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Chapitre 1

Il commençait fortement à me taper sur les nerfs.

Moi: Malik arrête.

Malik: *rire* bah quoi, je fais rien de mal là ?

Je ne pouvais rien dire et il le savait, alors je me suis tûe, retournée, et j'ai commencé à marcher en direction de la sortie du parc qui était si loin, vu le chemin qu'on avait fait.

Le cœur serré, j'essaie de retenir mon énervement en me disant que je n'ai aucune raison de le faire, que je ne suis pas dans une position qui m'en donne le droit.

J'entends de derrière, Anne, parlant à Malik.

Anne: qu'est-ce qu'elle a celle-là ?

Avant qu'il ne puisse répondre, je le fais à sa place, d'un ton fort et sec.

Moi: ferme ta gueule.

J'ai beaucoup plus de répondant que ça, je ne m'abaisse pas à son niveau habituellement. Il faut croire que les actes de Malik me touchent finalement.

Je crois que je ne voulais pas me l'avouer.

Je continue à marcher, sans rien penser pendant ce qui m'a paru 30 secondes... 1 minute, voire 2... ? Je n'en sais rien.

Une voix lointaine essaye de me dissuader de partir.

Malik: *au loin* vas-y t'énerve pas, c'est bon...

Je me retourne, un air neutre, ne sachant plus quoi penser de la situation, cette situation qui fleurie entre nous deux.

Moi: tu crois que c'est un jeu ?

Malik: on se doit rien Alyson.

Mon cœur se serre de plus en plus.

Moi: tu crois que je ne le sais pas ?

Malik: bah alors de quoi t'es fâchée ?

Je ris nerveusement, avant de reprendre mon chemin, opposé à la direction de Malik.

Je l'entends murmurer.

Malik: putain...

C'est quoi ce nouveau sentiment ? Je le ressens pour la première fois et je ne sais pas comment m'y prendre.

J'arrive au bout du portail pendant quelques minutes. Je ne saurais les compter car le temps passe si lentement quand on réfléchit à quelque chose qui nous fait mal.

Je n'arrive pas à y croire. J'ai mal... à cause des actions de Malik... Je ne peux pas. C'est impossible.

Je me chasse cette idée, pourtant indéniable, de l'esprit et j'appelle un taxi.

J'ai envie de me casser d'ici le plus vite possible.

{...}

J'ouvre la porte et une odeur d'épinards et de beurre de cacahuète me vient directement au nez.

Moi: maman ?!

Je me dirige vers la cuisine.

Maman: oui ?!

J'y rentre et je la vois avec sa robe de maison, en train de cuisiner. Je regarde l'horloge de la cuisine: il n'est que 15h.

Moi: pourquoi tu fais à manger aussitôt ? Y'a quelqu'un qui vient manger ? Et puis tu fais pas souvent cette sauce...

Maman: les amis de papa viennent manger ce soir.

Moi: ah... ok.

Entendant mon grain de voix pas très enchanté, elle se retourne avec les sourcils froncés.

Maman: qu'est-ce qu'il y a ? T'es pas contente ?

Moi: si. Pourquoi ?

Maman: t'as pas l'air super contente.

Moi: non je les aime bien... Je suis un peu fatiguée, c'est tout.

Ou surtout frustrée de ce qu'il vient de ce passer il y a quelques minutes...

Maman: t'es sûre ?

Moi: oui t'inquiète pas maman... D'ailleurs laisse je vais finir de faire à manger. Va regarder tes enregistrements.

Ma mère est folle des feux de l'amour et d'amour, gloire et beauté depuis plus de 30 ans. Elle regardait même ça en Afrique avant d'aller en France d'après ce qu'elle m'a dit.

Je finis de faire le dîner, en repensant à ce qu'il s'est passé tout à l'heure. J'ai beau vouloir arrêter ça reste coincé dans ma tête. J'ai pas eu un comportement normal, mais plutôt celui d'une personne jalouse et possessive.

19h arrive assez vite.

Après avoir fini mes devoirs, du moins selon mon opinion, je décide de descendre mettre la table.

Je demande à ma mère, toujours concentrée sur sa série, à quelle heure ils arrivent.

Maman: vers 20h, 20h30. Pourquoi ?

Moi: je vais mettre la table.

Maman: fait pas tout tomber comme d'habitude hein !

Elle me fait sourire, pour le première fois depuis cet après-midi.

Moi: ohlala... c'est bon t'inquiète...

Il faut avouer que je suis assez maladroite.

Je reçois un message et y jette un coup d'œil, après avoir mît les couverts.

C'est Malik.

📨Malik

Malik: c'est bon arrête de bouder là, je rigolais frère

Je ris de nerfs et repose mon téléphone en lui laissant un vu.

Je continue à mettre la table et je reçois un autre message. Je me doute que c'est lui alors je ne prends pas la peine de regarder.

Sa façon de comporter m'a un peu blessée à vrai dire, même si ça n'aurait pas dû. Je ne saurais même pas dire lequel de nous deux est en tord du coup.

Je remarque qu'il manque les petites assiettes à dessert alors je le signale à ma mère en lui disant que je vais acheter ce qu'il manque.

Maman: vient je te dépose.

Moi: nan t'inquiète j'y vais toute seule ça sera rapide en taxi.

Maman: demande à Mr.Joseph alors ?

Moi: oui je vais voir...

{...}

Joseph: mais pourquoi ne m'avez vous donc pas averti plus tôt mademoiselle ?

Son language est très soutenu, même s'il sait qu'il n'a pas besoin d'être distingué avec notre famille.

Moi: on ne veut pas vous embêter tout le temps quand c'est des choses qu'on peut faire nous-mêmes...

Il démarre la voiture après que le portail ce soit enfin ouvert.

Joseph: mais je suis là pour ça voyons. N'hésitez pas la prochaine fois.

Je lui réponds d'un sourire, avant qu'il ne se reconcentre sur la route.

Je l'aime beaucoup comme majordome, il est là depuis que je suis arrivée dans ce quartier. Son caractère calme, sa douce manière de parler et sa gentillesse envers tout le monde ne dégage que de bonnes ondes partout où il passe. Mes parents l'ont directement engagé et il ne nous a jamais quitté depuis.

{...}

Je me munis des petites assiettes à dessert trop mignonnes que j'ai trouvée et je prends le chemin vers la caisse.

J'ai également pris quelques apéritifs et des boissons en plus. Mon père me dit tout le temps de lui prendre du champagne, mais c'est hors de question, il viendra le prendre lui-même.

Plus j'avance, plus je vois une silouhette qui m'ait familière. Je décide alors de m'enfoncer dans un rayon et de faire le tour.

Au passage je vois un bureau trop joli. Je voulais changer le mien qui est l'ancien de ma sœur, alors je décide de le prendre en photo. Je recule pour mieux le cadrer et je me heurte à quelqu'un.

Moi: aïe...

Je me retourne en me tenant l'arrière de la tête. C'est alors que je vois cette silhouette que j'avais vu au loin et que je n'avais pas du tout envie de voir de près.

Malik: je t'ai fait mal ?

Je lui souris faussement.

Moi: nan ça m'a fait super plaisir de taper ma tête contre ton menton.

Je décide de m'en aller. Tant pis pour le bureau.

Il me retient par le poignet en avançant vers moi.

Malik: t'as pas vu mon deuxième message ?

Je regarde furtivement mon téléphone.

📨Malik

Malik: c'est bon arrête de bouder là, je rigolais frère

Malik: je vais au magasin tu veux quelque chose ?

Il me demande souvent ça parce qu'il passe par mon quartier pour rentrer chez lui.

Je relève la tête vers lui après avoir également vu les chocolats blancs dans sa main, et lui réponds sèchement.

Moi: *sec* non.

Je sais que ces chocolats blancs étaient pour moi. Il m'en achète souvent et lui-même n'aime pas ça.

J'essaye d'enlever mon bras mais il le serre encore plus, sans pour autant me faire mal.

Moi: c'est bon lâche-moi maintenant.

Malik: ça y est arrête de faire la gamine.

Moi: la gamine te dit d'aller voir Anne.

Il soupire en regardant ailleurs puis le fixe de nouveau.

Malik: Alyson je rigolais tu vas pas me faire la tête pendant 10 ans... ?

Moi: c'est encore pire si tu rigoles parce que tu lui fais espérer à elle aussi qu'elle a des chances. Mais comme tu l'as dit on ne se doit rien, alors je ressens pas le besoin de rester plantée là attendre tes explications bidons.

Je profite de son manque d'attention sur le fait qu'il serrait mon bras pour violemment l'enlever et partir.

Malik: attends...

Je pars rejoindre Joseph dans la voiture, après être passée à la caisse avec mes quelques cochonneries que j'avais attrapées sur mon passage et bien sûr les assiette.

Il est 20h14 lorsqu'on se gare devant la maison. J'ai pris un peu de retard, j'espère qu'ils ne sont pas déjà arrivés.

Je rentre et les vois en train d'enlever leurs chaussures.

Je pose mon sac de course et vais à eux pour leur dire bonjour.

{...}

Steffy: qu'est-ce que t'as bouffonne ?

Moi: ferme-la. J'ai rien du tout.

Je lui mentais mais je savais que c'était peine perdue.

Steffy: vas-y raconte là.

Je soupire d'hésitation.

Moi: hier après-midi je suis sortie avec Malik et...

Prof: ça va je vous dérange pas ?

La prof me coupe de mon élan.

On lève la tête, comprenant qu'elle s'adresse à nous.

Prof: Alyson je suis là pour décorer peut-être ?

Moi: mais je vous écoute...

Arrête de mentir.

Prof: prend ton carnet et tu sors.

Alors là elle me rend grave service.

Je commence à ranger mes affaires, pendant que Steffy essaye de lui dire que c'est de sa faute.

Steffy: c'est moi qui lui ai posé une qu-

Prof: je veux rien savoir.

Elle reprend normalement son cours.

Je regarde Steffy en souriant.

Moi: t'inquiète, je te promets qu'elle me rend plus service qu'autre chose *rire*

Steffy: attends je viens avec t-

Moi: arrête tes conneries là, reste ici. Il reste 3 heures en plus.

Elle m'a débarrassée de 3 heures sur les 4 heures de maths que j'avais. J'allais éviter 1 heure habituelle, plus 2 heures déplacées. Quel plaisir...

Ses cours sont horribles: elle crit sur tout le monde, est pas du tout pédagogue, elle refuse d'expliquer les choses une seconde fois et elle va super vite sans prêter attention au rythme de la classe. On a tous déjà eu un prof comme ça.

Je descends dans la permanence et je m'y assois. En restant sur mon téléphone.

Quelqu'un apparaît devant moi.

Je souffle et je me lève en essayant de passer entre la table et lui mais il me bloque.

J'aurai dû m'en douter. Il est tout le temps exclu ou sèche tout le temps les matières qu'il aime pas.

Moi: *soûlée* tu veux pas arrêter de me suivre à la trace ?

Malik: alors là tu peux attendre le déluge.

Il me tire jusqu'au couloir, puis la grille du lycée qui y est vraiment très proche, sans me calculer quand je lui dis d'arrêter.

Nous passons la grille qui était en train de se fermer puisque la sonnerie venait de retentir, et il s'arrête enfin. On venait de sortir du lycée.

Malik: écoute-moi au moins. J'suis désolé.

Je souris et ris nerveusement.

Moi: tu crois vraiment que c'est aussi facile que ça ?

Il passe sa main sur son visage, se rendant peut-être compte qu'il avait pas agit très correctement.

Malik: j'y ai réfléchis hier et je me suis dit que t'avais raison, c'était pas correct envers elle, et encore moins envers toi.

Moi: on ne se doit rien pas vrai ? Alors laisse-moi rentrer, j'ai des cours moi.

J'espérais qu'il me laisserai tranquille, mais il me retient en me regardant avec un air neutre.

Malik: arrête. Tu me prends pour un con ? Tu t'ai fait virer. Tu m'avais dit que t'avais 4 heures de mat et ça en fait que 1.

Moi: *air provoquant* t'as moins de lacunes en maths que ce que je pensais en fait. Continue comme ça et t'auras ton bac facile !

Malik: tu peux arrêter 2 secondes ? Tu me dis tout le temps que j'agis comme quelqu'un qui évite les discussions et pour une fois que je veux en avoir une avec toi tu veux fuir.

Son ton de voix se radoucit.

Malik: s'il te plaît arrête maintenant.

Je soupire et tourne la tête vers la gauche pour éviter son regard.

Il avait raison, j'avais un comportement comme celui que je lui reproche.

Malik: j'suis vraiment désolé. J'ai envie de me rattraper...

Je le regarde dans nouveau, droit dans les yeux, prête à mettre fin à cette mascarade.

Moi: tout compte fait, j'ai plus envie de ça.

Il fronce les sourcils d'incompréhension.

Moi: je veux qu'on arrête de se voir, de se parler et même de se croiser. Je suis pas quelqu'un qui peut supporter une situation comme ça.

Malik: tu te fous de moi ? Une situation comme quoi ?

Moi: arrête, tu vas me dire qu'il se passe pas quelque chose entre nous ?

Il soupire et tourne la tête à son tour pour éviter mon regard.

Moi: ça me soûle de te voir avec Anne ou n'importe qui d'autre, je peux pas m'empêcher de te parler tout le temps et ça me manque quand on ne se voit pas pendant seulement 3 jours. Et ça c'est que la partie visible de l'iceberg.

Il me regarde mystérieusement en mettant les mains dans ses poches.

Je ne sais pas ce qu'il en pense, ni ce qu'il ressent.

Malik: tu peux pas avoir des sentiments pour moi, alors pourquoi t'es jalouse ?

Moi: ma jalousie ne peut pas s'expliquer autrement que par ça Malik. Je veux qu'on arrête de se voir, ça mettras un frein à tout ça.

Malik: et si j'ai pas envie d'y mettre un frein ?




LE PRIX DU BONHEUR

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