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Chapitre 21 - Saveur sucrée

Quand madame Bokuto apparaît enfin dans la cuisine, Sawako croise une paire d'yeux d'un doré profond, similaires à ceux de son petit ami. La jeune femme rougit violemment quand ces prunelles d'or glissent sur le t-shirt de Kotaro qu'elle porte négligemment, puis sur ses jambes et ses pieds nus avant de venir détailler son visage.

- Bonsoir ! Merci de m'accueillir ! s'empresse de dire la brune en s'inclinant poliment devant la mère de son petit ami.

- Tu dois être Sawako, lui répond simplement cette dernière, sans aucune allusion à sa tenue. Je suis contente de te rencontrer...

- Je croyais que tu étais coincé au boulot, intervient Kotaro.

- La météo s'est calmée et j'ai pu rentrer à pied mais ton père est toujours coincé dans le centre, explique t-elle. Il va probablement dormir au bureau. Je suis heureuse de voir que le courant n'a pas été coupé ici car j'ai besoin d'une douche chaude !

- C'est parce que les lignes de l'immeuble doivent être enterrées.

Sa mère le dévisage avec des yeux ronds, expression qui accentue encore d'avantage la ressemblance avec son fils. Kotaro aurait pu se mettre à parler russe qu'elle l'aurait fixé de la même façon.

- Que... Comment...

- Le père de Sawa-chan bossait dans le bâtiment et c'est elle qui me l'a dit, explique t-il avec un clin d'œil à sa petite amie.

- Oh ! Je vois... souffle madame Bokuto. Kota m'as dit que tu avais perdu tes parents et que tu vis chez ta grand mère, c'est ça Sawako-chan?

- Je... Oui... C'est exact, Madame Bokuto, acquiesce poliment la brune qui souhaiterait malgré tout ne pas avoir cette conversation seulement vêtue d'un t-shirt trop grand.

- En tout cas, cela signifie que j'aurais de l'eau chaude pour ma douche ! Je vois que mon fils ne t'as pas laissé mourir de faim, ajoute t-elle avec un sourire légèrement moqueur pour le dit cuisinier.

Kotaro commence à marmonner à l'intention de sa mère d'un ton boudeur, sans remarquer le malaise de Sawako. En effet, la brune tire doucement, et le plus discrètement possible, sur le bas du t-shirt de son petit ami en gardant la tête basse, vraiment mal à l'aise de se trouver dans cette situation, dans cette tenue.

- Je... Je pense que je vais rentrer, annonce t-elle tout à coup d'une voix timide, s'attirant malgré tout l'attention des Bokuto.

- Quoi ? s'étonne Kotaro. Mais Sawa-chan...

- Tu peux rester, ma belle. Mon arrivée ne doit pas te chasser !

- Merci, mais... Mais si le temps s'est calmé, je devrais plutôt rentrer chez moi... Ma grand mère...

- Tu m'as dit qu'elle n'était pas chez vous... Alors ça sert à rien, objecte le volleyeur, avec une mine renfrognée et boudeuse.

- Et tu sais, même si la pluie a cessé pour le moment, les rues sont encore très inondées et il n'est pas conseillé de sortir, rajoute madame Bokuto. Ne sois pas gênée, tu es la bienvenue ici !

- Mer...merci, bredouille Sawako, les pommettes roses. C'est... C'est très gentil.

Elle suit alors Kotaro dans le couloir tirant toujours sur le t-shirt pour dissimuler ses fesses. Un soupir de soulagement franchit silencieusement ses lèvres et ses épaules se dénouent doucement, un peu plus à chaque pas qui la rapprochent de l'intimité de la chambre du volleyeur. Alors qu'ils ne sont plus qu'à quelques dizaines de centimètres de la porte, Sawako tend une main devant elle pour agripper l'élastique un peu lâche du short de Bokuto pour le taquiner.

- Au fait, Sawako-chan, la fait sursauter violemment la voix de la mère de ce dernier. Il doit rester quelques vêtements des filles si tu veux et...enfin... je suppose qu'il ne sert à rien de te proposer également leur chambre pour dormir cette nuit...ajoute t-elle avec un sourire espiègle.

Complètement médusée et figée, Sawako devient pâle comme un linge avant de virer au rouge écarlate. Aucun mot ne semble vouloir sortir de sa bouche avec cohérence et sa seule réponse est une suite de sons intelligibles, rapidement couvert par le rire de Bokuto.
Le jeune homme continue de ricaner alors qu'il pousse doucement la brune dans sa chambre avant d'en fermer la porte.

- Tu vois ! Elle t'a adoré !

.

La pluie fine s'est déversée par intermittence sur Tokyo pendant encore deux jours mais le typhon était passé. C'est donc tout naturellement que la routine a repris le lundi.

- Alors comme ça tu as passé tout le week-end chez Bokuto, dit Yukie avec un air malicieux en dépliant son bento.

- Pas tout le week-end... Je suis rentrée chez moi le samedi soir, rectifie Sawako sans lever les yeux de son déjeuner, ayant peur de rougir sous le regard inquisiteur de son amie.

- Et? Allez, Sawa-chan ! Ne m'oblige à t'arracher les mots de la bouche !

- Quoi ?

- Si tu me dis que vous avez passé tout ce temps à étudier, je ne te croirais pas ! insiste la manager. Il a bien dû se passer quelque chose de plus... De plus... Épicé...

- On a révisé... Nos cours... maintient Sawako alors que ses joues commencent à chauffer et à se colorer de rouge. Enfin... Un peu...entre autres choses...

- Ha ! s'écrie Yukie attirant sur leur table quelques regards intrigués. Alors Bokuto n'est pas qu'un éternel gamin naïf, hein...

Le visage de la brune s'empourpre tellement que la manager n'a pas besoin de plus de mots pour comprendre ce qu'il s'est passé entre eux deux et elle adresse un sourire de connivence à son amie. Malgré tout, sa curiosité la pousse à vouloir en savoir davantage et elle s'apprête à ouvrir la bouche quand le champion de Fukurodani vient s'enfondrer sur la chaise à côté de Sawako, la coupant dans son élan.

- De quoi vous parliez ? De moi ? lance Bokuto en piochant dans le bento de sa petite amie aux joues roses.

- Et bien justement, commence Yukie avec un sourire espiègle, Sawa-chan me disait que ce week-end, chez toi, vous aviez beaucoup...

- Révisé ! la coupe brutalement la brune. On a beaucoup révisé !

Kotaro lui lance un regard étonné puis quand, enfin, il semble comprendre, lui adresse un clin d'œil complice.

- D'ailleurs, puisque le café est fermé en ce moment, est ce que tu pourrais m'aider à réviser mercredi soir pour le test d'anglais ?

- Réviser, hein ? s'esclaffe Yukie avec une oeillade complice à son amie. Tu es devenu bon élève grâce à Sawako, Bokuto ?

La brune rougit fortement face au sous-entendu qui heureusement, passe complètement au dessus du volleyeur.

- On n'a pas entraînement à cause d'une inspection du gymnase alors je me suis dit que c'était l'occasion de pas me faire recaler en anglais, se justifie Bokuto avec un naturel qui pousse à penser qu'il est sincère. T'es d'accord, Sawa-chan ? Mercredi soir chez toi ?

La jeune femme n'a aucune raison de refuser puisque effectivement le café est fermé suite à une inondation importante lors du Typhon et qu'elle est donc temporairement sans emploi. De plus, en son for intérieur, elle est plus que ravie de passer du temps seule avec son amoureux alors malgré le regard espiègle de Yukie, elle acquiesce doucement de la tête.

- Bien sûr, Kota.

C'est ainsi que deux jours plus tard, le couple prit ensemble le chemin de la maison familiale des Nakamura.
Tandis qu'ils marchent, Sawako écoute le champion parler avec un sourire tendre. Elle aime le son de sa voix, grave et sérieuse quand il lui explique des trucs de volley, légèrement plus aiguë et enjouée quand il s'enthousiasme pour quelque chose. Elle aime même ce ton boudeur et enfantin qu'il a en ce moment alors qu'il lui raconte son entretien d'orientation.

- Le conseiller m'a pris la tête sur mes notes. Surtout l'anglais. Et quand je lui ai dit que pour jouer au volley, je n'ai pas besoin de parler anglais, il m'a répondu que tous les athlètes professionnels parlaient un minimum anglais.

- Et donc ? demande Sawako. C'est pour cette raison que tu ne veux pas te planter au test de la semaine prochaine ?

- Oui. Ça me tue de l'avouer mais il n'a pas tort... Imaginons que je suis amené à jouer avec un passeur qui ne parle pas japonais, ben, il faudra bien que je puisse lui dire les passes que je veux !

.

Quand Sawako et Kotaro arrivent chez les Nakamura, la grand mère est confortablement installée devant une émission de variété quelconque mais son visage se fend d'un aimable sourire lorsque ses yeux se portent sur le volleyeur.

- Je suis ravie de te voir, mon grand ! Tu es toujours aussi beau garçon, hein...

- Grand-mère ! Arrête ! Tu le mets mal à l'aise ! s'insurge Sawako face à la familiarité désolante de son aïeule.

- Bah ! Il n'y a aucun mal à appeler un chat, un chat, réplique la vieille en se relevant péniblement sur ses jambes tremblantes.

- Et puis, toi aussi tu me trouves beau, non Sawa-chan ? lui chuchote discrètement à l'oreille Kotaro avec un sourire canaille.

Sawako balbutie une réponse vague et rougit jusqu'à la racine des cheveux, ce qui ne manque pas de provoquer l'hilarité du champion.

- Dis moi, mon garçon, tu pourrais me rendre un service tant que tu es là ? J'ai besoin d'attraper des affaires dans la remise et c'est bien trop lourd et trop haut pour les habitants actuels de cette maison. Toi, tu es bien bâti, alors...

- Pas de problème ! sourit Bokuto en gonflant son biceps. Je vous suis !

- Ne t'inquiète pas, ma chérie, ajoute la grand mère à l'intention de sa petite fille. Je te le rends dans pas longtemps...

Sawako se contente de lever les yeux au ciel avant de regarder son petit ami suivre la silhouette voûtée vers la vieille remise de la maison. Puis avec un petit soupir amusé, elle attrape son sac et celui de Bokuto pour les monter dans sa chambre. Elle allume le vieux plafonnier et mets la musique par réflexe.
Elle a le temps de se changer et de troquer son uniforme contre un t-shirt et un pantalon de jogging avant de voir revenir le jeune homme, un beignet aux fruits à moitié mangé dans la main.

- Ta grand-mère est géniale, Sawa-chan, dit-il tout en mâchant. Elle m'a filé un beignet juste pour avoir descendu un vieux carton !

La brune pouffe de rire quand il s'approche d'elle et qu'elle remarque le sucre glace qui macule sa lèvre supérieure. Elle essuie de son pouce cette trace de gourmandise du visage de son amoureux qui prend soudain un air sérieux. Elle ne reconnaît que trop bien l'étincelle qu'elle voit soudain brûler dans les yeux d'or du volleyeur. Lorsque les doigts de celui-ci attrapent doucement le menton de Sawako pour lui faire lever la tête, la jeune femme sent un délicieux frisson la parcourir. Mais plus encore que le contact chaud des doigts de Bokuto, Sawako se sent chavirée par l'anticipation de ce baiser et quand enfin, leurs lèvres s'effleurent, elle laisse échapper un petit soupir d'aise.

- On est censés réviser l'anglais, souffle t-elle entre deux baisers.

- Je sais... sourit Bokuto en l'enlaçant plus fermement.

- Tu n'es pas sérieux... Comment tu fais pour te concentrer aux entraînements ?

- Akaashi ne me fait pas du tout le même effet que toi...

Il embrasse tendrement le rire qui se perd sur la bouche de Sawako et la presse plus fort contre lui, moulant son corps gracile contre le sien. La jeune femme, quant à elle, se laisse emporter par la douceur des lèvres de Bokuto et savoure le goût sucré de la confiture du beignet qui subsiste sur sa bouche.
Leurs pieds les conduisent d'eux même vers le futon de la jeune femme sur lequel ils s'allongent lentement pour mieux continuer leur tendre étreinte. Sawako inspire profondément la douce odeur de Kotaro qui l'enveloppe à mesure qu'il se couche au dessus d'elle. Elle ferme les yeux pour mieux savourer les délicieux baisers que le jeune sportif fait pleuvoir dans son cou. Sa peau se pare d'une légère chair de poule quand il glisse avec une lenteur lascive, une main sous son t-shirt pour la caresser. Les doigts de Sawako, quant à eux, viennent de faufiler sur la nuque et dans les cheveux de Bokuto, les ébouriffant un peu plus au passage. Et doucement, ils se laissent couler dans un océan de tendresse, mêlant doux baisers et caresses délicieuses. Ils s'éloignent à chaque instant un peu plus de leurs révisions d'anglais et frôlent dangereusement la limite de la décence, cherchant toujours plus de contact.
Sawako commence à faufiler ses doigts vers la ceinture du pantalon de son amoureux pour lui faire comprendre à quel point il l'enflamme et combien elle a envie de lui quand la porte de la chambre s'ouvre avec fracas.

- Kiyo ! Putain ! crie la jeune femme alors que Bokuto se fige dans ses mouvements, toujours à califourchon sur elle et la main dans son t-shirt.

- Aaaah ! s'écrie le jeune Nakamura en se cachant les yeux dans ses paumes. Je suis aveugle ! Aaaaaah ! Cette image va me hanter jusqu'à ma mort !

- T'en fais pas, ça va pas te hanter longtemps car je vais te tuer ! Maintenant ! gronde Sawako en se redressant avec un semblant de dignité tandis que le volleyeur se laisse tomber lourdement sur le dos à côté d'elle. Je t'ai déjà dit de frapper avant d'entrer dans ma chambre !

- Ma vie ne sera plus jamais la même après cette vision ! Aaaaaah ! continue de brailler Kiyo comme si sa sœur n'avait rien dit. Mes yeux ! Aaaaaah !

- Arrête ton cirque ! s'énerve la brune. Tu n'as rien vu du tout car on faisait rien ! T'en rajoutes ! On... On allait réviser ! C'était juste un petit bisou !

Kiyo jette à son aînée un regard si dégoulinant de scepticisme à travers ses doigts écartés que la jeune femme ne peut s'empêcher de rougir légèrement. Si elle devait être honnête, ce n'était clairement pas qu'un petit bisou et ils n'étaient pas sur le point de réviser.

- On ne peut visiblement pas vous laisser sans surveillance tout les deux ! dit soudain Kiyo avec sérieux. Puisque vous allez réviser, je peux rester faire mes devoirs avec vous alors !

Et avant que Sawako ne puisse refuser, le jeune garçon file dans sa chambre, attraper son sac d'école. Elle tourne alors ses grands yeux noirs vers son petit ami qui se contente d'hausser les épaules avant d'éclater de rire face à leur situation.

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