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Avant l'abîme

-Donc, si je résume bien... déclara Jasmin, des étoiles dans les yeux, tu es un génie !

-Non, répliqua sèchement la créature bleue.

Il y eut un silence.

-Comment ça, non ? s'étonna le prince.

L'autre soupira.

-Je suis un être presque omnipotent, j'ai des pouvoirs incommensurables, plus grand que tu ne pourras jamais l'imaginer, petit être limité que tu es. J'ai vécu des milliards d'années, et vu périr des milliers de peuples. Je refuse d'être comparé à un humain.

-Hein ? Lâcha Jasmin, qui n'avait rien compris.

-Je n'ai pas de sexe, soupira lae génie, pour l'amour des fées ! Un peu de respect ! Je ne suis pas si limité que ça !

-Una génie, intervint Aladdin pour calmer la partie. Una génie.

Mais Jasmin ne l'écoutait plus. Une étincelle venait de s'allumer dans son regard.

(« enfin ! » me direz-vous, mais le pauvre, comprenez-le, la proximité d'un certain voleur ne favorisait pas vraiment le bon développement de ses capacités cognitives)

-Aladdin, lança-t-il, tu pourrais souhaiter un cœur humain !

-Eeeeeh non, corrigea lae génie. Il y a trois règles, petit, que nul ne peut impunément briser ! Je ne peux ressusciter personne, ni provoquer directement la mort d'un être vivant... Et je ne peux changer d'aucune façon le cœur de quelqu'un. Autrement dit, je ne peux altérer la nature profonde d'un humain. Cette magie-là va bien au-delà de mon pouvoir.

-Oh, répondit Jasmin d'une toute petite voix. Tant pis.

Joël posa une main sur son épaule, et le prince lui adressa un pauvre en retour. Aladdin tiqua. Ça lui faisait une drôle d'impression, de voir Jasmin dans cet état-là. Quelque chose de... d'indéfinissable.

Mais qu'elle qu'elle soit, cette sensation furtive avait déjà disparu.

-Avec cette lampe, intervint Joël, nous n'aurions plus besoin du club de sauvetage d'Agrabah !

-Le « club de sauvetage d'Agrabah » ? répéta Aladdin en haussant un sourcil.

-Oui, bon, le nom reste à peaufiner... concéda le serviteur. Jasmin a mis en place une sorte de comité pour réfléchir aux problèmes d'Agrabah, et agir, enfin ! Nous devons les rencontrer cette nuit.

-Je ne l'ai pas fait tout seul, protesta Jasmin.

-Eh bien, sourit Aladdin, on dirait que le petit Jas a fait du chemin...

Jasmin rougit si fort qu'il sentit ses joues le brûler.

-Peut-importe, reprit Joël en fusillant du regard le voleur qui perturbait tant son ami, avec un... una génie, nous pouvons tout arranger en un souhait !

-Ah, les humains ! Soupira lae génie en levant les bras au ciel. Mais quand donc apprendront-ils de leurs erreurs ? Par exemple, petit bonhomme roux, que demanderais-tu ?

-Eh bien... Je ne sais pas... Des rues propres, pour commencer ?

-Et si du jour au lendemain, les rues devenaient propres, qu'arriverait-il ?

Les trois autres plongèrent dans leurs pensées.

-Les gens se demanderaient ce qui s'est passé, répondit Aladdin, qui réfléchissait plus vite et avec plus d'efficacité. Ils comprendraient qu'un énorme pouvoir a été mis à l'œuvre. Et ils commenceraient à s'écharper pour retrouver sa source.

-Mais si on souhaitait simplement que tout le monde soit heureux ? Intervint Jasmin.

-Heureux selon quel critère, petit homme ? Répliqua amèrement lae génie. Les tiens ? Donc tu les forcerais à être heureux et libres, c'est ça ? C'est drôle, c'est exactement le raisonnement de quasiment tous les dictateurs de l'Histoire...

-Selon leur propre conception, alors !

-Oh, et pour ceux qui rêvent d'être immensément riches, ou de régner sans partage sur la ville ? Comment concilieras-tu toutes ces idées de bonheurs sans tomber dans le chaos ?

-Mais...

-En fait, lâcha Joël, vous ne servez à rien !

-Ah, soupira de nouveau lae génie, si vous saviez combien ont voulu utiliser mon pouvoir pour faire le bien ! Mais l'enfer est pavé de bonnes intentions... Croyez-moi, un être sage n'utiliserait jamais le pouvoir de la lampe. Cependant, les humains ne sont pas sages, et je sais pertinemment que vous n'y résisterez pas. Ayez donc au moins la décence d'écouter mon conseil, et n'utilisez vos vœux que sur vous. Si vous voulez changer les choses, c'est à vous de le faire. Vous ne pouvez pas vous reposer sur une puissance qui vous dépasse. Il n'y a pas de secret, pas de raccourcis, pour faire le bien. C'est pour ça que c'est aussi difficile.

Il y eut un silence.

-De toute façon, vous n'y arriverez pas, conclut lae génie en haussant les épaules.

-Plait-il ? S'étrangla Joël.

-Moui ? Répondit lae génie, un air vaguement innocent plaqué sur son visage bleu.

À cet instant, on frappa à la porte. Jasmin consulta du regard l'horloge raffinée, en face de son lit, dont les aiguilles marquaient...

-MIDI ! s'exclama-t-il, affolé, en sautant sur ses pieds. J'ai dormi si tard ! Joël, il nous reste tant de choses à préparer avant ce soir !

Il allait ajouter quelque chose dans la même veine, lorsque son regard tomba sur Aladdin. Les mots qu'ils voulaient prononcer disparurent aussitôt, remplacés par d'autres, bien plus désirables.

-Tu viendras avec nous, ce soir ? Souffla-t-il, avec tant d'espoir dans le regard que Joël songea qu'Aladdin avait intérêt à dire oui, s'il ne voulait pas se faire arracher un bras au détour d'un couloir sombre.

Aladdin réfléchit. Il était obligé de se rendre au repas de ce soir, avec la Sultane, s'il ne voulait pas causer plus d'ennuis à Jasmin. Ensuite, pourquoi ne pas l'accompagner dans la ville, après avoir retrouvé Yubaba ? Il était bien curieux de constater ce que le prince avait mis en place durant son absence.

-Oui, répondit-il.

Eh bien, mes amis, songea Joël en voyant l'énorme sourire du prince, on est pas sortit d'affaires...

~

-Enfin ! Souffla Yasmina en les voyant arriver, ce soir-là. Qu'est-ce qui vous a retenu si longtemps ? Encore un Comte occupé à reluquer votre royal fessier ?

-Mais pas du tout, s'offusqua Jasmin, sans pouvoir s'empêcher d'ajouter : même s'il y en avait bien quelques-uns...

-La Sultane a passé tous le diner à faire des avances au « prince » ici présent, intervint Joël en désignant le troisième larron de la bande.

L'épée de Yasmina vint aussitôt trouver un point d'appuis sous la glotte d'Aladdin.

-Tu as une touche, railla lae génie, qui avait repris sa forme de dragon, dans l'esprit du voleur.

-Il est digne de confiance, commenta précipitamment Jasmin en se mettant entre sa maîtresse d'arme et l'automate de son cœur.

-Je ne fais pas confiance à la noblesse, répliqua la femme.

-Mais... Je suis un prince ! s'indigna Jasmin en tentant de paraître imposant.

Elle lui jeta un regard dubitatif, comme si elle en doutait soudain.

-Il faut bien une exception à la règle, répliqua-t-elle en faisant volte face. Allez, bougez-vous...

-Mais... gémit Jasmin en se tournant vers Aladdin. Tu as vu comment ils me parlent ?

-Je l'aime bien, répondit Aladdin, amusé.

Aussitôt, une flamme de jalousie vint lécher le cœur du prince, qui attrapa le bras du voleur et le traina en avant.

-On ne va pas rester là toute la nuit, répliqua-t-il d'un air boudeur, tandis que Joël faisait un effort surhumain pour ne pas se moquer de lui.

Une fois dans la rue, de l'autre côté des murailles, Jasmin lâcha le bras d'Aladdin et se saisit d'une des bourses qui pendaient à sa taille pour la lancer automatiquement dans les mains d'une jeune femme, cachée dans l'ombre. Elle la saisit au vol, sourit, et disparu. La vision particulièrement perçante d'Aladdin lui permit d'apercevoir deux silhouettes, juste derrière elle.

-Ils vont nourrir les condamnés qui sont attachés au mur, lança Joël pour répondre à son interrogation muette. On ne peut pas les délivrer, sinon ils s'en prendraient à leur famille, mais on peut au moins s'assurer qu'ils survivent à leur peine, ou quittent le monde avec un minimum de dignité...

-Ils feraient mieux de changer le système, rétorqua lae génie dans les pensées d'Aladdin. Éradiquer la maladie plutôt que les symptômes.

-Au moins, ils font quelques choses, eux !

-Bah, c'est inutile, de toute façon. Rien ne vaincra jamais la corruption d'Agrabah. La noirceur du cœur humain finis toujours par prendre le dessus. Tu as de la chance de n'être qu'artificiel.

Aladdin ne répondit rien. Yasmina avait commencé à grimper jusqu'au toit de la maison la plus proche. Le voleur prit son élan et, avec une joie indicible – il y avait bien trop longtemps qu'il n'avait pas cavalé par-dessus les toits – fit un bond prodigieux qui lui permit d'agripper le rebord d'une fenêtre au premier étage, et escalada la façade avec autant de facilité que s'il était en train de marcher sur un sol plat.

Arrivé là-haut le premier, bien sûr, il tendit sa main pour Yasmina, qui la dédaigna avec un air indigné, puis pour Joël, qui l'ignora superbement, et enfin pour Jasmin, qui la saisit avec l'enthousiasme que vous imaginez.

-Pas mal, pour un prince, commenta la maîtresse d'arme avec un sourire appréciateur à l'intention d'Aladdin. Quand je pense au mal que j'ai eus à mettre trois grammes de muscles dans les bras de celui-là...

-Hé ! Protesta Jasmin, vexé.

Le reste se perdit dans la nuit, tandis que les quatre compères cavalaient de toits en toits, jusqu'à leur lieu de rendez-vous.

~

-Une école ? s'exclama Jasmin. Il n'y a pas plus urgent ?

La Doctoresse Denys Volplume passa une main dans ses cheveux bleus, ajusta ses lunettes, se leva, et pris la parole.

Oulà, songea le prince, elle a bien préparé son discours...

-Au contraire, Votre Altesse, déclara-t-elle, c'est notre premier besoin. Aucun changement sur le long terme ne s'obtiendra sans ça. Vous pouvez refaire les bâtiments, supprimer les mafias, ou que sais-je encore. Mais si la population reste analphabète, sans autres savants qu'une élite choisie, et toujours pleines des mêmes préjugés, alors le même schéma se répétera, encore et encore. D'autres mafias naîtront, manipuleront les plus démunies, et se partageront votre royaume. L'école est la plus importante de toutes les institutions, parce qu'elle forme la génération suivante. Ce n'est qu'ainsi que l'on pourra améliorer Agrabah sur le long terme. Ce n'est que lorsque les Agrabhiens pourront développer ne serait-ce qu'un peu d'esprit critique, qu'ils pourront développer un libre-arbitre, et se défaire de l'emprise de la pauvreté. Ce n'est qu'en ayant appris à développer leurs talents, qu'ils pourront faire de cette ville un endroit meilleur. Il faut leur donner l'opportunité de devenir tout ce qu'ils peuvent devenir. Il faut instituer des écoles.

Il y eut un long silence. Aladdin, impressionné, constata que tous, dans la salle – l'impertinente Yasmina et Joël compris – attendaient respectueusement le verdict du prince, et songea sans nul doute qu'ils s'y plieraient, quel qu'il soit. Le Jas maladroit et capricieux qu'il avait enlevé, six mois plus tôt, avait bien plus muris qu'il le pensait. Il se dégageait de lui, à cet instant, une aura d'autorité qu'il n'avait jamais rencontré auparavant : celle d'un souverain régnant avec l'accord de son peuple.

-Soit, répondit enfin l'objet de ses pensées. Mais il faudra commencer petit. Non, reprit-il pour couper court à Denys, qui allait protester. Vous m'avez convaincu, mais il ne faut pas oublier que je ne suis pas encore au pouvoir. Je n'ai pas assez d'influence pour ouvrir une véritable école, qui puisse durer dans le temps, et devienne une institution. Le gouvernement est pourri jusqu'à la moelle, jamais une chose pareille ne passerait. Il faut vous y prendre discrètement.

-Sans compter, intervint un autre, que les enfants ne peuvent pas se permettre de passer leur temps à ne pas travailler, ils sont le support financier de la famille.

-Voilà ce que je propose, reprit Jasmin. Une fois par semaine, dans un local dissimulé, comme celui-ci. Une quinzaine d'enfants, pour commencer. Yubaba devrait pouvoir aider à trouver les enfants. Où est-elle, d'ailleurs ?

-Elle passera à la fin de la réunion seulement, lança une méca au torse couvert d'engrenages et de fils argentés. Un de ses marmots lui pose problème.

Jasmin hocha la tête, concentré, et passa au sujet suivant.

~

Les retrouvailles d'Aladdin et Yubaba ressemblèrent à toutes celles des gens qui s'aiment, et se rencontre alors qu'ils ne l'espéraient plus.

Il y eut des yeux ronds, de la stupéfaction, une surprise sans borne, et un espoir fou dans le regard de l'ancienne prostituée. Un sourire tranquille d'Aladdin.

Et Yubaba franchis la distance qui les séparaient pour serrer l'enfant prodigue dans ses bras, le serrer le plus fort possible, si longtemps qu'aucun humain normalement constitué n'aurait pu y résister. Jusqu'à ce que le pauvre Abu, coincé entre les deux, laisse échapper des petits bruits paniqués, qui leur valurent de se séparer aussitôt.

Avec un petit rire, Aladdin prit le dragon aux ailes chiffonnées au creux de sa paume et lui chatouilla le ventre pour se faire pardonner.

-J'ai toujours su que tu étais un miracle ! s'exclama Yubaba, les larmes aux yeux. Un miracle ! Oh, Aladdin ! Est-ce que... tu rentres avec nous ?

Le cœur de Jasmin, qui, jusque-là, observait la scène en souriant, se serra horriblement.

Le regard d'Aladdin, pensif, fit des allez-retour entre le prince et Yubaba. Où serait-il le plus utile ?

-Pour l'amour des fées, râla lae génie dans son crâne, c'est tout ce à quoi tu penses ? Tu ne vois pas qu'ils sont t'aimes tous les deux et veulent t'avoir à leurs côtés ?

-Oh... Je n'avais pas vu ça comme ça.

-Et toi, tu préfères être avec qui ?

Aladdin réfléchis. Mais le choix était difficile... Il avait autant d'affection pour Jasmin que pour sa famille d'adoption.

-Ok, intervint lae génie, changement de plan. Si tu ne vas pas avec le prince, le roux t'égorges dans l'heure. J'aime pas son regard. Flippant.

-Je croyais que tu n'avais peur de personne ? Railla Aladdin.

-Faux jamais jouer avec le feu, petit. Jamais.

-Je suis désolé, Yubaba, déclara enfin Aladdin d'une voix douce. Je ne peux pas tourner le dos aussi facilement à un accès au Palais. Imagine tout ce que je peux voler pour vous... Tu n'aimerais pas une peinture de Roudonord le jeune, pour décorer la cave ?

Yubaba soupira.

-Je préférerais t'avoir toi, et les enfants aussi, tu sais bien. Mais...

Elle tourna le regard vers le prince et souris.

-Je crois que nous avons une très forte concurrence sur ce point.

Et, bien sûr, le prince qui, dix minutes plus tôt, gouvernait une assemblée par la seule force de son autorité naturelle, rougit furieusement.

~

Commença alors, pour Jasmin, la période la plus heureuse de son existence, jusqu'alors. Le jour, il errait dans le Palais avec Aladdin et Joël. Ils évitaient les prétendants – qui, apprenant que Jasmin en avait choisis un autre, redoublaient d'ardeur – leur jouaient des tours – dans un style très mature, impliquant régulièrement des affaires disparues, des sous-vêtements apparents ou du poil à gratter – ou volaient des œuvres d'art, pour financer leurs excursions nocturnes.

Parce que la nuit...

La nuit, ils sortaient tous les trois, dans les rues d'Agrabah. Enfin, quatre, avec lae génie. Cinq en comptant Abu. La nuit ils étaient libres d'exister, et de combattre côte à côte, pour un monde auquel ils croyaient.

La rumeur s'était répandu, de plus en plus loin, de plus en plus vivace.

Jasmin prenaient la parole devant des petits comités pour les exhorter à vivre mieux, à former des groupes de soutiens, d'entraide. Il écoutait leurs doléances, et y accédaient lorsqu'il le pouvait et que l'idée lui semblait juste. Bien vite, on en vint à le quérir comme arbitre dans des litiges parfois vains, parfois cruciaux, et le prince dû déléguer, à Joël, Aladdin, ou quelques-uns des protégés de Yubaba que le voleur connaissait bien, l'autorité de juger.

En arpentant les couloirs du Palais, chaque jour, Jasmin était estomaqué de voir que les nobles se comportaient exactement comme avant, comme si rien n'était différent. Parfois, il se retenait de leur rire au nez. Comme ils étaient aveugles ! Ils ne voyaient pas à quel point Agrabah était en train de changer, ils ne voyaient pas l'incroyable révolution qui était en train de se produire, à la faveur de la lune !

Cher Jasmin. Malgré tout, il était encore si jeune, et si innocent... Il avait l'impression qu'il pourrait accomplir n'importe quoi, que rien ne l'arrêterait. Il pensait qu'aucun obstacle ne se mettrait sur sa route, que la vague du bon droit et de la justice grossirait d'elle-même, jusqu'à balayer des siècles de misère, comme une tempête emporte des brindilles.

Il n'avait pas compris que s'il n'avait pas rencontré d'obstacles majeurs, jusque-là, c'est parce que personne ne l'avait pris au sérieux. Il n'avait pas compris qu'en même temps que le changement brillait, les grondements mécontents se multipliaient.

Il n'avait pas compris qu'on n'empiétait pas impunément sur le territoire des mafias.

Il n'avait pas compris qu'on ne se débarrassait pas d'un sorcier assoiffé de pouvoir en lui interdisant l'entrée de ses appartements.

Cher Jasmin. Laissons-le encore savourer ces quelques jours, quatre semaines de plaisir, quatre semaines amoureuses, qu'il passa avec son meilleur ami et le voleur de son cœur. Laissons-le encore croire que rien de mal n'arriverait jamais, que le monde était un endroit beau et juste, où la justice triomphe toujours, et les gentils sont récompensés.

Laissons-le, encore un tout petit peu...

Parce que le reste de l'histoire, mes chers ami.es, est si noire, si pleine de peine et de violence, qu'il vaut mieux que nous goûtions tous un dernier moment de paix.

Avant de plonger dans l'abîme.

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