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Chapitre 55

Les feuilles bougeaient au grès du vent. Sous la grandeur des arbres, Ahiko et Asriel discutaient. Ils profitaient de l'environnement paisible, parlant de tout et de rien.

Cela faisait maintenant plusieurs mois que le grand déménagement des monstres était terminé. Le village du peuple d'Asgore était encore en pleine construction. Certaines structures prendraient du temps avant d'être terminées.

C'était notamment le cas du château royal, où encore du gratte-cielle MTT qui, sous la volonté de Mettaton, serait probablement encore plus grand que celui d'origine.

Après avoir passé plusieurs mois dans le village des monstres, à aider dans les constructions et le déménagement, Ahiko avait décidé de retourner dans sa maison au milieu de la forêt. Elle n'était pas si loin du mont Ebott, ni de Konoha d'ailleurs. Après tout, c'était dans le Pays eu Feu que le paysage forestier dominé. Toutefois, sa maison restait au milieu de nulle part, entre des gigantesques arbres ou peu de personnes passaient.

Asriel avait décidé d'accompagner sa sœur. Il voulait voir l'endroit où la kunoichi vivait quand elle n'était, c'était pas dans les souterrains ou en mission. L'endroit où se situait la maison de la ninja ne surprit pas vraiment le prince. Ahiko avait sûrement voulu resté prêt des monstres tout en restant discrète.

— Nous y sommes, signala Ahiko.

Entre quelques troncs d'arbres, une maison se devoila. Elle n'était ni trop grande, ni trop petite. La façade de l'habitation était grignotée par des lierres, lui donnant un certain charme.

Tandis que Asriel suivait la Ketsui, la jeune femme s'arrêta soudainement dans son élan. Le prince ne comprenait pas l'attitude de sa sœur, toutefois, il ne mit pas longtemps à trouver le problème, la porte d'entrée était entre-ouverte.

Ahiko avait toujours prit des précautions pour sécuriser sa maison, même si elle se situait au milieu de rien. Après tout, Itachi et Kisame avaient déjà trouvé sa maison. Cette attaque avait révélé au petit chaperon rouge que même si les risques d'attaques ou d'intrusions étaient limitées, elles restaient existantes.

La blanche fit glisser un kunaï entre ses doigts, prête à se défendre au cas-où quelqu'un serait encore sur les lieux. La kunoichi et Asriel tournaient le regard de gauche à droite, à la recherche de la moindre âme, toutefois, il semblait qu'il n'y avait plus personne.

Le duo entra alors dans la maison, s'attendant au pire. Étrangement, la maison de la jeune femme était propre. Pas un seul meuble de retourné. Toutefois, la Ketsui en était certaine, quelqu'un s'était introduit pour chercher quelque chose, mais quoi ?

La réflexion d'Ahiko fonctionnait à toute allure. La jeune femme n'avait rien de valeur si ce n'est que quelques photos des monstres qui pourraient intéresser les plus curieux. Si ça avait été un voleur lambda qui s'était introduit dans l'habitation, il n'avait sûrement rien dû prendre.

La blanche jeta un coup d'œil dans sa bibliothèque. Quelques livres étaient au sol, cependant, une certaine peur envahit Ahiko lorsqu'elle se rendit compte qu'il manquait des ouvrages. La jeune femme s'approcha pour voir quels livres il pouvait lui manquer.

Les craintes du petit chaperon rouge se confirmèrent. Il manquait les ouvrages sur les Ketsui. Ahiko avait gardé les documents les plus importants sur son clan caché sous son parquet. Néanmoins, en se qui concernait les documents plus généraux sur les âmes de la détermination, la blanche s'etait permis d'en faire des doubles et de les ranger dans sa bibliothèque.

Que quelqu'un se soit emparé de ces ouvrages généraux n'inquietaient pas Ahiko. Elle en avait des doubles, et la majorité des informations que contenaient ses livres étaient à présent connu de tous. Le petit chaperon rouge avait tout révélé pendant la guerre.

Ce qui inquiétait la jeune femme, s'était plutôt ce que révélait ce vol sur les intentions du voleur. Il s'intéressait aux Ketsui, à leur pouvoir et s'il en était venu à trouver où Ahiko habitait pour voler des documents sur le clan, son intérêt pour les âmes rouges n'était probablement pas de la simple curiosité.

Ahiko, après cette réflexion, se précipita vers l'endroit où les documents Ketsui les plus importants étaient cachés. Elle retira les lattes de bois de son parquet rapidement, son cœur battant la chamade.

Elle lâcha un soupire de soulagement en constatant que rien n'avait bougé. Les ouvrages sur la haine des âmes de la détermination, sur la détermination en elle même, tout était resté.

— Quelqu'un s'intéresse au clan Ketsui, dit alors Asriel.

— Oui et ça me terrifie de savoir que ce quelqu'un a probablement de mauvaises intentions, répondit Ahiko.

— Ce n'était peut-être qu'un voleur lambda qui voyait dans les livres sur les Ketsui une mine d'or à vendre auprès de savants ou scientifiques.

— J'aimerais bien que cela ne soit que ça. Mais tu ne trouves pas cela étrange que la personne qui est entrée sache qu'il y ait précisément dans ma maison des livres Ketsui ? Et puis la personne n'a laissé aucune trace derrière elle...

— Comme un ninja, compléta Asriel.

— Exactement, la seule erreur que la personne a faite, c'est de laisser la porte ouverte. Peut-être qu'elle était pressée ? Murmura Ahiko.

— Ou que c'était fait exprès.

Un silence plana entre les deux. La situation était assez grave, mais que pouvaient-ils faire de plus ? Chasser la trace d'un ninja dont ils n'avaient aucune informations paraissaient être mission impossible.

Dans tout les cas, la maison d'Ahiko n'était plus vraiment un lieu sur pour elle et son frère. Quelqu'un s'était introduit ici et peut-être qu'il reviendrait. Dans cette réflexion, la jeune femme s'empara alors rapidement d'un sac avant d'y mettre tout les ouvrages Ketsui à l'intérieur. Le sac fut rapidement assez lourd.

— Qu'est-ce que tu fais Ahiko ? Demanda Asriel.

— Je pense qu'il est mieux pour nous de retourner au village des monstres. Nous ne sommes définitivement pas en sécurité ici, répondit la blanche.

— Je suis d'accord avec toi, mais que comptes-tu faire de tes livres ?

— Les cacher quelque part, même si je ne sais pas encore où.

— Cache les dans le palais royal, nous avons une armée qui est toujours autour, suggéra le monstre.

— Non, je ne veux pas que la présence de ces documents dans le village des monstres entraînent des problèmes.

— Tu sembles oublier que nous avons des éléments puissants dans notre armée. Tu nous sous-estime ?

— Bien sûr que non et tu sais le très bien Asriel ! Je connais vos capacités, mais même si vous vous défendez, cela n'empêche pas que cela entraînera toujours des dégâts et des blessés ! Je ne veux pas attirer de nouveaux problèmes aux monstres !

— Tu ne nous as jamais amené de problème Ahiko. Tu es un membre de notre famille que l'on doit défendre comme les autres, c'est tout. Alors maintenant donne moi ce sac.

Asriel prit alors le sac des mains d'Ahiko avant de sortir de la maison. La blanche ne put s'empêcher de lâcher un soupire. Elle détestait attirer des problèmes aux monstres. Elle qui pensait en avoir terminé avec les problèmes Ketsui. On dirait que cela venait tout juste de commencer.

Le fils d'Asgore, de son côté, comprenait les inquiétudes de sa sœur. Toutefois, Ahiko restait un membre de son peuple comme un autre. En tant que prince, il protégerait chacun des membres de son peuple, y compris la kunoichi.

C'est dans cette dernière pensée, que Asriel, avança, confiant vers son village. Ahiko continua les protestations, mais rien n'y faisait, le prince ne voulait rien savoir, et cela fut pire une fois qu'ils furent arrivés. Les monstres étaient d'accord avec Asriel.

Résultat ? Les documents Ketsui étaient à présent dans le château royal. Ahiko, elle, était restée chez Toriel, continuant à insister sur la dangerosité de la situation.

Cependant, la blanche semblait parler à un mur. Personne ne l'écoutait. Ahiko avait finit par se résigner, comprenant que les monstres ne changerait pas d'avis.

Ahiko se remémorer tout ces évènements, tandis qu'elle aidait Toriel dans la conception d'une tarte. Les bonnes odeurs qui se dégageait déjà de la préparation donnait l'eau à la bouche. La blanche ne cachait pas sa volonté de rapidement déguster une part de tarte.

Même si la Ketsui n'avait pas voulu déranger les monstres, elle devait avouer que son séjour en leur compagnie lui faisait du bien. Elle aimait la tranquillité du village d'Asgore. La blanche appréciait passer du temps avec ceux qu'elle aimait.

— Ahiko, mets la tarte dans le four s'il-te-plaît, dit Toriel.

La blanche s'exécuta. Tandis qu'elle ouvrait la porte du four, une légère chaleur se dégageait de l'appareil. La ninja posa la tarte, avant de refermer dans un léger bruit, la porte du four.

Ahiko, dans l'attente que la pâtisserie termine son temps de cuisson, s'asseya sur l'une des chaises de la cuisine. Elle regardait de manière nonchalante, le moule du dessert à travers la vitre du four.

— Tu as l'air inquiète ces derniers temps, commença Toriel.

— Je réfléchis encore à ces documents Ketsui dérobés, aux conséquences que cela pourrait avoir, murmura Ahiko tandis qu'elle posa sa tête sur une table face à elle.

— Mais tu m'as dit que tu en avais fait des copies n'est-ce pas ?

— Oui, mais le problème n'est pas là. Quelqu'un en a sûrement après moi ou les capacités Ketsui et je ne veux pas rester ici, je risque de vous attirer des problèmes.

— Tu es un membre du peuple monstre, on te défendra comme n'importe qui, comme toi tu l'as fait pour nous.

Ahiko ne répondit rien à l'argument de Toriel parce que les monstres n'avaient cessé de répéter ces propos. Elle se contenta de taper ses doigts contre la table, perdu dans ses pensées.

Est-ce qu'elle devait informer les grandes nations de cet incident ? Ahiko craignait qu'elles aient des réactions démesurées et que les monstres protestent. Cela engendrerait alors des tensions entre les humains et les monstres. Cela n'avait décidément rien de bon.

Peut-être que Ahiko devait se replier dans un endroit où il n'y avait personne, comme un espèce d'ermite. Cela ne serait pas très difficile pour elle de partir en secret du village des monstres.

Une petite sonnerie retentit depuis le four, indiquant la fin de cuisson des tarte, mais surtout une décision prise pour Ahiko. Elle allait quitter le village des monstres, du moins, le temps qu'elle puisse reprendre la situation en main.

C'est ainsi que sans un bruit, sans un mot, la jeune femme quitta les monstres au milieu de la nuit. La Ketsui connaissait parfaitement l'emplacement des gardes nocturnes. Elle marcha discrètement à travers le village, terminant par s'engouffrer dans l'obscurité de la forêt environnante.

Elle faisait cela pour la sécurité de ceux qu'elle aimait.

Ahiko s'était alors mis à errer dans le monde ninja. Elle avait rapidement quitté le pays du feu, pour aller de petit village en petit village. C'était des communes perdu au milieu de rien, bien loin de l'immensité de Konoha ou Suna.

La blanche aimait profiter de la tranquillité et de la beauté des lieux où elle allait. Elle restait quelques jours dans des auberges, aidant avec ses capacités ninjas quelques villageois.

— Ahiko, résonna alors une voix.

Mangeant dans le restaurant d'une auberge, la jeune femme fut surprise d'entendre son nom résonner derrière elle. Pourtant, la blanche avait toute suite reconnu la voix, c'était Sasuke.

La Ketsui avait entendu dire que l'Uchiha, pour s'expier de ses fautes, voyageait de manière aléatoire dans le monde ninja. Il aidait les gens, réparer les dégâts de la guerre.

Ahiko avait bien du mal à croire qu'elle avait croisé le jeune homme par pure chance. La kunoichi pensait sûrement que ce dernier la traquait. Une jeune femme avec une cape rouge sur la tête ne passait pas vraiment inaperçu. Des gens avaient sûrement parlé d'elle à Sasuke.

Une question envahissa alors l'esprit de la blanche. Pourquoi est-ce que le ninja traquait cette dernière ? La seule réponse qui venait à Ahiko, c'était que Konoha était au courant. La blanche leva alors ses yeux rouges vers l'Uchiha qui prenait place face à elle.

— Konoha est au courant ? Murmura Ahiko.

— Du vol des documents Ketsui et de ta fuite ? Oui, les monstres voulaient de l'aide pour te retrouver. Ils ont mis Konoha au courant, mais le village a promis de ne pas révéler tout cela au grand jour, répondit Sasuke.

Asgore et Asriel avaient écouté la demande d'Ahiko de tenir secret ces évènements. Ils auraient pu autoriser Konoha à tout révéler publiquement, mais ils avaient réussi à faire taire le village caché des feuilles.

Malgré son attitude, sa fuite, le roi et le prince avaient voulu garder la promesse qu'ils avaient fait à la Ketsui. Juste pour ça, elle leur était infiniment reconnaissante.

— Les monstres et Konoha te cherchent, commença Sasuke.

— Mais je ne veux pas revenir, répondit Ahiko.

— Être seule dans un situation pareille est dangereux.

— Mais restait avec les monstres c'est dangereux pour eux.

Un silence plana entre les deux. Ils se jugeaient du regard, cherchant à analyser le moindre mouvement qui pourrait révéler un indice, une faille.

Les yeux si rouge d'Ahiko, qui donnait cette impression qu'elle fouillait jusqu'au plus profond d'une âme, restaient déstabilisant.

— Tu es là dernière Ketsui, je suis le dernier Uchiha. Je peux comprendre le poids des responsabilités en tant que dernier représentant d'un clan. Des gens malhonnêtes m'ont aussi entouré, intéressé par mes pupilles, mais tu ne peux pas te cacher toute ta vie, il faut t'imposer.

— Difficile pour moi de couper plusieurs siècles où mon clan se cachait...

— Quand le mien faisait partie des plus important protagonistes des guerres. Je suis conscient des différences de nos clans. Toutefois, l'importance de nos pouvoirs sont similaires, et les Ketsui et Uchiha ont une très lointaine parenté.

— Tout cela te fait dire que tu es légitime de me convaincre de revenir auprès des monstres ? Demanda Ahiko.

— Non, simplement que nous avons des points communs qui me font comprendre tes craintes, et pas forcément que je sois légitime de quoique se soit, répondit Sasuke.

— Parfait, dans ce cas, je pars.

— Ahiko, tu devrais rejoindre ceux qui t'aimes.

— Mais toi tu n'es pas resté auprès gens que tu aimais.

— Parce que je suis dans une situation différente, et tu le sais très bien.

Ahiko, se leva rapidement de sa place, suivit de prêt par Sasuke. Tandis que la blanche paya son repas, elle marcha à vive allure à travers le village, faisant comprendre à Sasuke, qu'il devait partir. Toutefois, l'Uchiha faisait l'aveugle, il continuait de suivre la Ketsui.

Ahiko termina par s'arrêter, voyant ses efforts vains.

— Sasuke, laisse moi partir, dit Ahiko.

— Non, tu devrais retourner à Konoha.

— Je sais très bien que Konoha a peur, a peur de la situation. Toi, Sasuke, si on te dérobe tes pupilles, tu pourras toujours les récupérer. Cependant, remonter le temps se fait de manière définitive.

— Si quelqu'un de mauvais s'empare de mon Rinnegan, les effets pourraient être tout ainsi indésirable. Cependant, contrairement à toi, il n'y a personne qui semble en avoir après moi pour l'instant. T'es proches s'inquiètent.

— Honnêtement, j'ai besoin de temps seule. Il y a des choses que je dois remettre au clair dans mon esprit.

Sasuke l'avait compris, il ne pourrait pas convaincre Ahiko de revenir. Il avait bien perçu que la blanche, au-delà de vouloir protéger les monstres, semblait être dans un espèce de voyage initiatique.

Elle cherchait des réponses à des questions qui l'empêchait sûrement de vivre correctement. C'était un peu pour les même raisons que Sasuke était parti de Konoha.

L'Uchiha finit par se résoudre. Il était peut-être mieux de laisser Ahiko partir.

— Donne quand même des nouvelles aux monstres, termina le brun avant de disparaître.

Un sourire étira les lèvres d'Ahiko. C'était dans des situations comme ça qu'elle voyait qu'elle et Sasuke avait été frères dans une autre vie. Ils se comprenaient, sans pour autant que les deux aient passé beaucoup de temps ensemble.

La Ketsui décida de reprendre sa route, ne sachant pas ce qui l'attendait.

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