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Chapitre 21

Le jour se levait tout doucement à travers la forêt. Les premiers rayons du soleil apparaissaient à travers le feuillage, laissant l'atmosphère froide de la nuit se réchauffaient.

Les animaux nocturnes étaient réparties dans leur tanière tandis que les oiseaux commençaient déjà à chanter.

Face à ce spectacle, les monstres admiraient silencieusement, n'en croyant pas leur yeux. Certains étaient nés dans les souterrains et n'avaient donc jamais vu l'extérieur, alors tout cela était nouveau pour eux. C'était comme un autre monde qui s'offrait aux yeux de ces derniers.

Cet émerveillement que ressentait le peuple d'Asgore rechauffait le cœur de Ahiko. Elle ne pouvait pas s'empêcher de sourire. Malgré la situation assez grave, la blanche était heureuse. Enfin les monstres pouvaient voir les nuages et les feuillages, sentir le vent. C'était quelque chose qu'elle n'aurait jamais cru possible.

La kunoichi resta un moment figeait, voulant graver cette image dans son esprit.

— Sans, comment appelle-t-on cette grosse boule de lumière ? Questionna Papyrus.

— Je crois que ça s'appelle le Soleil, répondit le petit squelette.

Évidemment, cette question pouvait paraître stupide, surtout à l'oreille d'un humain, pourtant, la notion de soleil était assez flou pour quelqu'un qui avait passé sa vie avec un plafond en guise de ciel.

Enfin, maintenant, il fallait trouver une solution. Qu'est-ce que les monstres allaient faire à présent dans un monde où ils n'avaient aucun repère ? La blanche s'était posée la questions des centaines de fois sans trouver une réponse. À cela s'ajoutait le problème du groupe de Kakashi. Est-ce qu'ils allaient tout révéler aux grandes nations ?

Un peuple enfermé depuis dès siècles qui apparaît soudainement en temps de guerre, cela faisait beaucoup trop suspect. Le petit chaperon rouge redoutait la réaction des différents villages.

La jeune femme se leva soudainement, avant de se diriger vers Undyne. La soldat était celle à qui les orbes bijus avaient été confiés. Cachés dans un sac que la femme poisson portait, la kunoichi était certaine d'une chose, avec la chef de l'armée, les orbes seraient en sécurité.

— Alors, tu es guérie ? Demanda soudainement Undyne en voyant Ahiko approcher.

— Oui ça va beaucoup mieux, affirma la blanche.

— Je t'aurais bien accordé un combat pour éveiller ton corps, mais je suis assez occupée.

— Ne t'inquiète pas, j'imagine bien que dans cette situation, la sécurité des monstres est la plus importante. Tu as toujours les orbes bijus ?

— Bien sûr qu'elles sont toujours sur moi ! Tu me prends pour qui ? S'exclama la guerrière en ouvrant le sac.

— Je te fais confiance Undyne, comment je pourrais ne pas te faire confiance ?

Undyne et Ahiko avait une relation assez proche. Il était même possible de décrire cela comme une connexion entre un maître et son élève. La kunoichi avait notamment appris à manipuler le chakra aux côtés de la monstre, et avait passé un temps incalculable à s'entraîner en combat au corps à corps. Le petit chaperon rouge connaissait bien la femme poisson et inversement.

— Tu es au courant de quelque chose par rapport à la suite des événements ? Demanda la soldat.

— Non, je ne sais pas vraiment ce que Asgore va planifier, répondit Ahiko.

— On devrait vite le savoir, Asgore est en train de parler avec les humains.

La jeune femme tourna alors le regard dans la même direction que la chef de l'armée. Elle trouva alors le roi et son fils en train de parler avec le groupe de Kakashi.

Ahiko ne voulait pas intervenir. Il fallait bien que les monstres trouvent leur place dans ce monde par leur propre moyen. Évidemment qu'elle les aiderait, mais la blanche ne voulait pas non plus devenir trop envahissante.

La ninja resta alors un moment aux côtés de Undyne avant que Asriel ne finisse par l'appeler. Cette dernière quitta la femme poisson pour s'approcher d'Asgore et son fils.

— Tu m'as appelé Asriel ? Demanda la kunoichi.

— Oui, on aimerait bien avoir ton avis, expliqua le prince.

— Mon avis ?

— Oui, à propos de ce que l'on va faire maintenant.

— Je ne pense pas que c'est à moi qu'il faut demander cela, c'est plutôt aux monstres.

— J'avais l'intention de leur demander, mais je pensais que avoir ton avis pouvait aussi être important. Tu en connais plus que nous sur ce monde, répondit Asgore.

— Je préfère savoir ce que les monstres pensent d'abord, je ne veux pas imposer mon avis.

Asgore acquiesça aux paroles de Ahiko avant d'appeler Undyne. Le roi demanda alors à la chef de l'armée de reunir tout le monde. Pendant que les monstres se rassemblaient, de nombreuses questions defilèrent dans l'esprit du petit chaperon rouge.

Quelles décisions est-ce que les monstres allaient prendre ? Comment réagirait le groupe de Naruto ? Tout le caractère instable de cette situation angoissait profondément la kunoichi qui ne put s'empêcher de se mordre nerveusement la lèvre inférieure.

À ce moment, la jeune femme était contente d'avoir sa cape sur elle. Au moins, cela permettait de cacher un minimum ses émotions. Elle préférait ne rien montrer plutôt que de stresser les monstres encore plus que ce qu'il devait déjà être.

— Bien, si j'ai réunis tout le monde, c'était pour avoir votre avis, annonça Asgore.

— Notre avis ? Demanda Alphys.

— Oui, à présent que nous sommes dans le monde extérieur, que pensez-vous que nous devrions faire ?

Le groupe de monstre devint soudainement bruyant, discutant entre eux sur la question du roi. Leur avis sur ce qu'ils devaient faire dans le monde extérieur étaient différents en fonction des individus, et personnes ne se mettaient vraiment d'accord.

Quand le souverain avait posé cette question, il espérait avoir des avis en plus pour confirmer son choix. Il ne pouvait pas ambarquer avec une lui un peuple qui n'était pas près.

Le brouhaha devint assourdissant, et plus personne ne s'entendaient. Cela eut vite tendance à agacer Undyne.

— LA FERME ! Hurla la femme poisson.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Un calme plat tomba, à la surprise du groupe de Kakashi. Plus la situation avançait, et plus les ninjas comprenaient le rôle majeur que Undyne avait parmi les monstres. Si des relations entre les humains et l'ancien peuple des souterrains devaient se tisser, ils ne devraient sûrement pas négliger l'influence de la chef de l'armée.

— Si Asgore vous a demandé votre avis, c'est peut-être parce qu'il ne veut pas être le seul à prendre une décision qui va modifier nos vies à jamais ! Une bande de chiffe mole à tout de même droit de prendre en main son destin ! S'exclama la femme poisson.

— Mais nous ne connaissons rien du monde ninja, sommes-nous même capable de prendre la bonne décision ? Dit Alphys.

— Pourriez-vous retourner dans les souterrains ? Intervenu Ahiko.

Les regards se tournèrent vers le petit chaperon rouge, qui depuis le début de l'échange n'avait pas ouvert le bouche. Elle s'était juste contentée de regarder l'avancement des choses.

Cependant, la population paraissait aussi perdu que Asgore dans une décision pour la suite des événements. Généralement, un nouveau milieu perturbait toujours les esprits, alors la blanche comprenait ce qu'ils pouvaient ressentir.

Pourtant, le temps était précieux et plus la prise de décision pour la suite était retardée et plus les monstres étaient exposés au danger. Il fallait agir vite et efficacement.

— À présent que vous êtes à l'extérieur, est-ce que vous seriez capable de retourner sous terre ? Continua le petit chaperon rouge.

Les monstres s'échangèrent des regards entre eux convaincu d'une chose, ils ne pourraient définitivement pas retourner dans les souterrains.

Certes, ils avaient tout de même un attachement à cet endroit. C'était là-bas que certains avaient grandi, alors des liens affectifs liés quelques habitants avec le lieu. Toutefois, l'ambiance qui avait très souvent pesé était parfois irrespirable.

Beaucoup de monstres se soutenaient encore de la tension permanente qu'il y avait pu avoir avant l'arrivée d'Ahiko. Les souterrains n'étaient pas un endroit sain. Le plafond qui tronaient toute la journée au dessus des têtes n'étaient que sources de frustrations.

— Je...Je ne serais pas capable de retourner dans les souterrains, avoua un monstre.

— Moi non plus, renchérit un autre.

— Ce monde doit connaître le fantastique et éblouissant Mettaton ! S'exclama le robot.

La question en réalité ne se posait pas. Leurs doutes n'étaient fondés que sur un mot, "humain". Ahiko avait conscience de cela.

La jeune femme observa Kakashi et les autres qui assistait à cette petite réunion sans un mot. À en croire leur trait tirant leurs visages, il est clair que le groupe de ninja était encore peu habitué aux apparence plus ou moins singulière des créatures en face d'eux.

Pourtant, lorsque la blanche s'attarda sur Naruto, elle pouvait lire dans son regard une once d'espoir. Un sourire se dessina à travers la noirceur de la cape de la kunoichi. L'Uzumaki avait déjà accepté les monstres.

— Naruto, murmura alors le petit chaperon rouge.

— Oui ? Repondit le blond un peu surpris que Ahiko l'interpelle.

— Que penses-tu sincèrement des monstres ?

Le blond fut surpris qu'on lui pose la question à lui. Cependant, il semblait qu'il ne pouvait pas échapper au faite de donner une réponse, puisqu'un groupe d'yeux le fixé attendant patiemment qu'il parle.

— Pourquoi poses-tu cette question à moi en particulier ? Demanda le fils du Yondaime

— En réalité j'aurais pu aussi la poser à Utakata.

— Et pourquoi à nous en particulier ? Intervenu alors le senseï d'Hotaru.

— Parce que vous côtoyez des créatures qui ont évolué une grande partie avec les monstres et qui ont sûrement la même manière de penser qu'eux, répondit la ninja.

Les monstres restèrent muet, comprenant où la soeur de Asriel voulait en venir. Ils étaient Jinchuriki. Certains n'arrivaient toujours pas à réaliser cela. Ahiko avait fait mention au cours de ses escapades dans les souterrains des hôtes à démon. Cependant, voir en vrai qu'une personne avait deux âmes en elle était juste incroyable pour le peuple d'Asgore.

Enfin pas si incroyable lorsqu'on savait que les humains avaient été capable de sceller toute une population sous terre.

— Je vais être franc, la cohabitation avec Kyubi n'est pas très simple, dit alors Naruto en se grattant l'arrière du crâne.

— Ce n'est pas très étonnant, Kyubi n'a jamais réellement aimé les humains, murmura alors Asgore.

Certains monstres étaient dans le même cas que Kyubi. Ils haïssaient les humains et cette haine, seul Naruto avait pu y faire face, et avait pu comprendre. Alors dans un sens, Ahiko trouvait pertinent de lui poser la question.

— Que veux-tu dire par "la cohabitation avec Kyubi n'est pas très simple" ? Questionna Papyrus à Naruto.

— Et bien j'ai eu quelques soucis avec Kyubi, cependant, j'espère que cela ne durera pas, murmura le blond.

— Tu espères faire ami-ami avec Kyubi ?

— Bien sûr ! Et je n'espère pas seulement, je vais le faire !

— Depuis le temps que je connais ce bon vieux Kyubi, je ne l'ai vu que détester les humains, intervenu alors un monstre aux allures de tortue.

Les ninjas se mirent alors à observer la personne qui venait de parler. Le monstre paraissait bien vieux et affaibli avec sa carapace sur le dos.

Cette impression de vieillesse s'accentua à la vue de cette barbichette blanche trônant sur son menton.

Pourtant, tout comme pour Undyne, Asriel ou encore Asgore, la tortue laissait une forte impression. Son oeil droit qu'il gardait fermer, laissait imaginer qu'il en avait perdu l'usage durant des batailles.

— Qu'elle est ton avis sur le sujet Gerson ? Demanda Asriel.

— Vous savez, je ne sais pas si on pourra rendre Kyubi plus pacifiste, mais je sens que ce petit gars dégage quelque chose, continua Gerson en parlant de l'Uzumaki.

— Ferme-là vieux schnock, résonna alors la voix du démon à neuf queue depuis sa prison.

— Je crois qu'il n'a pas trop aimé votre remarque, précisa Naruto dans un sourire.

— Laisse donc, un jour il comprendra que la haine ne mène à rien !

Naruto se mit alors à rire à la dernière phrase du vieux monstre. Pour le blond, cette drôle de tortue était comme les anciens que l'on pouvait trouver à Konoha. Elles en savaient toujours beaucoup plus que ce que leurs visages fatigué laissaient transparaître. C'était ce genre de personne que tout le monde appelait "grand-mère"ou "grand-père".

Au final, après avoir constater cela, l'Uzumaki se rendait compte que les monstres possédaient des caractères que l'on pouvait retrouver chez les Hommes.

Le blond analysa alors chaque visage en face de lui. Il observa dans un premier temps Undyne, qui ne passait pas inaperçu avec son imposante armure. Son visage qu'elle avait laissé à la vue de tous lui rappela étrangement celui de Sakura en colère. Le Jinchuriki en frissona rien qu'en y pensant.

Il attarda ensuite son regard sur un petit squelette à l'étrange accoutrement. Il paraissait à moitié endormi, sûrement lassé par cette discussion. Naruto n'eu aucun mal à retranscrire se caractère feignant à Shikamaru, le roi de la paresse. Plus il observait et plus Naruto décelait chez la population des souterrains une once d'humanité.

— En faite vous êtes comme nous, dit soudainement Naruto.

— Quels genre d'imbécilités racontes-tu encore Naruto ? Soupira Kakashi.

— Eh ! Ce n'est pas des imbécilités ! Je voulais juste dire que il n'y a pas de différences entre nous et les monstres ! Cria-t-il

Les monstres restèrent interloqués par les propos du ninja. Qui aurait cru un jour que ces paroles sortent de la bouche d'un humain ? Pour Asgore ayant vécu la guerre, ces propos étaient juste sortis de l'ordinaire. Rêvait-il ? Un rêve qu'il avait souhaité être réalisé maintes et maintes fois. Aujourd'hui, ça se produisait sous ses yeux.

— Ne soyez pas étonnés par les propos de Naruto. Il a côtoyé Kyubi, il a déjà du faire face aux sentiments qui vous anime, murmura Ahiko.

— Mais et les autres humains ? Si nous suivons ton raisonnement, seul les Jinchuriki sont à peu près apte à nous comprendre, et les autres ? Demanda alors Alphys. 

— Tu sais Alphys, on ne peut pas savoir à l'avance ce que ferons les humains. Nous ne sommes pas dans ton laboratoire où tout est prouvé par des calculs. L'esprit humain est aussi indéchiffrable que celui des monstres. Regarde Ahiko, alors que tout le monde avait fuit les souterrains suite à l'intrusion de l'Akatsuki, cette imbécile a foncé droit dans les mailles du filet pour me venir en aide alors que j'aurais pu m'occuper de l'Akatsuki seul, expliqua soudainement Asriel.

La blanche ne répondit rien à la remarque du prince. Elle savait bien que son frère aurait voulu qu'elle ne participe pas au combat qui l'avait opposé à l'Akatsuki, cependant, le fils d'Asgore ne connaissait l'organisation aux nuages rouges qu'à travers ses descriptions. Il n'avait pas forcément conscience de la puissance dont pouvait être capable un membre de l'organisation à lui seul. 

Les paroles du prince resonnait dans les esprits des habitants. Il était vrai que personne ne pouvait prédire se que ferait les humains, cependant, pouvaient-ils continuer à se cacher ?

D'autant plus que le groupe de Naruto n'allait surement pas garder le silence sur cette histoire, surtout dans le contexte de guerre qui approchait.
Si un peuple se cachait durant ces temps si tendu, cela pourrait paraitre suspect. Sur cette réflexion, la décision semblait déjà prise dans l'esprit d'Asgore.

— Peuple monstre, à partir de maintenant ne soyons plus un peuple des souterrains, tentons de vivre notre vie dans ce monde librement ! Annonça le roi.

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