Dans la sombre nuit de ce dimanche quinze octobre, se promène une jeune fille cachée par un chaperon rouge. Les petits talons de ses cuissardes écrasent la terre, les feuilles et les racines sans ménagement. Elle observé les alentours de ses yeux verts et, en retirant sa capuche; laissant paraître de beaux cheveux bruns; elle marmonné des mots que le vent emporte aussitôt.
Sans crier gare, elle se met à courir tenant fermement un petit panier en osier. Une ombre la suit sur son côté gauche. Elle est si rapide qu'on ne peut la distinguer.
Arrivant vers un lieu éclairé par la lumière de la lune, l'ombre s'évapore. La jeune fille se retourne, guette la forêt et regarde la petite maison qui se trouve face à elle.
-J'y suis. Dit-elle, comme pour se sentir moins seule.
Une fois face à la porte, elle s'ouvre d'elle-même, comme pour l'inviter à entrer. Elle pénètre alors dans une petite pièce, un petit salon qui fait également office de cuisine, une porte se trouve au bout de la pièce.
La jeune fille approche et appuie sur la poignet.
-Oh... Je pensais que tu n'arriverais jamais.
Une vieille femme se redresse sur son lit, son visage est marqué par l'âge, malgré un radieux sourire.
-Mere-grand, comment allez-vous ? Demande la demoiselle.
-J'ai connu mieux... Enfin, qu'as-tu pour moi, mon trésor ?
La fièvre dépose son panier et en sort une galette, un pot de confiture et une bouteille de vin.
-Ceci.
-Il en reste encore quatre... Mais bon, tu es la première à m'en ramener autant. Tu es très généreuse.
-Tout le plaisir est pour moi vous savez.
Quelques minutes passent entre elles avant que la grand-mère daigne parler.
-La larme se trouve sur mon chevet, prend la. Je te souhaite un bon voyage, petit chaperon rouge.
-Ne m'appelez pas comme ça. lance froidement cette dernière.
La vieille femme sourit puis lui dit :
-Effectivement, plus que quatre et tu ne le seras plus.
La jeune fille prend la petite boîte transparente, contenant la fameuse larme. Un bruit de fait alors entendre à la fenêtre . De ce bruit sort un homme, probablement un trentenaire , il prend aussitôt place dans la pièce, pointant une arme en direction de la jeune fille.
-Vous êtes vachement persistante ! Ri-t-il. Enfin, ça ne changera pas le fait que tu vas disparaitre comme les précédentes.
-N'espère même pas.
La jeune fie fait demi-tour et s'enfuit vers la sortie. L'homme la suit de près, tirant plusieurs balles de son fusil et, jurant à chaque raté. Ce qui veut dire tout le temps. Elle semble parfaitement à l'aise dans cet environnement, elle semble être aidé par la nature elle-même.
En moins de cinq secondes, elle sort un arc et tire sur le chasseur. La flèche s'insère dans l'épaule gauche de ce dernier, qui lui, gémit de douleur.
-A toi, Zero.
-Sal-
Brusquement, un loup aux yeux bleus apparaît et, fonce sur le  chasseur. Ils s'écroulent par terre. Bien qu'essayant de se débattre, le chasseur  tremble. Est-ce la souffrance qui le fait trembler ? Ou bien le pressentiment de sa mauvaise fin ? Mais le loup n'a que faire de ses expressions faciales et de ses hurlements.
Tandis que les hurlements du chasseur retentissent lors de cette terrible nuit, la pluie commence à tomber, emportant au passage des hurlements indescriptibles et une marre de rouge s'éclaircissant à chaque fois toucher céleste.
La silhouette de la jeune fille s'approche du loup tâché de sang. En ouvrant la boîte transparent, elle prend une louche de ce sang devenu plus rose que rouge.
-Tu penses que ça ira ? Questionne le loup.
-Tant qu'il y a un pourcent de sang originelle, cela marche. Répond-elle en fixant la boîte, à présent contenant un liquide plus blanc qu'autre chose . 
Elle plonge alors sa main je le visage déchiqueté du chasseur.
-Nous serons peut-être ami... Dans une autre vie. Déclare-t-elle en essuyant le liquide de sa main sur son chaperon .
Elle reprend son chemin en compagnie du loup, ce dernier ri en lançant ceci  Plus que quatre ! Espérons qu'ils soient aussi débiles que les quatre cent quatre-vingt seize auquel on a eu affaire.
-Tu pourras enfin... Redevenir toi-même, Ethan. Sourit-elle.
-J'attends ça avec impatience ! S'exclame-t-il. Bientôt  je la reverrai et toi...
La fin de cette phrase de fait emporté par le vent et la pluie.

-Fin-
Note de l'auteur :
J'espère que vous avez apprécié cette histoire revisité ! Si c'est le cas, n'hésitez pas à voter pour elle, ça fait plaisir. Si vous avez des conseils et autres choses à me dire, c'est dans les commentaires.  Un jour apparaîtra une histoire indépendante à celle là qui se nommera... / Vous le saurez après la pub /