👑 Tyler 👑

Cela fait à peine un mois qu'on est rois. Pour le moment, on n'a fait aucun changement. On essaie de trouver les meilleures solutions. Ce n'est pas évident mais Sacha se donne tellement à fond qu'on avance bien. En parlant de lui, on a une réunion, rien que tous les deux. J'espère que ça ne va pas se terminer à poil. Enfin, ça ne me gênerait vraiment pas mais on a pas mal de boulot. Mon beau brun arrive et vient m'embrasser avant de s'assoir en face de moi.

– J'ai eu une idée pour le gouvernement. M'informe-t-il.

– Je t'écoute.

– On a pensé à faire voter ls habitants du pays mais il y en aura qui vont vouloir faire de-même pour le roi. Si on va dans ce sens, on ne sera plus une monarchie. Alors que justement, c'est la monarchie que ce pays aime et qui fait que ça marche plutôt bien. Alors, j'ai pensé qu'on pouvait s'entourer de personnes de confiance. Qui sauront être ministres mais on agrandit le gouvernement.

– Comment ça ?

– On fait comme dans n'importe quel pays. On choisit nos ministres mais au moindre problème, il dégage. Mais je trouve bien que chaque région soit représentée. Et là, c'est les gens qui votent. Il y aura une assemblée composée de nos ministres, les représentants des différentes régions et nous.

– Je n'y avais pas pensé. Comme ça, les représentants pourront soumettre des idées pour améliorer leur région. Ça sera plus simple pour nous de faire bouger les choses.

– Exactement. Après, il faut voir le nombre de ministres qu'on choisit.

– Pour moi, on en a besoin de huit. Il y en faut un pour l'écologie, l'éducation, la culture, les sports, l'économie, la santé, la justice et le premier ministre. Proposé-je.

– Ça me parait pas mal. Tu as déjà des noms ?

– Le premier ministre, c'est comme un bras droit alors je pensais à Aaron.

– Je pense que c'est le mieux placé pour ce poste.

– Je pense aussi.

On réfléchit à quelques prénoms pour les autres ministres. Quand c'est fait, je me charge de les contacter pour savoir s'ils sont partants ou pas. Par contre, je ne demande pas à mon meilleur ami puisque je sais qu'il va accepter. Une fois que tout est réglé, on programme une interview pour annoncer les changements. Ça sera notre première interview depuis qu'on est rois. Remarque, c'est la première depuis qu'on est mariés. Elle se déroulera aujourd'hui, à midi, au château. Évidemment, c'est Anna qui vient. On a vraiment confiance en elle. Même si c'est du direct et qu'ils ne peuvent pas couper des scènes, on préfère que ce soit Anna qui nous interview. Je sais que Sacha sera plus à l'aise avec elle.

– Tu ne stresses pas ? Demandé-je à Sacha, surpris.

– Étrangement, non. Je sais qu'Anna ne va pas chercher à me déstabiliser alors je me sens plus tranquille.

– Tant mieux. Tu es prêt ?

– Allons-y.

Il me sourit tendrement avant que je n'approche mes lèvres des siennes. On s'embrasse avec amour avant d'entrer dans la salle où se trouve Anna et son équipe. Elle nous sourit en nous saluant et l'interview peut commencer.

– Bonjour vos Majestés. C'est un plaisir d'être venue.

– Bonjour, on est ravis que vous soyez là.

– Tout d'abord, comment se passe votre premier mois en tant que rois ?

– Plutôt bien. On réfléchit sur pas mal de choses à changer. Répond mon brun.

– Et vous en concluez quoi ?

– Qu'il y a pas mal de choses qui vont bouger.

– Vous parlez du gouvernement ?

– Exactement.

– Pouvez-vous m'en dire plus ?

Mon mari me fait signe que je peux prendre la parole. Je lui souris avant de prendre sa main. J'ai envie d'avoir un contact physique avec lui. Je relève la tête vers Anna avant de prendre la parole.

– On va d'abord réduire le nombre de ministre. Au lieu de quinze, il y en aura que huit. Avec un premier ministre, un ministre de l'écologie, de l'éducation, de la culture, des sports, de l'économie, de la santé, de la justice.

– Le nombre est bien réduit. Et comment cela va se passer concrètement ?

– C'est nous qui choisissons les ministres. Ils ne seront plus élus de génération en génération. Au moindre faux pas, le ministre sera démis de ses fonctions.

– C'est radical.

– Certes mais je veux une équipe compétente qui ne s'égare pas.

– Je vois cela. Vous avez d'autres changements à faire ?

Je fais signe à Sacha pour lui montrer qu'il peut répondre. Après tout, c'est son idée alors autant que ça soit lui qui en parle. Et puis, sinon, les gens vont dire que je l'empêche de parler alors que c'est faux.

– On envisage qu'un représentant de chaque région du pays soit au gouvernement. Ils pourront nous faire part de leurs idées pour améliorer les choses. On ne peut pas être au courant, tout le temps, de tout ce qui se passe dans le pays entier. Là, ça sera plus simple. Et ces représentants seront élus par les habitants de ce pays. Évidemment, ils votent pour le représentant de leur région par pour celui d'une autre.

– Je pense que ce changement sera très apprécié.

– C'est une idée de Sacha.

– Tu n'es pas obligé de le mentionner. Dit-il en rougissant.

– Au moins, ça prouve que vous y mettez du votre. Que vous cherchez à faire bouger les choses. Avez-vous d'autres annonces à faire ?

– Je tiens juste à dire que si un ministre actuel nous met des bâtons dans les roues, on ne se laissera pas faire.

– Comme ça, tout le monde est prévenu. Merci infiniment pour cet entretien. Je vous souhaite le meilleur. Au revoir.

– Merci à vous. Au revoir.

La caméra se coupe et Anna nous informe que nos idées sont géniales. J'espère que tout le monde pensera cela. Après, je ne m'en fais pas trop pour les habitants de ce pays. Je sais qu'ils seront ravis qu'on prenne en compte leurs idées et leurs opinions. Mais les ministres actuels ne vont pas se laisser faire. S'ils font quoi que ce soit pour nous mettre des bâtons dans les roues, j'ai de quoi, tous, les faire plonger. Évidemment, il y a des ministres de confiance qui ont toujours été du côté de ma mère. Pour cela, je ne m'inquiète pas. C'est plus pour ce taré de Vaudor et ses amis ministres.

Une fois de retour dans mon bureau, je vois Sacha arrivé, hésitant. Lui, il a quelque chose qui le tracasse. Ou alors, il veut me demander un truc mais n'ose pas. Je lui fais signe de s'approcher, ce qu'il fait. Je l'attire sur mes cuisses et l'entoure de mes bras. Je le vois se triturer les doigts. Je remarque, en regardant très bien, qu'il a pleuré. Qu'est-ce qui lui est arrivé ? Qui ose le faire pleurer ? J'espère que ce n'est pas moi. Je lui caresse doucement le dos avant de prendre la parole d'une voix douce.

– J'ai fait quelque chose de mal pour que tu pleures ?

Pour seule réponse, j'ai le droit à un hochement de tête négatif. Donc, je n'ai rien fait. Je le serre contre moi et ses pleurs recommencent. Il vient poser sa tête sur mon épaule afin de cacher son visage dans mon cou. Je sens ses larmes mouiller ma chemise. Mais qu'est-ce qui lui arrive ? Il allait parfaitement bien tout à l'heure. Ou il cachait bien son jeu. Je lui relève la tête, prends son visage en coupe avant d'essuyer ses larmes qui gâche son beau regard. Je l'embrasse chastement avant de prendre la parole.

– Qu'est-ce qui se passe chaton ? Qui est l'abruti qui te fait pleurer ?

– Je... Depuis quelques jours, je...

– N'es pas peur de me dire les choses. Je ne vais pas te crier dessus. Explique-moi doucement ce qui t'arrive.

– Comme je le disais, depuis quelques jours, je me fais insulter.

– Comment ça ? Par qui ?

– Je reçois des messages privés Instagram de gens qui m'insultent de sale con. De bon à rien. Ils disent que je ne sers à rien. Que je ne ferai pas un bon roi. Que tu es avec moi par pitié. Et plein de trucs du style.

La colère est montée en moi. Ils n'ont pas intérêt à croiser ma route sinon, je leur refais le portrait. Voyant que je suis énervé, mon mari prend mon visage entre ses mains et m'embrasse avec amour. Le baiser dure plusieurs secondes. Il se sépare de moi et reprend la parole.

– Je suis persuadé qu'il s'agit d'une seule et unique personne.

– Tu es sûr ?

– Pratiquement.

– Qu'est-ce qui te fait dire cela ?

– Ils ont tous la même façon de parler. Et une fois qu'ils m'ont bien insulté, le compte est supprimé.

– Tu as une petite idée de qui ça peut bien être ?

– Oui. J'ai fait mes recherches. Enfin, j'ai demandé à certaines personnes qui t'ont aidé pour l'affaire de Jessica. Ils ont réussi à prouver qu'il n'y avait qu'une seul et unique adresse IP. Ils ont comparé les styles d'écriture. Ils en ont conclu qu'il s'agit de la même personne. Tous les comptes n'ont pas pu être analysé mais une partie.

– Qui t'en veut à ce point ? Demandé-je, inquiet.

– Gareth Vaudor. Je ne sais pas pourquoi il fait ça mais apparemment, il aime s'acharner sur moi.

– Quel connard ! Il va voir de quel bois je me chauffe !

– Tyler, s'il te plait, ne te lance pas dans une guerre avec lui.

– Je ne vais pas rester là sans rien faire. Il n'a pas à t'insulter de la sorte. Depuis longtemps, il casse les couilles. Là, il va fermer sa gueule de con.

– Hum...

– Ça va aller chaton, d'accord ? La guerre ne durera pas longtemps. Je n'ai rien à me reprocher alors que lui, si.

– Merci. Je t'aime.

– Je t'aime aussi.

Je lui souris tendrement avant de l'embrasser avec amour. Il répond, évidemment, à mon baiser. Il s'épare nos lèvres et pose son front contre le mien. Je le vois sourire, signe qu'il va mieux. Mais je sens qu'il a encore quelque chose à me dire. Je l'embrasse chastement avant de prendre la parole.

– Tu as autre chose à me dire ?

– O-oui.

– Qui a fait quoi ?

– Personne. C'est... Je...

Il s'éloigne un peu de moi et triture, encore une fois, ses doigts. Je soupire doucement avant de prendre ses mains dans les miennes. Je les embrasse avec délicatesse et le regarde droit dans les yeux.

– Tu sais que tu peux tout me dire ?

– Oui.

– Alors, dis-moi.

– Je... Je sais que ça fait peu de temps que Léo est là mais... Mais maintenant, on est mariés et rois alors... Alors je me disais que ça serait bien si on adoptait un autre enfant. Ou on fait appel à une mère porteuse pour que l'enfant ait les gênes de l'un de nous. Si tu ne veux pas, je comprendrais mais...

Je ne le laisse pas terminer sa phrase et l'embrasse passionnément. Pour être franc, j'ai aussi cette envie. Je veux un autre enfant avec lui. Je pensais à l'adoption mais son idée de faire appel à une mère porteuse est plutôt pas mal. Je n'y avais même pas pensé. Je sépare nos lèvres et souris comme un débile.

– Je suis d'accord. J'ai la même envie. Et j'avoue qu'avoir un enfant qui a les gênes de l'un de nous, me tente grandement.

– Mais dans ce cas, il faudra qu'on ait un troisième enfant. Comme ça on aura, en quelque sorte, deux enfants biologiques. Un qui aura tes gênes et l'autre, les miennes. Tu en penses quoi ?

– Je pense que c'est une merveilleuse idée.

Il me sourit avant de capturer mes lèvres. J'ai tellement hâte d'agrandir notre famille. C'est vrai que ça a été très rapide entre nous mais quand on sait que c'est le bon, rien n'est rapide. Je suis tellement plus heureux depuis qu'il est là. Est-ce que je me cacherais encore s'il n'était pas entré dans ma vie ? Probablement. Heureusement que ma route a croisé celle de ce beau petit brun. Je ne serais rien sans lui. Il est l'amour d ma vie.

Coucou ! Voici le chapitre quarante-trois ^^ Il vous a plu ? Les garçons veulent d'autres enfants !!

N'hésitez pas à laisser un ou plusieurs commentaires ainsi qu'à voter ^^

Romane 🐧