Chapitre 1
« Yeah ! »
Fais-je avant de plaquer mes mains contre ma bouche, me souvenant que je ne suis pas seule dans l'appartement. Aucun bruit venant de la chambre d'à côté. Rassurée de ne pas avoir réveillée ma colocataire, je me détends sur mon lit.
Je viens de finir de tester le premier site de la liste qui m'avait été remise et de remplir le questionnaire. Maintenant, j'attends avec impatience de recevoir mon premier salaire. Pressée comme je le suis, et ne réussissant pas à tomber dans les bras d'Orphée, je m'étais mise au travail alors que je dois me lever tôt, demain, pour aller à la fac. Je me mis à imaginer ce que j'aurai à faire ensuite. Ca sera sans doute aussi facile et je pourrai me faire plein d'argent.
Il est déjà deux heures du matin passées. J'éteins mon ordinateur et me décide enfin dormir. Heureusement pour moi, le sommeil s'est présenté rapidement.
Le réveil me cri dans les oreilles. Je regrette d'avoir autant tardé à me coucher. C'est toujours la même chose. Je m'endors tard en me convainquant que je me lèverai facilement le lendemain et finalement c'est l'inverse. Mais pas que ! C'est aussi parce que je suis habituée à ce que ma mère vienne me réveiller. Elle le faisait encore lorsque j'étais au lycée. Elle me faisait un petit bisou pour que je me réveille en douceur. Maintenant, à sa place j'ai ce foutu réveil qui me cri tape sur les nerfs. Je dois me débrouiller toute seule. Finit papa et maman pour tout faire, ou presque, à ma place.
Je me lève pour ouvrir les volets et la fenêtre et me dirige dans la salle à manger pour prendre mon petit déjeuner. Pas un seul petit courant d'air ne traverse les pièces alors que la fenêtre près de la table est ouverte elle aussi. Comme j'habite dans une petite résidence d'appartement, au rez-de-chaussée; la fenêtre donne sur une cours étroite et l'air ne peut pas se frayer un chemin. Les bâtiments grisâtres sont tellement hauts que cela renforce la petitesse du jardin et cette sensation d'enfermement. Il n'y a pas que des points négatifs, je peux quand même entendre le chant des oiseaux qui viennent se poser au bord de la fontaine vide.
Je suis tranquille ce matin, ma colocataire est partie plus tôt que moi. Personne ne me parlera pendant mon petit déjeuné, le temps que je me réveille bien. Je déteste avoir quelqu'un en face de moi le matin. Ca me repose d'être au calme avant de commencer une journée qui sera mouvementé en cours.
Je prends des petits biscuits, un verre de jus d'orange et je vais m'installer dans le canapé. Lorsque je tourne le regard vers la baie vitrée, j'aperçois un petit papier avec un mot écrit sur la table du salon.
« Mercredi soir nous aurons une visite pour une troisième coloc ! Sois là s'il te plaît ! »
Point positifs et points négatifs. Le loyer sera moins cher, le soir il y aura une personne en plus, mais ... j'espère qu'elle ne sera pas là le matin.
Mes parents seront vraiment heureux lorsque je leur annoncerais que je les aiderais à payer l'appartement. Ils vont se rendre compte que je suis devenue une personne responsable et indépendante. Que je suis devenue une adulte. Une véritable adulte.
Je regarde mon portable, il ne me reste plus que 20 minutes. Mince ! Je risque de rater mon bus. Je me lève en vitesse et vais m'habiller. Je prends la première jupe qui me vient sous la main. Ce sera sans doute un des derniers jours où je pourrai porter une jupe sans mettre de collant et sans avoir froid. Le mois d'octobre arrive vite.
Comme chaque matin, je m'attarde sur mon maquillage, même si je pense que ça ne sert à rien. C'est ma grande sœur qui m'avait conseillée de me maquiller lorsque j'étais en seconde. Elle me trouvait trop pâle et voulait que je cache mes boutons d'acné. Depuis, j'ai pris l'habitude. Je ne suis pas une pro, donc je ne pense pas m'y prendre de la bonne manière. Je mets seulement quelques noisettes de fond de teint en espérant que les démarcations ne s'estomperont rapidement. Je mets aussi de l'eye liner, du mieux que je peux. C'est toujours compliqué de faire les deux traits exactement pareils.
Il est seulement huit heures et demie et les rues de Paris dont déjà pleines de vie. Des gens, de tout âge, se croisent dans les rues sans même se regarder. Chacun en direction de son lieu de travail. Le soleil tape déjà sur mon visage. J'aurais peut être du mettre mes lunettes de soleil, elles m'auraient servies ensuite de sert tête. J'ai toujours mes petites mèches de cheveux qui ne me respectent pas.
L'ambiance dans l'université n'est pas la même qu'au lycée. La faculté s'avère être un nouveau monde, plus libre mais aussi plus difficile que le lycée. Les étudiants arrivent de tous les côtés, et font la queue pour passer dans l'entonnoir des portes principales. Je m'y engouffre à mon tour. Une fois dans le hall. Chaque étudiant part dans une direction différente. Vers la salle dans laquelle il avait cours, la cafétéria pour prendre un petit déjeuner ou encore de la bibliothèque. Moi je vais directement au quatrième étage, vers la salle de cours.
Je suis l'une des premières et les lumières ne sont pas encore allumées. Ca va être calme pour un petit moment, je vais pouvoir fermer les yeux. Je choisis une place pas trop près, ni trop loin du tableau.
-------------------------------------------------
Hey ! C'est ma première fiction donc soyez indulgent x) J'attends vos avis pour m'améliorer !
Bon ce chapitre sera, je pense, le plus long que je mettrais parce que j'ai essayer de bien poser le début et tout et tout.
Voilaaaaaaa
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro