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Chapitre 11 - Le temps d'une descente

La zone tropicale est la plus grande et la plus impressionnante du complexe d'Urayasu. Une véritable jungle équatoriale a été reconstituée, les bassins formant de vrais cours d'eau avec des rapides, zizaguant entre les rochers, les fausses ruines et les troncs d'arbres gigantesques. L'air y est chaud et humide et parfois, des pluies diluviennes s'abattent subitement sur la zone. Mais le plus époustouflant dans l'espace tropical reste l'immense reconstitution d'un ancien temple maya qui abrite l'attraction phare du complexe, un toboggan vertigineux, effectué dans de grosses bouées. Le parcours de ce dernier traverse le temple avec des passages dans le noir, des virages serrés et se termine par une série de rapides et une petite cascade.

Le groupe d'amis se glisse dans la file puis commence alors l'attente et l'ascension. Au bout de dix minutes, Bokuto râle de devoir attendre.

- Je te rappelle que c'est toi qui a voulu faire cette attraction, fait remarquer calmement Akaashi.

Sawako pouffe de rire devant la mine renfrognée du champion mais son sourire s'efface légèrement quand elle aperçoit la rougeur sur son visage due à l'impact du ballon de Kuroo.
Elle s'avance si près de Bokuto que leurs corps se frôlent et elle se hisse haut sur la pointe des pieds pour poser sa main sur le visage du sportif. Celui ci est tellement pris au dépourvu qu'il ne bouge pas et regarde Sawako faire, essayant de faire abstraction de sa poitrine qui effleure son torse et de son cœur qui s'emballe de la sentir si proche. Est-ce le fait qu'ils soient en maillot de bain et que leurs peaux se touchent facilement à chaque mouvement qui le met dans cet état ? Ou bien c'est seulement sa présence à elle ?

- Comment va ta tête ? demande la jeune femme en examinant la rougeur sur son front, avec un air consciencieux.

- Ça va, répond Bokuto d'une voix un peu plus rauque que d'ordinaire. Je n'ai plus mal...

- Tant mieux, sourit la brune en se reculant à une distance moins troublante pour le champion. C'était quand même un sacré choc ! Mais il semble que tu aies la tête dure !

Bokuto se met à rire à son tour pour cacher le trouble qu'il ressent de l'avoir sentir si proche de lui. Pendant quelques secondes, il a eu envie de l'enlacer pour la coller complètement contre lui, pour sentir sa peau contre la sienne. Il pose alors les yeux sur elle tandis qu'elle discute et rit avec Yukie et Akaashi à côté de lui. Le volleyeur n'arrive plus à détourner le regard de son visage et le son cristallin de son rire le fait sourire avec tendresse.

L'attente se termine enfin et la plupart des garçons se sont déjà engouffrés dans le toboggan avec excitation. Il ne reste que Sawako, Bokuto, Kuroo, Akaashi et Yukie. Les jambes de la brune se mettent à trembler lorsqu'elle aperçoit la descente vertigineuse jusqu'au bas du temple et les pauvres bouées ballotées dans tous les sens.

- Je vais pas y arriver, souffle t-elle en pivotant pour se diriger vers les escaliers. Allez y sans moi, je redescend par là.

La file compacte de personnes patientant lui bloque évidemment le passage et elle s'attire même quelques regards noirs d'oser allonger le temps d'attente avec ses bêtises. Elle réalise qu'il lui serait impossible de passer par là mais la peur de se jeter dans ce toboggan la fait paniquer.

- Tu ne risques rien, Nakamura, tente de la rassurer Kuroo d'une voix douce.

- Vous pouvez faire la descente à deux comme vos amis, déclare l'employé du parc en montrant Yukie qui s'assoie dans la grosse bouée jaune devant Akaashi, entre ses jambes, le dos contre son torse.

Sawako les regarde s'élancer dans le toboggan et entend le rire de la manager résonner dans le premier tunnel alors que Bokuto s'installe pour descendre à son tour.

- Je ne sais pas, murmure la jeune femme, toujours pas rassurée à l'idée de faire cette descente. Je suis pas sûre d'y arriver...

- Il faut vous décider, mademoiselle... déclare le plus poliment possible l'employé. Les gens attendent...

Kuroo jette un coup d'œil à Bokuto, installé dans sa bouée mais toujours là, les yeux rivés sur une Sawako indécise et apeurée. Le brun pousse un long soupir devant l'inaptitude aberrante du champion à prendre l'initiative avec cette fille.

- C'est bon, elle va descendre avec lui, déclare t-il alors en poussant gentiment Sawako dans la bouée de Bokuto.

- Quoi ? s'exclament les deux amis d'une seule voix.

- Non, attends Kuroo ! Je... panique Sawako qui tente de se redresser pour quitter la bouée.

- T'en fais pas ! Bokuto te tiendra tout le long ! Tu ne risques rien, la rassure Kuroo avec un sourire avant de se pencher vers son ami pour lui murmurer. Sois pas idiot toi, et tiens la bien ! Tu me diras merci plus tard...

Et sur ces mots, le capitaine de Nekoma pousse la bouée d'un coup sec dans le tunnel.
Sawako pousse un petit cri et ferme immédiatement les yeux. Bokuto la sent se crisper, accrochant désespérément le tissu humide de son short de bain avec ses doigts fins.
Instinctivement, il raffermit sa prise autour de la taille délicate de la jeune femme pour la maintenir contre lui.

- N'aie pas peur, lui dit-il dans le creux de son oreille. Je te tiens et je te lâcherais pas. Fais moi confiance.

La voix du champion mêlée à la chaleur de son corps contre le sien, détendent peu à peu la brune qui rouvre prudemment les yeux. Ses doigts abandonnent également doucement le short de Bokuto et étrangement ce dernier ressent une pointe de déception. Il réalise qu'il aime le contact de ses mains sur lui et il aime sentir qu'elle se raccroche à lui quand elle a peur, comme si il était sa bouée de sauvetage.
À présent rassurée et en confiance, Sawako se laisse aller contre lui pour profiter de l'attraction, malgré tout Bokuto la serre toujours fermement dans le creux de son bras découvrant enfin, du bout des doigts posés sur son ventre, le toucher de sa peau tant imaginé aujourd'hui.

À la moindre secousse, au moindre virage, le champion la garde au plus près. C'est plus fort que lui, il ne veut pas la lâcher et la laisser se décoller de lui, même d'un centimètre. Il trouve cela tellement naturel de l'avoir contre lui, dans ses bras.
Cette descente lui semble soudain bien trop rapide car une fois en bas, il sait qu'il devra la laisser s'éloigner et là, tout de suite, dans l'environnement humide et étouffant de ce toboggan, il ne veut pas. Non, il veut la garder contre lui, pour lui. Il veut continuer de ressentir que sa peau épouse la sienne, sentir son odeur fruitée à peine dissimulée par le chlore et sa présence si enivrante. Il veut encore profiter de ce moment privilégié, presque intime avec elle, loin des autres.
Le toboggan paraît se complaire dans ce jeu tactile et s'amuse à les coller l'un à l'autre à chaque secousse de la bouée. Sawako explose de rire tandis qu'un virage trop serré la fait décoller et s'échapper des bras de Bokuto. Dans un pèle-mêle de mains et de jambes, Sawako se retrouve en travers des cuisses du champion. La brune enroule ses bras d'une infinie douceur autour du cou de Bokuto pour se retenir tandis que les mains de ce dernier se croisent sur ses hanches.

Leurs regards s'accrochent alors qu'ils semblent prendre conscience de leur soudaine proximité. Bokuto se noie dans les prunelles d'encre de Sawako et un feu inédit embrase peu à peu les veines de tout son être. Il la sent doucement frissonner sous ses doigts et imperceptiblement, il la rapproche de lui pour la réchauffer à la chaleur de sa peau. Pourtant lui aussi est parcouru de frissons, perdu dans l'intensité nouvelle qu'il lit dans ses yeux de feu, oubliant un instant où ils sont, oubliant qu'ils ne sont censés n'être que des amis. Son cœur tambourine dans sa poitrine et inconsciemment, son regard d'or oscille entre les lèvres légèrement entrouvertes de Sawako et ses yeux angéliques. Il a soudain envie de goûter cette bouche si tentante.

Une nouvelle secousse brutale de la bouée décide pour lui et le front de la brune rencontre violemment son nez faisant voler en éclat ce moment suspendu dans le temps. Sawako commencer à pouffer et est rapidement rejoint par Bokuto. Les deux amis rient à gorge déployée alors qu'ils arrivent dans la zone de rapides et le bruit bouillonnant de la cascade qui marque la fin du parcours couvre bientôt le son de leur rire. Sawako peut entendre le brouhaha de la chute d'eau avant de la voir et ouvre de grands yeux, mi amusée, mi apeurée. Elle resserre sa prise autour du cou de Bokuto et y enfouit son visage.

- On va tomber, Kotaro ! l'entend t-il dire par dessus le bruit de l'eau.

La seconde d'après, la bouée s'envole avec ses occupants et c'est la chute.

Quand elle remonte à la surface, les cheveux devant les yeux, Sawako éclate d'un rire sincère et exulte. En face d'elle, Bokuto la regarde faire avec un grand sourire, il la trouve vraiment jolie quand elle rit de la sorte, aussi naturellement. Elle rabat ses longs cheveux d'ébène sur sa nuque et s'essuie le visage.

- Mais c'était génial ! s'écrie Sawako en se jetant sur son ami, les mains effleurant ses bras musclés. T'as vu ça, Bokuto ! Quand ça fait le virage dans le tunnel! Et la zone de rapides !

- C'était trop classe ! répond le champion sur le même ton enthousiaste. Et quand on arrive juste avant la chute... C'est trop classe ! J'ai cru que j'allais jamais toucher l'eau !

- Oui, moi c'est pareil ! rit Sawako.

La jeune femme repousse la bouée sur le tapis qui la remontera au départ et s'apprête à sortir de l'eau en apercevant un peu plus loin leurs amis. Elle a quasiment quitté le bassin lorsqu'elle sent les doigts de Bokuto se refermer sur son poignet pour la retenir. Elle lui jette un regard étonné mais est encore plus surprise de découvrir un air si sérieux sur le visage du champion. Il la fixe d'un regard tellement intense qu'elle sent un frisson la caresser tout le long de la colonne vertébrale, comme un peu plus tôt dans le toboggan quand leurs deux corps se sont embrassés. À cet instant, elle se perd dans la contemplation de ses iris d'or, hypnotisée par la flamme qu'elle y voit briller.
Bokuto n'arrive pas à la laisser s'éloigner de lui. Il veut prolonger l'ivresse qu'il a ressenti en la serrant contre lui, en la sentant juste "à lui" dans ce toboggan. Égoïstement, il ne veut pas la partager avec les autres.

- Attends... murmure le champion en resserrant un peu plus sa prise sur son poignet fin.

- Bokuto ? l'interroge t-elle d'une voix troublée. Est-ce que...

Mais la fin de sa phrase se perd dans un gros bruit d'éclaboussures et ils sont alors brutalement aspergés d'eau lorsque le capitaine de Nekoma déboule du toboggan et tombe dans l'eau près d'eux. La seconde d'après, ils s'éloignent brusquement l'un de l'autre, comme si une brûlure les avait ramener brutalement à la réalité, un sourire gêné sur les lèvres.

- Ce truc est démentiel ! s'exclame Kuroo une fois la tête sortie de l'eau. Alors t'as eu peur Nakamura ?

- Non... Ça va... Je... bafouille t-elle, encore perturbée par ce qui vient de se passer entre elle et Bokuto.

- T'as failli nous tomber dessus ! s'énerve ce dernier. T'es malade !

- En même temps qu'est-ce que vous faites encore là, juste sous la sortie ? se défend Kuroo, agacé d'être agressé de la sorte.

- On ferait d'ailleurs peut être mieux de bouger tous les trois avant de se prendre quelqu'un d'autre sur la tête... intervient calmement Sawako pour éviter leurs chamailleries.

- On le refait, Nakamura ? propose Kuroo tandis qu'ils sortent du bassin pour rejoindre les autres. Ensemble cette fois ?

- Laisse moi un moment, d'accord ? rit Sawako en essorant ses longs cheveux corbeaux.

Alors que la jeune femme s'éloigne, Bokuto attrape fermement le bras du capitaine de Nekoma pour le stopper. Ce dernier lui adresse un regard surpris.

- Qu'est ce qu'il t'arrive ?

- Et à toi ? rétorque le champion de Fukurodani sans aucune trace d'humour dans la voix. Arrête de la draguer comme ça ! Ça te ressemble pas !

- Imbécile ! T'as rien compris ! Je la drague pas, je te fais réagir ! T'es accro à cette fille. Alors si tu veux un conseil, arrête de jouer les idiots ! Si tu ne veux pas la voir avec un autre, bouge toi et sort avec elle.

Sur ces mots, Kuroo plante là son ami et s'éloigne à son tour pour rejoindre les autres.

.

- Tu as vraiment eu si peur que ça dans ce toboggan ? demande Yukie à son amie en fin d'après midi tandis qu'elles terminent de se changer.

- Hmmm... Quoi ? dit la brune d'une voix rêveuse en relevant la tête. Non, ça va, je n'ai pas eu peur une fois dedans.

- Qu'est ce qu'il y a alors ? Car depuis, tu as à peine ouvert la bouche et tu sembles dans les nuages...

- Oh, non, non, tout va bien, rougit Sawako alors que des flashs de Bokuto et elle lui reviennent en mémoire. Je...je suis seulement un peu fatiguée !

Yukie hoche doucement la tête et n'insiste pas.
Le mensonge de Sawako se vérifie un peu plus tard dans le train quand le sommeil lui tombe dessus. La joue dans la main, contre la vitre, la jeune femme s'endort après dix minutes de trajet, imitée peu de temps après par la manager. Akaashi lit le Shonen Jump de la semaine sur le siège d'en face tandis que Bokuto, installé sur le siège voisin, avec ses écouteurs visés aux oreilles, se perd dans ses pensées en regardant le paysage urbain défiler sous ses yeux. Il n'arrive pas à chasser de son esprit les paroles de Kuroo et n'a de cesse de se repasser en boucles des images de Sawako. Il peut encore sentir la sensation de sa peau sous ses doigts aussi clairement qu'il se souvient de la sensation du cuir des ballons de volley. Son regard glisse doucement vers la brune endormie en face de lui et s'attarde sur ses lèvres ourlées. Le moment où elle l'a appelé par son prénom, très probablement sans réfléchir, résonne encore dans ses oreilles. Il a envie qu'elle le dise encore. Et soudain, les images dans sa tête changent pour devenir beaucoup plus osées. Bokuto imagine Sawako gémissant faiblement son prénom contre ses lèvres avant qu'il ne l'embrasse tendrement. Il se voit lui ôter lentement son t-shirt en laissant glisser ses doigts sur le velours de sa peau et finalement l'enfermer dans le carcan de ses bras pour la sentir à nouveau contre lui.
Mais à force de s'imaginer ce genre de scène intime, son corps réagit et le jeune homme, les joues écarlates, s'agite soudain pour dissimuler cette réaction primaire avec son sac, attirant sur lui le regard étonné d'Akaashi.

- Qu'est ce qu'il se passe ?

- Je... Rien! Tout va bien !

Malgré un haussement de sourcils sceptique, le passeur n'ajoute rien et se replonge dans son magazine.

- Akaashi ? demande doucement Bokuto après quelques minutes de calme. Ça fait quoi quand on est amoureux de quelqu'un ?

- Pourquoi tu me demandes ça à moi ? s'étonne le brun sans quitter du regard son magazine.

- Parce que tu sais toujours tout... Alors ? Ça fait quoi ?

- Et bien, je sais pas trop...soupire Akaashi en relevant les yeux pour les poser sur la manager endormie en face de lui. Je dirais que... On a envie d'être avec la personne, de faire des choses pour elle, de lui faire plaisir. Je crois que la voir sourire est ce qui rend le plus heureux, encore plus si c'est grâce à soi...

- Je vois... murmure Bokuto avant d'enchaîner. Et est-ce que tu crois qu'on a envie de la toucher et de l'embrasser tout le temps ?

- Oh...euh...oui...oui, je crois que oui... bredouille le passeur en rougissant fortement. Mais, pourquoi tu me demandes ça ?

- Parce que... Sawa-chan... Ces derniers temps, je pense très souvent à elle et j'ai tout le temps envie d'être avec elle, avoue le champion avec un coup d'œil inquiet à la jeune femme avant d'ajouter dans un chuchotement. J'ai envie de l'embrasser et aussi de la toucher, mais de la toucher vraiment, tu sais... Enfin, tu vois...

- Oui, j'ai compris, c'est bon ! le coupe Akaashi, mal à l'aise. Tu es amoureux d'elle, Bokuto. Voilà tout... 

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Hey hey hey!!

Je ne pouvais pas attendre de vous partager la suite du dernier chapitre !
Alors pour fêter le week-end, les vacances (pour certains), voici la seconde partie du parc aquatique !

Aaaaloooooors !!!!!???!

Le petit Bokuto semble enfin comprendre que la jolie Sawako ne le laisse pas de marbre.... 😏😏😏
Il ne manque plus que notre Sawako à présent ! Va t-elle comprendre toute seule ? Va t-il falloir qu'on la pousse un peu à ouvrir les yeux ?

En tout cas, j'espère que ça vous a plu !

Je vous souhaite un très bon week-end !

XOXO

Sawako ❤️

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