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Chapitre 32

[Vidéo du média : Je sais que ce n'est pas vraiment l'OST de Chara, mais je trouve la musique bien représentative du personnage ]

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Tout était noir autour de Ahiko. Tout ce qu'elle ressentait au fond d'elle c'était de la tristesse, de la peur mais aussi de la haine.

La jeune femme ne savait pas vraiment où elle était. Elle devait probablement avoir perdu le contrôle d'elle même, qui sait ce que son corps faisait en ce moment. La blanche avait peut-être déjà tué quelqu'un sans le vouloir. Cette simple pensée provoquait un profond dégoût d'elle même. La kunoichi était capable d'ôter la vie de quelqu'un sans la moindre conscience.

De quoi te sens-tu coupable quand l'humanité n'a jamais eu un soupçon de remord vis-à-vis des monstres et des Ketsui ? Résonna la voix de Chara.

Dans l'obscurité, une lumière éblouissante fit son apparition. En son centre, une silhouette était présente. Il ne fallut pas longtemps à Ahiko pour reconnaître qui était là. Les yeux rouges de Chara fixait la blanche.

— Qu'est-ce qui s'est passé avec Madara et Hasirama ? Demanda alors Ahiko dans un mumure.

Ce qui s'est passé ? Tu cherches encore à justifier le massacre des Ketsui ?

— Je ne cherche pas à justifier le meurtre d'un clan dont je fais parti, je chercher à comprendre pourquoi les Uchiha et Senju en sont venus à cette solution.

— J'ai été naïve et ils ont simplement profiter de cette naïveté pour éliminer les Ketsui.

Dans l'obscurité, un silence régnait. Chara semblait perdu dans ses pensées, et avant que Ahiko ne puisse ajouter quoique se soit, l'ancienne meilleur amie d'Asriel leva la tête dans la direction de la blanche, déterminée à vouloir lui montrer son passé.

Elle pourrait peut-être mieux s'emparer de l'âme de la kunoichi si elle lui montrer sa vie. La brune pourrait créer une attache sentimentale avec la jeune femme et ainsi mieux la manipuler. Un sourire étira les lèvres de Chara à cette idée.

— Tu ne me crois pas n'est-ce pas ? Dans ce cas si je te partageais mes souvenirs ? Après tout, j'ai bien vu les tiens.

Une lueur de surprise traversa pendant quelques secondes les yeux de Ahiko qui ne s'attendait pas vraiment à cette proposition de la part de Chara. La brune avait toujours montrer sa haine pour l'humanité, cependant, elle n'avait jamais vraiment partagé son passé avant son arrivée avec la blanche et les monstres.

Alors que la la blanche s'étonnait de la proposition de Chara, la kunoichi aperçu très vite des images. Elle entendit alors le bruit d'un cours d'eau résonnait accompagnée de chant d'oiseau. Très rapidement, une image de rivière apparu devant les yeux de la jeune femme.

Ce paysage paisible contrastait énormément avec l'ambiance de guerre auquelle Ahiko avait fait face. La tranquillité de l'endroit apaisait la ninja qui était bien contente de retrouver une certaine sérénité après tant de stresse.

Alors que la kunoichi profitait de la paix de cet endroit, elle entendit un cailloux ricochet dans l'eau avant de couler dans un dernier bruit d'eau. Cherchant l'origine de ce jet de pierre, Ahiko vit alors un jeune garçon à la chevelure noir au bord de la rivière son expression de visage concentrée semblait montrer qu'il était là depuis un moment.

— Je dois atteindre le rivage, dit alors le garçon.

Avant que ce dernier ne puisse jeter un énième projectile, une pierre sortit de nulle part. Elle passa alors à quelques centimètres du visage du garçon avant de ricochet et de se retrouver l'autre rivage. Ahiko n'eut aucun mal à reconnaître le style de lancé de shuriken.

— Le truc c'est de lâcher la pierre au plus haut, dit alors un autre garçon sortit de nul part.

L'enfant qui venait d'apparaître avait une chevelure brune. Habillé de vert, il abordait un sourire malicieux fière de sa réussite.

— Je sais très bien tout ça, je peux y arriver quand je veux. Qui es-tu d'abord ? S'agaça le garçon aux cheveux noir.

— Ton rival en ricochets, on pourrait dire, mais je te devance.

— Je t'ai demandé qui tu es ? Continua à s'énerver l'enfant aux cheveux noirs.

— Mon prénom est Hashirama, mais je tairai mon nom de famille.

— Hashirama ? Alors regarde bien. Cette fois-ci c'est la bonne !

Ahiko se rendit alors compte de l'identité des deux jeunes garçons. Il s'agissait de Madara et d'Hashirama dans leur enfance. La jeune femme se trouvait un peu idiote de ne pas les avoir reconnu de suite. Après tout, Chara fut mêlé au célèbre duo de ninja, alors il était assez évident de deviner leur identité.

Madara sans grande surprise rata encore une fois son objectif de faire atteindre à son caillou la rive opposée. La pierre coula à nouveaux, sous les moqueries d'Hashirama. Les deux garçons se mirent alors à se disputer de manière assez enfantine. Cela étonna quelque peu Ahiko qui avait toujours vu Hashirama et Madara comme deux ninjas légendaires.

Cette image de deux enfants s'amusant simplement contrasté terriblement avec ce que la blanche avait pu voir sur le champ de bataille. Cela l'a perturbé grandement, cependant, cela rappelait une chose, derrière la puissance incroyable de ces deux hommes se cachait des humains comme les autres.

Alors que le duo continuait à se chamailler amicalement, les garçons tournèrent soudainement leur regard vers la forêt derrière eux. Malgré le bruit de l'eau de la rivière, les sens des ninjas restaient fin. Le craquement d'une branche venait de résonnait, toutefois, il ne s'agissait pas d'un bruit naturel. C'était quelqu'un qui avait marché dessus.

Hashirama et Madara se fixèrent pendant un instant, avant d'acquiescer de la tête. Les oiseaux continuaient de chanter, la rivière de couler, cependant, la tension à ce moment était à son comble.

Les jeunes garçons marchèrent doucement vers l'endroit où la branche avait craqué. Leur bruit de pas résonnait entre les galets, leur respiration se faisait lente. Ils pénètrèrent dans la forêt.

Les rayons du soleil se faufilait entre les branches et alors qu'ils observèrent l'environnement autour d'eux, une main sortie soudainement d'un arbre pour venir frapper Madara. Cependant, ce dernier esquiva l'offensive et avant que l'assaillant ne comprennent quoique se soit, Hashirama prit le poignée de l'inconnu pour le tirer de sa cachette.

La personne tomba alors dans un bruit lourd. Les animaux autour avait prit la fuite et avant que l'individu ne puisse se relever, les deux garçons l'avaient encerclé.

— Qui es-tu ? Demanda Madara sur un ton sévère.

L'adversaire a terre, ouvrit soudainement les yeux. La première chose qui interpella les deux enfants fut les pupilles rouges de la personne en face. Elles étaient aussi rouge que le sang, cependant, le simple fait de les regarder provoquait en Hashirama et son nouvel ami un sentiment étrange. Ils ne savaient pas s'ils pouvaient qualifier cela de malaise ou bien de fascination.

— S'il-vous-plaît, ne me tuer pas ! Dit alors la personne paniquée.

Non loin, Madara aperçu des cruches sûrement rempli d'eau. Cette inconnue était probablement une habitante d'un village non loin venue chercher de l'eau. L'Uchiha en déduit rapidement qu'elle avait probablement était surprise de trouver quelqu'un à la rivière et elle avait sûrement paniqué et s'était cachée.

La personne au sol était probablement une enfant du même âge qu'eux. Elle avait une chevelure brune, toutefois, au delà de ses yeux, c'était l'accoutrement de la fille qui attira l'attention des deux garçons.

Un pull a rayure et un short...
Cela n'avait absolument rien à voir avec ce que Hashirama et son ami connaissait. D'où est-ce que cette fille venait ?

— Répond d'abord à ma question et on verra, dit Madara.

— Je m'appelle Chara, répondit rapidement l'intrus.

— Chara ? Et que faisais-tu ? Demanda Hashirama.

— J'étais venue chercher de l'eau et je vous ai vu, alors j'ai voulu faire demi-tour mais j'ai était repérée, expliqua la dénommée Chara.

— Et qu'est-ce qui nous prouve que ce que tu dis est vrai ? Enchaîna Madara.

— Ce qui le prouve ? Le fait que je sois sûrement meilleur que toi en ricochet, se moqua la fille.

— Quoi ? Répéte un peu ! On va voir si t'es si forte ! S'énerva l'Uchiha.

Le garçon tira alors soudainement Chara par le bras. Alors qu'elle se levait, elle fut tirer jusqu'au bord de la rivière sous le regard amusé d'Hashirama qui suivit le duo.

Madara prit alors une pierre avant de la donner à Chara, ne cachant pas son agacement.

— Vas-y si tu es si forte, dit le garçon en tendant un caillou à la brune.

Un large sourire étira les lèvres de Chara. Elle saisissa la pierre entre ses mains et avant que l'Uchiha ne rouspète à nouveaux, elle fit ricocher le caillou avant que ce dernier ne tombe sur la rive d'en face, se fracassant à d'autre pierre. Par cette simple gestuelle, il fut assez facile de comprendre que Chara n'était peut-être pas une simple villageoise.

Néanmoins, ce fut bien le cadet des soucis de Madara qui venait encore une fois de perdre face à quelqu'un. Il se mit à maudire Hashirama et Chara, clamant haut et fort qu'il pourrait y arriver quand il voulait. Ce fit bien rire les deux autres enfants qui se moquèrent de l'Uchiha.

Toutefois, cette ambiance joviale prit fin lorsque au milieu de la rivière, un corps sans vie fit son apparition. Il flottait, inerte et portait par le courant de l'eau.

Au moment où Hasirama vit le corps, il se dirigea vers ce dernier, utilisant du chakra pour marcher sur l'eau. Cela créa une certaine tension chez Chara qui avait eu nombre d'avertissement de son clan quant au fait d'approcher d'autres ninjas.

— La guerre arrive par ici. Rentrez chez vous, dit Hashirama alors qu'il inspectait le corps.

Le garçon sauta sur l'autre rive et avant de partir il demanda le prénom du seul Uchiha présent. Alors que ce dernier répondit, le Senju parti. Il s'enfonça dans la forêt, son âme disparaissant peu à peu dans la forêt.

Après quelques secondes les deux enfants restant prirent une direction opposé, se donnant chacun une salutation cordiale avant de partir. Alors que Chara avait repris ses cruches d'eau, elle couru vers le village Ketsui, prenant le soin de vérifier qu'elle ne se faisait pas suivre.

Atteindre le village Ketsui était assez compliqué et pour cause, les âmes de la détermination craignait les autres humains. La guerre battait son plein et les Ketsui avait bien conscience que si les autres clan apprenait leur existence, le conflit pourrait être pire. Savoir qu'une poignée de personne pouvait effacer ce monde pour tout recommencer pourrait être source de chantage.

Finalement, Chara arriva dans son village. Il était situé dans les montagnes environnante, en hauteur, caché des yeux ninjas les plus affûtés. En rentrant chez elle, la fille ne parla pas de sa rencontre Madara et Hasirama.

Elle savait parfaitement que son entrée en contact avec d'autre personne que des Ketsui serait probablement vu comme dangereux pour la sécurité du clan. Toutefois, à ce moment, Chara était persuadée qu'elle ne les reverait pas.

Enfin, c'est ce qu'elle pensait jusqu'à que ses parents lui demande à nouveaux d'aller remplir des jars d'eaux pour le clan. Puisque à leur yeux, son escapade s'était bien passé, ils avaient demandé à Chara à nouveaux de le faire. Cependant, la fille n'était pas vraiment rassurée et elle ne pouvait tout bonnement pas clamer qu'elle avait croisé d'autre ninjas. La Ketsui était coincée dans son propre mensonge.

Alors c'était en prenant son courage à deux mains qu'elle s'était rendu à la fameuse rivière, priant de ne pas croiser les deux garçon. Cependant, ses espoirs s'effrondrèrent lorsqu'elle vit Hashirama de dos, en tailleurs au bord de l'eau.

Les oiseaux chantaient toujours à cet endroit comme si en ces temps de guerre, la rivière était le seul endroit paisible. Enfin, paisible était un bien grand mot. Cachée derrière un arbre, Chara entendait les sanglots d'Hashirama. En ces temps de conflit, cela n'étonnait même pas la Ketsui. Le garçon devait probablement avoir perdu un proche.

Elle ne pouvait pas se laisser attendrir, il fallait qu'elle rentre où elle allait avoir de gros problème. Alors que la fille s'apprêtait à partir, elle fut soudainement emporter hors de sa cachette avant de se retrouver près d'Hashirama. Tout s'était déroulée si rapidement que Chara n'avait pas vraiment compris ce qui lui était arrivée.

Il lui fallut un moment avant de réaliser que c'était Madara en arrivant qui l'avait emporté hors de sa cachette pour la ramener près d'Hashirama.

— Tu es peut-être meilleure que moi en ricochet, mais tes cachettes sont médiocres, se moqua Madara.

— Ahaha très drôle. Dites-moi vous n'avez rien à faire à part venir ici ? répondit Chara en roulant des yeux.

Le duo cessa de se disputer lorsqu'il remarquèrent le silence de Hashirama. Ce dernier n'avait pas bougé ni dit quoique se soit depuis l'arrivée de Madara et Chara. Les deux s'interrogeaient du regard, cherchant à comprendre ce que Hasirama avait.

— Eh bien Hashirama ? Tu as l'air déprimé aujourd'hui. Que s'est-il passé ? Demanda Madara.

— Je ne vois pas de quoi tu parles, je vais très bien, répondit Hashirama.

À cette réponse, Chara ne put s'empêcher de rouler des yeux à nouveau.

— Tu as l'air d'aller tellement bien qu'on dirait que tu veux te jeter d'une falaise. Allez crache le morceau, dit Chara.

— Je ne dirais rien, continua Hashirama.

— Ne te fais pas prier, raconte, enchaîna Madara.

— Il ne s'est rien passé je te dis.

— Arrête ta comédie, on est prêt à t'écouter.

— Je t'assure que tu trompes. Je n'ai rien à dire, pleurnicha Hashirama les larmes aux yeux.

— Déballe ton sac ! Crièrent Madara et Chara en cœur.

Un silence se plaça entre le trio. Les larmes d'Hashirama continuait de couler et alors que la Ketsui et l'Uchiha pensait jusqu'à présent que c'était de la comédie, ils se rendirent compte que cela n'en était peut-être pas.

— Qu'est-ce qui t'arrives ? Demanda Madara plus sérieux.

— C'est mon petit frère, il est mort. Si je suis venu ici, c'est parce que j'ai l'impression que le cours de la rivière lave mes peines, annonça finalement Hashirama.

— C'était donc ça...

— Vous vous appelez Madara et Chara, c'est ça ? Est-ce que vous venez ici pour la même raison ? Vous avez des frères ?

— Quatre, enfin j'en avais, répondit Madara en prenant une pierre au sol.

Un silence se plaça entre le trio. Si Hashirama et Madara semblaient pouvoir se comprendre, ce n'était pas le cas de Chara. La jeune fille avait toujours vécu caché du reste du monde avec les autres Ketsui. Alors oui, elle comprenait l'angoisse de la mort et du danger, c'était toujours avec ces craintes que les âmes de la détermination vivaient.

Cependant, en comparaison avec d'autre clan, les Ketsui avaient une vie bien plus paisible. Chara les comprenait encore moins parce qu'elle n'avait ni frère, ni sœur.

— "Avais" ? Murmura Hashirama.

— On est des shinobi. La mort nous guette à chaque instant. Le seul moyen de mettre un terme à ces morts, ce serait d'aller voir l'ennemi avec franchise et de former une alliance sincère, mais ça n'arrivera jamais parce qu'on ne peut jamais savoir ce que les gens pensent réellement. Ils cachent parfois bien leur ressentiment, expliqua Madara avant de lancer son caillou pour faire des ricochets.

— Il n'y a aucun moyen de savoir ce qui se passe dans la tête des gens ?

— J'en sais trop rien, mais j'y réfléchi souvent. J'espère trouver comment faire un jour.

La pierre qui ricochet sur l'eau s'écrasa de l'autre côté de la rive se frappant avec d'autres roches. Hashirama semblait admirer les paroles de Madara.

Chara, elle, resta silencieuse dans l'échange entre les deux garçons. Elle ne savait pas vraiment quoi dire parce qu'elle était loin d'être dans la même situation qu'eux.

L'idée de paix était quelque chose qu'elle avait toujours connu, alors pourquoi débattre à ce sujet ? Pour elle, le mot "liberté" avait bien plus de sens. Les Ketsui restaient restreint, ils se cachaient depuis longtemps des autres clans. Parfois, pour une enfant comme Chara s'était étouffant. Elle ne l'avouerait peut-être jamais à haute voix, mais Hashirama et Madara amenaient de la fraîcheur dans sa vie.

— On dirait bien que j'ai réussi cette fois. Tu n'es plus le seul, j'ai atteint l'autre rive, dit Madara en faisant référence aux ricochets.

Peut-être vallait-il mieux pour Chara de partir avant qu'elle ne se retrouve dans une situation difficile ? La Ketsui ne savait plus trop quoi penser.

— Je ne lis pas en toi, pourtant, je sais tout de toi, dit Madara à Hashirama.

— Comment ça ? repondit le Senju.

— Ta coupe de cheveux, tes vêtements... T'es un vrai ringard !

Alors que Hashirama tombait dans une profonde déprime sous les moqueries de Madara, Chara voulu en profiter. Toutefois, les sens de ninjas deux garçons n'avaient pas mis longtemps avant de repérer les manigances de la fille.

— Eh Chara, tu nous fausses compagnies ? Dit Madara.

— Exactement ! Répondit Chara avant de faire demi-tour.

— La guerre ne te fais rien ? Demanda Hashirama.

Chara s'arrêta net dans son élan. Elle tourna doucement ses yeux rouges vers les deux garçons. Ils furent pendant quelques secondes perturbés par le regard de la Ketsui. Ses pupilles avaient quelque chose de vraiment spéciales, ils le sentaient.

— Je ne me reconnais absolument pas dans ce que vous racontez, dit Chara.

— La guerre touche tous le monde pourtant.

— Eh bien dans ce cas, j'ai eu la chance de n'en voir qu'une infime partie.

— Tu n'as pas de frères et sœurs ?

— Non, je suis enfant unique.

— Des proches que tu as perdu durant la guerre ? Enchaîna Madara.

— Non plus, expliqua Chara.

— Tu mens, c'est pas possible que tu ne connaisses pas quelqu'un qui soit mort sur un champ de bataille !

— Moi, ma famille et mes proches nous ne participons pas à cette guerre.

— Quoi ? Mais tu es une ninja non ?

— Oui mais nous ne voulons pas être mêlé à cela, parce que être mêlé à cela cela signifie la mort instantanément pour nous tous.

— C'est la guerre, c'est évident qu'il y aura des morts, dit Madara.

— Oui mais les morts ne tomberont pas un par un, c'est une route génocidaire à laquelle nous ferons face si nous participons à la guerre.

Un silence pesant se plaça soudainement face aux paroles de Chara. Dans quelle genre de situation vivait la fille et les siens ? Même en temps que Senju et Uchiha, Hashirama et Madara avaient du mal à imaginer que le simple fait de participer à la guerre pourrait anéantir d'un seul et unique coup leur clan. La pression devait vraiment être insoutenable pour Chara.

Était-ce pour cela qu'elle avait l'air si reticente de rester avec les deux garçons ? La brune avait sûrement peur des répercutions sur sa famille. Les deux ninjas avaient beau chercher dans leur esprit, ils ne trouvèrent aucun autre clan qui pouvait disparaître du jour au lendemain à cause de la guerre. Enfin, de toute manières, les deux garçons se seraient sûrement souvenu d'un clan aux vêtements aussi étrange que ceux de Chara et aux yeux si perturbant.

— Et si on trouvait une solution pour faire face à cela ? Pour sauver nos proches de la mort mais aussi pour que toi et ta famille soit plus libre Chara ! S'exclama Hashirama.

— Tu es bien enthousiaste. Rappelle moi ce que des gamins comme nous peuvent faire ? J'ai toujours pensé que la vrai plaie de cette terre, c'était nous les humains. Je sais que tout les humains ne sont pas horrible, mais beaucoup trop le sont, répondit Chara.

La Ketsui pris alors ses jares d'eau et avant que Madara ou Hashirama ne puissent répondre quoique se soit, la silhouette de Chara s'enfonçait déjà dans la forêt. Elle n'avait rien à faire avec ces garçons, elle prenait trop de risques.

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