J'ai tant rêvé de toi
Jasmin, penché à son balcon, respirait l'air de la nuit. C'était devenu, paradoxalement, son moment préféré de la journée. Dans l'obscurité, plus besoin de masques. Les ombres révélaient tout ce que la lumière n'osait pas. À la lueur de la lune, il pouvait échapper au théâtre infernal qu'était devenu son existence, et exister enfin, dans l'ombre tant chérie du voleur d'Agrabah.
Il soupira, les joues encore cuisantes de l'humiliation qu'il venait de subir, dans la salle du banquet. Comment pouvait-on manquer de décence à ce point ? Et comment, par toutes les fées, avait-il pu vivre si longtemps auprès de tels monstres d'indifférences ? C'était comme si plus rien ne les touchaient, comme s'ils n'étaient plus que des poupées bourrées de vices à la place de chiffons, mues par des instincts primaires révoltants. N'y avait-il plus ni moral ni justice, dans l'enceinte du Palais ? Des fois, lorsque les idées les plus noires venaient le hanter, il se prenait à penser qu'Agrabah était fichu, son cœur déjà corrompu, pourris, comme un fruit au soleil, dévoré par les vers.
Mais il fermait les yeux, et toujours, sur toute cette noirceur, venait se superposer le sourire d'Aladdin.
Il tardait à Jasmin d'être le lendemain soir, lorsque ce que Joël et lui avaient secrètement nommés « le club de sauvetage d'Agrabah » se réunirait à nouveau.
Et, en attendant, le voilà qui moisissait dans sa chambre, totalement inutile. Ce n'est pas comme si quelque chose d'intéressant allait le sortir de sa prostration...
À cet instant, trois coups résonnèrent dans la chambre, trois coups longs et fort, comme si le destin lui-même s'était glissé dans la partie.
-C'est moi ! Lança une voix familière, étouffée par le battant de bois.
Jasmin leva les yeux au ciel.
-Ça ne veut rien dire, « moi » ! répliqua-t-il en enlevant la chaise qu'il avait utilisée pour bloquer la poignée.
Avec tous les regards lubriques que lui jetait à longueur de journées les prétendants en rut, on n'était jamais assez prudent.
-C'est ouvert, lâcha-t-il.
Et Joël ouvrit.
-J'ai ramené un invité, déclara le roux en entrant immédiatement, un homme tout vêtu de blanc sur les talons.
-Hé ! Protesta Jasmin en refermant la porte. Je n'ai pas envie de voir qui que ce...
L'homme en blanc s'était retournée.
Le temps se figea brusquement en percutant le cœur de Jasmin, qui sentit sa respiration partir du même coup.
Aladdin ouvrit des yeux ronds.
LUI ! Songèrent-ils en même temps.
Pour Aladdin, c'était une surprise amusante : il avait en fait kidnappé le prince !
Pour Jasmin, c'était la fin du monde. Ou le début. Il ne savait pas trop. Il ne savait plus rien. Rien d'autre que CE visage, là, là, juste devant lui ! CE visage ! LUI ! LUI ! LUI !
Son cœur repartit brusquement, complètement ivre, et se cogna un peu partout à l'intérieur de sa poitrine, chaque coup retentissant aux oreilles du prince comme un gong céleste. LUI ! LUI !
-Aladdin ! Ses lèvres lâchèrent-elles.
Et chacune de ces syllabes déclencha une telle vague d'allégresse qu'il se mit à pleurer, des larmes chaudes, brûlantes de joie.
-Aladdin...
Il était en vie. Il était en vie ! Peut importait comment, pourquoi, il était là, Aladdin, il n'était pas mort, il n'avait pas été assassiné par sa faute, Aladdin, oh, Aladdin... Ses pieds brûlaient de le lancer vers lui, ses mains de toucher son visage, ses cheveux, sa taille, ses lèvres de...
-Jasmin ? S'inquiéta Joël en voyant son ami blanchir d'un coup et se mettre à pleurer. Jasmin ? Jasmin ?!
Inquiet, il oublia toute convenance en présence d'un noble étranger et se saisit de son ami par les épaules pour le secouer doucement.
-Je présume que vous vous connaissez ? Lança lae génie dans la tête du voleur.
-Je l'ai enlevé sans faire exprès, il y a quelques jours, sans savoir qui il était.
-Ça t'arrive souvent ?
-Tous les mercredis. C'est pour ça que j'étais en prison, et c'est en m'évadant que je t'ai trouvé.
-Ce n'est pas Jafar qu'y t'y avait mis ?
-Non, c'est lorsque j'ai voulu ramener « Jas » ici présent chez lui que je me suis fait attraper. Mais il m'a laissé pourrir au cachot, ce qui explique sa surprise. Il avait certainement peur qu'on l'accuse d'avoir frayé avec le peuple.
-Ce que j'aime, chez les humains, c'est leur sens de la reconnaissance...
-Il faut que je m'en aille avant qu'il n'appelle les gardes !
-Peuh, les gardes, j'en fais mon affaire ! Pourquoi tu n'apprends pas plutôt à ce malpoli quelques règles de savoir vivre ?
Le voleur se racla la gorge, attirant sur lui l'attention d'un Joël inquiet et d'un Jasmin si extatique qu'il devait se contenir pour ne pas lui sauter dessus et l'embrasser directement.
-Je crains qu'il n'y ait méprise, commença-t-il.
-Méprise ? Répéta Joël, qui essayait encore de comprendre la réaction de son ami.
-Permettez-moi de me présenter, déclara l'intéressé avec une révérence. Je suis le prince Ali Ababwa, de passage dans la contrée.
-Ali Ababwa ? Répéta lentement Jasmin, l'esprit vide.
-En effet, votre altesse. Je suis arrivé dans l'après-midi. Vous vous sentez bien ? Vous avez l'air un peu pâle.
-Mais vous êtes... bégaya le pauvre Jasmin, vous êtes...
-Plait-il ?
-Aladdin !
-Pardonnez-moi, je crains qu'il n'y ait erreur sur la personne. Je ne connais personne qui réponde à ce drôle de patronyme.
Jasmin ouvrit des yeux effarés et recula de quelques pas, comme s'il avait été frappé.
Ça y est, il devenait fou. À force de penser à Aladdin, à force de rêver de lui, à force de le regretter, il en venait à le voir partout. Il était fou.
La désillusion était si dure, si douloureuse, qu'il avait l'impression qu'un couteau lui fouillait le ventre. Il voulait se rouler en boule, par terre, et se laisser mourir.
Mais il resta stoïque. Complètement stoïque. Il lui restait un zeste de dignité, tout de même. Il ne voulait pas craquer devant la seule personne dont il se souciait d'avoir l'estime, si faible soit elle, et qui lui adressait actuellement un regard soucieux sous sa tignasse rousse.
-J'ai peut-être fait une erreur, déclara Joël pour pallier au mutisme du prince. Son Altesse et fatigué. Prince Ali Ababwa, si vous voulez bien me suivre, je vais vous montrer votre...
Mais Aladdin venait de sortir de sa poche une bobine de fils étincelant.
-Qu'est-ce que c'est ? S'enquit Jasmin, sa peine momentanément camouflée par sa curiosité.
L'imposteur prit un air mystérieux et claqua des doigts. Les fils se défirent aussitôt, et commencèrent à se tisser d'eux-mêmes, en suspension dans l'air.
-Tu me reclaques une seule fois des doigts, lâcha lae génie dans sa tête, et je te le compte comme un souhait. Capish ?
-Un tapis volant ! s'émerveilla Jasmin.
-Vous voulez faire un tour ? S'enquit Aladdin.
Joël fit la moue.
-Je ne suis pas certain que ce soit une bonne idée...
Aladdin se tourna vers le prince.
-Vous me faites confiance ?
Jasmin détailla les traits qui ressemblaient tant à ceux de celui qui avait volé son cœur. Il suivrait ce visage n'importe où, n'importe quand. Même s'il était fou. Même s'il devait en mourir.
-Oui.
Et il monta sur le tapis.
-Jasmin, non ! Protesta Joël au moment où Aladdin venait de sauter sur la carpette, qui partie à une vitesse folle.
Trois secondes plus tard, Joël était seul dans la chambre royale, et Jasmin et Aladdin survolaient la ville.
-C'est magnifique ! Souffla le prince en se penchant sur le bord, sans soucie de la plus élémentaire sécurité. C'est... Incroyable !
-Bien sûr, lâcha Ali Ababwa, je conçois que l'autre côté du mur doit paraître bien miteux à une Altesse telle que vous ! Vous y avez déjà mis les pieds ?
-Oui, répondit Jasmin d'une voix soudain blanche en fixant le paysage qui défilait, en dessous de lui.
Pourquoi fallait-il qu'ils passent justement au-dessus de chez Yubaba ?
-Un prince comme vous, il a fallut au moins vous kidnapper pour vous faire aller dans la ville !
-J'ai été kidnappé, répondit lentement Jasmin. Il y a six mois.
Aladdin stoppa net la course du tapis, qui freina sur quelques mètres avant de s'arrêter.
-Six mois ? Répéta-t-il.
Jasmin ramena ses genoux contre sa poitrine, posa sa tête dessus, et s'enferma dans l'étreinte de ses bras.
-Vous êtes comme tous les autres, n'est-ce pas ? Murmura-t-il. Vous voulez des détails, vous voulez de quoi médire, de quoi me rabaisser...
Sa voix dérailla, et se fit si faible qu'il fallait avoir l'ouïe d'Aladdin pour l'entendre.
-La vérité, c'est que j'y ai rencontré l'être le plus formidable du monde, et qu'il est mort par ma faute, pour m'avoir ramené au Palais. Il a été exécuté, sans procès, sans rien. Voilà, vous êtes content ?
-Oups, lâcha lae génie dans la tête d'Aladdin.
Mais Aladdin n'écoutait pas. Jasmin s'était mis à pleurer, les épaules secouées de sanglots réguliers, qui lui déchiraient la respiration.
-Et j'ai cru que c'était toi, sanglota-t-il sans relever la tête, j'ai cru que c'était toi, tout à l'heure, que tu étais lui, parce que j'aurais donné n'importe quoi pour qu'il soit là, pour que tu sois lui, n'importe quoi... N'importe quoi...
Aladdin ne savait pas quoi dire. C'était la première fois qu'il blessait quelqu'un. La première fois qu'il se sentait aussi idiot, aussi coupable. J'ai été arrogant. Et stupide.
-Jas, murmura-t-il en se rapprochant de lui, sur le tapis, pour poser une main sur son épaule. Jasmin, regarde-moi.
Il enleva son turban et retira sa veste brodée, pour laisser place à une chemise noire, toute simple.
-Jasmin, murmura-t-il encore, le plus gentiment possible, regarde-moi.
Jasmin, les yeux bouffis de larmes, releva la tête.
-C'est moi, dit le voleur. Aladdin. Je suis désolé, Jasmin, c'était si cruel de ma part. Je pensais que tu ne te souciais pas de moi, et que tu m'avais laissés croupir en prison.
-Tu pensais que je ne me souciais pas de toi ? Hoqueta Jasmin, comme s'il était en train de prononcer la plus grosse absurdité de l'univers.
Ce qui, soyons franc, était tout à fait le cas.
-Je te demande pardon, déclara doucement le voleur en souriant.
-Oh mes fées, souffla Jasmin.
Et il lui sauta au cou.
-Héééééééé, protesta le voleur lorsque le tapis fit une embardée, menaçant de les précipiter au sol, vers une fin prématuré.
Heureusement, le véhicule de lumière se stabilisa. Jasmin ne desserra pas son étreinte pour autant.
Il était là. Aladdin. Il était en vie. Cette fois, l'allégresse qui l'envahie était plus calme, comme une paix immense. Aladdin était en vie, le monde tournait de nouveau correctement.
-C'est moi qui te demande pardon, souffla le prince.
-Pourquoi ?
-À cause de moi, tu t'es retrouvé en prison pour je ne sais combien de temps, et...
-Oh, ce n'était pas ta faute, répliqua le jeune homme. C'est certainement Jafar qui m'a fait enfermé.
-C'est qui qui avait raison ? Railla lae génie.
-C'est sûrement lui qui m'a volé ces six derniers mois, continua Aladdin en l'ignorant superbement. Il avait besoin de temps pour finir son œuvre... Puis il m'a placé en bas, juste au bon endroit...
-Jafar ? Interrogea Jasmin en se redressant. Quelle œuvre ? Pourquoi t'en voudrait-il ?
Le voleur lui jeta un regard oblique.
-Ne lui dis pas.
-Je t'expliquerais plus tard, temporisa-t-il.
Jasmin hocha la tête (juste à cet instant, il se fichait bien de Jafar, la seule personne qui importait se trouvait à ses côtés), et essuya ses larmes.
-Nous devrions rentrer, dit Aladdin. Ton serviteur va s'inquiéter.
-Il s'appelle Joël. Il faut que je te le présente ! Tu vas voir, il est formidable !
Amusé par l'enthousiasme du prince, le voleur entrepris de faire demi-tour, plus doucement qu'à l'allée.
Jasmin, heureux pour la première fois depuis six longs mois de ténèbres, se laissa aller à la magie du paysage, des nuages cotonneux qui se dissipaient paresseusement sur leur passage, des étoiles piquetées dans le ciel, comme des rivières de diamant, et de la lune ronde, immense, comme un œil bienveillant.
Porté par sa joie, il se laissa légèrement glisser, et son épaule rencontra celle d'Aladdin. Tout doucement, pour laisser au voleur le temps de s'écarter, il inclina sa tête, jusqu'à ce qu'elle rencontre l'épaule de l'homme de ses rêves. Aladdin ne se dégagea pas. Le cœur de Jasmin explosa de joie, et un sourire béat fendit son visage en deux, d'une oreille à l'autre.
Le voleur, inconscient de l'émoi qu'il suscitait, contemplait le paysage merveilleux en se demandant ce qu'il allait faire, à présent.
~
Le tapis entra doucement dans la chambre, glissant sur l'air sans faire de bruit.
-ENFIN ! s'exclama Joël, qui avait passé l'heure à se ronger les sangs.
-Chut ! Lui intima Aladdin en désignant la silhouette inanimée du prince, contre son épaule.
-Que s'est-il passé ? s'inquiéta Joël. Est-ce qu'il va bien ? Il est malade ? Il est tombé ?
-Il s'est simplement endormie, répondit Aladdin, amusé.
Joël ne dit rien, surprit. C'était la première fois qu'il voyait le prince si apaisé. Et la première fois aussi, depuis qu'il le connaissait, qu'il s'endormait aussi vite.
-Passez-le-moi, doucement, murmura-t-il. Ne le réveillez pas.
Aladdin passa ses bras sous les épaules et les jambes de Jasmin et le souleva comme s'il ne pesait rien pour le transférer dans les bras du serviteur (qui lui, par contre, tituba sous le poids).
Il s'apprêtait à repartir lorsque Jasmin commença à gémir dans son sommeil. Ses mains agrippèrent les habits de Joël à les déchirer, et un sanglot étouffé franchis ses lèvres.
-Aladdin...
Joël releva les yeux vers le prince, qui observait la scène d'un air gêné, toujours sur son tapis. Il posa doucement Jasmin sur le lit (parce qu'il pesait son poids, tout de même, faudrait penser à un régime), et se dirigea vers l'étrange noble.
-Aladdin ! Gémit de nouveau Jasmin en se recroquevillant sur lui-même.
-C'est vous, n'est-ce pas ? Accusa Joël.
-Oui, avoua le coupable.
-Pourquoi avoir prétendu être le prince je-ne-sais-qui ? Pourquoi ne pas l'avoir dit ? Si vous n'êtes pas mort, pourquoi ne revenir que maintenant ?
Aussi gêné que s'il était grondé par Yubaba, Aladdin passa une main dans ses cheveux.
-Votre supposé mort l'a complétement anéanti ! Siffla Joël en tentant de ne pas parler trop fort, pour ne pas réveiller son prince. Vous avez une idée de tous les efforts qu'il a fallut faire, pour qu'il continue à s'alimenter normalement, ces six derniers mois ? Et de toutes les frayeurs qu'il nous a faites, en passant des heures à regarder le vide depuis son balcon ? Vous avez une idée de ce que votre mort a brisé, chez lui ?
-Non, dit doucement Aladdin en descendant de son tapis. Mais si j'avais su, Joël, je me serais passé de cette mascarade. Je ne savais pas que six mois s'étaient écoulés. Je suis resté prisonnier de Jafar, tout ce temps.
-Jafar ? Répéta Joël, sceptique. Et comment connaissez-vous mon nom, d'abord ?
Aladdin désigna Jasmin, qui se tournait et se retournait dans son lit.
-Il me l'a dit. Il voulait me présenter...
Joël lança un regard attendrit au prince, et leva les yeux au ciel. Je suppose que monsieur était fier de présenter « l'amour de sa vie » à son meilleur ami...
-Restez avec lui, cette nuit, demanda-t-il brusquement en se retournant vers Aladdin.
-Hein ? Mais je dois retrouver ma famille, et...
-Un jour de plus ou de moins, après six mois à vous croire mort... Restez avec lui. Vous lui devez bien ça ! Vous repartirez demain. De toute façon, si vous me le laisser sur les bras dans cet état-là, je prends votre tapis volant et je vous étrangle avec.
-Je crois qu'il ne t'apprécie pas trop, ironisa lae génie.
Aladdin soupira et grimpa sur le lit pour s'asseoir contre les coussins. Il ramena Jasmin vers lui.
Le prince agrippa aussitôt ses vêtements et s'apaisa. Baigné de l'odeur d'Aladdin – d'un Aladdin bien vivant – il pouvait enfin cesser de rêver de sa mort. Et s'imaginer à la place des choses bien plus plaisante...
Joël secoua la tête en voyant un sourire se dessiner sur le visage du prince et rabattit la couverture sur lui, avant de grimper à son tour sur le lit pour s'adosser à la rambarde, de l'autre côté. Il y avait assez de place pour faire tenir une dizaine de personnes, de toute façon.
-Qu'est-ce que tu fais ? s'étonna Aladdin.
-Je ne vais pas laisser Jasmin dormir dans les bras d'un parfait inconnu qui, en plus de l'avoir kidnappé...
-Eh, c'était un concours de circonstances !
-... Lui a brisé le cœur et lui a mentit. Bonne nuit.
Aladdin sourit.
-Il a de la chance d'avoir un ami comme toi.
-Tu peux le dire, répliqua le roux en dodelinant de la tête, malgré sa résolution de ne pas dormir.
Mais on ne passait pas la quasi-intégralité de ses nuits à jouer les justiciers dans les rues d'Agrabah sans en ressentir ne serait-ce qu'un peu de fatigue. Conjuguée à ses tâches quotidiennes...
Joël s'endormit comme une souche.
Aladdin se retrouva donc seul éveillé, dans un lit luxueux, avec un prince dans les bras, un féroce meilleur ami à trois pas, deux dragons – dont una génie – et une lampe.
-Je suis certain que le narrateur de cette drôle d'histoire trouve la situation hilarante, grommela-t-il en arrangeant les coussins pour la nuit, qui promettait d'être palpitante... puisqu'il ne pouvait pas dormir.
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