Chapitre 13 - Baiser brûlant
PDV Jared
Mardi 7 Août 2018
22h55
Aujourd'hui ma journée fut plus mouvementé, comme tous les mardis, j'ai eu mes livraisons à faire au cinq intermédiaire. Pour ce qui est du russe, je ne sais pas encore quand aura lieu la prochaine livraison. C'est Ana qui doit me tenir au courant de la prochaine transaction. Je suis d'ailleurs sur le chemin pour aller la voir. Très tôt ce matin, son gorille m'a réveillé pour m'informer qu'elle m'attendais à 23h00 dans le bar caché ou nous avions déjà eu rendez-vous la dernière fois. Vêtu d'une de mes nombreuse chemise à pression, je suis prêt à faire partager ma conversation à mes collègues. J'ai activé le micro camouflé dans un des boutons.
Rentrant dans le sous-sol du vieil immeuble, je recommence le même manège que la dernière fois. Cinq coup à la porte et le mot de passe pour entrer.
Une fois que j'ai obtenu la permission d'entrer, je rejoint Anastasia à une table dans un coin du bar.
- Je t'ai commande une bière, me dit-elle alors que je m'installe en face d'elle
- Je te remercie, lui répondais-je en prenant la choppe.
- Désolé pour l'autre fois chez moi, avec Benito. J'aurais pensé que ça t'aurais fait plaisir.
- Ce n'est rien. Juste que je suis très possessif comme mec. Je partage jamais, mon ou ma partenaire.
- Je l'ai bien compris mais ça ne me gêne pas, c'est plutôt flatteur.
- Et puis avec une femme comme toi, c'est normal d'être possessif. Tu es très charmante.
- On me le dit souvent, c'est pour ça que ça m'étonne que tu ne m'ai pas encore sauté dessus.
- Je suis un gentleman.
- Un gentleman très intriguant.
- Tu trouves?
- Et bien je dois dire que je me pose quelques questions sur toi.
- Pose les moi, je suis prêt à y répondre.
- Tu n'aime pas tellement le milieu de la drogue, tu y est rentré pour ton ex, alors pourquoi tu traîne avec tout ces camés au squat, maintenant qu'il est libre ? Tu pourrais très bien avec l'argent que tu gagnes vivre dans un endroit moins crade.
- Parce que c'est ma vie ça, j'ai toujours vécu comme ça, a la rue en faisant des petits boulots illégaux. Je crois que je ne pourrais pas, vivre comme monsieur tout le monde.
- Tu aimes les belles voiture, donc le luxe et le confort, ça ne doit pas te déplaire. Tu n'aimerais pas vivre dans un grand appartement avec jaccuzi, sauna, salle de sport et partager tout ceci avec une belle blonde?
- Il est vrai que c'est une proposition très alléchante, mais je suis un vagabond, et je crois que je ne pourrais jamais quitter ce mode de vie. La rue, les squats, c'est mon chez moi.
- C'est un peu comme mon père avec la came, il ne pourrait pas faire autre chose pour vivre, si ton truc à toi, c'est la rue, soit, c'est ton choix.
- D'autres questions ?
- Pourquoi on te ferait confiance ? Qu'est-ce qui nous dit que tu ne va pas disparaître? Et si tu étais un espion ou un flic?
- Disparaître, une famille tel que la tienne me retrouverais sans aucun souci même si je m'exile à l'autre bout du monde. Et puis tu sais très bien que je tiens à Casey. Si je me casse, les hommes de mains de ton père n'hésiteront pas à s'en prendre à lui. On sait tout deux ce qui s'est passé, quand lui à voulu partir, son compagnon s'est retrouvé à l'hôpital. Puis j'ai besoin de fric et ce que me donne ton père, c'est plus que je n'ai jamais réussi à avoir quand je zonais et que je faisais du trafic de clope, de médocs ou bien que je faisais les pickpocket. Quand aux flics, faut pas me parler d'eux, c'est que des incapables. Mes parents sont morts lors d'un braquage et ils ont même pas étaient foutu de trouver leurs assassins. Sans compter les nombreuses fois ou je me suis retrouvé a cause d'eux, confié aux services sociaux. Je me suis évadé de trois foyers, jusqu'à que je sois majeur il m'ont fait chier...Mais après c'était fini, ils m'ont oublié ainsi que le meurtre de ma famille. J'ai fait leur boulot à leur place, j'ai volé les dossiers de l'affaire, j'ai fait ma propre enquête et j'ai trouvé les responsables. Seulement j'ai besoin de blé pour payer un tueur a gages, qui coûte extrêmement cher. C'est aussi pourquoi je me suis lancé dans les affaires de ta famille.
- Et quand t'auras fait tuer les responsables, tu feras quoi?
- Je n'y ai pas encore songé, je suis trop absorbé par la vengeance de mes parents, pour pensé à plus tard. Je suis du genre à vivre au jour le jour.
- Tu sais je pourrais demander à mon père qu'il te prête la somme qu'il te manque et tu pourra mettre tes plans à exécutions ?
- Non, j'ai besoin de réunir la somme par mes propres moyens. C'est vraiment quelque chose de personnel, je veux y arriver seul.
- Je comprends mais si tu change d'avis. sache que je serais prête à t'aider.
- J'en prend note. D'autres interrogations ?
- Non pour le moment je suis satisfaite.
Elle me sourit et je fais de même quand un grand fracas se produit à quelques pas de nous. La porte en bois du bar à littéralement exploser, creant fumée et poussière autour d'elle. Instinctivement, j'attire Ana à moi, et la place dans mon dos, la camouflant.
La poussière s'estompe et deux hommes apparaissent derrière celle-ci. Leur mains droite se rapproche de leur taille et je comprends tout de suite. Des armes. Ils les sortent puis les pointes vers moi, et les décale légèrement. Je ne suis plus dans le champs de mire et je saisi tout de suite ce qui va se passer. Il ne me vise pas moi mais Anastasia. J'ai a peine le temps de nous faire nous coucher au sol entre les table que les deux premières balles partent.
- Derrière le bar, lui lancais-je
On se glisse au sol protégé par les chaises et les tables, et on atteint enfin le bar ayant par chance éviter les balles. Une serveuse est aussi planqué derrière le comptoir. Elle me fait signe de tête vers un tiroir au dessus de sa tête et sans même chercher à comprendre je l'ouvre. J'y trouve un revolver planqué dans un tissu. Je m'en empare et prudemment me relève pour jeter un oeil à ce qui se passe. Un homme menace les clients et l'autre est en train de recharger son flingue. Deux coups partent. Le mien qui atteint l'épaule de celui qui rechargeait. L'impact et la douleur lui font lâcher son arme. La deuxième balle tirée, par Luigi, le gorille d'Ana, atteint le second type en pleine tête. Celui-ci s'effondre au sol, raide mort et son collègue que j'ai touché prend aussitôt la fuite. Il reprend une balle dans le genou tiré par Luigi mais parvient tout de même à fuir.
Le garde du corps d'Anastasia enjambe l'homme inerte au sol, les tables, les chaises renversé et vient vers nous.
- Vous allez bien Mlle Di Marco?
- Oui ça va. Sven m'a sauvé la vie.
- Heureusement qu'il était là. Dorénavant je ne resterais plus jamais à vous attendre dans la berline. Maintenant il faudrait songer à vous mettre à l'abri.
- Qu'est-ce qui se passe? Interrogeais-je alors que j'aide Ana à se relever.
- Ça ne vous regarde pas. Me dit le gorille.
- Il est au courant pour Diego. Tu peux lui dire.
- Bien, ces types se sont les deux frères de l'ancien compagnon d'Anastasia, Diego. Ils veulent venger sa mort et comme c'est la faute d'Ana qu'il a été assassiné, ils veulent l'éliminer. Avant de pouvoir éliminer son père par la suite.
- Il faut la mettre à l'abris. Dis-je
- C'est ce que je ne cesse de lui dire mais elle refuse.
- Je n'ai aucune envie de rester enfermée et de me cacher.
- Ce sont les ordres de votre père!
- Je m'en fou, vous trouvez une autre solution !
- Bien, on va y réfléchir ensemble. En attendant vous venez avec moi, je vous emmène en lieu sur. Dit Luigi - M. Baxter, je ferais par au boss des risques que vous avez pris pour sa fille. Il vous en sera reconnaissant.
- Bien.
On ressort tous les trois du pub, puis Ana monte en voiture avec son gorille. De mon côté, j'informe mes collègues de ce qui vient de se produire via une cabine téléphonique. Ils ont tout entendu mais ne savais absolument pas ou je me trouvais. Je reste à peine 30 seconde en contact avec eux, puis reprend mon chemin vers une station de taxis qui me déposera aux abords du squat.
La nuit est tombé depuis un bon moment sur Manathan, les enseignes des pubs sont éclairés, tout comme la plupart des building autour, couvert ou non de publicité. Quelques personnes traînent dans les rues et de temps à autre, une ambulance, des camions de pompiers, des voitures de flics circulent toutes sirènes allumés. J'arrive à la station de taxis et attend qu'un d'entre eux fasse son apparition, quand mon regard est attiré par un homme sur le trottoir d'en face. Monsieur me semble de sortie vu qu'il arbore un look plus décontracté que ce que je lui connais en journée. Jean, T-shirt et veste de costume d'un noir satinée. Bien décidé à savoir ce qu'il fait dehors, je traverse. Il ne me remarque pas quand j'arrive derrière lui. J'accélère le pas, puis le dépasse et sans même qu'il ait le temps de réagir l'entraîne dans une rue sombre, étroite et en cul de sac. Je le plaque contre la façade d'un immeuble en brique non loin des poubelles.
- Bonsoir chéri, je m'attendais pas à te voir. Me dit-il la respiration saccadé dû a la peur qu'il a eu quand je l'ai attrapé
- J'étais dans le secteur et toi tu es de sortie?
- Danny était encore seul ce soir, on a diné au resto ensemble. Vu qu'on est délaissé par nos hommes, on se soutient.
- Je fais au mieux pour te donner des nouvelles.
- Je sais...
- D'ailleurs tu avais l'air d'apprécier mes photos...
- Mouais ça m'a laisser sur ma faim...
- Fallait pas jouer avec moi...
- T'as été encore plus sadique que moi, moi je t'ai touché...toi tu m'as juste allumé...
- Tu veux que je te touche maintenant?...T'as qu'une chose à faire...m'embrasser...dis-je disposant mes lèvres à ras des siennes.
Un millimètre de plus et il pourrait me goûter. On est si prêt que nos souffles s'entremêlent, que nos corps sont collés l'un contre l'autre. Ma main gauche est aggripé a sa taille, l'autre contre sa joue. Elle descend sur sa mâchoire et mon pouce vient caresser ses lèvres. Il ferme les yeux. Les rouvres. Ma main descend sur sa nuque, continue sur sa poitrine à travers son t-shirt. Arrivé au bout de celui-ci, mon index se glisse sous le tissu, et j'effleure sa peau, à la limite de son jean.
Soudainement, il m'attrape les mains enlaçant nos doigts et me pousse sur le mur d'en face, nos bras au-dessus de ma tête.
- T'es un sale con toi...
- Pourquoi?
- Parce que...tu m'énerve..
Je souris alors que ses lèvres viennent doucement mais sûrement s'unir aux miennes. Collant son bassin au mien, il frotte nos bas-ventre l'un contre l'autre, tandis que sa langue vient sensuellement rencontrer la mienne. Il m'embrasse langoureusement et je revis. Mon coeur est fou dans ma poitrine, mon entre-jambe se réveille, j'en peux plus. Alors que notre échange buccal prend fin, j'en profite pour reprendre le dessus, le renvoyant contre le mur en brique. Je plonge dans sa nuque dévorant littéralement son cou, de baisers et autres mordillement, jusqu'à venir sucer le lobe de son oreille gauche. Il gémit délicieusement, j'adore l'entendre. Je recommence de plus belle et un frisson dévale ma colonne quand il murmure essouflé:
- J'ai envie de toi...ici...maintenant...je t'en supplie prends-moi chéri.
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