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L'imposteur

C'est fou comme cette histoire est beaucoup plus longue que prévu O.O Je ne pensais pas que ça prendrais autant de temps à Aladdin pour revenir! Promis, je poste la suite bientôt!

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Une pression insistante, sur le haut de son crâne, tira Aladdin de sa prostration. C'était Abu, qui tentait vainement depuis plusieurs minutes d'attirer l'attention de son ami.

Le voleur tendit machinalement la main pour caresser la petite bête, qui se frotta contre sa paume en guise de réconfort. Puis le dragon enroula ses petites pattes autour de l'index d'Aladdin (son ventre bedonnant l'empêchait d'en faire entièrement le tour), et battit ses ailes de toutes ses forces en direction du tapis magique, qui flottait toujours à quelques mètres du sol. Lae génie attendait à côté, en silence, quoique Aladdin n'aurait pas su dire si la créature méditait sur son sort, celui de Jafar, ou était simplement en train de s'ennuyer.

-Tu as raison, Abu, admis le voleur avec un soupir. Me morfondre ne servira à rien. Génie, nous partons !

-Plaît-il ? Répliqua l'intéressé·e.

-Heu... S'il te plaît Génie, tu veux bien faire fonctionner ce tapis volant ?

-Mais oui, avec plaisir, répondit l'autre d'un ton exagérément affable.

Aladdin sourit, amusé.

-Au fait, tu n'as pas de nom ?

-De nom ?

-Ben oui, « génie », c'est un peu bizarre. C'est comme si tu m'appelais « humain ».

-Tu n'es pas humain.

-Merci de ce rappel. J'en avais véritablement besoin.

-Ce fut un plaisir.

-J'en conclus que tu t'appelles « génie » ?

L'autre grogna.

-J'ai eu un nom, autrefois, bien sûr. Mais les fées m'en ont privé en même temps que ma liberté.

-Et tu n'en as pas adopté d'autre depuis ? S'étonna Aladdin.

-Nous n'avons qu'un seul véritable nom, surtout pour ceux de mon espèce. Maintenant, monte sur cette carpette, par tous les dragons sans queues !

Le juron effraya Abu, qui se calfeutra dans la poche de son ami, et n'en ressortis qu'un museau méfiant.

Aladdin grimpa à bord de l'étrange véhicule. Le tapis était étrangement confortable, aussi doux que de la soie ou de l'onde claire.

-Ça ne va pas me coûter un vœu, au moins ? S'inquiéta le voleur.

-Je te le fais gratuitement, ironisa lae génie. Moi non plus, je n'ai pas envie de moisir ici.

-Mais... Ça ne pose pas de problème ? Je veux dire... Tu peux faire ce que tu veux, même si je ne souhaite rien ?

-En tant que possesseur de la lampe, répondit lae génie alors que le tapis s'élevait, tu peux décider de me renvoyer ou m'extraire de ma prison quand tu le souhaites. Je peux rentrer quand je veux, mais pas en sortir seul, malheureusement. À part ça, je possède tout de même un certain libre-arbitre, et je peux agir à ma convenance... Sauf pour ne pas réaliser un de tes trois souhaits, ou m'éloigner de plus de sept mètre de la lampe.

Iel n'ajouta rien, mais la prière dans son regard était assez éloquente.

-Ne t'inquiètes pas, dit gentiment Aladdin. Tant que tu ne tentes pas de soumettre l'humanité, je ne te renverrais pas dans ta prison.

Lae génie ne répondit rien, mais le voleur décela clairement le soulagement qui relâcha ses traits.

Le tapis s'éleva encore.

-Accrochez-vous ! Lâcha l'être formidable.

Et le véhicule lunaire fonça à toutes berzingue vers le plafond.

N'importe qui aurait hurlé de terreur à la vue de la surface rocheuse se rapprochant à toute allure, et le trou minuscule, la frêle fissure, par laquelle lae génie avait visiblement l'intention de faire passer le tapis et ses occupants. Mais Aladdin, vous le savez à présent, n'était pas n'importe qui, et la terreur n'était pas une émotion assez forte pour altérer son cœur de cristal. Il se contenta donc d'un frisson et se cramponna au tapis.

Ils émergèrent dans une obscure galerie. Lae génie obliqua de nouveau, sans se laisser abattre, sans même réduire sa vitesse, et entreprit de suivre le tunnel en se fiant à l'ascendant de la pente.

-Génie ! s'exclama Aladdin, qui venait d'entendre des voix. Arrête-toi ! Vite !

La créature bleue exécuta un freinage d'urgence, qui fit glisser le tapis sur cinq bons mètres avant de s'arrêter. Abu sortit de la poche d'Aladdin, voulu s'envoler pour s'éloigner de tous ces fous furieux qui volaient comme des chauffards, mais ne réussis qu'à exécuter quelques battements d'ailes en zigzags qui le firent tomber dans les mains tendues de son ami.

Aladdin descendit du tapis magique et fourra machinalement la lampe dans sa poche. Le génie claqua des doigts et le tapis fut réduit à l'état de bobine scintillante, qui trouva sa place dans l'autre poche du voleur.

-Est-ce que tu peux te déguiser ? Souffla Aladdin à lae génie en posant le dragon légèrement verdâtre sur son épaule. Tu es un peu voyant, comme ça.

Lae génie fit un signe de la main signifiant qu'il ne fallait tout de même pas lae prendre pour una amateurice, et claqua des doigts. Aussitôt, un autre petit dragon apparu, un peu plus grand qu'Abu, qui dévisagea, stupéfait, ce nouvel arrivant.

-Je ne sais pas si c'est le comble de la discrétion, railla Aladdin, mais ça devrait aller.

-Discrétion, discrétion, rétorqua directement dans son esprit la voix de lae génie de la lampe, c'est bien beau de jouer les espions, mais il faut aussi savoir faire preuve d'un peu de style !

Aladdin soupira et se dirigea en direction des voix qu'il avait entendu un peu plus tôt.

Une porte moisie, visiblement fermée depuis des dizaines d'années, et une longue séries de locaux abandonnés plus tard, il déboucha au beau milieu d'un couloir somptueux, inondé de lumière. Le tapis était si épais que ses pieds nus y disparaissaient presque. Tout autour de lui, derrière des bibelots en or et des tableaux hors de prix, des tapisseries aux motifs floraux grimpaient jusqu'au plafond, suspendu à une hauteur vertigineuse.

-À tout hasard, ironisa Aladdin, je dirais qu'on se trouve au Palais...

-Hé ! Vous, là-bas ! Appela une voix.

Paniqué, Aladdin se retourna aussitôt, et tendit la main en avant, par réflexe, en geste pacifique.

Il y eut un éclair blanc, aussi fugace qu'un battement de cil. L'instant d'après, il était vêtu de somptueux vêtements blancs et or, plus doux et plus confortable que tous ceux qu'il avait porté au cours de son existence.

-Merci Génie ! Songea-t-il.

-Ce n'était pas vraiment dans mon intérêt qu'on te coupe la tête. Pour le moment. La flemme de m'expliquer avec un nouveau propriétaire.

Le serviteur qui avait crié s'était figé. Il avait cru voir un vas-nu-pieds, et voilà qu'il se retrouvait face au plus bel homme qu'il n'ait jamais vu, engoncé dans un habit qui coûtait certainement plus d'argent qu'il n'en posséderait jamais au cours de son existence... Et il avait deux dragons sur l'épaule.

Le jeune domestique, livide, se laissa aussitôt tomber à genoux, le front au sol, en espérant désespérément que le noble ne demanderait pas aussitôt réparation. C'était forcément un des prétendants. Et pour posséder deux dragons, il devait être incroyablement puissant.

Aladdin hésita.

-Joue le jeu, idiot ! Râla lae génie dans ses pensées.

-Mais...

-C'est ça ou un retour au chapitre du cachot !

-Je vous supplie de pardonner mon incurable bêtise, Ô, seigneur, implora l'homme qui se trouvait à genoux.

Aladdin faillit exploser de rire, et ne se retint qu'à grande peine. Les nobles voulaient vraiment qu'on leur parle ainsi ?

-Je suis d'humeur magnanime, répondit le voleur du ton le plus hautain qu'il put adopter, ce qui n'était pas le quart de ce qu'entendaient les domestiques du Palais, mais qui fit l'affaire. Relève-toi, ajouta-t-il en voyant que l'autre ne bougeait pas.

Le jeune homme se redressa lentement, la tête baissée. Surpris, Aladdin s'aperçut qu'il le connaissait de vue : c'était le domestique roux que Jas avait insulté, lorsqu'ils s'étaient enfuis du Palais, dans ce qui ne datait – pour lui – que de quelques joues, mais lui semblait être une autre vie.

Le visage de Jas dansa un instant devant ses yeux. S'il parvenait à le trouver, peut-être pourrait-il l'aider à quitter cet endroit avec la tête sur les épaules ! Sauf... Sauf que Jas l'avait laissé pourrir dans une prison, visiblement oublié à peine rentré chez lui.

-Puis-je m'enquérir de votre nom, votre seigneurie ? Demanda avec déférence Joël (car oui, c'était bien lui, cher lecteurice), inquiet du mutisme du noble.

-Al... commença le voleur avant de se mordre la langue. Ali, termina-t-il. Prince, bien sûr. Ali... Ababwa.

Dans sa tête, lae génie explosa de rire.

-Ababwa ?

-Oh, ça va, hein !

-Veuillez me pardonner, prince Ali... Ababwa, répondit le serviteur en s'efforçant visiblement de ne pas rire en prononçant le nom. Notre intendant a eu un malencontreux accident, et a perdu son registre.

-Regrettable, répondit Aladdin en s'efforçant de garder un air hautain.

Comment les nobles faisaient-ils pour faire ça toute la journée ? C'était épuisant !

-C'est un don naturel chez eux, ironisa lae génie.

-Je suppose, votre seigneurie, que votre princière personne est venue se proposer au rôle de prétendant pour le noble héritier du trône de la Sutlane ?

-Hein ?! Mais qu'est-ce qu'il raconte ? Paniqua Aladdin.

-Réponds oui, imbécile !

-Quel autre motif motiverait ma venue en ces lieux ? Répliqua Aladdin d'un ton ferme.

-Pas mal, commenta lae génie.

-Si vous voulez bien me suivre, ajouta Joël en exécutant une courbette alambiquée.

Il ne savait pas qui était ce Ali Ababwa, mais ce qui était certain, c'est que c'était un drôle de zozo. En tout cas, songea-t-il, les dragons plairont à Jasmin.

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