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Chapitre 60

Après l'alerte de Hotaru, les trois ninjas s'étaient précipités vers le village pour trouver Daisuke sur le toit d'une maison en cendre aux côtés de ses mercenaires.

Ahiko en avait assez. Elle allait définitivement mettre fin aux actes de l'homme. Rapidement, une multitude de lance se forma autour de la jeune femme qui les envoya directement vers Daisuke.

Ce dernier se vit protégé par ses mercenaires. Cependant, Utakata enchaîna rapidement avec ses bulles. Elles explosèrent toute une par une autour des ennemis. Certains de retrouvèrent ainsi blessé par les explosions.

Les adversaires continuèrent leur attaque. Ils foncèrent droit vers le groupe de ninja. Onpa les fit reculer au corps à corps, accompagné de Tatsumaki qui par des jutsu de type Fûton projeta ses ennemis dans le décor.

— Comment fait-il pour se déplacer ? Demanda Hotaru curieuse d'Onpa.

— Les ondes, répondit le concerné.

— Quoi ? Comme une chauve-souris ?

— Exact.

Alors c'était ça ? Quand Ahiko repensait aux combats contre lui, cette dernière comprenait mieux. C'était bien la première fois qu'elle croisait quelqu'un se battre ainsi mais cela ne l'a surprenait pas. Les ninjas avaient chacun leurs façons de se battre. Elles pouvaient être tellement différentes et originales qu'il était parfois difficile de prévoir ce qu'il se passerait.

Ahiko retourna au combat rapidement. La jeune femme utilisa alors le bad time jutsu et en moins de quelques minutes, elle plaqua Daisuke et ses sbires au sol en manipulant la gravité sur leur âme.

— Qu'est-ce qui se passe ? Paniqua Daisuke.

— Vous êtes en train de passer un mauvais quart d'heure, se moqua Hotaru.

— Alors, c'est le fameux bad time jutsu, dit Tatsumaki.

Ahiko s'approcha des villageois. Cependant, son œil continuait d'être bleu, maintenant une forte gravité sur l'ennemi.

Les habitants semblaient un peu effrayé par l'apparence de la jeune femme. Elle dégageait une aura assez impressionnante.

— Pouvez-vous donner quelques étoiles d'argents à Onpa et Tatsumaki ? Demanda Ahiko.

— Jamais ! Cria Gakuto.

— Dans ce cas, débrouillez-vous avec Daisuke et ses mercenaires, répondit la jeune femme.

La blanche s'apprêtait à annuler la gravité sur ses ennemis, cependant Eizo, le chef du village s'interposa.

— Attendez, faisons un vote à main levée, proposa le vieil homme.

— C'est du chantage ! Les ninjas sont vraiment des bon à rien ! Cria Gakuto.

— Tais-toi, intervenu Utakata sur un ton lasse.

Le brun souffla dans son bâton, empoisonnent Gakuto dans une de ses bulles. Le villageois se mit à frapper sa prison, pensant qu'il pourrait éclater cette simple bulle, sans grand résultat. Il criait, mais sa cage était insonorisée par les soins de Utakata.

Le Jinchuriki s'asseya au sol, adosser à un arbre, attendant de voir la suite des choses. Il observait les votes s'effectuaient et sans grande surprise, les villageois étaient majoritaire à vouloir donner des étoiles d'argent.

— Vous savez nous allons payer le prix que les fleurs valent, nous souhaitions simplement pouvoir les acheter, dit Onpa.

— Comment ça ? Nous aurions accepter de vous les vendre mais Gakuto nous a dit que vous vouliez les voler, s'étonnait Eizo.

— Quand il nous a vu, il a refusé de nous en vendre en nous donnons des prix bien plus élevé que les tarifs qu'on nous avait communiqué.

Le chef du village se tourna soudainement vers la prison de bulle, agacé par le comportement de Gakuto. Le vieil homme commençait à comprendre par où tout avait en partie commencé. Eizo était profondément énervé.

Le teint de Gakuto devint soudainement livide. Le chef du village affichait une expression assez effrayante.

— Rappelle-moi qui est le chef de ce village ? Dit l'homme sur un ton menaçant.

— C..C'est vous Eizo, balbutie Gakuto.

— Alors pourquoi est-ce que tu as refusé de leur vendre des étoiles d'argents ? Tu as mis tous le monde en danger ! Cria le chef de colère.

— Se sont des ninjas ! On les présente comme des héros mais se ne sont que des raquailles ! Ils ont provoqué la guerre et vous continuez d'admirer ces criminels ?

— Eh bien dans ce cas, nous aurions dû laisser Madara manipuler ce monde, murmura Ahiko.

Un silence lourd plana soudainement. Utakata et Hotaru se rememoraient la puissance de l'Uchiha. Ils avaient encore du mal à réaliser qu'il avait pu être battu. Un seul ninja avait mobilisé toute les nations et à lui seul avait fait tant de victimes.

— J'aurais préféré vivre dans une illusion ! Mon fils serait encore vivant ! Hurla Gakuto.

Soudainement, tout le monde comprenait mieux pourquoi Gakuto détestait les ninjas. Son fils était mort à la guerre et il reportait toute la faute sur les shinobi. C'était simplement un père qui exprimait sa tristesse. La colère d'Ahiko redescendit soudainement.

D'ailleurs, les tensions générales de l'ensemble des ninjas envers Gakuto se calmèrent. C'était sûrement un homme brisé d'avoir perdu son enfant. Tous les shinobi présent comprenait la douleur de perdre un être chère. La vie de ninja était dure. Quand quelqu'un décider d'exercer le métier, il devait toujours se mettre en tête que du jour au lendemain, il pourrait perdre un coéquipier dans une mission qui tourne mal.

— Nous avons tous perdu des êtres chères pendant la guerre, mais nous ne pouvons pas passer notre temps à trouver un coupable, dit Hotaru.

— Qu'est-ce que vous savez de ma douleur ? J'ai perdu ma femme à cause d'une stupide maladie et mon fils était la seule chose qui me restait ! Vous les ninjas, vous êtes glorifiés comme des héros. Vous êtes aimés de tous, mais vous êtes juste des meurtriers ! Vous avez laissé des milliers des personnes mourir ! Hurla Gakuto.

Alors que Gakuto et Hotaru continuait de dialoguer, Ahiko fit signe à Utakata d'empoisonner Daisuke et ses sbires dans ses bulles. La jeune femme ne pourrait pas maintenait la gravité éternellement sur leur âme.

— Vous avez raison, nous sommes des meurtriers, commença Ahiko.

Les villageois furent surpris des paroles de la jeune femme. Les ninjas étaient souvent très fière de leur parcours. Entendre de la bouche d'une kunoichi qu'elle était une tueuse semblait tellement contradictoire.

— À cause de moi, des monstres sont morts. J'ai entraîné les monstres dans la guerre. Je n'oublierais jamais les visages terrifiés qu'ils avaient avant de partir en poussière dans le sable du désert de Suna, continua la blanche.

Elle en faisait encore des cauchemars. Le petit chaperon rouge essayait de vivre avec. Même si les monstres ne la voyaient pas comme fautive, le poids de la culpabilité subsitait. Ahiko essayait de vivre avec, c'est tout ce qu'elle pouvait faire pour l'instant.

— Mais nous ne pouvons continuer à vivre dans le passé. Ils se sont sacrifiés pour l'avenir, nous ne pouvons pas détruire leur travail, expliqua la kunoichi.

Les paroles de la Ketsui semblait calmer Gakuto. Utakata décida de libérer l'homme qui s'éloigna silencieusement. Il lui faudrait du temps, beaucoup de temps mais Ahiko était certaine que ses blessures deviendraient des cicatrices. Son regard rouge fixa la silhouette de l'homme jusqu'à qu'elle disparaisse.

Le petit chaperon rouge avait de la peine pour Gakuto, mais c'est tout ce qu'elle pouvait faire pour lui.

Chacun était sorti de la guerre avec des traumatisme plus ou moins profond. Les conflits provoquaient des blessures, la seule choses que les individus pouvaient faire, c'était se protéger le maximum contre elles et tenter le mieux possible de guérir quand le cœur était touché.

Les conflits sont permanent parce que parmi les humains, comme chez les monstres, il y aurait des personnes avec des visions contradictoires. Il fallait simplement tenter d'éviter que ces différents ne dégénère.

— Qu'est-ce qu'on fait d'eux ? Demanda Hotaru en désignant Daisuke et ses sbires toujours coincés dans les bulles de Utakata.

— On les ramène à Kiri, répondit le Jinchuriki.

— Cela ne fait pas un peu loin ? Demanda Onpa.

— Nous n'avons le choix. Au moins, ils seront prit en charge par de vraies structures.

— Je vous interdit de m'emener à Kiri ! Cria Daisuke.

— Qui va nous en empêcher ? Répondit Hotaru moqueuse.

C'était terminée, chacun avait eut ce qu'il voulait. Les villageois étaient à présent tranquille, Onpa et Tatsumaki allaient avoir des étoiles d'argents. Ahiko pensait revenir à Konoha auprès des monstres.

Son voyage était à ses yeux terminés. Elle avait eu besoin de s'éloigner de ses proches pour réfléchir à un certain nombre et chose. Au final, la blache savait que en tant que Ketsui elle amenait des problèmes, cependant, jamais elle ne pourrait briser son lien avec les monstres.

Elle ferait toujours tout pour les défendre, comme Onpa et Tatsumaki avaient tout fait pour trouver un remède pour leur frère. Leur ténacité avait impressionné Ahiko et l'avait amené à une conclusion, elle n'abandonnerait pas sa famille.

Ainsi, la journée s'était achevée. Ahiko avait décidé de rester pour aider à reconstruire leur village. Elle repartirait par la suite rejoindre les monstres. Onpa et Tatsumaki avaient acheté des étoiles d'argents. Quant à Utakata et Hotaru, ils étaient rapidement répartie, ne voulant pas donner trop d'occasion à leur prisonnier de s'échapper.

Assise dans un des abris construit par les villageois, la jeune femme repensa à ses aux revoirs avec Utakata. Son cœur battait vite rien qu'en y repensant.

— Je suppose que vous partez maintenant, avait dit Ahiko à l'adresse du duo.

— Ils sont assez bruyants et n'abonneront sûrement pas de tentatives de fuir et de recommencer s'ils ne sont pas prit en charge par de vrai structure, expliqua Utakata.

— Je vois, j'aurais aimé vous accompagner pour vous aidez, mais je souhaite rester pour aider les villageois à reconstruire leur village.

— Ça ne fait rien Ahiko, tu ne peux pas être partout. Ne t'inquiète pas pour nous, on gère, répondit Hotaru.

La blanche se contenta de sourire à la blonde. Elle avait raison, après tout Hotaru avait vraiment bien tenu seule contre les mercenaires de Daisuke. La jeune kunoichi avait fait beaucoup de progrès.

Ahiko sortit de ses pensées quand elle sentit le regard de Utakata sur elle. Le brun la fixait assez intensément. Hotaru sentit toute suite l'ambiance qui régnait entre les deux. La blonde savait que quelque chose se développait entre son senseï et son amie.

C'était assez surprenant, jamais Hotaru ne l'aurait imaginé. Pourtant, elle trouvait cela assez évident à la fois. Après tout leurs caractères assez discrets et calmes étaient similaires. Hotaru ne cachait pas son enthousiasme de voir vers où cela irait.

Hotaru décida de s'éloigner, emportant avec elle les prisonniers dans leur bulle. La blonde sentait qu'elle devait les laisser.

— Merci, commença Ahiko gênée.

— Pour ? Questionna Utakata.

— Tout ce que tu as pu faire aujourd'hui.

— Ce n'est rien, nous avons été coéquipier le temps de cette histoire. C'est ce que font les coéquipiers.

La jeune femme se contenta d'acquiescer silencieusement. Elle devait avouer qu'elle était assez stressée d'être seule avec Utakata. Ça la rendait nerveuse. 

La blanche préféra terminer la discussion là. Elle voulait simplement remercier Utakata. Alors que Ahiko tournait les talons, faisant ses au revoir au brun en même temps, ce dernier l'interpela.

— Serrons-nous la main, proposa Utakata.

La Ketsui fut surprise de la proposition du Jinchuriki. Il savait pourtant qu'elle avait beaucoup de mal avec les contacts. La sœur d'Asriel fixait la main tendue d'Utakata, ne sachant pas quoi faire.

Elle n'aimait pas les contacts humains, mais pour une raison qui lui échappait, le petit chaperon rouge se sentait capable de serrer la main de Utakata. Cela dura peut-être une minute, mais ce fut une longue minute pour Ahiko qui prenait son courage.

— Je ne veux pas te forcer Ahiko, dit l'hôte de Rokubi.

Le ninja avait proposé ça à la jeune femme pour qu'elle essaie de dépasser ses peurs. Il avait cette impression, qu'elle était plus à l'aise avec lui qu'au départ.

Utakata devait aussi avouer qu'il voulait avoir plus de confirmation sur ses pensées envers Ahiko. Le brun voulait voir l'effet qu'une simple poignée de main pouvait avoir.

Cependant, comme il s'y était attendu, la jeune femme craignait encore bien trop les contacts humains. Alors qu'il s'apprêtait à ranger sa main, cette dernière prit soudainement la main de Utakata.

La poignée de main fut maladroite, pourtant, cela suffit pour le Jinchuriki. Le cœur de ce dernier s'emballait juste à cette simple poignée de main maladroite.

Il n'arrivait toujours pas à y croire mais la vérité était là.

Du côté d'Ahiko, cette expérience était nouvelle. La jeune femme devait avouer qu'elle n'était pas la plus à l'aise, mais elle était fière d'elle. C'était un énorme pas pour la blanche. La Ketsui avait bien conscience que c'était en partie pour ça que Utakata lui avait proposé une poignée de main d'au revoir.

Toutefois, quelque chose d'autre envahissait les émotions de la blanche. C'était quelque chose de similaire à ce qu'elle avait ressentit dans l'ascenseur ou la grotte avec Utakata. Ça devenait bien trop récurant.

Le duo resta ainsi quelques minutes, surpris de se qu'ils ressentaient. Ils furent interrompu par Hotaru qui revint aux nouvelles.

— Senseï, il faut qu'on y aille, nos prisonniers s'agitent, annonça la blonde en arrivant dans leur direction.

La soudaine voix d'Hotaru sorti le duo de sa rêverie. Ils mirent soudainement fin à leur poignée de main, mal à l'aise parce qu'il venait de se passer. Utakata se racla la gorge de gène tandis que Ahiko regardait à l'opposée.

Hotaru devait avouer qu'elle était amusée par la situation, mais elle ne dit rien. La jeune ninja savait que ces deux là étaient lent pour comprendre les choses. Elle ne voulait pas rendre la situation compliquée.

— J'arrive, répondit alors Utakata.

— Désolée de partir précipitement Ahiko, on se reverra ! Dit Hotaru.

— Ne vous inquiétez pas pour moi. Merci encore pour tout ce que vous avez fait, répondit Ahiko.

Le duo s'éloigna, sans un dernier regard de Utakata vers la blanche. Ce ne fut quelques secondes, mais, en partant, chacun de son côté avait confirmé que quelque chose avait changé entre eux.

Cela ne serait définitivement plus comme avant.

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