Mot de l'auteur : Bonjour à vous ! Ça fait longtemps n'est-ce pas ? Je tenais à m'excuser du temps que j'ai pu m'être à publier ce chapitre. Mes examens à l'école ne me donnait pas le temps nécessaire pour faire quoique se soit. Je reviens avec ce chapitre en espérant que ça vous plaise. Bonne lecture !

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Le bruit des cascades resonnaient. Après un paysage enneigé, ceux qui découvraient les souterrains aux côtés d'Ahiko furent surprit de la transition vers un paysage plus humide. L'endroit était tout bonnement incroyable. Des champignons bleus et des pierres précieuses incrustaient dans les murs brillaient dans la noirceur de la caverne.

Étrangement, bien que cela soit l'un des endroits qui faisait le plus ressortir l'aspect de souterrains au monde où vivait les monstres, cet environnement semblait aussi être le plus agréable à l'œil.

De drôles de fleurs bleues étaient aussi présentent autour du groupe. Après des explications d'Ahiko, les ninjas l'accompagnant comprirent qu'il s'agissait de plantes qui répétait ce qu'elles entendaient à proximité d'elle.

Naruto s'était alors mis à s'amuser avec les fleurs, constatant la véracité des propos d'Ahiko. Il semblait y avoir de nombreuses nouvelles choses chez les monstres.

Le groupe dû passer dans de hautes herbes. Cela fit sourire Ahiko qui se rappelait s'être cachée de nombreuses minutes dans ces herbes pour se cacher d'Undyne.

Dans leur parcours, Hotaru et les autres croisèrent des monstres. Ils prenaient le temps de discuter avec eux, de les aider. Après quelques heures à les aider, Ahiko s'asseya pour regarder le plafond rempli de pierre précieuse. Elle brillait de tout leur éclat.

— Cet endroit est magnifique, murmura Hotaru alors qu'elle prit place à côté d'Ahiko.

— Oui, c'est un de mes lieux préférés des souterrains. Je venais souvent avec Asriel pour regarder ces pierres brillantes. Les monstres n'avaient plus d'étoiles pour faire des vœux, alors ils murmuraient leur souhaits à ces pierres brillantes, répondit la blanche en regardant le plafond.

— C'est un peu triste quand on y pense.

— Tu trouves ? Moi je trouve ça beau. Malgré leur situation, les monstres gardaient rêves et espoirs.

Hotaru fixait la beauté de l'endroit. Les paroles de la Ketsui n'était pas faux. Le peuple des monstres avaient continué à garder espoir sous l'éclat de ces pierres. C'était comme si les minéraux s'étaient nourris des rêves des monstres pour briller, briller aussi fort qu'elle le pouvait et continuer à alimenter le désir profond de liberté du peuple d'Asgore.

Au final, il semblait que Ahiko comprenait vraiment bien mieux les monstres et c'était normal. Après tout, elle avait grandit en leur compagnie.

— Cet endroit est vraiment incroyable, dit Sakura en se joignant à Ahiko, suivit de près par Utakata et Naruto.

— Oui, j'ai jamais vu une chose pareille, ajouta le seul Uzumaki du groupe.

Utakata quant à lui ne dit rien. Il observait et appréciait la tranquillité que le bruit des cascades reflétait. Sur ce point, le brun et Ahiko étaient assez similaire. Ils aimaient les endroits paisibles, ceux qui coupaient, loin des problèmes extérieurs. Ils pourraient restés à regarder les pierres brillaient au plafond pendant des heures.

La couleur bleu cyan était présente partout autour d'eux. Des champignons, des fleurs, et même l'eau avaient cette étrange couleur. C'était très décalé mais tellement beau.

— Vous avez terminé d'aider ceux que vous vouliez aider ? Demanda Ahiko.

— Oui, mais les ninjas avant nous avaient déjà fait la majorité du travail, répondit Sakura.

La tranquillité continua à régner encore pendant quelques minutes. Quand Ahiko décida enfin de se lever, la jeune femme entendit un cri l'appelait au loin. La blanche avala sa saliver bruyamment, ne sachant absolument pas ce qui l'attendait.

— Ahiko ! Reviens là ! Résonna la voix d'Undyne.

La Ketsui vit alors la femme poisson arriver en courant droit vers elle. Prise de panique, Ahiko commença à courir dans le sens opposé, ne sachant absolument pas pourquoi Undyne semblait en avoir après elle.

Des lances bleues se mirent à foncer droit vers elle sous les regards ahuris des autres humains présents. Personne ne comprenait la situation actuelle. Finalement, Ahiko s'arrêta, stoppant l'offensive de Undyne qui s'approcha de manière menaçante de la jeune femme.

— Q..Qu'est-ce que j'ai fait ? Demanda Ahiko peu rassurée.

— Ce que tu as fait ? CE QUE TU AS FAIS ? Absolument rien, répondit Undyne dans un sourire.

Ahiko manqua de tomber au sol, tellement elle fut troublée par la réponse du monstre. Enfin pourquoi est-ce qu'elle était choquée ? Undyne faisait parfois des choses complètement invraisemblable, et maintenant que la kunoichi réfléchissait, il devait sûrement s'agir de l'une de ses nombreuses solutions violentes.

Depuis son enfance, Ahiko avait l'habitude de ce genre de salutations. Undyne disait que c'était pour entraîner la blanche. Cependant, la femme poisson était tellement imprévisible à chaque fois, que la Ketsui était toujours surprise.

— Vous faites quoi ici ? Le prince m'a pourtant dit que t'étais restée au dessus, dit Undyne.

— Naruto et ses amis sont venus aider les monstres. Comme ils étaient les derniers à venir, il fallait bien quelqu'un pour les guider, répondit Ahiko.

— C'est bien gentil de vouloir aider mais il fallait venir en avance. La majorité du travail a été fait par les premières troupes ninjas qui suivaient le prince et le roi.

— Il y avait quand même des monstres qui avaient besoin d'aide, et puis c'est la volonté qui compte.

— Bah si tu veux mon avis, leur volonté était pas bien élevée.

— Undyne ! S'exclama Ahiko.

La Ketsui savait à quel point Undyne était l'un des monstres les plus réticents envers les humains. Après tout, elle était la chef de l'armée royale, et les ordres du roi avaient pendant longtemps était de tuer les humains qui tombaient dans les souterrains coûte que coûte.

De plus, même si la femme poisson ne le montrait pas, elle avait été blessée émotionnellement par tout ce que les humains avaient fait aux monstres. Ils avaient causé beaucoup de tord et tristesse chez le peuple, et la monstre aimait profondément son peuple.

Il y avait des cicatrices qui prendraient longtemps à guérir. C'était normal, et Ahiko ne pouvait pas en vouloir aux monstres pour ça. La cohabitation entre le peuple d'Asgore et les humains avaient encore un long chemin à parcourir, bien que la collaboration des deux pensant la guerre avait été une grande avancée.

Undyne restait un peu plus compatissante envers Ahiko. Au-delà de la capacité de la fillette à l'époque de s'adapter aux monstres et de devenir leur amis, la femme poisson avait été compatissante vis-à-vis de l'histoire de la Ketsui. Au final, elle n'avait été qu'une victime innocente des humains, et ce simple fait avait développé chez Undyne un attachement plus fort vis-à-vis d'Ahiko.

D'autant plus qu'il s'agissait d'une Ketsui. Undyne avait déjà entendu parlé de ce clan et de leur collaboration avec les monstres. Un certain nombre de documents témoignant des interactions entre les deux groupes étaient présent et consultable dans le palais royal.

— Undyne c'est ça ? Résonna la voix de Sakura.

Naruto et les autres avaient tout entendu. Évidemment, les paroles de Undyne avaient provoque un peu de colère au départ, mais au vu des circonstances, le groupe s'était rapidement calmé. La majorité avait été témoin du fort caractère de la monstre. Il vallait peut-être mieux opter une stratégie plus pacifique.

— Qu'est-ce qu'il veut le bonbon ? Répondit Undyne.

— Parler, rien de plus, répondit Sakura en serrant les poings.

Voyant la tension qui émanait des deux femmes, Ahiko s'interposa finalement entre l'échange de regard tendu. La blanche tira Undyne par le bras, commençant à marcher vers la maison de la monstre.

— Dit Undyne, tu me ferais bien un thé ? Tu sais à quel point j'aime ton thé, dit soudainement Ahiko.

— Maintenant ? Après tout pourquoi pas ? Je sais que mon thé est le meilleur du monde après tout ! S'exclama la chef de l'armée.

— Évidemment ! Ça ne te générais pas de faire goûter ça à Sakura et aux autres ? Je suis certaine qu'ils succomberont à l'incroyable goût de ta boisson !

— Ouais, je vais leur prouver à ses humains ! Dépêchez-vous bande de limace ! Cria la monstre au groupe de Naruto qui suivit derrière.

Ahiko essaya le plus possible d'attirer l'attention de Undyne sur autre chose. Cela semblait fonctionner puisque sur tout le chemin, la monstre parlait d'elle et de ses entraînements.

Finalement, l'ensemble du groupe arriva devant la maison d'Undyne. La forme étrange de la structure fit que ceux n'ayant jamais vu l'habitation fixèrent pendant un moment le bâtiment.

Tout le monde termina par entrer et chacun s'installa comme il le put. Si Undyne donna volontiers une chaise à Ahiko pour s'asseoir, elle fut plus grognon à en donner aux autres ninjas. Ce fut la blanche qui força la femme poisson à donner de quoi s'asseoir aux autres.

— Bon je vais vous faire un thé, à moins que vous vouliez goûter mes spaghettis ? Demanda Undyne.

Au mot "spaghetti" les visages de Naruto et Sakura devinrent livide. Le simple souvenir des pâtes de Papyrus remonta dans leur esprit, et un soudain ressenti de dégoût remonta en eux. C'était sûrement l'une des pires choses qu'ils avaient mangé.

Ils étaient ninjas pourtant. Le duo n'était pas difficile avec la nourriture, et ils avaient mangé des choses ignobles pendant leur mission. Pourtant, le plat de Papyrus semblait avoir battu tout les records.

— C'est gentil de ta part Undyne, mais ça ira. On a déjà mangé chez Grillby, expliqua Ahiko.

— Je vois, alors va pour du thé, répondit la monstre en commençant sa tâche.

Le bruit de Undyne sortant des verres resonna dans toute la maison, sous les regards attentifs des humains. Ils espéraient ne pas tomber sur une boisson aussi excentrique que les pâtes de Papyrus.

— Dit Ahiko, est-ce que le thé de Undyne est bon ? Chuchota Hotaru.

— Oui, mais ne il ne vaux pas mieux manger ses spaghettis par contre, répondit la blanche.

— Ils sont aussi mauvais que ceux de Papyrus ? Murmura Naruto un visage dégoûté.

— Oui, en fait, c'est Undyne qui a appris à Papyrus à cuisiner des pâtes. En soit, le plat en lui même est très bon. Toriel m'en a déjà fait des incroyables, mais ceux de Papyrus et Undyne sont vraiment horrible, expliqua la Ketsui.

— Qu'est-ce que vous trafiquez dans mon dos ? S'exclama Undyne en posant le plateau de thé sur la table.

— Rien, rien, je leur expliquais à quel point ton thé était l'un des meilleurs des souterrains, dit Ahiko précipitamment.

— Et tu fais bien ! Allez humains, buvez vous allez voir à quel point mon thé est incroyable ! S'exclama la monstre.

— Mais c'est chaud, protesta Hotaru.

— Roh enfin c'est pas si chaud ! Dit plutôt que tu cherches une excuse pour pas goûter mon thé !

— Non pas du tout, j'aimerais juste évité de me brûler la bouche !

— Undyne, on pourrait attendre quelques minutes que le thé puisse refroidir, commença Ahiko.

— Tss quelle bande de chochote ces humains, répondit la monstre.

Ahiko lâcha un soupire silencieux, s'excusant dans un murmure auprès des auprès de Hotaru. La blonde n'avait visiblement pas prit cela mal, commençant à s'habituer au caractère sanguin de Undyne.

L'atmosphère termina par ce détendre quand chacun commença à boire sa boisson. Il s'agissait de thé aux fleurs dorées. A part Ahiko, aucun humain présent n'avait déjà goûté à cela et chacun devait avouer que ce n'était pas mauvais.

— Eh Ahiko, c'est quoi cet objet ? Demanda Hotaru.

— C'est un piano, c'est un instrument de musique, expliqua la blanche.

— Ce truc est un instrument de musique ? S'exclama Naruto.

Dans le monde ninja, les instruments se faisait un peu plus traditionnels, alors c'était à peine surprenant que personne à part Ahiko ne sache ce qu'était un piano.

— Dit Ahiko, tu peux nous faire une démonstration ? Questionna Hotaru.

— Surtout pas ! S'exclamèrent Ahiko et Undyne en cœur.

— Quoi ? Mais pourquoi ?

— Je suis une catastrophe au piano. Undyne a déjà essayé de m'apprendre à jouer, mais elle a faillit casser son instrument plusieurs fois tellement j'étais mauvaise, avoua la Ketsui gênée.

— Moi je peux faire une démonstration, dit Undyne.

— Ça ne te gêne pas ? Dit Ahiko.

— Si c'est pour éviter que tu nous casses les oreilles, je me porte volontier volontaire !

Hotaru et Sakura se moquèrent gentiment de Ahiko gênée par les remarques de Undyne. La blanche savait qu'elle était vraiment mauvaise au piano, et ce n'était pas forcément un fait connu de tous, même chez les monstres.

Montrer cette partie d'elle à des humains faisait une étrange sensation chez Ahiko. En invitant Naruto et les autres dans les souterrains, elle savait qu'elle allait révéler une partie de sa vie. Toutefois sans vraiment de raisons particulières, Ahiko trouvait les petis détails, comme le fait qu'elle avait deux mains gauches face à un piano, plus gênant à révéler. Peut-être parce que c'était des choses vraiment très personnelles ?

Enfin, Undyne semblait plus que ravie de montrer ses talents musicales. La grande et puissance chef de l'armée avait finalement une âme d'artiste enfouie au fond d'elle. Naruto n'y connaissait pas grand chose en musique mais il aimait ce qu'il entendait. C'était assez agréable.

— Voilà ! Considérez-vous comme chanceux humains d'avoir écouté l'une des meilleurs musicienne des souterrains ! S'exclama Undyne.

— C'etait vraiment super à écouter ! S'exclama Hotaru.

— J'avais jamais entendu une chose pareille, ajouta Sakura.

Le groupe continuait à discuter de la performance de Undyne et du drôle d'instrument qu'était le piano. Les nouveautés du monde des monstres étaient plus impressionnantes les une que les autres.

Quand on avait grandit dans un endroit où la réalité étaient celle du monde shinobi, il était vraiment difficile d'imaginer qu'il pouvait exister autre chose, un autre système de fonctionnement.

— Bon, j'imagine que vous allez continuer votre route, dit Undyne.

— Oui, il reste pas mal d'endroit où les monstres ont besoin d'aide, répondit Ahiko.

— Wow, les souterrains sont vraiment très grand ! S'exclama Naruto.

— Ouais mais ça ne vaut pas l'extérieur ! D'ailleurs Ahiko, je me demandais, tu vas venir vivre au village des monstres ou tu vas rester dans ta maison au milieu de la forêt dont tu nous as parlé ? Répondit Undyne.

La question semblait un peu sorti de son contexte, toutefois, à force de parler d'extérieur, il était vrai qu'il fallait commencer à envisager et à organiser la vie à l'extérieur. C'était difficile de croire que tour ça était vrai, alors qu'il y a peine quelques mois, tout cela n'était que rêve et espoir.

Ahiko souria à cette pensée. Les monstres avaient réalisé leur rêve et leur espoir, ils allaient être libre. Mais maintenant que cela était accomplie, la question de Undyne était juste. Qu'est-ce que Ahiko allait faire ? La blanche tapota légèrement sa tasse de thé, à présent vide, réfléchissant.

La Ketsui aimait vivre avec les monstres, mais elle devait aussi avouer qu'elle aimait beaucoup sa petite maison au milieu de la forêt. De plus, tout les documents Ketsui y étaient cachés, elle ne pouvait pas simplement abandonner son habitation.

— Je ne pensais pas que tu aurais tant de difficultés à répondre, se vexa Undyne.

— Non ce n'est pas ce que tu crois. J'aime les monstres, vous êtes ma famille mais tu sais, un peu de tranquillité parfois ne fait pas de mal et puis je n'ai pas dit que tu n'aurais pas le droit de rentrer Undyne, répondit Ahiko.

— Maintenant que les monstres sont libres, tu pourras leur rendre visite plus facilement, intervenu Utakata.

Le brun, nonchalant sur sa chaise, suivait silencieusement la discussion depuis le début. Le ninja avait cette impression que Ahiko semblait coincée avec les monstres. Ils étaient sa famille, ses amis évidemment, mais le Jinchuriki pensait que Ahiko aussi avait le droit à ses libertés.

Il pensait cela en se transposant lui même dans cette situation. L'hôte de Rokubi avait lui même porté un fardeau, celui de la présumée trahison de son maître à son égard. C'était quelque chose de lourd à porter, mais il s'en était tout suite voulu en apprenant la vérité. Son maître avait voulu extraire Rokubi pour qu'il mène une vie tranquille.

Le poids de la haine s'était transformé en culpabilité jusqu'à ce qu'il accepte le fait qu'il devait vivre sa vie sans obstacle, comme son maître l'aurait souhaité.

Les monstres aussi souhaitaient pareil pour Ahiko, mais Utakata imaginait que le poids de sa culpabilité envers le peuple d'Asgote pesait encore.

— C'est vrai, répondit Ahiko à Utakata.

— Qu'est-ce qu'il veut lui ? Ahiko peut rester avec nous si elle le souhaite ! S'exclama Undyne.

— Mais il faut aussi que vous construisiez votre vie et Ahiko la sienne. Le fardeau des souterrains est parti à présent, chacun peut vivre librement. Ahiko ne vous oubliera sûrement pas, dit Utakata.

— Elle ne nous oubliera pas, mais si elle restait vivre avec nous, cela serait beaucoup mieux ! Cria la femme poisson.

— Et qu'est-ce que vous ferez si Ahiko à un projet dans sa vie ?

— Un projet ? Elle pourra le faire parmi les monstres !

— La vie réserve des surprises. Il se peut que les monstres soient de trop parfois, expliqua Utakata.

Un large sourire étira les lèvres de Hotaru, qui observait la scène. Sakura comprit rapidement ce sourire et une légère expression de surprise parcoura don visage alors que ses yeux se posaient de manière alternative entre Ahiko et Utakata.

Hotaru l'avait sentit, et cela même si son senseï ne semblait lui même pas conscient de cela. Un lien étrange s'était créé entre Utakata et Ahiko. La blonde avait prit cela pour une forme d'amitié plutôt discrète, pourtant, l'apprentie ninja avait bien remarqué que le brun et la blanche se comprenait bien plus.

C'était loin de quelque chose qui ressemblait à une amitié discrète, ou à une amitié forte comme celle de Sasuke et Naruto. C'était plus que ça et cette simple pensée faisait sourire Hotaru. C'était assez inattendu, mais pourtant pas vraiment surprenant. Ahiko avait été la sauveuse de Utakata, et chacun semblait admirer l'autre silencieusement. Oui, c'était vraiment une relation étrange.

Hotaru sortit de ses pensées quand elle vit une bulle, éclater de manière inoffensive, juste devant le visage de Undyne. L'éclatement de cette bulle représentait exactement ce que ressentait la femme poisson. Elle bouillonnait intérieurement et elle allait éclater.

Évidemment, le brun l'avait fait exprès et cela avait le ton d'agacer la monstre qui frappa son poing contre une table.

Cela effraya le petit groupe, sauf Utakata, qui fixait la monstre de ses yeux orangés. Une bataille de regard se lança entre le monstre et l'humain. Ahiko ne comprenait pas très bien pourquoi la situation en était arrivée à ce point.

Utakata avait peut-être peur que les monstres ne la retienne dans ce qu'elle voulait faire. Le plus grand projet d'Ahiko avait été de libérer les monstre de sous terre et après cela de vivre sa vie paisiblement à leur côté.

Elle n'avait pas de projet particulier en tête pour l'instant, et même si elle avait, la jeune femme savait que les monstres ne la retiendrait pas.

— Calmez-vous, calmez-vous. Utakata, je sais très bien que même si je devais avoir un projet particulier en tête, les monstres ne me retiendraient pas. C'est gentil de vouloir me défendre, mais il n'y a pas lieu de le fait. Maintenant que tout les monstres sont sortit..... intervenu Ahiko.

La blanche se coupa au milieu de la phrase, comme si elle venait de se souvenir de quelque chose.

— Tout les monstres... murmura la Ketsui.

Le visage de la jeune femme se décomposa. Elle avait oublié un monstre, et il était plus compliqué pour lui de sortir des souterrains. La jeune femme sortit précipitamment de la maison, à la surprise de tous. Chacun suivit la kunoichi, ne comprenant absolument pas le comportement de cette dernière.

Ahiko arriva finalement dans un endroit relativement vide. En face d'elle ne se dressait qu'un chemin, et de l'eau tout autour. Sa respiration légèrement saccadée résonnait dans l'endroit.

— Onionsan ! Onionsan est-ce que tu es là ? Cria Ahiko.

— Onionsan ? C'est pas vrai, on l'a oublié celui là ! Dit Undyne alors qu'elle venait d'arriver elle et les autres humains.

— Onionsan ? Répéta Naruto.

— Onionsan ! Je suis vraiment désolée, il s'est passé tellement de chose, mais ce n'était vraiment pas une raison de t'oublier ! Onionsan répond s'il-te-plait ! On va te sortir de là et tu pourras aller dans l'océan avec tes amis ! S'exclama la blanche.

Un léger tremblement résonna dans la pièce. Toutefois, au vu de l'attitude décontractée de Undyne et Ahiko, le groupe de Naruto ne s'inquiétait pas plus. Il devait encore s'agir d'un truc de monstre.

Des tentacules sortirent soudainement de l'eau, et l'un d'eux attrapa soudainement Ahiko. Tandis que la terre continuait de s'agitait, une tête sortit de l'eau. Sous la surprise de Naruto et des autres, une espèce d'immenses pieuvre se dévoila. Quand Ahiko avait expliqué qu'il y avait des monstres de tour genre, elle ne plaisantait vraiment pas.

Ahiko se retrouva alors face à face avec le gigantesque visage de Onionsan qui fixait la blanche avec ses grands yeux.

— Je croyais que vous m'aviez oublié, dit Onionsan.

— Je suis vraiment désolée ! On va te sortir d'ici c'est promis ! Répondit Ahiko.

— Oh, vous avez ramener d'autres humains ! Moi, c'est Onionsan, salua le monstre auprès de Naruto et des autres.

— Salut, moi c'est Naruto, se présenta le blond.

— C'est super de ramener d'autres humains, ça veut dire que les monstres s'entendent bien avec les humains, dit le monstre.

— S'entendre est un grand mot, intervenu Undyne.

— Mais nous avons bien avancé, continua Ahiko.

— Alors ça veut dire que je pourrais aller dans l'océan ? Demanda Onionsan enthousiaste.

— Oui ! Enfin, il y a quand même un petit problème, comment est-ce qu'on va te sortir de là ?