Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 23

[Artiste de l'image : Julie, à retrouver sur Deviantart sous le pseudo TheAnimeKittehART ]

____________________________

Les jours qui suivirent la première interaction entre les humains et les monstres furent paisible, contrairement à ce que Ahiko avait imaginé.

Konoha avait autorisé les monstres à rester dans le Pays du Feu en attendant de trouver un endroit où le peuple d'Asgore pourrait defitivement s'installer.

La kunoichi se doutait bien que c'était surtout dans un objectif de surveillance que le village caché des feuilles avait donné cette autorisation aux monstres. Après tout, Konoha serait la première averti si l'ancien peuple des souterrains faisait quelque chose.

La véracité quant au fait que les créatures que les Kages avaient vu étaient des monstres avaient encore beaucoup de mal à passer. Aucun des dirigeants ne semblaient avaler les paroles d'Asgore. Ils pensaient même qu'il s'agissait d'un coup de l'Akatsuki.

Cependant, les jours défilaient et les monstres ne faisaient rien. Ils construisaient quelques maisonnettes pour s'abriter et allaient chercher de quoi se nourrir. Avec leur capacité à voir les âmes, les monstres avaient bien repéré la présence de quelques espions, toutefois, ils ne firent rien. Il voulait prouver qu'ils voulaient la paix, et ce n'était sûrement pas en s'attaquant aux humains qu'ils obtiendraient la tranquillité.

De son côté, Ahiko avait décidé de rentrer dans sa petite maison au milieu de la forêt. Elle ne souhaitait pas être trop envahissante dans l'intégration des monstres et un peu de repos ne lui ferait sûrement pas de mal.

La blanche était à présent allongée sur son lit fixant le plafond. Elle ferma alors les yeux pour écouter ce qui l'entourait.

Le léger bruit des rideaux qui se froissaient au contact du vent s'accompagnaient des pages de livre qui se tournaient face à la brise qui s'introduisaient dans la chambre.

La douce odeur de la forêt envahissait les narines de la jeune femme, alors que ses cheveux bougeaient au grés des courants que laissaient passer la fenêtre.

La kunoichi aurait voulu se lever pour ranger le livre qui était sur son bureau. Il était important, c'était l'une des dernières traces que les Ketsui avaient laissé derrière eux. Cependant, Ahiko ne voulait pas revoir l'image qu'il y avait à l'intérieur.

Autour d'elle, tout semblait paisible. Les rayons du soleil dansaient avec les rideaux. Les ombres des arbres se balançaient de gauche à droite sur les murs de la chambre de la blanche comme si elles lui demandaient de se lever. Néanmoins, les quelques draps éparpillés sur le sol témoignait d'une certaine nonchalance de la jeune femme.

Comment pouvait-elle se lever et faire face à la réalité de ce que le livre lui indiquait ? La blanche se remémora alors sa discution avec Asriel entre deux travaux de maisons.

Asriel, j'aimerais te poser une question.

Vas-y, avait-il répondu sans un doute.

Qu'est-ce qui s'est passé au palais contre les membres de l'Akatsuki ?

Le prince avait alors regarder sa soeur, peu certain de savoir s'il s'agissait réellement d'une bonne idée de lui raconter. Cependant, cela ne serait probablement pas mieux s'il lui cachait la vérité.

— Tu as perdu le contrôle de toi même, annonça le monstre.

— Comment ça ? Demanda la jeune femme dans un froncement de sourcils.

— Je pense que c'est une spécificité des âmes de la détermination, j'avais déjà vu ça chez Chara. Vos yeux deviennent noir et un liquide la même couleur sort de vos yeux et de votre bouche. Après ça vous perdez contrôle de vous même.

Le petit chaperon rouge était alors restée surprise des révélations de son frère. Elle avait perdu le contrôle d'elle même. Ce que Asriel décrivait avait l'air de plus relativement effrayant. Mais comment en était-elle arrivée à ce stade ? Ce n'était pas sans raison.

— Tu aurais un indice de comment j'en suis arrivée à être dans cet état ? Questionna la kunoichi en essayant de garder son calme.

-— Je crois que c'est lorsque les Ketsui ressentent quelque chose en particulier. Tu te souviens de ce à quoi tu pensais ?

La blanche avait alors tenté de se souvenir des évènements, de ce qui aurait pu faire qu'elle perde le contrôle d'elle même, cependant, chaque partie de son corps ne criait qu'une chose lorsqu'elle essayait de se souvenir, la haine.

Est-ce que cela voulait dire que c'était l'enclencheur de sa perte de contrôle ? Sa détermination c'était transformé en une haine de l'adversaire ?

Les paroles resonnaient encore dans l'esprit d'Ahiko, comme un lointain écho. Au rythme du bruit des pages qui se tournaient, la jeune femme ne réalisait toujours pas que sa supposition était vraie.

Après être revenu chez elle, la ninja avait consulté les archives Ketsui qu'elle avait soigneusement caché sous le sol de sa maison. Il s'agissait de documents qu'elle avait réussi à découvrir grâce à ce qu'elle avait pu trouver à propos de son clan dans les souterrains, mais aussi par les indications que son père avait laissé.

La première fois que Ahiko avait découvert ces indications, c'était lorsqu'elle avait eu à se rendre à Konoha. La blanche s'était alors rendu dans son ancienne maison. Elle était abandonné et isolée du reste, après tout qui voulait de la maison d'une famille qui portait la honte de la trahison ?

Elle s'était alors rendu discrètement dans l'habitation, et à sa surprise rien n'avait changé. Le salon, la cuisine, tout s'était figé, comme si le temps s'était arrêté. La seule chose qui s'était ajoutée étaient des couches de poussières et des toiles d'araignées.

Sous les pas de la jeune femme, le parquet de la maison grincé, alors qu'elle s'enfonçait dans son ancienne maison. Ahiko avait alors passé des heures à fouiller, retrouvant des objets de son enfance comme des kunaï en plastique. La ninja avait souvent sourit, se remémorant des souvenirs heureux d'elle et de sa famille.

Finalement, à force de retourner la maison, elle avait trouver le parquet de la maison assez étrange à un endroit. C'etait alors sous le sol qu'elle avait retrouvé les précieux documents Ketsui. Par la suite, Ahiko avait adopté la même stratégie que son père pour cacher ces sources Ketsui.

Elle savait que ces papiers seraient important, cependant, jamais une seule fois dans sa vie elle n'aurait pensé découvrir dans ces mêmes feuilles quelque chose qu'elle n'aurait probablement pas voulu savoir.

Quand la jeune femme s'était mise à rechercher se dont lui avait parlé Asriel, elle fut sous le choc de découvrir l'illustration d'un humain aux yeux et à la bouche complètement noirs. Un liquide de la même couleur coulait par ces deux parties du corps, c'était une vision d'horreur.

Imaginer le fait qu'une seule fois, Ahiko avait ressemblé à cette vision cauchemardesque provoquait en elle un sentiment d'horreur et de peur. La blanche réalisait qu'elle était un danger pour les autres, qu'à tout moment, elle pourrait attaquer ses proches.

Le petit chaperon rouge se doutait que les monstres, d'une façon ou d'une autre allait participer à la guerre, mais pourrait-elle les accompagner avec un handicap pareil ?

— C'est pour ça qu'il faut éliminer les humains. Aucun Ketsui n'auraient été sous cette forme s'il n'y avait pas eu d'humanité, résonna la voix de Chara.

Ahiko ignora la provocation. Elle continua de fixer le plafond, perdu dans de profondes réflexions. Qu'est-ce qu'elle allait faire ? Est-ce que c'était réellement une bonne idée qu'elle participe à la guerre ? Il y aurait des milliers de morts chaque jours, et toute l'horreur humaine se manifesterait. Elle allait rapidement perdre le contrôle d'elle même.

La sonnerie de son téléphone sortit Ahiko de ses pensées. Dans des mouvements rapides, la jeune femme se leva, ferma la fenêtre de sa chambre avant de s'emparer du cellulaire.

Après quelques secondes, la blanche décrocha. Elle entendit alors la douce voix de Toriel.

— Allô ? Dit Ahiko.

— Bonjour mon enfant, comment vas-tu ? Demanda la monstre.

— Je vais bien, j'ai eu le temps de me reposer. Et toi ? Comment se passe les travaux de ton côté ? Répondit Ahiko.

— Nous nous adaptons petit à petit même si je dois t'avouer qu'il y a des choses que j'ai encore du mal à comprendre.

— Ne t'inquiète pas, tout ça est nouveau pour vous c'est normal. Vous êtes toujours surveillés ?

— Oui, ils se cachent dans la forêt, mais leur âmes sont perceptibles.

— Je vois, il fallait s'y attendre après tout, mumura la jeune femme.

En bruit de fond, Ahiko reconnu le son de quelques marteaux taper contre des planches. Elle cru aussi reconnaître les voix de quelques monstres. Tout semblait paisible, si on oubliait le fait que des ninjas surveillaient le peuple d'Asgore.

Chacun avait conscience des tensions présentent en ce moment, que cela soit dû à la guerre ou bien à la soudaine apparition des monstres. Personne n'arrivait encore à croire la nouvelle. Cela s'était répandu dans le monde ninja, pourtant, beaucoup de shinobi croyait à une blague.

D'autres, étaient beaucoup plus méfiant face à la coïncidence de déclaration de guerre et d'apparition de l'ancien peuple des souterrains. Beaucoup pensaient à un piège de Tobi.

— Et si tu venais discuter avec moi devant une part de gâteau ? Demanda soudainement Toriel.

— Ça me va, peux-tu demander à Sans ou Papyrus de m'invoquer ? Demanda Ahiko.

Tandis que la jeune femme enfilait une paire de chaussure et sa cape rouge, cette dernière entendu la mère d'Asriel parler à Sans. À peine eut-elle le temps de terminer de mettre ses souliers que l'humaine se retrouva face à l'ancienne reine des monstres.

Toriel n'hésita alors pas une seconde. Elle prit Ahiko dans ses bras, et cette dernière n'hésita pas à répondre à l'étreinte. La kunoichi avait beau être presque une adulte, elle ne pourrait jamais se passer de la chaleur maternelle de Toriel, celle qui l'a réconforté dans les pires moments.

— Bienvenue à toi mon enfant, mumura alors la mère d'Asriel tandis qu'elle lâchait le petit chaperon rouge.

— Merci, je suis contente de te voir. Alors où est cette tarte ? Demanda Ahiko.

Toriel ne put s'empêcher de rire légèrement à la question de la ninja. Elle savait à quel point la blanche adorait sa cuisine, et notamment sa tarte au caramel. Parfois, la blanche avait un côté assez enfantin qui ressortait.

— Dans ce cas, je vais faire mon plat de spaghettis que tu adores ! S'exclama Papyrus avant de se diriger vers se qui semblait la cuisine.

— Non, Papyrus je...

Cependant, le squelette semblait déjà derrière les fourneaux. Les plats de Papyrus n'était pas vraiment bon, cependant, personne n'osait vraiment lui dire, de peur de le blesser. Cela avait toujours tendance à faire rire Sans qui regardait chaque visage se décomposer face aux plats de son frère comme un spectacle.

— Faudrait vraiment lui dire un jour, dit Ahiko à l'adresse de Sans.

— Ouais mais tu connais Pap', j'ai pas envie de le blesser, répondit le petit squelette.

— Dis plutôt que tu veux continuer à voir le visage des gens se décomposer.

— Possible, c'est toujours amusant.

La kunoichi observa alots le décor autour d'elle pour constater que la petite maison en bois avait été décoré de la même manière que la maison de Sans et Papyrus dans les souterrains.
Il était donc facile de deviner que l'habitation était celle des deux squelettes.

Un petit sourire apparu sur le visage de Ahiko quand elle aperçu Toby Fox dormir dans un coin de la maison. On avait l'habitude d'appeler l'animal, "le chien ennuyeux". Il apportait tellement de problème, et, était toujours au mauvais endroit au mauvais moment. À croire que le chien le faisait exprès.

— Et sinon ? Comment vont Asriel et Asgore ? Demanda Ahiko à Sans.

— Le prince et le roi ? Ils ont l'air crevé de leurs entrevues avec les humains mais ils ont l'air content de pouvoir enfin voir la lumière du jour , répondit Sans.

— Oh vraiment ? murmura la fille dans un sourire.

— Et toi gamine ? Il faut prendre soins de toi, tu sais.

— Je me suis bien reposée ces derniers jours, ne t'inquiète pas.

— Tu comptes participer à la guerre des humains ?

— Je ne sais pas vraiment, Asriel vous a sans doute raconté ce qui s'est passé contre l'Akatsuki, dit Ahiko.

— Ouais et je comprends que ça te mets des doutes, fait juste ce qui te semble correcte, répondit Sans.

Un silence répondit à Sans. Il semblait que même le petit chaperon rouge ne savait plus vraiment où elle en était. Si elle était un danger public pour les monstres, il vallait mieux qu'elle reste en retrait. Cependant, elle ne pouvait pas non plus le peuple d'Asgore sans guide.

Certes ils étaient très fort, toutefois, beaucoup de chose avait changé entre le monde ninja du temps du conflit entre les monstres et les humains et maintenant. Ahiko était perdue, elle ne savait plus vraiment quoi faire.

— Mais et toi ? Tu comptes participer ? Flemmard comme tu es j'en doute, répondit finalement Ahiko.

— Si Papyrus y va, j'irais aussi, même si j'avoue que j'ai franchement pas envie de me coltiner à tout ces ninjas. Papyrus a toujours besoin d'aide. La dernière fois, on était en forêt et un ninja s'est attaqué à nous.

— Q..Quoi ? S'exclama la fille surprise.

— Ouais, il avait eu peur de nous, c'est compréhensible. Tu connais Papyrus, il est dingue des humains et il voulait absolument faire ami-ami avec ce ninja. Le shinobi nous a jeté une drôle d'arme dans notre direction, et, tu sais quoi ? Papyrus l'a remercié de ce "cadeau". Maintenant, il le garde sous un verre là-bas, finit le petit squelette en pointant du doigt une commode.

Ahiko jeta un regard en direction du meuble pour voir un kunaï entreposé sous un verre. Elle frappa sa main contre son front désespérée par Papyrus. Le ninja voulait clairement tué les frères squelettes, alors comment le fan de spaghetti n'avait-il pas pu comprendre une chose aussi simple ? Parfois, la blanche comprenait mieux pourquoi Undyne refusait de l'intégrer dans l'armée. Papyrus était beaucoup trop naïf.

— Veille bien sur lui, murmura le petit chaperon rouge.

— T'inquiète pas. Sinon, il y a une raison particulière à ta venue ? Répondit Sans.

— Non je voulais simplement vous voir, j'étais inquiète.

— Avec Asgore, t'as pas à t'en faire.

Ahiko aquieça silencieusement avant de constater la présence d'une odeur sucrée. Elle prenait place peu à peu dans la pièce, laissant la blanche profitait de l'odeur des tartes aux caramels. La ninja n'avait plus autant le temps que durant son enfance d'apprécier ce petit moment avant la dégustation de la pâtisserie. Elle se souvenait de l'excitation qu'elle ressentait aux côtés d'Asriel juste à l'idée de ce qu'elle allait prochainement manger, et, aujourd'hui ce sentiment était encore présent.

Finalement, la fille aperçu Toriel s'attabler à ses côtés, la fameuse tarte à la main. Les plats de spaghettis de Papyrus furent à leurs tours posait aux côtés du plat de la mère de de Asriel. Ahiko observa alors le plat de pâte fumant. Visuellement, il n'y avait pas vraiment de problème, c'était plutôt gustativement que les spaghettis du grand squelette provoquait du dégoût chez la kunoichi.

Undyne avait été la seule professeur de cuisine du frère de Sans, et au vue de la manière dont la femme poisson traitait les aliments, la ninja n'était même pas étonnée du goût horrible des plats de Papyrus.

Le problème était que personne n'osé dire la vérité de peur d'attrister le monstre. Il était tellement naïf, personne n'osait contredire sa cuisine. Ce n'était pas une sorte de naïveté qui ne prenait pas conscience de ce qui était autour, mais plutôt une naïveté enfantine qui faisait part d'une conviction profonde de fierté.
Ahiko soupira, elle allait devoir se forcer à manger.

— Tes tartes m'avaient manqué, avoua Ahiko à Toriel.

— J'avoue que les cuisiner m'avait tout autant manqué. Ces derniers temps ont été tellement intense pour nous tous, répondit la monstre.

— Eh Ahiko ! Mes spaghettis aussi t'ont manqué, n'est-ce pas ? Mais grâce au lien d'amitié que tu as avec le grand Papyrus, tu as l'exclusivité de pouvoir en manger ! S'exclama le squelette.

— Euh, merci Papyrus, balbutie Ahiko.

Les pupilles rouges de la jeune femme fixaient les pates, imaginant déjà le goût immonde de ces dernières. La blanche arrivait souvent à esquiver la dégustation des plats de Papyrus, cependant, aujourd'hui semblait inévitable. Sans regardait la scène d'un air moqueur, n'allant sûrement pas intervenir devant un moment aussi hilarant.

Ahiko ne put s'empêcher de jeter un regard noir vers le petit squelette qui reprima un rire, ne voulant pas offusquer son frère. Toby Fox aboya en même temps, comme si le chien se moquait aussi du petit chaperon rouge.

— Alors Ahiko ? Tu ne manges pas ? Demanda le plus grand squelette de la piège.

— Bien sûr que si, regarde, répondit la concernée en prenant une fourchette.

Alors que l'humaine plantait son ustensiles dans l'assiette, Toriel regardait la jeune femme d'un air désolée. Elle même avait dû subir le supplice des spaghettis, et elle savait à quel point le goût du plat de Papyrus pouvait être horrible.

Alors que Ahiko s'apprêtait à manger une première bouchée, un monstre apparu soudainement dans la maison. Son air affolé sauva les papilles gustative de la blanche. Tout les yeux se posèrent vers le nouvel arrivant, tandis que la kunoichi reposa la fourchette dans l'assiette.

Même si au plus profond d'elle, la blanche remerciait le monstre d'être soudainement venu, cela ne fut que d'une courte durée. Il semblait que quelque chose de grave était arrivé et que cela avait avoir avec la famille royale.

En effet, la personne qui venait d'entrer dans la maison de Sans et Papyrus n'était d'autre que le messager royal, soit Monster Kid.

Après que la barrière ait été brisée, Ahiko avait passé beaucoup de temps de son enfance à jouer avec ce monstre. Ils s'étaient déjà liés d'amitié alors que Undyne poursuivait l'humaine, cependant, leur relation s'était d'autant plus solidifiée après.

La blanche se souvenait de toute les fois où ils jouaient à faire la course sans jamais qu'elle gagne. Monster Kid avait l'habitude de courir partout, toujours à la recherche d'Undyne. Au final, n'ayant pas de bras, il avait finit pas développé ses capacités liés à ses jambes et était sûrement devenu l'un des monstres les plus rapide. Asgore l'avait alors nommé messager royal.

— Yo Ahiko, tu es là ! Salua Monster Kid.

— Yo, je suis arrivée il n'y a pas longtemps, répondit la jeune femme.

— Est-ce qu'il se passe quelque chose pour que tu arrives aussi paniqué Monster Kid ? Demanda Toriel.

— Les Kages sont à l'entrée et Asgore et Asriel sont partis en repérage dans la forêt ! Je ne savais pas à qui m'adresser alors, je m'adresse à toi Toriel. Même si tu n'es plus reine, je sais que tu pourras faire quelque chose ! Expliqua le messager.

— Les Kages ? Mais que font-ils ici ? S'exclama Toriel.

— Ils veulent s'entretenir avec la famille royale.

— Très bien, dans ce cas, Sans pourrais-tu aller chercher Asgore et Asriel et les ramener ? Avec ta téléportation, tu iras plus vite.

— No problemo, répondit le squelette avant de se téléporter.

— Monster Kid, Papyrus, allaient prévenir les autres monstres de l'arrivée des Kages pour qu'ils ne soient pas trop surpris, ordonna l'ancienne reine.

— Ne vous inquiétez pas, vous pouvez compter sur le grand Papyrus ! S'exclama le squelette avant de sortir de la maison avec Monster Kid.

— Ahiko, pourrais-tu venir avec moi ? Je n'aimerais pas faire un faux pas face aux Kages.

— Très bien, allons-y, répondit la concernée.

Le duo sortit à son tour de la maison. Le village en construction des monstres ne semblaient que fantôme. Papyrus et Monster Kid devaient sûrement avoir fait leur travail et les monstres étaient probablement effrayés de l'arrivée soudaine de nouveaux humains.

Les pas de la blanche et de la mère d'Asriel résonnaient et une tension naissante prenait place. Les nuages venaient de masquer la lumière du soleil, comme s'ils savaient que les prochaines minutes allaient être difficiles.

L'avancée jusqu'aux Kage se faisait de plus en plus lourde pour le petit chaperon rouge. La jeune femme redoutait cette rencontre, elle avait peur de ce que les dirigeants pourraient dire ou annoncer.

Ses craintes s'amplifièrent quand elle aperçu au loin les silhouettes des chefs des villages. Ses mains se mirent à trembler sans s'arrêter. Toriel remarqua très vite l'état d'Ahiko. La monstre prit alors les mains de la kunoichi, la regardant droit dans les yeux.

— Tout va bien se passer mon enfant, murmura alors la mère d'Asriel.

Il n'avait fallu que de cela pour apaiser Ahiko. Cette dernière prit une respiration profonde pour se calmer. Elle ne pourrait rien faire dans cet état face aux Kages. Il fallait qu'elle soit plus tranquille.

— Merci Toriel, dit alors l'humaine.

La monstre acquieça dans un sourire avant de reprendre son chemin vers l'entrée du village. La ninja suivit l'ancienne reine tandis que les rayons du soleil revenaient. Les nuages s'éloignaient, laissant le ciel dévoiler son bleu cyan.

Ahiko aiderait de tout son possible les monstres à trouver la paix dans ce monde. Elle ne voulait pas abandonner sa famille. Cependant, cela n'empêchait pas la peur de nouer son estomac.

— Ahiko, interpella Undyne alors que l'humaine arrivait à l'entrée du village.

La chef de l'armée était de garde à l'entrée du village. Les ninjas présent dans la forêt rendait l'atmosphère dans le village des monstres particulièrement tendue. Il y avait tout les jours cette crainte qu'ils attaqueraient à un moment ou à un autre.

C'était de cette façon que Undyne s'était retrouvée à l'entrée du village à surveiller le moindre fait et geste des ninjas. Elle n'hésitait pas à invoquer ses fameuses lances bleues lorsqu'elle considérait que un des shinobi était un peu trop proche du village.

Cette lourdeur dans l'atmosphère durait depuis plusieurs jours et pour l'instant personne n'avait craqué. Chacun savait les répercutions que engendrerait la première attaque.

— Salut Undyne, dit le petit chaperon rouge.

— Depuis quand es-tu dans le village ? Demanda la chef de l'armée.

— Depuis quelques minutes.

— Tu peux pas te passer de moi à ce que je vois !

— Evidemment, répondit la blanche dans un sourire.

La plaisanterie s'arrêta ici. Il y avait des personnes relativement importante qui se tenait devant eux, ils ne pouvaient pas faire mine de les ignorer.

— Vous êtes les Kages, n'est-ce pas ? Demanda Toriel.

— C'est exact, et vous êtes ? Demanda le Tsuchikage.

— Je suis la mère du prince et l'ancienne reine des monstres, je me nomme Toriel.

— Votre statut n'étant plus valable, vous n'avez pas le droit de nous laisser entrer je suppose.

— J'en suis désolée, mon fils et son père arrive bientôt.

-Et le petit chaperon rouge ? Il est proche du prince non ?

— Je le suis en effet, mais c'est en la famille royale que les monstres ont confiance et non en moi, répondit Ahiko.

Les Kages observèrent la jeune femme, comprenant son raisonnement. Quand ils y pensaient, un petit chaperon rouge à côté de monstres paraissait vraiment une image tout droit sortie d'un conte de fée.

Pourtant, tout cela était bien réelle. Devant eux se tenait une femme poisson en armure et un monstre aux allures de chèvre. Bien que les doutes persistait quant à l'identité de ces étranges créatures, une chose était certaines, ces individus n'avaient rien d'humains.

— Vous savez, vous pourriez retirer vos ninjas qui nous surveille dans la forêt depuis notre arrivée, intervenu soudainement Undyne.

— Ce n'est pas à toi de faire cette demande Undyne, résonna la voix d'Asgore derrière elle.

Les regards se tournèrent alors vers le roi et son fils présent à ses côtés. Ahiko fut soulagée que le souverain arrive à ce moment. La phrase d'Undyne avait réveillé une tension en moins de quelques secondes.

Bien que Asgore soit arrivé, cela n'empêchait pourtant pas le Raikage de regarder la chef de l'armée de manière sévère. Cependant, la femme poisson ne baissa pas les yeux. L'échange silencieux entre les deux semblaient électrique. La kunoichi crut même percevoir du chakra s'agiter.

— Undyne, ça suffit, ordonna Asgore.

— Nous sommes en constant danger avec leur ninja qui rôde, veulent-ils enclencher un autre conflit ? S'aggaça la chef de l'armée.

— Nous aurions probablement fait la même chose Undyne, intervenu Asriel.

La monstre gromela dans sa barbe avant de s'éloigner des Kages. La blanche avait conscience de la difficulté que la femme poisson aurait des difficultés et des réticences à s'adapter aux humains. Elle avait un fort caractère, et à part Asgore, personne ne semblait pouvoir lui donner des ordres.

Les pas métalliques de Undyne resonnèrent sous un dernier regard des Kages. Cette soldat était probablement l'une des plus redoutable de l'armée, ils devraient garder un œil sur elle.

— Excusez mon retard, dit alors Asgore à l'intention des dirigeants.

— Ce n'est rien, nous ne vous avions même pas prévenu de notre visite, dit Tsunade.

— Bien, je suppose que vous souhaitez me parler, suivez-moi.

Ahiko regarda alors Asriel et Asgore s'éloigner. La blanche ne suivit pas le groupe. Elle y avait déjà pensé avant, mais la jeune femme ne souhaitait pas trop intervenir dans les relations entre les humains et les monstres. La kunoichi pensait qu'il vallait mieux qu'ils construisent par eux-même une relation avec les humains.

Évidemment, le peuple d'Asgore restait sa famille et elle n'hésiterait sûrement pas à les aider, mais parfois, la ninja pensait qu'il vallait mieux laisser les choses se développer par elle même.

— Tu ne viens pas Ahiko ? Demanda soudainement Asriel alors que son père et les Kages étaient entrés dans une maison.

— Eh bien je n'aimerais pas trop influencer vos choix, répondit la blanche.

— Je le comprends, mais tu seras la seule à pouvoir nous éclairer sur des choses que les Kages pourraient nous cacher, ou limiter nos erreurs d'interactions. La culture des humains et des monstres n'est pas la même.

— Dans ce cas, je te suis, mais j'esserais d'intervenir le moins possible.

Asriel acquieça puis finalement, le duo entra dans la maison dans laquelle les dirigeants et Asgore étaient. Alors que l'odeur du bois était encore présent dans l'habitation, chacun s'était installé autour d'une table.

Le prince prit place aux côtés de son père tandis que Ahiko resta debout à côté. Elle n'avait aucune statut de dirigeants, elle se voyait mal s'asseoir en leur compagnie.

Elle se retrouva alors entre les gardes du corps des Kages. Certains d'entre eux fixaient la jeune femme, plus ou moins curieux. Bien que les quelques regards rendait la kunoichi mal à l'aise, elle essayait tant bien que mal d'écouter la discussion entre les chefs des villages et le roi des monstres.

Une odeur de bois régnait dans la pièce. La maison dans laquelle la réunion se produisait venait d'être construire, de ce fait, les odeurs de la nature y étaient encore fortement ancrés. Cela amenait toutefois à un certain charme qui contrastait complètement avec la situation actuelle.

— Je ne vais pas y aller par quatre chemin, nous souhaitons avoir votre collaboration dans cette guerre, annonça l'Hokage.

Un silence plana à la suite de ces paroles. Asgore, Asriel et Ahiko avaient déjà deviné la requête que ferait les dirigeants des grands villages, cependant, entendre cette demande était comme un coup de massue qui rappelait les jours difficiles à venir.

De tout les monstres, Asgore était l'un des rares à avoir connu la guerre. Il en connaissait parfaitement l'horreur. De douloureux souvenirs resonnaient encore dans son esprit. Son peuple, après une paix si longue n'était absolument pas prêt à faire face aux horreurs des combats.

Les monstres venaient de sortir de la souffrance des souterrains, et Asgore ne voulait sûrement pas leur faire connaître celle de la guerre. Néanmoins, est-ce qu'il en avait véritablement le choix ?

— Vos nations unies ne sufissent-elles pas à faire face à l'Akatsuki ? Dit alors Asriel.

— Là n'est pas le problème. Nous allons être honnête avec vous, nous craignons une alliance entre l'Akatsuki et les monstres. Après tout vous pourriez toujours vouloir vous venger des humains, répondit Oniki.

— C'est contre des humains du passé que les monstres ont fait la guerre, leur descendant n'ont pas à payer une chose qu'ils n'ont pas fait, expliqua Asgore.

— Et alors ? Cela nous garanti en rien votre neutralité dans cette guerre, intervenu le Raikage.

— De plus, même si vous ne participez pas à la guerre, cela ne veut pas dire que vous ne vous ferez pas attaquer, souligna la Mizukage.

— Je sais ce qu'est la guerre. Je l'ai vu de mes propres yeux, et je ne souhaite pas que les monstres de maintenant ne souffrent autant que ceux du passé, répondit Asgore.

Les kages regardèrent le roi. La guerre qui avait eu lieu entre les monstres et les humains semblait remonté à une lointaine période, est-ce que c'était à ce conflit que Asgore faisait référence ? Certains monstres paraissaient visiblement avoir une espérance de vie très longue.

Au-delà de cela, même si le souverain ne souhaitait pas que sa population soit impliquée dans ce conflit, cela n'empêcherait en rien l'Akatsuki d'allait s'attaquer à eux, et dans le pire des scénarios d'allait former une alliance.

— Les ninjas des différentes nations ne s'entendent déjà pas entre eux, alors croyez-vous vraiment qu'ils vont s'entendre avec les monstres ? Qu'allez-vous faire si des monstres meurent sous la main des shinobi en plein champ de bataille ? Cela ne ferait que empirer la situation,  intervenu soudainement Ahiko.

Les dirigeants des villages continuaient à rester dans le silence. Evidemment qu'il ne pouvait rien garantir sur ce point. Ils étaient certes des Kages, mais ils ne pouvaient pas contrôler les moindre faits et gestes de leur Hommes.

Asriel et Asgore étaient passés de village en village pour annoncer leur existence de manière officiel, toutefois, la réaction des populations n'avaient pas toujours été positive à ce sujet.

Les monstres ne ressemblaient en rien à des humains, leur physique faisait peur à certains, et si ce n'était pas cela, c'était la crainte que l'ancien peuple des souterrains veuillent se venger de l'humanité.

— Ce que vous voulez, c'est nous surveiller, même sur le champ de bataille n'est-ce pas ? Dit alors Asriel.

— C'est...

— Et si on les laissait nous surveiller, et si nous étions plus coopératif avec vous, commenceriez-vous à nous faire confiance ? Annonça soudainement Asgore.

— Papa c'est de la guerre dont nous parlons ! Tu es près à envoyer notre peuple à la mort ? S'exclama Asriel.

— Mais les terres sur lesquels nous sommes sont aussi maintenant les notre et pas seulement celles des humains. Nous rêvions de vivre à la surface mais à quoi ces rêves servent-ils si l'Akatsuki aneanti ce monde ?

— C'est vrai mais...

— Asriel, les monstres ne sont pas nombreux, que ferons-nous si les grandes nations venaient à être battu ? Tu as déjà fait face à l'Akatsuki lors de notre fuite des souterrains, tu as encore plus conscience de la puissance de cette organisation. Et si les grandes nations gagnent ? Notre refus de ne pas coopérer va entacher notre image, et toute entende avec les humains pourraient être impossible. Je sais ce qu'est la guerre, je ne souhaite pas que les monstres souffrent, mais si ce n'était pas maintenant, leur souffrance viendra plus tard.

— Mais notre armée est bien trop petite à côté de celles des grandes nations, protesta le prince.

— On pourra toujours recruter plus de personnes. Il y a beaucoup de monstres qui sont fort sans qu'ils soient engagés dans l'armée.

Asriel ne trouva plus rien à dire. Sa bouche resta fermé. Il devait bien l'avouer, son père portait bien son rôle de roi. Il se projetait dans l'avenir, essayant de parer les problèmes avant qu'ils n'arrivent. C'est ce qui faisait défaut au prince qui ne voyait que le présent.

Parfois, le fils de Toriel se demandait s'il pourrait réellement devenir un bon roi un jour.

De son côté, Ahiko le savait au fond d'elle. La participation des monstres dans la guerre était inévitable. Cette dernière aurait préféré qu'ils n'en prennent pas part, cependant, les arguments d'Asgore avait fait taire toute forme de protestation.

L'ensemble des Kages observaient les échanges entre le roi et son fils, intervenant de tant à autre.

Visiblement, la guerre était aussi déclarée pour les monstres.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro