme ça, j'ai hâte que mes nuits ressemble toutes à celles-là.
- J'ai obtenu de très bonnes informations pour l'enquête, il me manque la plus importante et si je la trouve, tout pourrait se terminer rapidement.
- J'ai fais des recherches sur ce trafiquant que vous voulez serrer. Plusieurs personnes dont il s'est aperçu être des traîtres ont fini égorgé, tué par balle ou roue de coups jusqu'à la mort. S'il te démasque, en plus que t'es flic, je n'ose imaginer ce qu'il te ferait. Je te l'ai déjà dit mais j'ai peur pour toi. J'ai le ventre noué en permanence quand t'es pas près de moi. Cette angoisse est atroce...
- Amour, je suis expérimenté, entraîné, il ne m'arrivera rien. Et arrête de te faire peur en allant faire des recherches sur ce type.
- Je sais que tu es le meilleur mais j'ai peur...peur que mes pires cauchemars se réalisent.
- Ne pense pas à ça, ça ira pour moi, et quand tout sera terminé on se retrouvera et tes nuits seront bien plus passionnées que tous ce que tu as connu jusque-là.
- T'as bien intérêt oui, c'est pas c'est petit coups de temps à autre qui me comble.
- Je me rattraperais, t'en fais pas. me dit-il m'embrassant
- Bon alors pour demain, tout est prêt?
- Oui 19h00, je suis dans l'appart de Clay et Dan, et eux sont de sorti avec Tiago et Kyle. Ana croit soi-disant que je leur est confié le petit parce-que tu sors au restaurant avec Larry. Donc j'ai vu avec eux, je serais tranquille, chez eux, avec l'ordi pour rien rater de la scène.
- Parfait. Je n'aurais plus qu'a lancé la caméra et tout filmer.
- Moi je t'ai apporté l'oreillette, tu la mettra et quand tu entendra une sonnerie c'est que je l'activerais. Ce qui voudra dire que je suis prêt au visionnage. Je pourrais te dire quoi lui faire, en plus de tes idées. Quand on se sera suffisamment amusé, tu lui fera comprendre que tu t'es foutu de sa gueule, je ne raterais rien de sa tronche blasé, et après, hop j'envoi la "sextape "de Larry, à tous nos collègues.
- J'ai tellement hâte, rien que d'imaginer sa gueule quand il comprendra...j'ai envie de me marrer.
- Ça va le faire redescendre de son piédestal ce bouffon.
- Franchement, s'il gobe cette histoire quand tu lui diras que tu as envie de faire une vidéo sex avec lui, c'est qu'il est vraiment plus con que tout ce que j'aurais pu imaginer.
- Il gobera, je suis un super bon acteur quand je veux chéri.
- Hum ça va être génial. Dormons maintenant, il est tard et on bosse tous deux demain. Je partirais vers 5h30. T'étonne pas si je suis pas au lit quand tu te réveille.
- Tu me réveille quand tu pars, je veux que tu m'embrasse avant de filer.
- Bien monsieur.
- Bonne nuit chéri
- Bonne nuit amour, me murmure-t-il ses bras me serrant encore plus contre lui.
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