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13 - L'attaque

— La veille —

     Gazelle regarda la voiture de Léopard s'éloigner au loin dans un nuage de poussière. Elle soupira, inquiète. Si même la Capitale n'était plus un endroit sûr, toute forme de défense avait définitivement disparu de cet endroit. Elle referma le portail en vérifiant qu'il était bien verrouillé, et elle retourna à l'intérieur.

     Lucio se jeta dans ses bras, lui coupant le souffle. Elle le souleva en rigolant.

« Eh bien alors mon bonhomme qu'est-ce qu'il t'arrive ? Pourquoi tu es tout essoufflé ?

— Archange a dit qu'il me lancerait dans une fosse d'irradié si jamais je répétais son secret !

— Tu as plutôt intérêt à tenir ta langue dans ce cas, mon cœur !

— Mais ma langue tiens déjà dans ma bouche, maman ! »

     Gazelle rigola devant l'innocence de son enfant et elle le reposa par terre. Il repartit courir plus loin. Son sourire se fana lorsque la porte se referma, et elle attrapa sa carabine qu'elle accrocha dans son dos.

     L'emplacement de sa maison était à côté d'une des façades qui protégeait le Casino. Elle l'escalada sans peine et fit sursauter l'Activiste qui était en train de surveiller les alentours.

« Rien de suspect à signaler ? demanda-t-elle, inquiète.

— Non... Les irradiés se déplacent en groupe, mais ils sont loin du Casino.

— Léopard a demandé un couvre-feu assez tôt, par mesure de sécurité. Je sais qu'il a déjà été communiqué, mais je voulais juste m'en assurer.

— Oui ! Extinction des feux dès que le soleil se couche, et les portes sont déjà fermées.

— Parfait. Et... Même si ça peut paraitre égoïste, ne laissez enter personne. »

     Le garde soupira, après avoir acquiescé. Gazelle lui donna une tape sur l'épaule avant de continuer de faire le tour des murs. Elle s'y adossa et regarda le Casino et ses alentours. Il y avait beaucoup de monde. Le commerce interne y prospérait, et ils avaient du agrandir les murs pour accueillir de nouveaux venus.

     En plissant les yeux, elle reconnut sans peine son compagnon qui tenait la main de leur fils, certainement pour l'amener manger dans un des nombreux petits restaurants du coin. En somme, tout semblait aller pour le mieux, au Casino, du moins. Elle se résolut à descendre pour rejoindre son compagnon et son fils.

———————

« Tu crois qu'on pourra retourner à la Capitale, quand tout ça sera terminé ? demanda Fleur à Archange.

     Ils étaient tous les deux assis sur le toit d'une maison, un panier contenant des vivres posé devant eux.

— Je ne sais pas trop... Tu sais, la Capitale, ce n'est pas vraiment mon endroit de vie rêvé.

— Pourquoi ?

— Il y a... Trop de monde, pas assez d'espace.

     Il se retourna vers elle.

— Si ce n'était pas pour toi, je serais partit depuis longtemps.

     Fleur se contenta de lui sourire timidement et de poser sa tête sur son épaule.

— Tu n'es pas obligé de rester pour moi. Si j'ai mon diplôme, je pourrai venir m'installer au Casino. Enfin, si tu veux.

— Tu ne risques pas de t'ennuyer ? Le Casino, on y tourne rapidement en rond. Et puis, je risquerai de travailler toute la journée. Enfin, Luciole me fera travailler comme un forcené, pour être exact.

— C'est pas si grave que ça. J'ai toujours eu de la chance, au Casino. Tu as bien vu tous mes records, non ?

— Est-ce que Fleur Callester de la Capitale vient de m'annoncer qu'elle veut passer le restant de ses jours dans un trou pourri ?

     Fleur rigola et donna un coup sur l'épaule d'Archange.

— Peut-être bien, oui... Tu as bien supporté la Capitale tout ce temps pour moi, je pourrais bien m'installer au Casino pour toi, non ?

     Archange lui sourit. Ils regardèrent le soleil descendre progressivement, donnant une teinte orangée au ciel.

— On ne peut pas voir ça, à la Capitale, argumenta Fleur, sauf dans l'appartement de M'sieur Alexandre. J'espère que lui et Léopard trouveront rapidement Charlie et Alpha.

— J'ai peine à croire qu'un système tel que la Capitale ai réussit à fonctionner aussi bien pendant tout ce temps.

     Il fronça les sourcils.

— Toi qui a vécu là-bas, comment c'était, avant la révolution d'il y a quatre ans ?

— C'était... Étrangement calme. Il n'y a jamais eu de crimes. Je n'ai jamais vu de criminels se faire arrêter, ni d'effraction être produite. Même aux informations, il n'y avait pas de telles nouvelles.

— Tu ne trouvais pas ça suspect ?

— Non... Mais j'avais été élevée comme ça. Et si mes parents me disaient quelque chose, ils auraient pu tirer un trait sur leur carrière, leur privilège et sur moi.

— Ils n'auraient plus eu ta garde ?!

— Non. Ils auraient été considéré comme de « mauvais » parents. Plus j'y repense, plus ça me semble absurde, d'ailleurs.

— Et... C'était vrai, ce qu'il se disait sur les couples prédéfinis ?

— Bien sûr. Sur mon avant-bras, il y a un tatouage qui indique mon numéro de matricule de civil, mais également toutes les informations sur moi.

— Comme le nombre de fois où tu as séché les cours ?

— ... Par exemple... Mais il y avait aussi le nom de mon futur époux.

     Archange marqua un temps pour assimiler ça.

— C'est si glauque, répondit-il enfin, et tu savais que c'était ?

— Non. J'aurai du le savoir le jour de mes dix-huit ans, mais Charlie a abdiqué cette loi lorsqu'il est devenu président.

— Et tu n'es pas intéressée par savoir qui ça aurait pu être ?

— Ça n'aurait pas pu être toi ? demanda-t-elle.

     Archange rigola.

— Bien sûr que non, tu le sais bien !

— Alors la réponse ne m'intéresse pas, répondit-elle, catégorique.

     Ils se sourirent. Archange passa sa main dans les cheveux de Fleur, avant qu'elle n'atterrisse sur sa joue. Fleur s'appuya dessus, et lentement, Archange rapprocha son visage du sien.

— Je peux t'embrasser ? demanda-t-il.

     Il était si proche de son visage qu'elle pouvait sentir son souffle sur ses lèvres. Fleur se contenta d'hocher la tête.

     La seconde d'après, Archange posait timidement ses lèvres sur celles de Fleur. L'instant suivant, ils entendirent tous les deux un sifflement alarmant. Ils eurent à peine le temps de réaliser ce qu'il se passait qu'une explosion retentit en plein milieu du Casino. Ils levèrent tous les deux leurs bras pour se protéger du souffle brûlant de l'explosion.

— Vite Fleur, on descend ! cria Archange.

     Ils descendirent du toit en vitesse, pour atterrir dans la ruelle vide.

— Qu'est-ce qu'on fait ? demanda Fleur sans lâcher la main d'Archange, où on va ?!

     Archange marqua un temps pour réfléchir aux possibilités qui se présentaient à eux.

     Ils pouvaient, entre autre, tenter de retrouver Gazelle et d'autres Activistes, s'enfuir pour aller n'importe où ailleurs, ou essayer de trouver qui était en train de les canarder. La première solution restait encore la plus raisonnable. Il lui fit signe d'un coup de tête de s'avancer dans la ruelle pour rejoindre des endroits plus éclairés du Casino.

— On va essayer de retrouver Gazelle, et on...

     Il fut interrompu dans sa phrase par un puissant coup au thorax. Cela lui coupa le souffle, et il peina à rester debout. Fleur poussa un cri de terreur et esquissa un geste vers Archange, mais une main saisi son poignet et le serra si fort qu'elle glapit de douleur.

— Qu'est-ce que tu crois faire ? demanda une voix beaucoup trop familière.

     Elle se tourna vers leur agresseur, le regard terrifié.

— Artan ?... murmura-t-elle.

— Tu ne me dis même pas bonjour ? demanda-t-il avec un sourire peu rassurant sur son visage.

     Archange sortit le cran d'arrêt qu'il cachait dans sa manche et esquissa un geste vers Artan, mais ce dernier lui donna un coup de poing dans le ventre avant qu'il n'ai pu faire quoi que ce soit. Il lâcha Fleur, attrapa la tête d'Archange de ses deux mains. Il baissa brusquement sa tête et remonta violemment son genou.

     Le nez d'Archange se brisa et il vit des étoiles danser devant ses yeux. Il vit aussi Artan sortir un pistolet Milicien de sa poche, l'armer et le viser. Le gout du sang dans sa bouche l'empêcha d'émettre le moindre son.

— Non ! cria Fleur derrière lui.

     Elle dévia le bras d'Artan juste à temps pour qu'il évite de tuer Archange. Le coup atterrit quelques centimètres au dessus de sa tête.

— Sale conne ! cria Artan, pourquoi tu l'aides lui ?! Pourquoi tu n'as rien fait pour moi, Fleur ?!

     Il attrapa Fleur par les épaules et il la secoua violemment.

— NOUS ÉTIONS FAIT POUR ÊTRE ENSEMBLE, FLEUR ! hurla-t-il à s'en casser la voix.

     Fleur eu l'air horrifiée. Artan lui donna un coup de crosse sur le tempe et elle tomba inerte dans ses bras. Il la bascula sur une de ses épaules et il regarda Archange qui essayait de se relever.

— RESTE À TERRE ! ordonna-t-il en lui donnant un coup de pied dans les côtes. »

     Il jeta un regard aux alentours, vérifiant que personne ne l'avait vu, et surtout pas ses étranges compagnons de route et il repartit en courant, esquivant les Activistes et Fleur sur son épaule, endormie.

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