Cela faisait un petit moment que Ahiko n'était pas allée à Konoha. Le visage gravée des Hokage étaient toujours aussi impressionnant à voir. La blanche observait ce nouveau village, celui construit après le passage de Pain.

Il ne semblait pas avoir changé à première vue, et pourtant, la kunoichi voyait les différences avec le village de Konoha d'origine. L'une des difference majeur était les cimetières. Ahiko venait surtout à Konoha pour aller rendre visite à la sépulture de ses parents. Cependant, après la destruction du village caché des feuilles, il ne restait rien.

La jeune femme avait était triste. La seule chose qui restait de ses parents avait brutalement disparu. Ahiko s'était contentée de se répéter qu'ils restaient dans son cœur, qu'elle continuerait à les aimer.

Les fréquences de visites d'Ahiko avaient ainsi baissé. Elle ne venait à Konoha que pour des choses qui concernaient les monstres. Même si c'était son village d'origine, aux yeux de la jeune femme, les monstres étaient sa vraie famille.

— Bonjour, merci d'avoir répondu positivement à notre demande, dit Shizune, secrétaire de l'Hokage, alors que Asriel et son groupe était à l'entrée du village.

— Merci à vous ne nous accueillir, répondit le prince.

— Vous n'avez pas idée d'à quel point le chef du village a insisté pour rencontrer Ahiko. Il semblait vraiment très admiratif de son parcours. Je me demande même si sa volonté de rencontrer les monstres n'était pas une excuse, raconta Shizune.

— Ça ne m'étonnerait pas, Ahiko a vraiment eu un parcours incroyable, répondit l'héritier.

— Asriel ! Tu ne vas pas t'y mettre aussi ! Protesta Ahiko.

— Bah quoi ? Le prince n'a pas tord la crevette, continua Undyne.

Ahiko ne répondit rien, gênée par tant de compliment. La jeune femme ne se voyait pas comme une ninja exceptionnelle. À ses yeux, Naruto était bien plus incroyable. Il avait réuni toutes les nations pour une seule cause, et avait gravit les échelons. Il n'était qu'à deux pas de devenir Hokage. La blanche était bien moin de tout ces exploits.

— Nori Shin ne pourra cependant pas venir vous voir aujourd'hui. Des affaires d'ordres administratives risquent d'occuper sa journée. Vous pouvez rester à Konoha et vous reposez. Il vous rencontrera demain, informa Shizune.

— On a fait tout ce chemin pour rien ! S'aggaca Undyne.

— C'est des choses qui arrive quand on dirige un village Undyne. Konoha regorge de chose à voir et découvrir, profite en, répondit Asriel en posant sa main sur l'épaule de la chef d'armée.

Le prince s'éloigna, alors que Undyne continuait de fulminer. La femme poisson n'était pas la personne la plus patiente, mais elle n'avait pas le choix, et puis Asriel n'avait pas tord. Il y avait beaucoup de chose à voir à Konoha.

Ahiko se sépara de son groupe. Après avoir réservé une chambre d'auberge, la Ketsui décida de flâner dans son village d'origine. Sa cape rouge navigait entre la foule, alors que les souvenirs envahissait l'esprit de la kunoichi. Certains lieux lui étaient familiés. Elle y avait passé son enfance.

La jeune femme observait la foule. Tout ces gens faisaient des aller-retours, rendant les rues du villages particulièrement étouffante. Konoha s'était vraiment bien développé, et cela malgré sa destruction avec Pain.

Au-delà de cet aspect, Ahiko appréciait la vision des enfants qui s'amusaient. La paix était là et elle était particulièrement goûteuse, surtout quand on avait connu les champs de bataille.

Oui, la blanche aimait vraiment l'ambiance qui régnait.

— Ahiko ! Résonna une voix dans la foule.

La concernée de l'appel fut surprise d'entendre cette voix. C'était celle d'Hotaru. Cela faisait bien un an que Ahiko n'avait pas vu la blonde. Cela lui faisait un drôle d'effet d'entendre à nouveaux sa voix. Elle tourna la tête vers la blonde qui, aux côtés de Sakura, se dirigeait dans la direction de la Ketsui.

Comment se faisait-il que Hotaru était à Konoha ? Et puis si la blonde était ici, cela voulait dire que Utakata aussi ? Ahiko rata un battement de cœur à cette pensée. Elle sentait que se séjour à Konoha s'annonçait plus mouvementé que ce qu'elle pensait.

— Ho..Hotaru ? Je ne pensais pas te trouver ici, dit Ahiko.

— C'est tout ce que tu trouves à dire après un an, dit Hotaru amusée.

— Désolée, j'étais vraiment surprise de te voir à Konoha, mais je suis heureuse de te revoir Hotaru, toi aussi Sakura.

— Je pense que Hotaru est aussi heureuse de te revoir. Elle s'est précipitée à ta recherche quand elle a entendu que tu étais à Konoha, expliqua Sakura dans un sourire moqueur.

— Ahiko est mon amie, c'est normal que je veuille la voir, dit Hotaru.

— Oui, c'est normal. Moi aussi je suis contente de te voir Hotaru, répondit Ahiko dans un sourire.

Oui, malgré tout, la blanche était heureuse de revoir son amie. Elle semblait plus robuste que la dernière fois qu'elle l'avait. Son entraînement l'avait sûrement davantage renforcé.

Finalement, Ahiko se joigna à Hotaru et Sakura. Elles parlaient de tout ce qu'elles avaient pu faire en un an, de leur projet comme de choses plus futiles. Le trio parlait de tout et de rien.

— Donc tu es là pour rencontrer ce fameux Nori Shin ? Dit Hotaru.

— Ça ne m'étonne pas, Kakashi senseï semblait fatigué de son entêtement, continua Sakura.

— Il était aussi insistant que cela ? Demanda Ahiko.

— Oh tu n'as pas idée ! Il ne comprenait pas le fait qu'on ne puisse pas te ramener à Konoha comme ça, malgré le fait que tu sois une ancienne habitante du village ! J'étais parfois chargée de sa protection, et il aurait bien mérité quelques claques !

— Je...Je ne comprends pas. Pourquoi est-ce qu'il veut autant me rencontrer ?

— Je pense qu'il est vraiment un fan de toi. Tu devrais voir sa tête quand il parle de toi Ahiko ! Il semble très admiratif.

L'idée que quelqu'un admire son parcours était vraiment étrange pour Ahiko. La jeune femme ne se voyait pas comme un modèle. Elle avait commis tellement d'erreur dans sa vie, elle avait tellement ressenti de haine par moment qu'elle ne se voyait pas comme un bon exemple.

Les gens n'avaient entendu parlé d'elle que comme l'enfant prodige qui avait libéré à elle seule les monstres. Ils avaient entendu parlé d'elle comme la dernière membre des Ketsui, un clan aux pouvoirs importants qui avait protégé le monde ninja dans l'ombre. Ils n'avaient jamais Ahiko dans ses formes les plus sombres.

En fait, le petit chaperon rouge craignait que ce fameux Nori Shin ne soit déçu en voyant réellement qui elle était. Au moins, le chef de village ne se ferait plus d'illusion sur elle. Ça serait peut-être un retour à la réalité violente, mais Ahiko préférait cela.

La jeune femme décida de ne plus repenser à tout cela. Elle ferait face à tout cela demain. Pour l'instant, la blanche voulait profiter de ses retrouvailles avec Hotaru. Aux côtés de Sakura, les jeunes femmes continuèrent leur promenade et leur discussion.

L'air printanier rendait l'ambiance du village très agréable. Les senteurs des forêts environnantes et du réveil de la nature envahissait Konoha. Ahiko appréciait particulièrement cela. Elle aimait cette petite brise et les rayons du soleil qui l'accompagnait.

Finalement, la Ketsui fut attirée par Hotaru et Sakura dans une réunion de kunoichi dans un petit café. Apparemment, il y avait Ino, Hinata et Tenten et c'était de quelque chose d'assez régulier que faisait les jeunes femmes. Ahiko était gênée de s'incruster, elle n'était pas aussi à l'aise que Hotaru.

— Ino, Tenten, Hinata ! Appela Sakura alors que la fleur de cerisier entrée dans le café.

Trois têtes se tournèrent, avant de faire signe à Sakura. Cette dernière se rendit alors au fond du café aux côtés d'Hotaru et d'Ahiko. Tout le groupe salua les deux nouvelles arrivantes. Personne n'était contre que de nouvelles personnes viennent se joindre aux discussions, au contraire.

Ahiko, Sakura et Hotaru commandèrent des boissons. La blanche prit à jus d'orange, ne disant pas non à des vitamines et à une boisson fraîche.

— Ça y est, Nori Shin va enfin te rencontrer, commença Tenten.

— Il était tant, l'Hokage semblait tellement fatigué de son insistance, se plaigna Ino.

— Tout le monde sait maintenant qu'à l'origine Ahiko vient de Konoha. Il avait peut-être fondé tout ses espoirs sur le village pour la voir, continua Hinata.

— Vu ce que vous me racontez, je trouve personnellement vraiment lourd. C'est pas parce que c'est un dirigeant qu'il peut se permettre de rencontrer qui il veut quand il veut. Ahiko et Asriel ont dû faire le voyage jusqu'ici, répondit Hotaru.

— Je suis d'accord avec Hotaru. Je trouve qu'il exagére, affirma Sakura.

— Mais dans la situation des monstres, Asriel ne pouvait pas se permettre le luxe de refuser sa demande de rencontre. La place du peuple d'Asgore est encore fragile, expliqua Ahiko.

— Ça n'empêche que c'est de l'abus de profiter de la situation des monstres. Il s'est juste servi des monstres pour te voir, rien de plus, dit Hotaru.

Alors que les boissons des dernières arrivantes étaient posées, le groupe de kunochi continua à pointer du doigt le culot de Nori Shin. Hinata fut celle qui réussi à changer de sujet de conversation, voyant que ses amies s'agacaient de plus en plus sur le sujet.

Les jeunes femmes se mirent alors à parler de n'importe quel sujet. Des derniers potins à Konoha aux événements politiques du monde ninja, tout y passé. Ahiko aimait beaucoup écouter et participer aux discussions. Cela lui permettait de changer d'air.

Cependant, au fil des paroles, les échanges virèrent vite dans une autre discussion, l'amour. Ahiko devint rapidement silencieuse, alors que les jeunes femmes se taquinais mutuellement sur leur situation amoureuse.

Hotaru avait visiblement entretenu une relation avec un ninja de Kiri durant cette dernière année. Cependant, cela n'avait pas duré. Tenten était célibataire, Hinata admirait toujours autant Naruto. Sakura continuait d'échanger des lettres avec Sasuke. Quant à Ino, elle n'avait pas eu de relations amoureuses.

Ahiko écoutait en retrait les kunoichi, ne voulant pas aborder son cas, parce que tout était bien trop compliqué et flou dans sa tête. La blanche jouait nerveusement avec la paille de son verre. Elle mélangeait frénétiquement son jus d'orange avec. Il fallait qu'elle trouve un moyen de fuir cette discussion. La Ketsui pourrait prétexter que son frère l'attend. Ça pourrait marcher.

Alors que Ahiko leva les yeux dans la direction du groupe pour leur annoncer, elle faillit s'étouffer avec sa salive quand elle vit que l'ensemble des kunoichi l'a fixé. Un silence planait sur la table, comme si chacune attendait une réponse d'Ahiko sur le sujet.

— Et toi Ahiko ? Tu m'as l'air bien silencieuse sur le sujet, dit Ino suspicieuse.

— J'ai peur des contacts humains. Comment est-ce que je pourrais avoir ce genre de relation ? Répondit Ahiko.

— Ah oui ? Et avec Utaka...commença Hotaru.

Cependant, elle ne put finir sa phrase. Dans la panique, la jeune femme posa sa main sur la bouche de la blonde. Là, ce n'était pas du contact humain dont elle avait peur, c'était les sourires des kunoichi qui lui faisait face. Ahiko allait se faire dévorer.

— Utakata ? Sérieux ! S'exclama Tenten surprise.

— Chuut moins fort ! Dit Ahiko ne voulant pas que des rumeurs se répandent.

— Vu la réaction que tu as, cela semble vrai, constata Hinata.

— Oh c'est pas vrai ! C'est le scoop du siècle ! S'exclama Ino excitée par la nouvelle.

Ahiko était vraiment foutue cette fois. Elle ne voulait pas que des rumeurs se répandent à propos de ses sentiments mouvementés. Cela pourrait peut-être m'être mal à l'aise Utakata. Cependant, les oreilles indiscrètes du café avaient probablement déjà tout entendu.

La Ketsui allait devoir faire face à de nouveaux types de problème. Elle avait déjà mal à la tête rien que d'y penser.

— On veut plus de détails ! J'avais déjà un presentiment lors du déménagement des monstres, mais du temps à passé depuis, dit Sakura.

— Rien ne s'est passé, répondit Ahiko.

— Quoi ?

— Ce qu'elle dit est vrai. Ça fait un an que moi et Utakata ne l'avons pas vu, confirma Hotaru.

— Vous vous êtes même pas échangés des lettres ? Ahiko tu n'es pas allée une seule fois à Kiri ?

— Je laisse de plus en plus Asgore et Asriel s'occupaient de affaires diplomatiques. Ils ne doivent pas dépendre de moi, répondit Ahiko.

— Mais je ne comprends pas, tu apprécies Utakata non ? Pourquoi ne pas l'avoir contacté ? Questionna Ino.

Ahiko continuait à jouer avec sa paille, mélangeant son jus d'orange. Est-ce que la blanche appréciait Utakata ? La dernière fois qu'elle avait vu le brun, la kunoichi avait l'impression que oui. Toutefois, c'était il y a un an. Peut-être qu'elle n'avait ressenti que de la gratitude envers lui ?

Face au silence d'Ahiko, l'ensemble des jeunes femmes comprenaient rapidement que la blanche ne savait visiblement pas où elle en était. Au vu du passé de la Ketsui, il était facile de comprendre les hésitations de la blanche.

Le petit chaperon rouge avait fait des progrès avec les contacts et les réactions humaines. Le simple fait qu'elle ait pu poser sa main sur la bouche d'Hotaru quand la blonde s'apprêtait à révéler une information compromettante le montrait.

Cependant, est-ce que les questions autour d'une relation amoureuse n'était pas encore trop pour la blanche ? Cela ne faisait pas si longtemps qu'elle essayait de s'adapter aux relations humaines.

— Tu ne sais donc pas où tu en es, conclua Sakura.

— Mais si tu te poses la question à propos de ta relation avec Utakata, c'est peut-être parce que tu as vu qu'il y avait plus, dit Ino.

— Je ne sais pas. Je n'ai vue que ce genre de relation de loin, je ne sais pas ce qu'on ressent, à quoi on pense dans ce genre de situation, répondit Ahiko.

— Peut-être mais si tu as pensé que ce que tu ressentais pour Utakata était de l'amour, c'est quand même que tu as une vague idée, expliqua Tenten.

— Même si c'était le cas, je ne veux pas embêter Utakata avec des pensées qui pourrait le gêner ou le rendre mal à l'aise.

— Parce que tu penses que ça le rend mal à l'aise ? Intervenu Hotaru.

— Tu as une idée Hotaru ? Je veux savoir ! S'exclama Ino impatiente.

— Je pense que c'est réciproque. Quand je fais référence à Ahiko, il semble ailleurs, et il semble plutôt réagir à mes taquineries à ce propos, expliqua Hotaru.

À ces mots, Ahiko rata un battement de cœur. La seule idée que Utakata pourrait ressentir de choses similaires à elle lui paraissait incroyable. La sœur d'Asriel n'arrivait tout simplement pas à imaginer. La jeune femme ressentait des fourmillements dans le ventre. C'était invraisemblable à penser.

Le cœur de la jeune femme s'affolait à toute ces pensées. Elle devait partir d'ici ou elle n'allait pas tenir. La blanche se leva soudainement.

— Je vais y aller, signala Ahiko.

— Tu fuis ? Se moqua Ino.

— Oui, répondit honnêtement la blanche.

La Ketsui quitta alors le café, laissant derrière de l'argent pour sa boisson. Cette discussion avait remué en elle des sentiments qu'elle pensait avoir disparu en un an.

Avec un peu de chance, elle arriverait à ne jamais croiser Utakata. Mais est-ce que ça ne paraîtrait pas suspect qu'elle l'évite ? Ahiko sentait que tout cela allait être compliqué. La jeune femme regrettait déjà d'être venue à Konoha.

Tandis que la blanche s'éloignait, Hotaru, Sakura et l'ensemble du groupe de kunoichi regardait cette dernière partir. Ino avait le sourire aux lèvres. Il y allait enfin avoir quelque chose d'intéressant à Konoha. La Yamanaka attendait avec hâte l'avancée de cette relation.

— D'ailleurs pourquoi toi et Utakata êtes à Konaha ? Demanda Tenten à Hotaru.

— Réunion de Jinchuriki avec Naruto et Killer-bee. Ils se sont promis de continuer à se voir pour faire un point général avec les bijus, expliqua la blonde.

— Eh bien, il pouvait pas y avoir meilleur timing, dit Ino.

— Cette histoire entre Utakata et Ahiko a l'air de très fortement t'intéresser, souligna Sakura.

Le groupe de kunoichi continua à parler jusqu'à la fin de l'après-midi. Après cette petite réunion de fille, Hotaru partie à la recherche de son senseï. La blonde ne savait pas si Utakata était au courant de la présence de Ahiko à Konoha. Il avait probablement passé sa journée avec Naruto et Killer-bee à parler de choses qui concernaient les hôtes à démons.

La jeune femme termina par trouver Utakata. Il était sur le toit de l'auberge où le brun logeait. Ce dernier y était allongé, fixant les étoiles apparaître au dessus de sa tête. Comme à son habitude, il soufflait dans son bâton à bulle. L'ambiance était vraiment paisible, contrastant avec le brouhaha de la journée.

— Je t'ai enfin trouvé ! S'exclama Hotaru.

— Tu avais besoin de me trouver ? Répondit Utakata alors qu'il se redressait pour se mettre en position assise.

— Je me demandais ce que tu fabriquais.

— Dis plutôt que tu n'avais plus personne avec qui traîner, continua le brun en soufflant dans son bâton.

— Eh ! Comment est-ce que tu peux être aussi insensible ? S'exclama la blonde.

Utakata ne répondit rien. Il était nonchalant, observant dans l'obscurité les formes des visages des Hokage sculpté dans la falaise. Lui-même avait toujours du mal à croire qu'un an auparavant, la guerre avait déchiré le monde ninja.

Il était heureux de la tranquillité qui régnait à présent dans les différentes nations. Une tranquillité qui permettait à son élève de venir l'embêter quand elle n'avait rien à faire.

— J'ai croisé quelqu'un qu'on a pas vu depuis presque un an. Elle est venue ce matin pour des affaires diplomatiques avec les monstres à Konoha, commença Hotaru.

Il n'en fallait pas plus à Utakata pour deviner de qui la blonde parlait. A l'entente de ses mots, il arrêta pendant quelques secondes de souffler dans son bâton à bulle. Le brun était un peu surpris de savoir Ahiko ici.

Ce que Utakata ressentait vis-à-vis de la blanche était toujours très confus. Il pensait l'avoir confirmé après cette simple poignée de main. Toutefois, cela faisait un an et il s'en passé des choses en un an.

— Tu ne m'avais pas dit que tu voulais qu'on reparte demain ? Après tout, tu en as fini de cette réunion avec les Jinchuriki, se moqua Hotaru.

— Cesse de te moquer moi. Tu sais très bien ce que je vais te répondre, repondit Utakata alors qu'il se voulait nonchalant.

— Ah bon ? Tu changes d'avis maintenant ? On se demande pourquoi.

— Tu connais la réponse Hotaru.

— Mais je veux l'entendre te le dire !

— Je pense que tu es mal placé pour te moquer de moi de ce point de vue. Ta relation avec ce ninja de Kiri l'année dernière n'a pas été la meilleure, souligna Utakata.

— Eh ! Pour ta gouverne, on était très occupé tout les deux ! On ne pouvait pas entretenir notre relation correctement ! S'exclama la blonde.

— Mais oui bien sûr, se moqua le brun.

Hotaru s'asseya en tailleurs aux côtés de Utakata. Elle ruminant dans son coin, montrant son agacement, alors que l'hôte de Rokubi était tranquillement à ses côtés, dans un sourire moqueur en coin.

— Je suis désolée Utakata si tu as l'impression que je me mêle de ce que je devrais pas, mais tu sais, je pense que vous le méritez toi et Ahiko. Vos vies ont été tellement difficile. Un peu d'amour dans vos existences ne vous ferrez pas de mal, expliqua Hotaru.

— L'amour peut blesser les gens et Ahiko a trop de fois était blessé pour que j'en rajoute une couche, répondit Utakata.

— Roh c'est mignon, tu ne veux pas la blesser, se moqua la blonde.

Utakata soupira face à la réponse de Hotaru. Elle était incorrigible.

— Si tu as peur de la blesser, pourquoi tu restes à Konoha alors ? Maintenant que tu sais qu'elle est là, tu as envie de la voir n'est-ce pas ? Demanda Hotaru.

Hotaru n'avait pas tord. Il était contradictoire. Il avait peur de la blesser mais au fond, il avait ce besoin égoïste de la voir.

En fait, Ahiko lui avait manqué et plus que ce qu'il pensait.