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Chapitre 4

(NDA : A partir d'ici il les évènements se passe lors du second film ! Bonne lecture *☆⌒(*^w° )o !!! )

°*._.°*._.°*

Le local était complètement vide. Il était midi, et avec Enola, nous étions plongées dans un ennui abyssal. Le genre d'après-midi où même le tic-tac de l'horloge semble résonner comme une moquerie du temps qui s'étire.

Assise à mon bureau, je laissais mon crayon dériver sur une feuille de papier, traçant distraitement des lignes sans réelle intention. Un vampire ? Un chat-humain ? Un vampire-chat-humain ? Je fronçai les sourcils en réalisant l'étrangeté de mon propre croquis avant de pousser un léger soupir amusé.

Soudain, une idée germa dans mon esprit. Un moyen simple mais efficace de briser cette monotonie.

- Eh, patronne ! lançai-je avec un sourire malicieux.

Enola, installée en face de moi, leva les yeux de son carnet d'enquête et haussa un sourcil, faussement agacée.

- Tu sais que tu peux m'appeler Enola ?

- Je sais, mais c'est plus drôle de t'appeler "patronne". Ça te donne un petit air d'autorité !

Elle roula des yeux mais ne put retenir un sourire.

- Bref, repris-je, c'est pas le sujet ! J'aimerais savoir... est-ce que tu veux que j'aille te chercher un roman à la librairie du bout de la rue ? J'ai vu un livre en vitrine qui me tente bien.

Elle sembla réfléchir un instant, puis hocha la tête.

- Ça me tente bien ! Pendant que tu y es, pourrais-tu me prendre le journal ? Et tu me passeras ton roman quand tu l'auras fini ?

- Affaire conclue !

Me levant d'un bond, j'attrapai mon manteau et l'enfilai rapidement avant de jeter un dernier regard à Enola.

- Ne t'endors pas d'ennui en mon absence, surtout !

- Pas de promesses ! répondit-elle en feignant un bâillement.

Je lui tirai la langue avec un sourire malicieux avant de quitter le bureau, le bruit sec de mes bottines résonnant sur le parquet en bois. L'air frais et humide de Londres me fit frissonner dès que je mis le pied dehors. Le ciel était d'un gris uniforme, menaçant, mais la ville, elle, était tout sauf silencieuse. Elle bouillonnait d'une énergie inépuisable, un monde à part entière en perpétuel mouvement. Les carrosses passaient en éclatant les flaques, les passants se croisaient sans vraiment se voir, et la cloche d'un tramway en approchant m'indiquait que je n'étais pas seule dans cette ville effervescente.

Je me dirigeai vers la librairie du coin, tout en observant les vitrines remplies de livres, tous plus prometteurs les uns que les autres. Lorsqu'enfin je passai la porte de bois, l'odeur de papier neuf et de cuir m'envahit. Je parcourus les allées avec l'enthousiasme d'une enfant dans un magasin de bonbons, touchant les reliures et feuilletant les pages comme si chaque livre était un trésor caché.

Tiens, ce livre, "Les Misérables", de Victor Hugo.

Il semblait imposant, tout en longueur et épaisseur, mais le prix était raisonnable.

Je prends !

Je le posai dans mon panier, puis aperçus un autre ouvrage. Ah, voilà un titre qui pourrait plaire à Enola.

"La femme en blanc" de Wilkie Collins... Parfait ! Voilà un bon choix pour elle.

Je me dirigeai ensuite vers l'étagère des classiques, m'apprêtant à saisir un dernier livre... Mais avant même que mes doigts n'effleurent les pages, une collision brutale me fit perdre l'équilibre.

Je n'eus pas le temps de réagir, me retrouvant projetée en arrière, mes livres s'éparpillant autour de moi comme des feuilles mortes dans un vent automnal. L'homme que je venais de bousculer chuta presque en même temps que moi, l'instant fut si rapide, qu'on aurait dit un cheval au galop, une course effrénée contre le temps.

Je me redressai en masse le dos, une douleur aiguë me tirant dans la colonne vertébrale. Bon sang, j'aurais dû faire plus attention... pensai-je, un peu vexée. Je levai les yeux pour m'excuser et me figer un instant. Quel visage... Qu'est-ce que je raconte ?! Mon esprit partit dans une direction un peu trop... romantique.

-Mille excuses, monsieur ! balbutiai-je, une chaleur me montant aux joues. Quel idiot je fais !

-Ce n'est rien ! répondit-il, sa voix teintée d'une douceur surprenante. J'aurais dû vous remarquer aussi, mademoiselle. Il me regarda intensément, ses yeux bleu se fixant un instant sur moi avant qu'il ne fasse un léger mouvement de tête, comme pour montrer qu'il acceptait mes excuses.

Il se pencha alors pour ramasser les livres qui traînaient autour de nous. Mes yeux s'attardèrent sur la couverture d'un des ouvrages qu'il venait de ramasser. Il ne me fallut qu'un instant pour comprendre.

-Vous lisez le "Manuel de Toxicologie" de Blyth ? m'exclamai-je, impressionnée. Un excellent choix ! Je me souviens l'avoir dévoré en une journée...

Je le regardai, amusée, me demandant si cet homme était aussi passionné par la lecture que moi.

-Vous lisez des rapports de chimie ?! demandai-il, un peu surpris.

-Je lis de tout ! répondit-je en souriant, avec une touche de fierté. Je suis, comment dire, un rat de bibliothèque. Je vous conseille davantage "Poisons : leurs effets et leur détection", un ouvrage fondamental.

Mon enthousiasme l'amusait, et j'avais l'impression de rencontrer un semblable, quelqu'un qui comprenait l'attrait du savoir dans toutes ses formes.

-Sans vouloir être indiscrète, comment vous appelez-vous ? demandai-je, une curiosité non dissimulée dans ma voix.

Il sembla hésiter, comme s'il mesurait soigneusement sa réponse. Ses yeux fuyèrent mon regard, et il cligna des yeux plusieurs fois d'affilée, un signe qu'il semblait mal à l'aise. Mais cela ne fit que me confirmer ce que je pensais : il y avait quelque chose de caché derrière ce masque.

-Je me nomme... Arthur, Arthur Goyle. Enfin, il leva les yeux vers moi, mais son regard restait fuyant.

Il ment, pensai-je en silence.

Les signes étaient évidents : un contact visuel évasif, des clignements trop rapides. Mais après tout, qui n'aurait pas des secrets à garder dans cette ville ?

-Oh ! Ravie de vous rencontrer, Arthur. répondis-je avec un sourire amical, dissimulant soigneusement mes pensées.

Mais quelque chose, un détail invisible, me perturbait. Je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus, mais il y avait une facette de lui que je ne comprenais pas encore, et cela m'attirait encore plus. Ses hésitations, ses faux-semblants... tout cela me donnait l'impression qu'il cachait bien plus qu'il ne voulait le montrer. C'était plus fascinant qu'un simple manuel de toxicologie.

Un silence s'installa un instant entre nous, avant que je ne brise cette tension par une proposition légère, pour tester sa réaction.

-Que diriez-vous qu'on aille... je ne sais pas... se promener dans un parc ? À moins que vous soyez occupé ? demandai-je, essayant de cacher ma curiosité sous des airs de légèreté.

PDV de l'inconnu :

Cette femme... Elle est audacieuse, directe. Elle n'y va pas par quatre chemins, et pourtant, il y a quelque chose chez elle qui me plaît. Il est rare que l'on me parle ainsi, avec une telle franchise. Je crois que j'aime ça... pensa-t-il, une sensation étrange dans la poitrine.

Elle est... mignonne, en fait. Qu'est-ce que je raconte ?

Il se secoua mentalement.

Je suis Sherlock Holmes. Je n'ai pas de temps à perdre avec des distractions futiles.

Mais... au fond, il savait que ce n'était pas simplement une distraction. Elle n'était pas comme les autres, et il en ressentait l'étrangeté. Il n'avait pas l'habitude de se faire sonder ainsi, mais elle semblait avoir ce don. Et cela, Sherlock ne pouvait pas l'ignorer.

-Je n'ai rien de prévu... Allons-y. répondit-il enfin, après une pause qui le fit paraître légèrement indécis.

Il avait l'impression que cette rencontre n'était pas anodine. C'était le genre de moment où l'on se retrouvait pris dans un tourbillon qu'on n'avait pas vu venir.

-Super ! répondit-elle avec enthousiasme, son sourire illuminant ses traits.

Et sans le savoir, elle venait de l'embarquer dans un jeu bien plus grand que celui qu'il pensait jouer.

°*._.°*._.°*

Arrivés au parc, ils se perdirent dans une conversation passionnante qui s'étira bien au-delà de ce qu'ils avaient prévu. Ils découvrirent avec surprise qu'ils partageaient bien plus de points communs qu'ils ne l'auraient imaginé : une soif insatiable de savoir, un regard acéré sur le monde et cette capacité instinctive à analyser chaque détail.

Au fil des échanges, une complicité naturelle s'installa, fluide et sincère. Ce n'était pas seulement une appréciation mutuelle... C'était autre chose, quelque chose d'indéfinissable qui, doucement, prenait forme entre eux.

Avant de se quitter, ils échangèrent leurs adresses, scellant ainsi la promesse de correspondances futures - lettres ou télégrammes, qu'importe, tant qu'ils pouvaient poursuivre cette étrange connexion qui venait de naître. Puis, à regret, Lilith dut se séparer de lui et prit le chemin du local, l'esprit troublé.

°*._.°*._.°*

J'ouvris la porte du bureau et tendis les livres à Enola, qui les prit avec un sourire ravi. Sans un mot, je m'installai à mon bureau et ouvris mon propre ouvrage, bien décidée à me plonger dans ma lecture.

Mais impossible de me concentrer. Les mots dansaient devant mes yeux sans que je parvienne à en saisir le sens. Mes pensées ne cessaient de dériver, retournant sans cesse vers cet homme énigmatique rencontré plus tôt.

Arthur Goyle... Était-ce vraiment son nom ? Ou n'était-ce qu'un pseudonyme habilement choisi ?

Je n'en savais rien. Mais une chose était certaine : je finirais bien par le découvrir.

Pourtant, pour une fois, j'étais prête à laisser le temps faire son œuvre.

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