chapitre 18
- Ecoute Anthony tu ne peux pas c'est notre fille.
- Je m'en fiche royalement je l'emmène !"
Il partit en prenant la petite dans ses bras.
Je me refis aveugler par la lumière. Et je me vis à nouveau, plus âgée, j'avais une dizaine d'année. J'étais à l'agence, et il y avait une fille qui parlait. Je la reconnais... ça ne peut pas être elle... C'était ma meilleure amie, elle s'est sacrifiée à ma place pour une bêtise que j'avais commise. Elle en est morte.
" "famille"
Ce mot qui désigne les gens du même sang que nous.
Ce mot qui désigne les frères, les sœurs, les oncles, les tantes, les grands-parents, les arrières grands-parents et plus.
Ce mot que nous pensons n'être que pour certaines personnes que nous voyons souvent, ou rarement, ce genre de personne avec souvent le même nom de famille.
Mais,
"famille" désigne tous les êtres chers à nos yeux,
Les personnes qui se battent pour toi et qui t'aident chaque jour,
Les personnes qui veulent te voir sourire et rire,
Les personnes qui prennent une grande importance dans ton cœur,
Les personnes qui arriveraient à pleurer pour rester avec toi.
Ces personnes là,
Sont nos VRAIS AMIS !
Ces amis, ils faut les préserver car ils sont comme des étoiles brillantes dans le ciel, nous ne les voyons pas toujours, mais on sait qu'ils sont et seront toujours à tes côtés pour te soutenir et t'aider à chaque instant de ta vie,
Ce sont nos étoiles vivantes et éclatantes.
Vous n'êtes pas ma deuxième famille,
Vous faites partie des membres de ma vraie famille,
Je serai là pour vous,
Je vous soutiendrai quand il le faudra,
Je suis là,
Je serai là,
Et même si je ne suis plus vraiment là,
Je resterai là !
Auprès de chacun de vous et à chacun de vos pas.
Je vous aime même si vous ne m'aimez pas !
Je sais que mon histoire est déjà finie mais celle de Clarisse ne fait que commencer. Alors ne la tuez pas, tuez moi à sa place !
- Bien tu as gagné, Manon! Adieux ! "
Cette fois ce ne fut pas une lumière éclatante qui me transporta mais un voile sombre qui descend peu à peu sur mes yeux qui les referme. D'un coup je me réveille. Ce n'était qu'un rêve ? Ouf !
Tiens ! c'est la renarde qui s'approche de moi avec un papier dans la gueule. Je le prend et le lis.
" Je me souviens.
Juste toi.
Juste moi.
Et peut-être vingt autres.
Mais ils ne sont rien.
A nos yeux,
Nous sommes tout
L'une pour l'autre.
Bientôt deux ans.
J'ai du mal à me rappeler d'avant.
Mais maintenant.
Sans toi.
Sans toi pour rire.
Sans toi pour me confier.
Nous avons tant partagé !
Aujourd'hui encore,
Quand je repense,
Quand je te confiais mes doutes,
Tard dans la nuit.
Quand on s'appelait,
Surexcitées.
Quand on se revoyait.
Qu'on s'enlaçait.
Qu'on arrivait à ignorer.
Ignorer ces regards.
Ces questions idiotes.
De tous ces autres
Qui ne croient pas en l'amitié.
Même trop loin,
Tu es proche.
Près de moi.
Chaque jour.
Chaque minute.
Chaque seconde.
J'entends ta voix.
Tes mots.
Partout.
Mais je suis en manque.
En manque de toi.
Reviens.
Oublie les,
Tous ces nouveaux amis.
Sois là pour moi.
Je veux être égoïste
Reviens.
Reste là.
Ne repars pas.
Je ne veux pas.
Toi non plus.
Je sais.
Oui, nous devons être fortes.
Fortes l'une pour l'autre.
Oublier la distance
Trop longue.
Alors je te le dis.
Je t'aime.
L'amitié est une forme d'amour.
Un amour si puissant
Un amour si attendu.
Un amour qu'il ne faut pas gâcher.
Un amour qu'il ne faut jamais laisser tomber."
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