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Chapitre 28 - Sapporo

Partout où son regard se pose Bokuto ne voit que du blanc et des nuances de gris. La rivière Toyohira s'étire tel un ruban de fer à travers la ville qui s'étend sous ses yeux à travers le hublot. Tout semble gelé et suspendu dans le temps sous le givre brillant de l'hiver.
Quand l'air froid lui picote enfin le visage, Bokuto frissonne et s'enfouit un peu plus dans sa veste épaisse. La température est bien inférieure à celle de Tokyo qu'il a quitté il y a peine deux heures. Son regard cherche le visage familier de Sawako au milieu de la foule de voyageurs pressés entassés devant l'aéroport. Il voit autour de lui des scènes de retrouvailles émouvantes, des adieux déchirants et des hommes mallettes en main et stressés. Mais soudain, il l'aperçoit et c'est comme si la foule se fendait entre eux. Il ne voit plus qu'elle et une agréable chaleur vient réchauffer tout son corps malgré le froid mordant qui l'enveloppe. Son cœur s'affole et il profite de ces quelques secondes avant qu'elle ne le remarque à son tour pour la détailler. Évidemment, elle n'a pas changé. Ses longs cheveux, tombant en cascade sous son épais bonnet rouge, encadrent son beau visage. Toute emmitouflée dans son manteau et son écharpe douillette, elle a, malgré tout, de jolies rougeurs qui teintent ses pommettes. Elle lui semble soudain minuscule au milieu de cette foule compacte et ressent le besoin irrépressible d'aller la rejoindre pour la prendre dans ses bras. Il réajuste son sac sur l'épaule et fend la foule pour atteindre son objectif. C'est seulement lorsqu'il arrive à mi-parcours que, enfin, le regard de Sawako rencontre et s'accroche au sien. Le sourire lumineux qu'elle lui adresse alors fait littéralement vibrer chaque centimètre du corps de Bokuto et il prend conscience qu'elle lui a en réalité manqué bien plus qu'il ne l'avait supposé.

- Hey hey hey ! s'exclame t-il en souriant à son tour jusqu'aux oreilles, ne tenant absolument pas compte des visages intrigués qui se retournent sur son passage.

- Salut ! lui répond Sawako plus discrètement mais avec chaleur quand il arrive à sa hauteur.

Bokuto s'apprête à se pencher pour déposer un chaste baiser sur la douce joue de sa petite amie enfin retrouvée quand un petit minois familier apparaît dans son champ de vision, le stoppant dans son élan.

- Bokuto ! Salut ! Tu vas bien ? T'as vu toute la neige qu'il y a ici !

Kiyo, surexcité, sautille sur place tout en assaillant le volleyeur avec un débit de mitraillette. Bokuto ne peut s'empêcher de partir dans un grand rire devant la mine exaltée du garçon qui contraste avec l'air agacée de sa grande sœur.
C'est un détail qui lui avait échappé lors de ses fantasmes de retrouvailles avec Sawako. Retrouver la jeune femme à Sapporo veut aussi dire retrouver Kiyo. Alors ravalant son désir d'enlacer sa petite amie, Bokuto adresse un sourire enjoué au cadet des Nakamura et lui ébouriffe les cheveux dans un geste fraternel.

- Salut gamin !

.

Quelques instants plus train, Bokuto se retrouve coincé contre la vitre d'un train bondé qui l'emmène dans le quartier résidentiel où vivent à présent Sawako et son frère. La voix de ce dernier bourdonne de manière incessante aux oreilles du champion qui ne prête qu'une attention relative à ses questions et exclamations. En effet, son esprit est tourné vers Sawako, obnubilé par l'effleurement discret de leurs doigts. La jeune femme n'a pas beaucoup ouvert la bouche mais chaque fois que leurs regards se croisent, Bokuto voit briller une lueur dans ses iris sombres. Il sait qu'elle est toute aussi heureuse que lui de le retrouver et impatiente d'être enfin seule avec lui.
Contre toute attente, l'oncle et la tante  de Sawako ont accepté que le volleyeur dorme chez eux au lieu d'aller dans un hôtel ou une auberge de jeunesse. Bien sûr pas dans la chambre de la jeune femme mais malgré tout, ils seront sous le même toit et pourront passer l'ensemble de ces trois jours ensemble. Il leur suffira juste de trouver un moyen ou un autre pour avoir un semblant d'intimité.

- Vous venez avec nous demain ? interrogé Kiyo, le sortant de ses pensées.

- Où ça ?

- Au festival de Noël du temple Chuo-ji, répond Sawako à la place de son frère avant de s'adresser à celui-ci. Non Kiyo-chan, on aimerait bien être un peu que tous les deux...

Kiyo adresse alors à sa sœur une moue boudeuse mais n'insiste pas. Bokuto pouffe de rire devant cet air maussade soudain puis baisse les yeux sur sa main. Dissimulé par leurs manteaux et la proximité entre eux, Sawako a glissé ses doigts entre les siens. Une douce chaleur semble se répandre dans son corps depuis leur paumes collées et quand ses yeux se relèvent vers ceux de la brune, il sourit de la voir lui faire un clin d'œil complice.

Le trajet n'est pas très long mais c'est avec soulagement que tous les trois sortent du train pour respirer l'air frais de l'hiver. De petits flocons tombent et tourbillonnent doucement du ciel gris perle et un calme agréable semble régner sur le quartier. Tandis qu'ils marchent, Kiyo se fait un devoir de jouer les guides touristiques pour Bokuto et n'omet aucun détail de leur nouveau quotidien, du magasin de mangas en passant par le restaurant de ramen.

- Nakamura! Ohé! Nakamura! interpellent brusquement des voix, interrompant la visite guidée.

Un petit groupe de lycéennes traversent rapidement la rue pour les rejoindre et toutes lancent des regards intrigués au champion de volley.

- Oh non... soupire discrètement la brune.

- Ce sont des filles de la classe de Sawa-chan, souffle Kiyo avec un air commère à l'oreille de Bokuto.

- Salut Nakamura ! Alors ?? C'est lui ton fameux petit ami venant de Tokyo ? minaude l'une des lycéennes, en détaillant ouvertement le jeune homme du regard.

- Salut Kimura, répond Sawako d'un ton las. Et oui, c'est mon petit ami. Kotaro, je te présente les filles de ma classe. Les filles, voici Bokuto Kotaro.

Une série de gloussement émane du groupe de lycéennes tandis que Bokuto les salue poliment.

- Tu nous avais donc pas menti, reprend Kimura, mielleuse. On voit bien que c'est un sportif, rien qu'en le regardant ! C'est Namaji et Kazume qui vont être déçus d'apprendre ça !

- C'est qui Namaji et Kazume ? demande Bokuto d'une voix désinvolte.

- C'est personne d'important ! dit  précipitamment Sawako avant que sa camarade de classe ne prononce un mot de plus. Des garçons de notre classe. Bon, les filles...

- Vous venez à la fête demain, n'est ce pas ? On pourra mieux faire connaissance Bokuto, et tu nous raconteras des anecdotes sur notre mystérieuse Nakamura !

- Désolée mais on a déjà des projets pour demain ! intervient la brune. Bon... On doit y aller. On se voit lundi au lycée !

Et avec un salut rapide de la main, la brune continue son chemin avec un air légèrement renfrogné et entraînant son petit ami et son frère dans son sillage.

.

Le nouveau foyer des enfants Nakamura est aux antipodes de leur ancien domicile tokyoïte. C'est un grand appartement clair et lumineux où la modernité a pris le pas sur le traditionnel contrairement à l'antique maison de la capitale. Les grandes baies vitrées qui baignent de lumière la majorité des pièces offrent un panorama sur la ville et au loin, sur les montagnes enneigées.

- Wahou ! lâche spontanément Bokuto, devant les fenêtres du salon, les mains sur les hanches et les yeux rivés sur le paysage.

- Hey Bokuto! Tu viens voir ma chambre ? propose Kiyo avec un enthousiasme toujours aussi débordant.

- Il la verra plus tard, rétorque Sawako avec une sévérité maternelle. Je te rappelle que Tashi va bientôt débarquer pour aller à votre entraînement. Tu devrais aller te préparer ou tu vas être en retard !

Alors que le garçon s'éloigne en traînant des pieds, la brune entraîne Bokuto vers sa chambre. La pièce est à l'image de l'appartement, claire et lumineuse mais malgré tout on ressent que la jeune femme ne se l'ai pas encore réellement approprié. Tout est rangé et il s'en dégage une sorte d'atmosphère impersonnelle. Cependant, le champion remarque vite que c'est un lit qui trône contre le mur d'en face et non un futon.

- Ce changement doit plaire à Sawako, songe t-il avant de s'imaginer avec elle dans ce lit.

- Ma tante t'a préparé un lit dans le canapé du bureau... annonce Sawako, le dos posé contre la porte.

- Oh...Oui... Bien sûr ! s'empresse de répondre Bokuto, cachant tant bien que mal sa déception.

- Tu comprends, elle a peur qu'on... Enfin voilà quoi... continue la brune en s'approchant lentement de lui.

- Oui, oui... Je comprends...

Il la regarde s'avancer, toujours plus près, toujours avec une lenteur nochalante et il sent son cœur s'affoler. Alors qu'elle n'est plus qu'à quelques centimètres de lui, Sawako fait glisser doucement ses doigts sur ses bras, remontant lascivement jusqu'aux épaules. Les mains de Bokuto, quant à elles, viennent trouver leur place sur les hanches de la brune.

- Il faudra être discret quand tu viendras dans ma chambre cette nuit... murmure t-elle, son souffle chaud s'écrasant sur les lèvres du volleyeur.

Ce dernier sent se crisper son ventre d'une manière délicieuse à l'idée de retrouver cette intimité avec Sawako. Inconsciemment, sa langue passe rapidement sur ses lèvres entrouvertes tandis qu'il plonge dans les iris d'un noir profond de la brune. Une partie de son esprit envisage carrément de la prendre là, tout de suite, contre la porte de la chambre alors qu'une autre savoure cette attente langoureuse. Ses mains glissent lentement dans le creux des reins de Sawako et l'attirent encore plus près, moulant leurs corps en un seul être.
Seconde après seconde, millimètres par millimètres, leurs visages se tendent l'un vers l'autre dans l'espoir de pouvoir enfin étancher cette soif qui les tourmente. Juste un baiser. Ils se réclament juste un baiser. Pour l'instant.
Leurs paupières se ferment doucement au moment où leurs lèvres s'effleurent.

- Onee-chan ! appelle soudain Kiyo de l'autre côté de la porte en frappant. Bokuto !

Sawako ferme les yeux, son front appuyer contre le torse de son petit ami et les poings serrés.

- Je vais le tuer ce gamin ! lâche t-elle avec un soupir agacé juste avant de perdre patience.

D'un pas rapide, elle se précipite sur la porte et l'ouvre à la volée, prête à déverser sa colère sur son cadet. L'air de le brune est si menaçant que ce dernier se tasse sur lui-même et lève les mains en signe d'apaisement.

- Attends! T'énerve pas ! Je voulais pas vous embêter... dit Kiyo d'une voix fluette. Je voulais juste vous prévenir que... Que Tante Sae est rentrée...

Sawako se fige et sa colère retombe comme un soufflé. Elle n'a pas le temps de réagir plus que ça que sa tante apparaît dans le couloir.

- Bonjour les enfants ! salut-elle avant d'ajouter à l'adresse de leur invité avec un aimable sourire. Tu dois être le tant attendu Bokuto... Enchantée !

.

Suite à l'arrivée de la tante Sae, l'étincelle de désir entre Sawako et Bokuto n'a pas l'occasion de se raviver et reste endormie, comme une braise sous la cendre.
La fin d'après-midi et le début de soirée se déroule dans le giron attentif de la nouvelle figure parentale de Sawako. Nos deux tourtereaux prennent leur mal en patience pour plus d'intimité et doivent se contenter de regards complices et d'effleurements discrets mais prometteurs. Une fois le repas en famille terminé, les jeunes amoureux décident de s'installer confortablement mais toujours à bonne distance dans le divan pour regarder un film sous l'œil tutélaire de l'oncle de Sawako.
Le film démarre mais ni Bokuto, ni la brune n'arrive à se concentrer réellement sur ce qu'il se passe à l'écran. Leurs yeux voient les images mais leurs esprits sont ailleurs, pleinement et douloureusement conscients de la proximité de l'autre. Leurs mains, animées d'une volonté propre, glissent et se cherchent à l'aveugle sur le velours du canapé, pour enfin se trouver et s'effleurer.

- C'est bon, arrêtez un peu ça, marmonne l'oncle Toshiba sans quitter l'écran des yeux mais les faisant malgré tout sursauter.

Il n'ajoute rien pendant si longtemps que Sawako en vient à penser qu'en réalité son oncle s'adressait aux protagonistes du film. Or, quand après quelques minutes, il se lève de son fauteuil, c'est sans équivoque que ses mots leur sont destinés.

- Je vais me coucher alors vous pouvez vous câliner sans chaperon les tourtereaux  pour vous surveiller. Mais attention aux dérapages, jeune homme, ajoute t-il à l'attention de Bokuto avant de disparaître dans le couloir.

Le jeune couple reste stupéfait une poignée de secondes puis échange un regard, un léger sourire sur les lèvres. Ils sont enfin seuls. Bien sûr, ils ne sont pas inconscients au point de complètement se laisser aller à leurs pulsions sur le sofa familial mais ils sont enfin seuls.
Sawako vient donc se blottir contre son champion, la tête sur son épaule et une main reposant sur son torse ferme. Elle pousse un soupir de satisfaction en sentant la chaleur et l'odeur familière de Bokuto l'envelopper, à mesure qu'il enroule un bras autour d'elle.
Ainsi tendrement enlacés, ils reportent leur attention sur le film.

- Hey! T'as vu il neige ! s'exclame soudain le volleyeur.

- Ça arrive souvent ces jours-ci, lui répond Sawako en tournant la tête vers les grandes baies vitrées du salon.

Elle regarde la neige tomber doucement en gros flocons cotonneux puis aperçoit leur reflet dans l'écran noir des fenêtres. Elle voit, aussi distinctement que dans un miroir, les bras de Bokuto l'enlacer et ses pupilles d'or briller lorsqu'il se penche pour respirer profondement le parfum de ses cheveux.

- Tu m'as manqué... chuchote t-il dans le creux de son oreille, en dégageant délicatement ses cheveux.

Le souffle brûlant sur la peau de sa nuque la fait frissonner et sa respiration se fait plus courte lorsqu'il dépose un baiser. Sawako commence à sentir une vague de chaleur caractéristique l'envahir et bascule la tête en arrière, offrant sa gorge aux lèvres de Bokuto. Elle ferme les yeux de plaisir lorsque ce dernier la serre plus fort contre lui, avide de sentir la chaleur de son corps contre le sien.
Du bout des lèvres, il caresse amoureusement la courbe de sa nuque, son désir pour elle prenant le dessus.

- J'ai envie de toi... J'en ai tellement envie que j'ai du mal à respirer, avoue t-il dans un murmure.

Ces quelques mots semblent suspendre le temps entre eux et soudain embraser complètement Sawako. Elle se retourne vivement pour plaquer sa bouche sur les lèvres chaudes de Bokuto qui, étonné, bascule en arrière sur le canapé.

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Hello mes p'tites chouettes !

Je ne vais même pas chercher à m'excuser pour ce délai plus que long, j'en ai conscience 😭🙏🏻
Je suis impardonnable !

Malgré tout, je voulais vous dire merci ! Merci à ceux qui restent malgré mes irrégulières publications, merci à ceux qui continuent de lire et d'aimer cette histoire et surtout merci à ceux qui me poussent à écrire les chapitres suivants ! ❤️❤️

J'espère que ce nouveau chapitre vous aura plu ! N'hésitez pas à me laisser un p'tit mot pour donner vos impressions 😉
Vu la tournure que prennent les choses entre nos deux tourtereaux, vous vous doutez probablement que le chapitre suivant sera un peu plus "chaud" et 🍓🍓

J'espère le publier plus vite que celui ci (mais je fais plus de promesses car... Ben... Je sais pas si je vais y arriver 😅😭)

Je vous embrasse tres fort 😘😘

Sawa-chan ❤️

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