Ils me regardèrent choqués de ce que je venais de leur apprendre.

"Comment tu sais ça ? me demande Alexandre

- Ah oui c'est vrai tu étais malade !

- Mais de quoi tu parles ?

- En fait un jour quand tu étais malade, les jumeaux, les deux "h" et moi, nous sommes allés explorer le bâtiment et c'est là qu'on a découvert ce qu'était un collège.

- Et pourquoi vous ne m'aviez rien dit ?

- Parce que nous voulions garder cette découverte entre nous !

- Mais on est amis pourtant ?

- Je plaisante en réalité, les autres étaient tellement occupés à discuter qu'il n'y a que moi qui l'ai vu.

- Et pourquoi tu ne m'as rien dit ?

- Parce que même eux ne sont pas au courant étant donné qu'ils étaient parti sans m'attendre le temps que je les rejoigne bah...

- Tu avais oublié ?

- Oui

- Tu n'es pas possible niveau mémoire va falloir améliorer ça !

- Mais heu !

- Qu'est-ce qu'il y a encore ?

- Je me dis que j'aurais bien aimé aller au collège, moi aussi !

- Mais tu sais bien que maintenant ils nous introduisent des cartes qui évoluent en même temps que nous et qui nous permettent de ne pas travailler dans un établissement ... heu comment on dit déjà ?

- Un établissement scolaire...

- Ah oui voila c'est ça !

- Donc oui et j'aurais quand même préféré travaillé de moi-même pour savoir tout ce que je sais. Ça aurait été amusant de voir comment on y arrivait !

- Bon les amoureux vous avez fini, ou pas ? nous interrompit Violette

- A... Amou... Amour... Amoureux mais non pas du tout ! répondit-on simultanément

- Violette ce n'est pas ce que tu crois on est juste amis mais il n'y a et n'y aura jamais rien entre nous ! renchérit Alexandre"

Cette réponse qu'il a donnée trotte dans ma tête depuis qu'il l'a prononcée "il n'y aura jamais rien entre nous ?". Ça confirme donc mon hypothèse, il ne m'aime pas. Cette révélation, je dois bien l'avouer me chagrine. S'il savait que moi je l'aime. Je fais ce que je peux pour retenir mes larmes, mais l'une d'entre elles réussi à passer la barrière et a s'échapper. Elle coulait lentement sur ma joue.

" Tout va bien Clarisse. Pourquoi tu pleures ? me questionne Alex

- Rien c'est juste une poussière que je viens de prendre dans l'œil ! dis-je en faisant mon plus beau sourire

- C'est beau l'amour ! Ajouta Violette

- Roh toi c'est bon ! Tu vas te taire oui ! hurla Alexandre

- Meuh tu es méchant toi !

- Et fière de l'être !

- Bon et si on allait s'entrainer ? Je n'ai pas envie de laisser la pauvre Iris enfermée encore longtemps ! rajoutais-je

- Ce n'est pas pour t'énerver mais, ça fait 10 ans qu'elle est enfermée et que tu n'en as rien à battre. me corrigea Alexandre"

Je le fixai avec un regard de tueur alors il prit peur et s'excusa.

"Dé-désolé mais c'est la vé vé vérité

- Mouai ça passe pour cette fois mais que tu ne recommences pas ! Ai-je été claire !?

- Oui chef !

- Bon on y va maintenant

- On ne peut pas se permettre d'aller s'entrainer dans la ville ils vont nous voir !

- D'accord donc on va ailleurs !

- Je veux bien mais tu veux qu'on aille où ?

- Suivez-moi je connais une maisonnette abandonnée dans la forêt !"

Ils me suivirent alors tous les deux encore en train de se chamailler pour rien, ça commence à m'énerver leur prise de tête continuelle. On entra dans la forêt Violette commença à avoir peur elle sauta dans les bras d'Alex, au moins ils peuvent s'entendre c'est plutôt positif ! La petite s'endormit dans les bras de MON Alexandre, oui je suis trop possessive, mais bon, peu de temps plus tard elle se réveilla en sursaut. Pendant qu'elle m'expliqua ce qu'il s'était passé Alex s'éloigna en râlant de s'être pris un coup dans le nez.

"J'ai faits un rêve extrêmement étrange !

- Il racontait quoi ?

- Il y avait une girafe !

- Et quoi d'autre ?

- Elle était rose ! Avec des tâches bleues !

- Oh mon Dieu tu fais vraiment des rêves étranges !

- Et aussi elle avait une tête d'éléphant au niveau de son postérieur !

- C'est fini ?

- Et l'éléphant et bah il était vert avec des rayures violettes !

- Tu commences vraiment à me faire peur !

- Et moi j'en ai marre de prendre des coups ! hurla Alexandre en se tenant le nez"