Chapitre 38
🥰 Sacha 🥰
On est enfin le quatorze octobre. Je me marie enfin avec Tyler. Je suis tellement heureux, mais en même temps, très stressé. Il y aura énormément d'yeux braqués sur moi. Beaucoup de gens vont suivre cet évènement devant leur télévision et ça, dans le monde entier. Les médias parlent, en boucle, d'aujourd'hui depuis plus d'une semaine. Je suis vraiment angoissé. Je n'ai pas peur de ce que va répondre Tyler. Je sais qu'il va dire oui. Mais, imaginez que je fasse une bourde. Je n'ai pas envie de faire honte à la famille royale et à Tyler. Les gens parleront que de ça.
– Arrête de stresser mon chéri.
– C'est plus fort que moi maman.
– Tyler ne va pas s'enfuir.
– Je sais qu'il va rester. Qu'il va dire oui.
– Alors, qu'est-ce qui te préoccupe autant ?
– Tous les regards seront braqués sur moi. Ils vont regarder le moindre de mes faits et gestes. Et si je fais une connerie ?
– Ne t'en fais pas. Tout se passera bien. Tu as juste à te focaliser sur Tyler. Tout ira comme sur des roulettes.
– Tu es sûre ?
– Sûre et certaine.
J'hoche simplement la tête et elle vient me prendre dans ses bras. Nos rapports se sont améliorés mais on ne peut pas dire qu'on est encore fusionnels. Elle fait des efforts. Elle passe du temps avec moi. Elle s'est créée un nouveau cercle d'amis et là, elle parle de ses fils comme si on était des gens lambdas. Et ça, ça me fait plaisir. Elle a même l'air plus heureuse. Plus elle-même par rapport à avant. J'aime sa vraie personnalité.
– Ça va être l'heure. M'informe-t-elle.
L'angoisse remonte en flèche. J'ai vraiment très peur. Et si Tyler n'aime pas mon costume ? Bon, Sacha, souffle un bon coup et concentre-toi sur ton futur époux. Il y a que lui qui compte aujourd'hui. Il y a que sur lui que tu dois prêter ton attention. Je souffle et ma mère sourit. On sort de la maison de mes parents. Un chauffeur est venu nous chercher. On monte à l'arrière et il démarre. Ma mère me prend délicatement la main. Je souris faiblement. Je suis fier des efforts qu'elle fournit. Je sais que si elle fait cela, c'est qu'elle le veut vraiment. Elle ne se force pas.
Une fois devant la cathédrale. Je remarque qu'il y a énormément de monde à l'extérieur. Deux grands écrans géants y sont placés. Pour le moment, aucune image n'est diffusée. Je vois les parents de mon futur époux, Abby et Aaron, Naël et Léo ainsi que mon frère et mon père, entrer dans la cathédrale. Je souffle un bon coup et ma mère m'encourage. Je fais signe qu'on peut y aller et un garde vient ouvrir ma porte et celle de ma mère. On sort et ma mère vient vers moi. Je lui tends mon bras, qu'elle saisit.
On avance tranquillement et je souris en saluant les gens dehors. Il y a beaucoup d'agitation. On s'arrête devant les portes, fermées. Je souffle, encore une fois, et donne le feu vert pour les ouvrir. Elles s'ouvrent lentement et mon regard cherche instinctivement celui de mon beau prince. Je le vois, souriant dans un magnifique costume bleu marine, trois pièces. Il est incroyablement sexy habillé de la sorte. Je le vois me détaillé et je stresse. Que va-t-il penser de moi ?
👑 Tyler 👑
Les portes de la cathédrale s'ouvrent. Je me retourne et je souris instantanément quand je vois mon beau brun. Il est magnifique dans son costume trois pièces gris. Ça lui va comme un gant. Vraiment magnifique et sexy. Je le vois stresser un peu quand je le détaille. Il pense vraiment que je peux ne pas aimer sa tenue ? Sa mère lui embrasse la joue et je m'approche de lui. Je lui tends la main et il la saisit fébrilement. On se met face à face, devant l'évêque. Je me penche légèrement vers mon amoureux afin de lui glisser à l'oreille :
– Tu es magnifique.
– Merci. Toi aussi tu l'es.
Je le vois rougir et je souris. Il est tellement mignon quand il est dans cet état. Il m'a l'air beaucoup plus rassuré suite à mon compliment. Durant le discours de l'évêque, je ne fais que de regarder mon beau brun. Ça se voit qu'il fait abstraction de tous les invités, tous les habitants de ce pays qui attendent dehors, du fait que la cérémonie soit diffusée dans le monde entier. Il se concentre sur moi et c'est ce que je voulais. Je sais très bien que s'il ne se concentre pas sur moi, son cerveau divague et pense à toutes ces personnes qui nous regardent. Après de longues minutes interminables, l'évêque arrive à la partie la plus intéressante.
– Votre Altesse Sacha, consentez-vous à prendre pour époux, son Altesse Tyler ici présent ?
– Oui, je le veux !
– Votre Altesse Tyler, consentez-vous à prendre pour époux son Altesse Sacha ici présent ?
– Oui, je le veux !
Un énorme sourire prend place sur mon visage. Je suis bientôt marié à cet homme incroyable. L'évêque fait, ensuite, signe pour que les alliances nous soient remises. Notre magnifique garçon arrive avec, dans ses mains, un petit coussin où sont posées les alliances. Il est vraiment trop mignon dans son costume. Sacha prend celle qui m'est destinée. Je prends donc celle qui lui est destinée. Léo retourne à sa place. L'évêque reprend la parole.
– Répétez après moi. Moi, Sacha, je te prends, toi Tyler, comme légitime époux. Je te promets de te chérir, dans la joie comme dans la tristesse. Dans la pauvreté comme dans la richesse. Dans la santé comme dans la maladie et ça, jusqu'à ce que la mort nous sépare.
– Moi, Sacha, je te prends, toi Tyler, comme légitime époux. Je te promets de te chérir, dans la joie comme dans la tristesse. Dans la pauvreté comme dans la richesse. Dans la santé comme dans la maladie et ça, jusqu'à ce que la mort nous sépare.
Mon futur époux me passe l'alliance autour de mon annulaire gauche. Je continue de sourire bêtement. Je suis tellement heureux. J'avoue que j'ai envie de laisser quelques larmes de joie couler.
– À vous maintenant. Moi Tyler, je te prends, toi Sacha, comme légitime époux. Je te promets de te chérir, dans la joie comme dans la tristesse. Dans la pauvreté comme dans la richesse. Dans la santé comme dans la maladie et ça, jusqu'à ce que la mort nous sépare.
– Moi Tyler, je te prends, toi Sacha, comme légitime époux. Je te promets de te chérir, dans la joie comme dans la tristesse. Dans la pauvreté comme dans la richesse. Dans la santé comme dans la maladie et ça, jusqu'à ce que la mort nous sépare.
C'est à mon tour de passer l'alliance autour de l'annulaire gauche de mon brun. Je le vois très ému. Il en tremble même. Je prends ses mains dans les miennes tout en lui souriant comme un débile. Je dois bien avoir l'air con depuis tout à l'heure. Si vous cherchez un débile sourire comme un con, ne cherchez plus, vous l'avez trouvé. Je suis sorti de mes pensées par l'évêque.
– Je vous déclare, mari et mari. Vous pouvez vous embrassez.
Je ne me fais pas prier. Je prends, avec délicatesse, le visage de mon brun entre mes mains et approche mon visage. Nos lèvres se frôlent mais finissent par se trouver. Le baiser est chaste et doux. Les invités applaudissent alors que j'essuie les larmes de joie de mon amoureux. La musique retentit et toutes les personnalités viennent nous féliciter. Dont notre cher Gareth Vaudor. Ça doit lui arracher les couilles de nous féliciter. J'avoue que c'est jouissif de le voir ainsi. Il ne reste pas longtemps et heureusement.
Léo arrive vers nous et me tend ses bras. Je le porte et lui embrasse le front avant de lui dire qu'il a été parfait. Nos familles viennent nous féliciter. Ils nous prennent dans leurs bras et nous souhaitent tout le bonheur du monde. Ensuite, on signe les papiers. On est officiellement mariés. Je n'en reviens pas. C'est tellement incroyable. Il y a un an, je ne pensais pas rencontrer un homme qui me fasse autant perdre la tête. Un homme avec qui j'aurais un enfant. Un homme avec qui je me marierai. Mais au final, la vie nous réserve de très belles choses.
Quand tous les invités sont partis, on commence à descendre l'allée. Mes parents suivent, ensuite, ma sœur et Aaron, après, Naël et Léo. Et pour finir, les parents de mon époux. On sort tous de la cathédrale sous les applaudissements de toutes la foule en dehors. On reste quelques minutes pour les saluer avant de monter dans des voitures différentes. Comme pour le mariage d'Abby, les jeunes mariés, donc nous, se retrouve dans la première voiture. On salue la foule sur notre passage. Je tiens la main de mon époux tout au long du trajet.
– Je n'en reviens pas qu'on soit mariés. Intervient-il.
– Moi non plus mais c'est tellement incroyable. Je suis heureux, tu ne peux pas imaginer à quel point.
– Si, j'imagine car je suis dans le même état que toi.
– Je t'aime Sacha.
– Je t'aime aussi Tyler.
J'approche mon visage pour l'embrasser avec amour. Une fois au château, on se dirige vers l'étage afin d'aller sur le balcon. Étrangement, Sacha ne stresse pas. Il faut dire qu'il a déjà fait cet exercice quand je l'ai présenté officiellement. Je lui prends la main, l'embrasse chastement avant de faire signe aux gardes d'ouvrir les portes. On s'avance sous les cris des personnes présentes. On les salue tout en souriant. Je vois mon époux heureux et ça me réchauffe le cœur. On se regarde droit dans les yeux avant que nos visages ne s'approchent. Nos lèvres se trouvent pour se mouvoir tendrement ensemble. Tout le monde crie et applaudit. On se sépare pour encore saluer la foule et nous embrasser, de temps en temps. On finit par quitter tout ce petit monde. On entre dans le château où ma mère vient nous prendre dans ses bras tout en nous félicitant encore.
– Par contre, je vous donne l'ordre de ne pas aller dans la salle de réception avant que je ne vous l'autorise.
– On le sait maman.
– Je préfère vous prévenir. Allez, ouste.
Je ris avant de prendre la main de mon époux et de partir de la pièce. Mais on entend renifler. Je fronce les sourcils et vois Léo qui pleure. Je lâche la main de Sacha et m'avance vers notre fils. Mon époux me suit. Je m'accroupis en face de Léo.
– Qu'est-ce qui se passe ?
– Pourquoi vous me laissez seul ?
– On ne te laisse pas seul. Tu peux venir si tu veux. D'habitude tu ne demandes pas l'autorisation avant de venir avec nous.
– Je pensais que je n'avais pas le droit car c'est votre journée. En plus, je ne suis pas avec vous depuis ce matin. Alors j'ai cru que je ne devais pas vous embêter. Vous allez partir sans moi alors je me suis mis à pleurer.
– Bien sûr que tu as le droit de venir avec nous. En quelque sorte, c'est ta journée aussi. Jamais tu ne nous embêteras.
– On est désolés, on pensait que tu allais venir avec nous. C'est pour ça qu'on ne t'a pas proposé. Intervient mon mari.
– Allez, viens.
Je lui tends mes bras et il vient directement se blottir contre moi. Je souris avant de me relever avec Léo dans mes bras. Je lui embrasse le sommet du crâne avant de récupérer la main de mon brun et de partir avec ma famille. C'est vrai qu'on n'a pas passé beaucoup de temps avec lui aujourd'hui. Il a dû se sentir à l'écart et pas le bienvenu dans les parages. Mais je compte bien m'amuser sur la piste de danse avec lui et son autre papa. On va, tous les trois, en profiter. Je suis sûr que ça lui remontera le moral. Qu'il verra qu'on l'aime et qu'on veut de lui. Qu'il ne nous embête jamais. Malgré l'adoption, il a besoin d'être rassuré. Et on va tout faire pour le lui montrer.
Voici le chapitre trente-huit ^^ J'espère que le chapitre vous a plu ^^ Ils sont enfin mariés !!! Que pensez-vous du chapitre ?
N'hésitez pas à laisser un ou plusieurs commentaires et de voter ^^
Romane 🐧
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