Chapitre 22
— Tsunade ! Qu'est-ce que cette réunion signifie ? Hurla le Raikage.
Tsunade ne put s'empêcher de soupirer face à la énième question qu'on lui posait. Elle même ne pouvait pas répondre aux interrogations, parce que la blonde ne savait pas quel était le but de cette réunion.
Après être sortie du coma, la dirigeante avait appris la nouvelle de l'arrivée de la guerre et les intentions de l'Akatsuki. Entre les préparatifs pour les batailles à venir et la reconstruction de Konoha, Tsunade ne savait plus où donner de la tête.
Comme si cela ne suffisait pas, Kakashi avait envoyé un message lui demandant de reunir en urgence les Kages à Konoha sans donner plus d'explication.
À présent les dirigeants des différentes nations étaient réunis autour d'une table sous une tente. Chacun attendez silencieusement, sauf le Raikage qui fulminait. Il ne comprenait pas pourquoi l'Hokage les avait tous appelé pour au final qu'ils attendent quelque chose dont personne n'était au courant. Ça l'agacé profondément.
La colère du dirigeant de Kumo se calma lorsque ce dernier entendit des cris résonner à l'extérieur. Il semblait que les villageois à l'extérieur avaient peur, cependant, les Kages ne sentaient aucun chakra menaçant ou n'entendez de bruit de combats. Tout est calme à l'extérieur, seul les cris pouvaient être entendu.
Alors que Tsunade s'apprêtait à se lever pour vérifier la situation, elle s'arrêta dans son élan quand Kakashi fit son apparition sous la tente.
Le ninja masqué se tenait à présent devant les dirigeants, calme. Il fixait chacun des Kages, les évaluant avant de prendre la parole.
— Désolé de vous avoir fait attendre, commença le senseï de l'équipe sept.
— Kakashi ? Qu'est-ce que cela signifie ? Tu me communiques un message qui demande une réunion d'urgence sans même expliquer la raison de cette réunion. Je fais confiance à ton bon sens, mais nous reunir comme ça sans explication ! Et pourquoi à Konoha en plus ? Nous ne sommes pas aptes à accueillir qui que ce soit ! Cria l'Hokage.
— Je suis vraiment désolé du temps mis. À vrai dire, nous étions assez nombreux à nous déplacer, et Konoha était le village le plus proche, je n'ai pas pu faire autrement.
— Comment ça nombreux ? Demanda le Tsuchikage en fronçant les sourcils.
— Et pourquoi les villageois à l'extérieur criaient ? Questionna Gaara.
— Si vous voulez avoir des réponses à vos questions, vous pouvez les demander à nos deux invités, répondit Kakashi.
— Des invités si important qu'ils demandent la réunion de tout les Kages en temps d'urgence ? Souligna Mizukage.
— Je le pense oui, je tiens à préciser qu'il s'agit de deux figures royales, finit le ninja masqué avant de sortir de la tente.
Le shinobi de Konoha derrière la tente appela les deux présumés invités. À travers la toile, les Kages distinguèrent deux silhouettes massives, cependant, ce qui était troublant, c'est qu'elle ne semblait pas avoir un physique humain. Il était notamment possible de distinguer se qui semblait des cornes sur la tête des deux inconnus.
Tsunade ne put s'empêcher de froncer les sourcils à cette constatation. Qui est-ce que Kakashi avait ramené à la fin ? Quand ce dernier avait expliqué qu'il s'agit de deux membres d'une famille royale, la femme en avait déduit qu'il devait s'agir des seigneurs féodaux, cependant, au vu de ce que le tissu de la tente laissait transparaître, il s'agissait d'autre chose.
Finalement le suspense tomba lorsque la bâche qui couvrait l'entrée se souleva pour laisser passer deux individus.
Personne ne parlait, un silence s'était soudainement posé face à ceux que les Kages voyaient. Les nijas avaient l'habitude de côtoyer des créatures aux apparences plus variés les unes que les autres. Toutefois, il y avait quelque chose de différent chez les deux êtres qui venaient d'entrer. Ils dégageait une aura assez étrange.
Le plus grand avait une barbe, de grandes épaulettes et une large cape. Des cornes couvraient sa tête et son apparence était proche à celle d'un bélier. Bien que très grand de taille, l'inconnu affichait un air tranquille sur son visage.
La personne à côté de lui ressemblait en de nombreux point au plus grand individu. L'absence de barbe faisait penser au Kage qu'il était probablement plus jeune. Pour autant, il dégageait une certaine prestance qui faisait qu'on ne pouvait l'ignorer. Les deux marques noires sur chacune de ses joues lui donnait cependant un aspect menaçant.
Le lien qui unissait les deux créatures était d'autant plus souligné par le symbole commun qu'ils possédaient chacun sur leur vêtement, soir un rond avec des ailes.
— Je crois que nous devrions discuter, résonna soudainement une voix.
Les dirigeants sortirent soudainement de leur observation pour réaliser la présence du petit chaperon rouge. Les deux créatures à côté d'elle était tellement imposantes que les Kages avaient à peine remarquer Ahiko.
L'intervention de la blanche fit sortir Tsunade de ses réflexions. Cette dernière se souvint alors que les deux individus étaient des figures royales.
— Asseyez-vous d'abord, dit alors Tsunade.
Le duo aquieça de la tête avant de prendre place. La blanche préféra rester debout à côté. Elle ne pouvait pas se permettre de s'installer à la même table que les Kages. Asriel qui dans un premier temps voulu insister pour que sa soeur s'assoit, décida finalement de ne rien dire. Le prince ne connaissait rien des coutumes humaines, et il ne voulait pas mettre la kunoichi dans l'embarras.
Les dirigeants des différentes nations continuaient de fixer Asriel et Asgore, interloqués par leur identité. Est-ce que finalement il ne s'agissait pas bel et bien d'invocations ? Après tout, le petit chaperon rouge utilisait des jutsu très différents de ce que le monde ninja connaissait, alors peut-être qu'il en était de même pour ses invocations.
— Qu'est-ce que ces invocations ont-elles de si importante ? S'exclama le Raikage.
— Nous ne sommes pas des invocations. Aucun pacte du sang nous lie à Ahiko, répondit Asriel.
Un silence se plaça à nouveau, comme si entendre la voix du prince perturba d'autant plus les Kages.
— Ah oui ? Et qu'est-ce qui nous le garantie ? Cette fille nous cache trop de secret ! Continua le dirigeant de Kumo en pointant la concernée du doigt.
— Ce qui le garanti ? Le fait qu'ils puissent rester avec nous indéfiniment sans que mes réserves de chakras ne les menace de disparaître, répondit la blanche.
— Ne nous prends pas pour des idiots !
— Est-ce que la seule idée que sur cette terre il existe d'autre êtres que les humains, les animaux, les bijus, et les invoquations vous perturbe à ce point ?
— Si cela vous perturbe, nous serons là pour vous montrer la réalité de notre existence, déclara Asriel.
— La réalité de votre existence ? Qu'est-ce que vous voulez dire ? Demanda le Tsuchikage.
— Nous sommes des êtres que vous avez réduit à de simples légendes. Nous sommes les monstres du mont Ebott, annonça Asgore.
Les mots du roi resonnèrent dans les esprits, que cela soit chez les Kages ou leur garde du corps. Personne n'osait dire quoique ce soit, par vraiment certain de la manière d'interpréter l'information qu'ils venaient d'entendre.
Les monstres de la légende ? Ceux qui avaient animé nombre d'histoire pour enfant ? C'était impossible que cela soit vraie ! Pourtant, les légendes n'étaient-elles pas parfois basés sur des éléments réelles ?
Tsunade ne savait pas quoi penser. La situation était tellement imprévisible que cela en devenait ridicule. La blonde éclata alors soudainement de rire, face aux propos de deux créatures. De toute sa vie elle n'aurait jamais pensé entendre cela un jour.
— Je suis désolée, c'est seulement que je ne pensais pas entendre une phrase pareil un jour, s'excusa l'Hokage.
Asgore et Asriel n'en voulurent pas à la petite fille de Hashirama. Ils s'attendaient à avoir toute sorte de situation, bien que le rire était bien la dernière chose à laquelle ils s'attendaient.
— Pourtant, ce qu'ils disent est vrai, dit Ahiko.
— Ah oui ? Et qui es-tu pour affirmer cela ? Répondit le Raikage.
— Celle qui nous a libéré de la malédiction des souterrains, répondit Asriel.
L'ensemble des regards se tournèrent soudainement vers le petit chaperon rouge qui se sentait mal à l'aise face à cette soudaine attention. La blanche n'aimait pas vraiment qu'on la fixe, ça ne lui rappelait pas de bon souvenir.
— Combien de secret vas-tu cacher ? Cria le Raikage en tapant du poing sur la table.
— Calmez-vous Raikage, nous ne sommes même pas certains de la cohérence des propos que nous venons d'entendre, intervenu la Mizukage.
— En effet, comment pouvons-nous croire que cela soit vraiment des monstres ? Sommes-nous des enfants pour encore croire aux contes ? Dit le Tsuchikage.
Évidemment que les kages allaient douter. Pour Ahiko, l'existence des monstres étaient une évidence, d'autant plus qu'elle pouvait voir les âmes. Cependant, ce n'était pas le cas des dirigeants, alors comment leur prouver que Asgore et Asriel étaient bien des monstres ?
La kunoichi réfléchissait à toute allure, cherchant une solution, cependant, elle ne trouva rien. Elle ne devait faire confiance qu'à son pouvoir de persuasion à ce moment là.
Cependant, Ahiko avait réfléchir, elle ne trouvait rien qui pourrait montrer que Asriel et Asgore étaient des monstres.
— Si vous ne nous croyez pas, nous pourrons toujours vous montrez les souterrains, proposa alors Asgore.
— Les souterrains, ceux où les monstres auraient été scellés ? Demanda Gaara.
— Exact.
La certitude dans la voix du prince mettait en doute les Kages quant au fait qu'il pourrait mentir. Les deux proclamé monstres ne semblaient pas une fois baisser la tête face à leur propos, ils étaient certains de ce qu'ils racontaient.
Chacun des dirigeants, avant d'être à la tête d'un village, était un ninja. Déceler le vrai du faux rien qu'à l'expression du visage était quelque chose que les shinobis faisaient tout le temps. C'était d'ailleurs pour cette raison que certains avaient développé des capacités d'inexpression sur les visages.
Plus les secondes défilaient et plus les dirigeants se rendaient compte de l'importance de la situation. Sous le bruit de la tente qui se pliait sous l'effet du vent, chacun se regardait dans les yeux, essayant de déceler le moindre mensonge. Cependant, cela n'aboutissait à rien.
— Des monstres... mumura Tsunade dans ses pensées.
-Mais vous ? Qui êtes vous pour les monstres ? Demanda le Tsuchikage.
— Je suis Asgore Dreemur, le roi des monstres. À côté, il s'agit de mon fils Asriel Dreemur, présenta le souverain.
— Et le petit chaperon rouge ? Comment se fait-il qu'il vous ait libéré ? Demanda la Mizukage.
— Je suis tombée dans le ravin du mont Ebott quand j'étais plus jeune, expliqua la concernée.
Le fait que la blanche soit tombée n'était pas quelque chose d'inimaginable. Les Kages avaient déjà lu des rares dossiers de Genin qui après avoir signaler leur présence autour du mont Ebbot disparaissaient.
Évidemment que cela avait porté à poser des questions, cependant, la conclusion était souvent que les jeunes ninjas étaient mort en tombant dans la crevasse. Ils étaient des morts parmis tant d'autres dans le monde ninja.
Les dirigeants ne s'étaient jamais réellement penchés sur le problème, d'autant plus que entre deux disparition, les périodes pouvaient être longues. D'un Kage à un autre, l'histoire était très rapidement oublié.
Toutefois, personne n'aurait imaginé que la cause de non retour de ces Genins étaient les monstres.
Leur existence était déjà irréaliste, toujours raconté comme une légende, alors imaginait qu'ils étaient la raison de certaines disparitions état encore plus difficile à penser.
— Attendez, je ne comprends pas tout. Vous êtes en train de me dire que c'est le petit chaperon rouge qui vous a libéré ? Mais elle n'était sûrement pas la première enfant à tomber ? Comment se fait-il qu'elle soit vivante alors que vous aviez besoin d'âmes pour sortir des souterrains ? Vous lui avez fait confiance et vous l'avez laissé briser la barrière ? Demanda Tsunade.
— En réalité, Ahiko s'est souvent battu contre nous, avoua Asgore.
— Et vous allez me dire que cette enfant à réussi à survivre et pas les autres ? Dit le Tsuchikage suspicieux.
— Cessez de nous raconter n'importe quoi ! Le petit chaperon rouge a toujours été suspect ! Les quelques Genin reportaient disparu dans les alentour du Mont Ebbot ne sont jamais revenus ! Vous voulez faire confiance à des créatures qui ont tué des enfants ? Cria le Raikage.
À l'entente des ces paroles, une soudaine colère monta en Ahiko. Son corps bougea, guider par ses sentiments. Elle se leva soudainement avant de frapper ses deux mains contre la table devant elle. Le bruit résonna dans toute la tente comme un avertissement de ce qui allait se produire.
Asgore et Asriel regardèrent le comportement de l'humaine, surpris. Ce n'était pas la première fois qu'ils voyaient la blanche se mettre en colère, mais ils ne pensaient pas qu'elle perdrait son sang froid si vite.
— Qui êtes-vous pour juger les gens sans connaître leur histoire ? Vous savez combien d'âmes les monstres avaient quand je suis tombée dans les souterrains ? Il en avait 6 ! Vous connaissez la légende j'imagine ? Mon âme était leur dernière objective ! Vous ne savez pas à quel point les combats étaient difficiles ! J'ai failli mourir plusieurs fois ! Et vous osez les accuser de tuez des enfants, mais les dirigeants de l'époque ne se sont pas gênés de les envoyez en mission dangereuse ! Ne vous dites pas modèle quand vous ne l'êtes pas !S'exclama Ahiko.
Le silence reprit soudainement place dans la tente. Tout ce qu'il était possible d'entendre était d'un côté les fulminement du Raikage et de l'autre, la respiration saccadée d'Ahiko qui venait de déblatérer ses mots très rapidement.
L'image du petit chaperon rouge si calme venait de se briser. Le Raikage s'en était prit aux proches de Ahiko, alors elle les avait défendu de tout son coeur.
Quelque part, l'ensemble des dirigeants pouvaient comprendre le comportement de la kunoichi. N'importe qui aurait pu réagir de la même façon pour défendre quelqu'un de chère.
Cependant, cela n'en resta pas moins étonnant. La nonchalance dont avait parfois preuve Ahiko devant les Kages contraster complètement avec son état actuel. Sa réaction soulignait d'autant plus le fait que ce que les dénommé Asgore et Asriel disaient était la vérité.
Finalement, Ahiko lâcha un soupire avant de se rasseoir. La blanche se rendait compte du comportement inadmissible qu'elle venait d'avoir envers les Kages. Elle venait peut-être d'aggraver la situation, plus que de l'améliorer.
— Je suis désolée pour mon comportement, murmura la jeune femme.
— Oublions ce qui vient de se passer et reprenons, dit alors Tsunade.
Cette dernière n'osa pas regarder les dirigeants dans les yeux, elle baissa la tête, se sentant immédiatement honteuse de se qu'elle venait de faire. Les paroles du Raikage l'avait mise hors d'elle, pourtant, au fond d'elle, la ninja savait qu'elle entendrait ce genre de parole. Après tout, elle avait imaginé que le contact entre les monstres et les humains serait difficile.
— Vous dites que Ahiko à briser le jutsu qui vous maintenez sous terre, l'a-t-elle fait lorsqu'elle était enfant ? Demanda Gaara.
— Oui, repondit Asgore.
— Alors cela veut dire que vous êtes restés sous terre malgré le fait que vous étiez libre ?
— Nous avions peur des humains, et plus précisément de leur réaction.
— Vous aviez peur de nous, mais vous êtes sortie alors que nous entrons en guerre ? J'imagine que le petit chaperon rouge vous tenez au courant de ce qui se passait chez les humains pour que vous preniez la décision de rester enfermer, intervenu le Tsuchikage.
— Ahiko nous tenait au courant en effet, cependant, nous n'avons pas vraiment eu le choix. Plutôt que de sortir des souterrains, nous avons fuis, expliqua le roi des monstres.
— Vous vous êtes enfuis ? Répèta la Mizukage dans un froncement de sourcil.
— L'Akatsuki nous a attaqué, avoua Asriel.
Une autre surprise pour les différents chefs de village. L'Akatsuki connaissait l'existence des monstres ? Mais comment cela pouvait-il être possible ?
En soit, le fait que Asgore et son fils connaissent l'existence de l'organisation aux nuages rouges n'étant pas surprenant. Ahiko tenait au courant les monstres, cependant, le fait que les criminels connaissent l'existence du peuple des souterrains était vraiment imprévisible. De plus, pourquoi l'Akatsuki s'était-elle attaquée aux monstres ? Cherche-t-elle à faire une alliances ?
— Comment l'Akatsuki connait-elle votre existence ? Demanda le Kazekage.
— C'est de ma faute, j'ai commis une erreur qui a révélé leur existence, répondit Ahiko.
— Mais pourquoi l'organisation s'est attaquée aux monstres ? Demanda Tsunade.
— Connaissez la légende des orbes bijus ? Questionna Asgore.
Un autre choc apparu dans les yeux de chacun des Kages. Jusqu'à quel point les légendes qui entouraient les monstres étaient-elles vraies ?
Au final, les anciens avaient probablement fait passer l'existence des monstres comme une légende dans un but purement politique. Il était évidemment qu'il y aurait des opposition à la punition que les humains avaient infligé à leur adversaire. C'était probablement pour cette raison que peu à peu, le peuple des souterrains est devenu inexistant.
— Pourquoi une guerre a éclaté entre les monstres et les humains ? Demanda Gaara.
Asgore se mit alors à répéter à nouveau ce qu'il avait déjà dit au groupe de Naruto. Tsunade regardait par ailleurs de temps à autre Kakashi, toujours présent, qui acquiesçait à chaque fois que les paroles du roi des souterrains coïncidaient avec se que le ninja copieur avait déjà entendu.
Même pour les Kages, le concept d'âme était assez complexe à comprendre, cependant, ils avaient bien compris que si un monstre tuait un humain, il avait la capacité de devenir plus puissant.
Ce fut cependant assez troublant d'apprendre que les bijus avaient vécu avec les monstres. Les démons à queues ne semblaient pas vraiment avoir de point commun avec Asgore et Asriel. Les chakra ne correspondaient pas et aucun des dirigeants avaient une seule fois entendu parlé du fait que Kyubi et les autres pouvaient voir les âmes humains.
Toutefois, c'était probablement parce que les bijus n'étaient pas humains qu'ils avaient vécu avec le peuple d'Asgore.
— Donc vous êtes en train de nous dire que l'Akatsuki vous a attaqué pour les orbes bijus ? Dit l'Hokage accablée par toutes ces soudaines informations.
— C'est exact, confirma Asriel.
— Et où sont les orbes en ce moment ?
— C'est la chef de notre armée qui les garde. Seul l'orbe de Rokubi a été volé par l'Akatsuki.
— Alors ça veut dire qu'il ne reste plus que Kyubi et Hachibi à récupérer, mumura Tsunade.
Ahiko ne put s'empêcher de remarquer la crispation du Raikage au mot "armée". Évidemment, il y avait toujours la crainte que les monstres ne se retournent contre les humains pour se venger. Cela serait probablement la pire situation qui pourrait arriver, surtout en temps de guerre.
— Avez-vous toujours les âmes des ninjas tombaient dans les souterrains ? Demanda le Raikage.
— Nous ne pouvons plus les utiliser, répondit Asgore.
Un autre obstacle venait de se former. Comment expliquer que c'était en réalité Ahiko qui avait les âmes alors qu'elle n'est pas censé les voir ? Le problème était que ni le roi, ni le prince ne voulaient mentir aux Kages. Il valait mieux partir sur de bonnes bases. Enfin, avec la méfiance du Raikage, cela s'annonçait difficile.
Alors que le dirigeant de Kiri s'apprêtait à poser à nouveaux une question sur les âmes, des cris resonnèrent à nouveau à l'extérieur de la tente.
Sans même attendre l'ordre de l'Hokage, Kakashi se précipita à l'extérieur pour aller voir ce qu'il se passait.
— Toby Fox ! Reviens là ! Cria une voix à l'extérieur.
À l'entente de ces mots, Asgore, Asriel et Ahiko soupirèrent en coeur. Il était assez facile de reconnaître la voix de Papyrus, mais que faisait-il au milieu de Konoha ? Le roi avait pourtant ordonné à chacun de rester à l'extérieur du village.
La situation devint un peu plus compréhensible aux yeux du trio quand ils aperçurent un petit chien blanc soudainement s'introduire dans la tente pour venir s'installer sur les genoux de Ahiko.
— Ah d'accord je comprends mieux. Toby Fox tu es vraiment un chien ennuyeux ! S'exclama Asriel avant de sortir de la tente suivit de son père.
Le chien en question ne répondit que pas des aboiements joyeux avant de demander des caresses au petit chaperon rouge. La jeune femme répondit à la demande de l'animal avant de se lever et suivre son frère, le chien toujours dans les bras. Les Kages suivirent non loin derrière.
Il avait suffit de quelques pas pour que chacun puisse voir ce qui effrayait les villageois. Au milieu d'un cercle de ninja, deux squelettes étaient présents, debout et s'agitant. C'était une vue surréaliste, les dirigeants n'en croyaient pas leur yeux.
Soudainement, l'existence des monstres parru dans les esprits possible. Ces squelettes ne ressemblaient definitivement pas à des invoquations. Contrairement au roi et au prince, il n'y avait rien d'animal chez eux.
— Mais enfin ! Puisque je vous dis que je veux récupérer mon chien ! S'exclama Papyrus aux ninjas qui les entouraient.
— C'est ça que vous cherchez ? Dit Ahiko à l'adresse du grand squelette alors qu'elle entra dans le cercle de ninja pour donner le chien.
— Toby Fox ! Tu nous ramène toujours des ennuis ! Cria Papyrus.
— Moi je le trouve drôle ce chien, dit Sans.
— N'en rajoute par fainéant de frère ! Comment moi le grand Papyrus, me suis retrouvé dans une situation pareil ? Ahiko aide nous s'il te plait ! Enfin le grand Papyrus aurait pu nous sortir de cette situation tout seul mais j'ai confiance en notre amitié !
Le petit chaperon rouge jetta alors un coup d'œil vers Tsunade qui ordonna aux ninjas de baisser les armes. Après une hésitation de la part des shinobi, ces derniers finirent pas s'éloigner au plus grand soulagement d'Ahiko. Même si la situation était un accident, cela finissait plutôt bien.
— Toby Fox ! Tu es vraiment un chien ennuyeux ! Tu mériterais une punition ! S'exclama Papayrus.
— Allons frérot, ils sont partis maintenant, dit Sans.
— Mais tu ne comprend pas !On aurait pu être blessé, voire pire ! Continua le grand monstre en tapant du pied, agacé par son frère.
— Tu veux dire qu'on aurait pu être ospitalisé ?
Face à cette blague, Ahiko se retenu de rire. Comment dans une situation pareil Sans pouvait encore faire des blagues ? C'était vraiment décalé, typique de Sans.
Asriel et Asgore ne purent s'empêcher de soupirer face au jeu de mot de Sans, tandis qu'aucun kage ne comprenait vraiment la situation. Les deux squelettes qui venaient de se faire encerclés par de dangereux ninjas étaient en train de se chamailler, et puis qu'est-ce qu'ils faisaient à Konoha en premier lieu ? Cela n'avait aucun sens.
— SANS ! Cria Papyrus.
— Oui je sais, je suis Sansationnel.
— J'en ai assez ! Je retourne avec les autres monstres ! S'exclama le squelette avant de partir.
Sans suivit son frère alors que Tsunade ne put s'empêcher de tiquer aux mots de Papyrus.
— Les autres monstres ? Demanda l'Hokage.
— Ah oui, on a peut-être oublié de vous mentionnez une chose légèrement importante, répondit Asgore gêné.
Le roi demanda alors aux dirigeants de le suivre jusqu'à l'entrée de Konoha. Ils furent surpris de trouver une masse importante de personne, et pas n'importe qu'elle personne. Il s'agissait de monstres. Il fallut un moment pour que Tsunade se rende compte de la situation, hypnotisée par l'apparition soudaine de ces étranges créatures.
— Et regardez c'est le roi Asgore ! S'exclama alors l'un d'eux.
Les gardes de l'entrée qui se trouvaient en face des monstres depuis un bon moment, n'était pas très à l'aise. Quand ils aperçurent Papyrus, ils ne purent s'empêcher de s'excusaient au près de Tsunade de l'avoir laissé entré. Mais comment se faisait-il que ces gardes n'avaient pas encore attaqué les monstres ?
— Eh mamie Tsunade ! S'exclama une voix.
La concernée leva les yeux pour voir l'équipe sept. Cela n'étonna pas l'Hokage puisque Asgore et Asriel avait été amenés par Kakashi. Ça devait être eux qui avait expliqué la situation aux gardes de l'entrée.
Pour une fois, la blonde fit abstraction du "mamie Tsunade", bien trop occupé par l'observation des monstres. Il y en avait de tout genre, cela ne se limitait pas à une seule et unique "espèce" à la plus grande surprise de la femme. Ils vivaient malgré cela en cohésion, se mélangeant entre eux et partageant les problèmes du quotidien.
— Nous n'avons nul part où aller depuis que l'Akatsuki a attaqué les souterrains, expliqua Asgore.
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