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Séparation

Hellooo! Non non, mesdames, messieurs et les autres, vous ne rêvez pas, c'est bien m... Mais aïeuh, non, ne me jetez plus de pierres, promis, je recommence à poster régulièrement! T^T Quoique, en lisant la suite, vous allez peut-être le regretter... héhéhé... *se prends une nouvelle pierre et va se cacher sous sa couette*
Merci de me lire!! Bisous! <3

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Il y a certaines constantes fascinantes, chez l'être humain, certaines sensations que l'on retrouve enfoui dans chacun d'entre eux, et qu'il est toujours intéressant, pour le narrateur sad... intéressé que je suis, de noter. On peut avancer sans trop prendre de risque, par exemple, que marcher dans le noir complet lorsque l'on n'est pas aveugle, en sachant qu'on évolue dans le sous-sol nauséabond d'un bâtiment inconnu et que résonnent un peu partout autour de nous des cris de petites – ou moins petites – bestioles inidentifiables, n'est pas une expérience plaisante.

Dans le cas de Jasmin, à cet instant, c'était d'autant plus vrai que, petit un : un sorcier démoniaque les poursuivait, et que, petit deux : son meilleur ami était peut-être mort.

Seul point positif : son amoureux pouvait voir dans l'obscurité. Ce qui est tout de même un atout non négligeable. Point positif du point positif : il était obligé de lui tenir la main pour le guider. Point positif du point positif du point positif : il pouvait se permettre de marcher très près de lui. Mais point négatif du point positif du...

-Pour l'amour des fées, Jasmin, arrête ça tout de suite !

-Génie ?! Mais qu'est-ce que tu fais dans ma tête ?!

-Je suis là aussi, intervint Aladdin. Mais tu remarqueras que je n'ai rien dit.

-Mais... Surtout, ne vous gênez pas !

-Mais tu as dit oui, tout à l'heure, lorsque j'ai suggéré que Génie nous lie par télépathie, argua Aladdin, un peu perdu, puisque ça ne requiert apparemment pas le même type de pouvoir que celui qui pourrait alerter Jafar...

-J'ai dit oui pour POUVOIR vous parler, PAS pour que vous vous invitiez sans prévenir, bon sang ! Il va falloir retravailler le concept d'espace privé, vous deux...

-Tu parles à una génie qui a été enfermé des millénaires dans une lampe et à un type qui n'était pas humain hier, railla lae génie en question.

-C'est pas une raison !

-De toute façon, quand ça concerne Aladdin, je n'ai pas l'impression qu'empiéter sur le concept d'espace privé te dérange tant...

-Génie !! s'exclamèrent en même temps les deux concernés.

Aladdin, en particulier, était très heureux que l'obscurité cache la couleur qu'avait pris ses joues. Rougir était une expérience nouvelle pour lui, et, il fallait l'avouer, assez déconcertante.

-Oui ? s'enquit l'être magique d'un ton plus ou moins innocent.

-Il suffit ! Protesta Jasmin à voix haute. Nous sommes descendus assez profondément, personne ne nous entendra ici ! Génie, coupe le lien télépathique ! Aladdin, est-ce qu'on est encore loin ?

Pour lui répondre, Aladdin se pencha sur son épaule et murmura dans le creux de son oreille :

-Tu n'entends pas ?

Ce n'était pas vraiment nécessaire, puisque, comme l'avait dit Jasmin, il était descendu assez bas pour être inaudible depuis la surface. Mais l'idée d'approcher ses lèvres de la peau du prince, aussitôt qu'il l'avait formulé, avait provoqué de tels frisson dans l'organisme du voleur qu'il n'avait pu y résister.

Jasmin sourit en le sentant si près de lui et, comme il lui était demandé, écouta.

D'abord, il entendit la respiration d'Aladdin, tout près de lui, et dû se retenir de ne pas poser son oreille contre son torse, pour sentir battre son cœur tout neuf. Puis il se reprit et se concentra sur son environnement. L'écho de leur respiration. Des mouvements, quelque part, au-dessus d'eux. Des chauves-souris, peut-être ? Il essaya de ne pas y penser. Ah, et en fond, un drôle de son... Un bruissement... Un murmure continue... Il n'avait jamais rien entendu de pareil. C'était étrangement... apaisant.

-Le fleuve est tout prêt, reprit Aladdin. Allons-y.

Il reprit dans la sienne la main du prince – qui n'opposa aucune résistance – et avança.

Lae génie, dissimulé.e par l'obscurité, secoua la tête d'un air entendu, car iel aussi pouvait voir sans lumière, et la manière dont Aladdin profitait de la situation pour dévorer Jasmin des yeux en permanence ne pouvait que lae faire sourire.

Ce sourire, toutefois, se teinta presque aussitôt d'amertume, réminiscence de sa terrible impuissance. Quelle leçon d'humilité, pour un être tel que lui, d'apprendre qu'il n'était pas réellement omnipotent... Et que la puissance magique ne pouvait venir à bout de toutes les situations.

Son regard se reporta sur le prince qui avançait sans peur, sa main dans celle du voleur, les yeux fermés. Il lui accordait sa confiance absolue.

Le cœur de lae génie se serra. Au cours de sa très, très longue existence, iel s'était rarement attaché à qui que ce soit. Mais, à chaque fois, cela c'était avéré une erreur. S'iel n'avait pas aimé Elenya, si elle lui avait été indifférente, iel aurait ouvert la porte de sa cage, ou l'aurait tué. Les fées ne seraient pas mortes pour le maudire, et bon nombre de guerres auraient été évités, sans la lampe enchantée. Puis iel s'était attaché à Jafar, ce petit garçon si pur et si doux. Pour le protéger, iel l'avait forcé à se séparer d'iel, et lui avait donné des pouvoirs. Ce qui avait été sa perte, évidemment. Parce qu'on n'offre pas d'incommensurables pouvoir à un enfant. Et comment avait-il pu croire que l'enfant en question pourrait vivre seul, dans une cité comme celle d'Agrabah, sans parents, sans amis, sans personne ? Bien sûr que Jafar allait mal tourner. Aussi abominable que le sorcier puisse-t-être à présent, lae génie avait bien du mal à lui en vouloir, car, au fond, c'était iel-même qui l'avait forgé.

Et, enfin, il y avait ces trois-là. L'automate qui voulait devenir humain. Le prince qui voulait qu'on l'aime. Le serviteur à l'immense courage.

Joël... Où était-il, à présent ? Que lui était-il arrivé ? Il s'était sacrifié pour la lampe... cette foutue lampe. Et non, décidément, iel ne pouvait pas permettre que les trois autres subissent le même sort.

...

Les trois autres ?

-Où est Abu ? Lâcha-t-iel soudain à voix haute.

Aladdin s'arrêta si brusquement que Jasmin lui rentra dedans.

-Abu ? Répéta le voleur en tâtant ses poches. Abu ? Au fur et à mesure que les secondes s'écoulaient sans que le petit corps chaud du dragon ne remue contre le sien, les gestes d'Aladdin se faisaient plus rapides et plus paniqués.

Une vague de peur, glacé, déferla sur son esprit. Il sentit son sang se figer dans ses veines.

-ABU ! Cria-t-il. ABU !

Il tourna la tête autour de lui, cherchant frénétiquement dans les ombres la silhouette de son ami de toujours.

-ABU !

Rien. Rien. RIEN !

Un cri de douleur et de frustration sorti de la gorge d'Aladdin.

-Abuuuu... hocheta-t-il, au bord des larmes.

Oh, comme il détestait sa nouvelle nature, soudain ! Comment avait-il pu la désirer, auparavant ? Ah s'il avait connu la douleur et la peur qui le faisait trembler à présent, l'incertitude, la culpabilité... Ah s'il avait su ce que c'était, d'être humain...

Deux mains se posèrent sur ses épaules. Elles glissèrent le long de son bras et finirent au creux de sa taille. Puis Jasmin le serra contre lui. Aladdin sourit au milieu de ses larmes.

S'il avait su ce que c'était, d'être humain, et de ressentir ce qu'il ressentait à présent que le corps du prince serrait le sien, il l'aurait désiré un milliard de fois plus fort, bien sûr...

-Continuons, dit finalement, tout doucement, Jasmin. Nous ne pouvons pas nous arrêter là.

Alors ils reprirent la marche. Aladdin était en tête, puisqu'il connaissait le chemin et que Jasmin était momentanément aveugle. Et, pourtant c'était le prince qui le guidait réellement.

-De la lumière ! s'exclama soudain le Jasmin.

En effet, devant eux pointait une faible lueur, qui, après des heures de marche dans l'obscurité, était pour le prince l'expression d'un véritable miracle.

Au fur et à mesure qu'il s'approchait de la source lumineuse, le grondement qui résonnait dans la grotte se faisait plus puissant, plus envahissant, comme issus d'une gorge monstrueuse.

Et, enfin, ils débouchèrent dans une caverne. Drôle d'ironie, n'est-ce pas : où qu'on aille, dans cette histoire, on en revient toujours à une caverne enfouis sous terre...

Émerveillé, Jasmin s'était arrêté. À ses pieds roulaient un torrent impétueux, une eau noire, violente, dont le lit faisaient une bonne trentaine de mètres de largeur. À la surface de cette onde obscure se réfléchissaient en petits éclairs mouvants les cristaux bleus accrochés un peu partout aux parois de la grotte.

Mais ce qui avait capturé le regard de Jasmin, ce n'était pas le fleuve (alors qu'il n'avait pourtant jamais vu autant d'eau au même endroit), ni les cristaux magiques (qui ne faisaient pas non plus partie de son expérience quotidienne), mais les ruines qui lui faisait face, sur l'autre rive.

C'était une sorte de temple, creusé directement dans la roche, qui s'élevait jusqu'au plafond, cinq ou six mètres plus haut. Malgré leur âge évident, les colonnes qui en bordaient l'entrée, dont le socle se trouvait dans le fleuve même, étaient encore vaillantes, droite, puissante, un lien entre une terre rocailleuse et un ciel invisible. La façade en elle-même présentait une large porte, qui n'était qu'un trou béant, emplie de ténèbres. Tout autour, sur le fronton lisse, s'enroulaient des arabesques luisantes, directement taillées dans du cristal, qui dessinaient des motifs étranges, élégants, qui, sembla-t-il à Jasmin, signifiait quelque chose, mais quelque chose de si ancien, que nul ne parviendrait plus jamais, dans l'histoire de l'humanité, à en percer le secret.

-Jasmin ! Chuchota Aladdin.

Jasmin se tourna vers lui et laissa échapper un hoquet de surprise.

La poche du voleur brillait d'une lueur semblable à celle des cristaux qui parsemaient l'espace, un bleu doux, constant.

Aladdin plongea la main dans sa poche et en tira un fil argenté. Puis un autre. Un autre... Et toute une bobine luisante.

-Le tapis ! s'exclamèrent-ils en même temps.

-Mais... Sa magie ne risque-t-elle pas d'attirer Jafar ? S'inquiéta le prince.

-Je ne pense pas, répondit lae génie. Cette magie-là, comme celle qui me permet de faire de la télépathie, est bien trop subtile pour qu'une brute comme Jafar puisse la détecter. Je suis même très surpris qu'il ait réussit à saisir assez de rayon de lune pour animer un automate !

-Enfin, ça lui a tout de même prie vingt ans, se moqua Aladdin.

-Qu'est-ce que je disais ! Aucune finesse. Tout dans les boules de feu meurtrières.

Le rappel d'un tel pouvoir ramena sur le petit groupe le souvenir de Joël. L'émerveillement disparu aussitôt de leur visage, remplacé par une froide tristesse.

Lae génie effleura la bobine de fil qu'Aladdin tenait dans ses mains. Elle s'anima aussitôt d'une vie feinte et s'étira gracieusement, avant de se tresser, le plus naturellement du monde.

-J'aime bien cette carpette, commenta lae génie tandis que la carpette en question s'immobilisait à quelques centimètres du sol. Bon, c'est bien joli, tout ça, mais on fait quoi, à présent ?

Jasmin, perdu dans ses pensées, ne répondit pas.

-Youhou, votre Altesse ! Appela lae génie en forçant le ton.

Jasmin sursauta et tourna son regard vers ses compagnons. Il avait l'air triste, et las.

-Je ne sais pas, souffla-t-il. Nous ne pouvons pas rester là. Alors partons...

-Pour une expertise de cette qualité, railla lae génie, j'aurais tout aussi bien pu être sollicité.e !

-Paix, génie, intervint Aladdin. Tu as une meilleure idée ?

Lae génie se tue.

-C'est bien ce que je pensais. Jasmin a raison. Commençons par nous mettre à l'abri.

-Suivons le fleuve, continua le prince. Nous remonterons à la prochaine sortie. Génie...

-Tu vas me demander de rentrer dans la lampe, n'est-ce pas ?

Jasmin fut tenté de détourner le regard. Mais il puisa dans son courage, et regarda son ami dans les yeux.

-Tu ne sais pas ce que tu me demandes, soupira lae génie. Aller dans la lampe, c'est comme glisser dans un autre univers, ou un sommeil profond. Le temps s'y écoule différemment. Et je n'ai aucun moyen de savoir ce qui se passe à l'extérieur. Je n'ai aucun moyen de savoir qu'il ne s'est pas écoulé dix mille ans, et que lorsque la lampe sera frottée à nouveau, vous ne serez pas déjà tous morts !

-Je ne peux te faire de promesses, Génie, murmura Jasmin, si ce n'est d'essayer que cela ne se produise pas. Nous te réveillerons bientôt. Mais entre temps tu es trop...

-Reconnaissable ?

-Je ne suis pas d'accord ! s'exclama Aladdin. Il doit y avoir une autre solution !

Les deux autres ne répondirent rien.

-Ne me traitez pas comme le gamin à qui on ose pas dire la vérité, se vexa le voleur.

Drôle de sensation, ça, la vexation, remarqua-t-il au passage. Cette envie de froncer le nez, de croiser ses bras sur sa poitrine, et de souffler bruyamment, comme si de la fumée allait lui sortir du nez...

Jasmin eut un petit rire. Le premier depuis longtemps, remarqua le voleur, qui sentit aussitôt ses lèvres le suivre.

Un tremblement, à sa ceinture, attira son attention. Instinctivement, il porta la main à la lampe qui y était accroché. Elle était chaude, comme une peau humaine.

-Génie ?

Seul le silence lui répondit.

Aladdin releva les yeux, pour les plonger dans ceux de Jasmin. Immenses, et tristes.

-On dirait qu'il n'y a plus que nous deux, souffla le prince.

Aladdin sourit doucement. Il posa la main sur le tapis volant et l'amena au-dessus de l'onde. Puis il tendit sa main au prince.

-Tu me fais confiance ? Murmura-t-il.

-Oui, répondit Jasmin dans un souffle. Toujours.

Dehors, le jour se levait, gris et sale, trainant sur la ville ses rayons de soleil malades. La nouvelle avait fait le tour du quartier, et s'étendait à présent à travers les rues surpeuplées : Jafar avait voulu assassiner leur prince. Jasmin avait disparu. Et le premier vizir prenait le pouvoir, avec l'assentiment d'une sultane de plus en plus effacée. Une ère bien sombre, pour Agrabah. Derrière les portes closes sourdait la résignation qui avait toujours été le lot des habtiants. Mais aussi, pour la première fois depuis bien longtemps, l'indignation. La colère. Et l'envie de révolte.

Sous la ville, dans des ténèbres illuminés de lueurs bleutées, deux amoureux luttaient contre le sommeil. Ils étaient assis épaule contre épaule sur le tapis volant, leurs mains liées, et attendaient simplement de savoir où le courant les mènerait et si, une fois arrivés, ils trouveraient encore la force de se battre.

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