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12 - Bienfaits de l'Apocalypse

     Alexandre soupira en se retournant dans ses draps. Oscar venait de l'embrasser sur l'épaule, et il savait à quel point cet endroit de son corps était sensible.

« Encore ? chuchota-t-il dans le noir.

     Les doigts d'Oscar pianotèrent sur la peau de sa cuisse nue.

— Tu m'as manqué, répondit-il en rapprochant son corps du sien.

     Il entendit Alexandre rire silencieusement.

— On l'a déjà fait quatre fois aujourd'hui, Scar. Une fois en partant de la Capitale, une fois en partant du Casino, et deux fois à la suite cette nuit. Tu n'es jamais rassasié ?

     Oscar se rapprocha de lui pour passer ses bras autour de son corps. Par instinct, Alexandre esquissa un mouvement du bras pour l'enlacer aussi, mais il se rappela qu'il n'avait plus le bras droit. La main d'Oscar glissa dans son dos.

— Rassasié de toi ? Ça m'étonnerai, tu sais ? La preuve, on a baisé comme des lapins aujourd'hui et j'en ai toujours autant envie.

— On a baisé comme des lapins pendant près de quatre ans, Scar...

— Pourquoi s'arrêter en si bon chemin ? demanda-t-il, une lueur taquine dans les yeux.

— On ne doit pas faire de bruit, tu te souviens ? Et puis, on repart tôt demain, ça serait bête d'être épuisés.

     Oscar soupira. Au fond, il savait qu'Alexandre avait raison. Il pesa le pour et le contre, avant de soupirer.

— Bon, d'accord, on arrête là pour aujourd'hui. »

     Avec le temps, Alexandre avait comprit que « Bon, d'accord, on arrête là pour aujourd'hui » venant de son compagnon signifiait « Tu vas prendre cher dans maximum quarante-huit heures ». Il eut un large sourire et il se blottit contre Oscar.

« Dit, tu crois qu'il y a quelque chose entre Charlie et Alpha ? demanda Alexandre, rompant le silence.

— Je sais pas... Qu'est-ce qui te fait penser ça ?

— Alpha le bouffe du regard lorsque Charlie ne le regarde pas et vice-versa. T'as pas vu, au repas ?

— Observer Alpha ne m'intéresse pas vraiment, tu sais ?

— Oui, je m'en doute, mais bon... Et puis, pourquoi est-ce qu'Alpha serait devenu son garde du corps ?

— On est vraiment obligé de parler de la vie sexuelle du président et de mon ex-ennemi, juste après avoir couché ?

— Hum, non, c'est vrai. Pardon. On en reparlera plus tard. »

     Alexandre eu droit à un dernier baiser sur son crâne avant qu'il ne sente Oscar s'endormir contre lui.

———————

     Oscar se réveilla en premier le lendemain. Alexandre était blottit contre lui et il le sortit de son sommeil en lui secouant l'épaule. Le roux ouvrit paresseusement les yeux et finit par sourire à son compagnon. Ils s'habillèrent et préparèrent leurs affaires, avant de sortir silencieusement de la chambre.

     Le couloir était vide, mais ils entendirent des bruits de pas à l'étage d'en dessous. Ils rejoignirent Alpha et Charlie là où ils avaient mangé la veille, dans la cuisine. Les deux hommes étaient débout, chacun dans un coin opposé de la pièce, se regardant par dessus une tasse de thé. Lorsqu'ils remarquèrent la présence des deux autres, ils se redressèrent brusquement.

« Désolé... On interrompait quelque chose ? demanda Alexandre avec une pointe de détresse dans sa voix.

— Non, répondit sèchement Charlie, vous n'interrompez rien. Vous êtes prêt ? On peut y aller ?

     Alexandre et Oscar hochèrent la tête en cœur.

— Bien, dit simplement Charlie en quittant la pièce, je vous attend dans la voiture.

     Il sortit de la pièce et Alexandre se tourna pour le rattraper.

— Renard, qu'est-ce que tu fais ?

— Tu te souviens de la dernière fois où je suis partit sur un coup de tête ?

     Oscar baissa le regard.

— Je vais lui parler, on sera dans la voiture. »

     Il lâcha la main d'Oscar, attrapa son sac et courut rejoindre Charlie, qui s'était assis sur les marches devant la porte, lançant des petits cailloux le plus loin possible. Alexandre se laissa tomber à côté de lui.

     Charlie se retourna vers lui et lui adressa un petit sourire avant de reporter son attention sur son lancer de cailloux.

« Charlie, qu'est-ce qu'il se passe ? demanda-t-il.

— Rien... C'est juste qu'il y a des journées où j'ai vraiment envie de tout laisser tomber.

— Ton mandat est bientôt terminé, tu sais ?

     Charlie lui adressa un regard lourd de sens.

— ... C'était pas à ton mandat que tu faisais allusion, c'est ça ?

     Charlie acquiesça. Alexandre ouvrit sa main et Charlie lui donna quelques cailloux.

— Tu veux m'en parler ? Peut-être que ça te fera du bien ? Ou me poser des questions, comme tu veux.

     Le brun soupira.

— C'est... Compliqué.

     Alexandre sourit et commença à lancer des cailloux.

— Quelle histoire ne l'est pas ?

— Comment tu as su que tu étais... Euh, que tu étais attiré par Léopard ?

     Le roux haussa les épaules.

— C'est Oscar qui m'est tombé dessus. Il m'a sauvé plusieurs fois la vie, je lui ai sauvé la vie plusieurs fois. Ça a du jouer quelque part dans notre relation.

     Il marqua une pause.

— Je me suis énormément épanoui à ses côtés.

— Je... Je peux te faire une confidence ? demanda timidement Charlie.

— Bien sûr.

— Et tu gardes ça pour toi ?

— Si tu veux.

— Je crois qu'Alpha... Me plait plus que raisonnablement. Mais je ne sais pas si c'est réciproque de son côté. Même s'il m'accompagne partout, qu'il me protège et qu'il...

     Charlie s'interrompit en plein dans sa phrase lorsqu'il se souvint de ce qu'il c'était passé juste avant qu'Alexandre et Oscar n'arrivent.

— Alpha est un homme fort, mais brisé, déclara Alexandre.

— Comment tu le sais ?

— Je le vois, c'est tout. Depuis que je le connais, il a cette lueur au fond du regard qui trahit une peine beaucoup plus grande que ce qu'il veut montrer. Il n'a jamais dit quoi que ce soit à ce sujet, mais je sais. S'il ne s'ouvre pas de lui-même, je ne pourrai rien y faire.

     Il se retourna vers Charlie. Tous les deux étaient à court de cailloux.

— Je pense qu'il t'aime plus que raisonnablement, lui aussi.

— Mais... J'ai eu une femme ! Et lui aussi...

— Et pourtant, tu l'aimes plus que raisonnablement.

     Charlie ferma sa bouche.

— Tu sais, un de mes anciens collègues à la bibliothèque me racontait qu'à cause de l'Apocalypse et de toutes les retombées que ça a eu, beaucoup de personnes n'ont eu plus qu'une chose en tête : survivre. Ce qui est relativement logique, tu me diras. Mais en ne s'occupant que de leur survie, ils ont mit de côté un pan entier de leur existence : leur sexualité.

     Les joues du président prirent une teinte rose.

— J'avais quatorze ans quand l'Apocalypse a eu lieu, continua Alexandre, je ne connaissais rien à la vie, et encore moins sur ce qu'était le sexe, les relations amoureuses et même amicales. Si tu demandes à Fleur, elle m'aurait décrit comme une personne acerbe et invivable lorsque je l'ai vue pour la première fois. Pour en revenir à toi, tu connaissais ta femme depuis très longtemps.

— C'était ma petite amie.

— Et tu es resté avec elle parce que tu avais confiance en elle. C'est la base de toutes les relations.

— J'étais attiré par elle...

— Comme tu es attiré par Alpha ?

— Non ! Enfin... Ils ne se ressemblent en rien. Je crois que c'est ça qui me perturbe. Ça et le fait qu'Alpha soit encore moins bavard qu'un tronc d'arbre.

— Il faut que tu lui forces la main, alors. Vas le secouer, ça lui fera du bien qu'il se rende compte que ce n'est pas qu'une brute.

— Lui forcer la main ?!

     Alexandre rigola.

— C'est une façon de parler, rassure-toi ! Tu sais, j'ai entendu dire qu'avant, voir deux hommes ou deux femmes ensemble était la pire des provocations.

— Oui, je sais...

     Le roux se releva en entendant Alpha et Oscar arriver derrière eux.

— Le seul avantage qu'à eu l'Apocalypse, c'est que les gens sont trop occupés avec leur propre survie pour qu'ils se mêlent de ce qu'il se passe dans le lit des autres.

     Charlie sourit à cette dernière phrase et il se releva. Alpha et Oscar discutaient armement, et Oscar portait l'attelle d'Alexandre dans la main.

— Il faut qu'on se dépêche, j'ai dit à Gazelle qu'on serait de retour le plus tôt possible, déclara Oscar en aidant Alexandre à enfiler l'attelle.

     Sans prendre une seconde pour souffler, il attrapa son sac et celui du roux pour les jeter sur la banquette arrière de sa voiture, aida Alexandre à monter du côté passager.

     Alpha, quant à lui, monta sur le capot pour accéder à la partie supérieure du véhicule, où Oscar avait greffé la partie avant d'une autre voiture.

— Pourquoi tu montes là-haut ? demanda Charlie.

— Au cas ou des irradiés ou autre chose pointerai le bout de son nez.

     Il agita un pistolet.

— Je vous couvre ! Léopard, tu peux rouler tranquille. »

     Oscar le remercia d'un coup de tête. Charlie s'assit à l'arrière, et le petit groupe reparti en direction du Casino.

     Le trajet fut plutôt calme. Alexandre s'endormit environ dix minutes après qu'Oscar ai démarré, Alpha avait tiré deux coups de feu. Le premier pour un irradié extrêmement lent, et le second pour un irradié, bien trop rapide pour qu'il ne voit à quoi il ressemble, qu'il rata.

     Ils n'étaient plus très loin du Casino lorsque la conduite d'Oscar se fit plus inquiète. Et pour cause ; là où se trouvait le Casino s'élevait un nuage de fumée noire, colorant de façon inquiète le ciel jusque là bleu. 

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