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Chapitre 20

Ahiko, que fais-tu parmis ces humains idiots ?

Tu la sens n'est-ce pas ? Cette haine au plus profond de ton âme ?

"Tu es inutile, maman m'a dit de ne pas t'approcher" tu te souviens ?

— Ahiko, chuchota une voix.

Dans l'obscurité, une pair de pupille rouge se révéla. Aussi rouge que le sang, elles semblaient montrer le trouble de son possesseur.

Décidément, Chara ne voulait pas laisser le petit chaperon rouge tranquille. Même dan ses rêves, l'ancienne amie d'Asriel tourmentait la blanche.

Par ailleurs, en parlant du prince, ce dernier était à côté de la kunoichi, attendant patiemment que sa soeur se lève. C'était sûrement lui qui l'avait appelé. Ahiko ne devait probablement pas avoir un sommeil tranquille pour qu'il veuille la réveiller.

Lentement, la jeune femme se mit en position assise. Elle posa alors ses mains sur le sol de la forêt. Cette dernière put alors sentir entre ses mains la fraîcheur de l'herbe. D'ici quelques heures, la rosé du matin accompagnerai sûrement les petits végétaux.

Pour l'instant, les étoiles dominaient toujours depuis le ciel, tandis que les hiboux laissaient leur chant resonner de temps à autre dans la nuit. Ils guettaient du haut des arbres le moindre petit rongeur de leur vues percantes.

— Tu ne dors pas Asriel ? Demanda soudainement Ahiko de sa voix enrouée.

— Je n'y arrivais pas vraiment, beaucoup de choses se sont passés aujourd'hui. En plus, tu avais l'air de faire des cauchemars, répondit le monstre.

— Chara me perturbe aussi dans mes rêves, avoua la jeune femme dans un murmure à peine audible.

Ahiko avait conscience de la présence du groupe de Naruto non loin. Elle ne pouvait pas se permettre de crier sur tout les toits les histoires des monstres, surtout quand ces dernières étaient mêlés à une âme de la détermination.

À présent, elle devait d'autant plus prendre ses précautions. Son secret était d'autant plus en danger avec un environnement où elle serait constamment en contact avec des humains.

— Et ta fièvre ? Demanda le fils de Toriel.

— Elle est redescendu, affirma Ahiko.

À cette réponse, l'héritier se sentit soulagé. Il devait bien admettre que Hotaru et Sakura avaient fait du bon travail. En même temps, qui d'autres que des humains pouvaient-ils le mieux se soigner ? Les monstres avaient des connaissances sur les Hommes, mais elles avaient leur limite parfois. L'organisme d'un ninja et d'un membre du peuple d'Asgore ne fonctionnait pas forcément de la même façon.

— Comment s'est passé la discussion avec Naruto et les autres ? Demanda alors Ahiko.

À cette question, Asriel resta un moment silencieux. Il ne savait pas vraiment comment qualifier ce premier contact avec des humains autres que la blanche. Ils avaient été tendu comme très coopératifs par moment.

C'était difficile pour les deux groupes. D'un côté, il était encore difficile d'imaginer l'existence d'un autre peuple que l'humanité, et de l'autre, les contacts avec l'Homme était encore tendu et douloureux. La paix ne semblait pas se profiler tout de suite entre les deux camps. Le temps guerrirais sûrement les blessures.

— Il y a eu des hauts comme des bas, mais dans l'ensemble, cela s'est bien passé, répondit le prince.

— Vraiment ? Je suis soulagée, dit alors la kunoichi.

La jeune femme se mit frénétiquement à tirer sur les herbes qui l'entouraient. Son regard se fixer sur l'horizon, entre les ombres de quelques arbres à travers la noirceur de la nuit.

Ce premier contact entre les monstres et les humains était assez stressant, d'autant plus que ce n'était pas vraiment le meilleur moment. Peut-être que Ahiko aurait dû laisser le peuple d'Asgore sortir plus tôt des souterrains ? Ils auraient alors été dans un environnement moins tendu pour se présenter à l'humanité.

Oui, cela aurait sûrement était plus facile pour eux. Retarder la liberté des monstres n'avait juste que reculer le problème. À force de redouter la confrontation, on se retrouver dans des situations parfois plus difficiles qu'à l'origine.

— Au final, vous auriez peut-être dû sortir plus tôt, mumura le petit chaperon rouge.

— Ce n'est pas ta faute Ahiko, on ne peut jamais rien prédire et puis, que l'on soit sortie maintenant ou avant ne change rien au fait qu'on aurait été confrontés à l'Akatsuki.

— Peut-être, mais votre intégrations aurait pu être plus simple durant une autre période, mumura la kunoichi.

— C'était aussi le choix de la majorité des monstres Ahiko.

Un choix sur lequel elle avait eu une grande influence. Asriel pourrait lui dire tout ce qu'il voulait, au fond, le petit chaperon rouge se sentait coupable de la situation, d'autant plus qu'elle c'était elle qui avait mêlé le peuple des souterrains à l'Akatsuki.

S'il elle avait fait plus attention, l'organisation n'aurait jamais connu l'existence des monstres, et ils auraient été en sécurité loin de ce conflit humain.

Elle avait emmener des gens qu'elle considérait comme sa famille à l'entrée des horreurs de la guerre. La jeune femme se sentait coupable de cela. Ce sentiment nouait sa gorge, et elle préféra très vite penser à autre chose, trouvant ce ressentit insupportable.

— Asriel, je peux te poser une question ? Demanda Ahiko pour changer de sujet.

— Évidemment, répondit le concernée sans une once d'hésitation.

— Quand l'un des membres de l'Akatsuki m'a attrapé, qu'est-ce qu'il s'est passé après ?

À cette question, le prince se tendit. Sa soeur faisait référence à la haine des âmes de la détermination. Le monstre hésitait à aborder le sujet. Il avait peur que cela ne détruise encore plus Ahiko. Après tout, comment une personne réagirait si elle apprenait qu'elle avait un côté en elle qui était incontrôlable ?

Pour autant, lui cacher était-il réellement une bonne chose ? Ne vallait-il mieux pas que la blanche connaisse cette partie d'elle même pour mieux la contrôler ? En réalité, Asriel pourrait lui raconter ce qui s'était passé, mais il y avait trop de regards.

L'héritier regarda alors Kakashi et Utakata assis non loin autour d'un feu de camp. Le monstre pouvait les voir discuter mais il remarqua surtout les quelques coups d'œils qu'ils lançaient sans cesse vers lui et sa soeur.

Il ne pouvait pas parler de quelques choses qui était liés aux Ketsui quand dans cette forêt, des écouteurs indiscrets se baladaient.

Ahiko remarqua le regard fixe son frère vers le maître de Hotaru et le senseï de Naruto. Il semblait qu'il ne pouvait pas vraiment répondre à sa question dans ce cadre.

Comprenant la complexité de la situation, la blanche décida alors de se lever.

— Je vais leur parler, annonça la ninja.

— T'es certaine que ça ira ? Demanda Asriel.

— Oui, ne t'inquiète pas, il faut bien que j'aille leur parler à un moment.

— D'accord, si tu as besoin, appelle moi.

C'est de cette façon que la discussion se termina. Ahiko commença à marcher vers les deux ninjas, évitant de temps à autre de marcher sur des monstres dormant à même le sol.

Utakata et Kakashi fixaient Ahiko, curieux de savoir ce qu'elle allait faire. La blanche n'était pas etonnée de les voir encore debout. Ils montaient la garde, après tout, les monstres n'étaient rien d'autres que des inconnus pour eux.

Apprendre du jour au lendemain l'existence d'une nouvelle population était perturbant et ils devaient sûrement prendre toutes leurs précautions. La kunoichi comprenait ce sentiment de surprise, elle avait vécu la même chose quand elle était tombée dans les souterrains pour la première fois.

Finalement à leur niveau, Ahiko s'arrêta en face de leur feu de camp. Son ombre fixe bougeait au rythme des flammes, sous le regard des quelques soldats monstres qui faisaient des rondes. La blanche était guérie, mais personne n'était vraiment rassurée par ce futur échange qu'elle allait avoir avec les humains.

Le peuple d'Asgore craignait une chose, que la jeune femme soit punit pour avoir cacher l'existence des monstres durant tout ce temps.

— Est-ce que je peux vous parlez ? Demanda Ahiko à l'adresse de Kakashi et Utakata.

Les deux hommes acquiescèrent silencieusement tandis que la jeune femme prit place devant le feu. Elle sentait les regards des deux ninjas la fixer. Évidement, ils devaient avoir beaucoup de questions à lui poser, et cela, même si les monstres avaient nourri une partie de leur curiosité.

Les deux hommes avaient l'impression de voir en face d'eux une personne d'un monde totalement différent. C'était une humaine qui avait grandi parmis un autre peuple, qui avait d'autre connaissances que celle du monde shinobi. Ils eurent encore plus l'impression que ce fossé se creusait quand ils observaient la jeune femme.

La nuit faisait qu'ils arrivaient à peine à distinguer le visage de Ahiko derrière sa cape. Ils pouvaient voir quelques mèches de cheveux de temps à autres, des brèches de son visages qui se dévoilaient au rythme des mouvements des flammes, cependant, au final, elle était une totale inconnue.

Le crépitement du feu resonnait de temps à autre comme s'il se battait contre les températures basses de la nuit.

— Bien, par où je devrais commencer ? Se demanda Ahiko à haute voix.

— Peut-être pourrais-tu nous expliquer que sont ces créatures ? Proposa Kakashi.

— Ils ont déjà dû vous l'expliquez, mais je vais le répéter. Ces créatures comme vous dites sont les monstres du Mont Ebott, ceux de la légende.

— Justement, ils n'étaient qu'une légende, comment les as-tu découvert ?

— Parce que je suis tombée dans le ravin du mont Ebott quand j'étais enfant.

— Et tu as brisé la barrière qui les retenaient ? Demanda Utakata.

— Oui, mais je leur ais conseillé de ne pas sortir.

— Pourquoi ? Et puis ont-ils vraiment écouté sagement ? Demanda Kakashi.

— Vous savez, je travaille pour plusieurs nations, alors je vois les tensions, et à mon avis, il me semblait préférable qu'ils restent. Tous les monstres n'étaient pas d'accord avec moi. Certains ont protesté, il y avait même des gardes à la sortie des souterrains. C'esf avec l'aide du roi que les monstres sont restés dans les souterrains, je ne l'aurais jamais fais seule, expliqua le petit chaperon rouge.

— Es-tu la seule humaine à être tombée ? Demanda le seul Jinchuriki du groupe.

Un petit silence se plaça à cette question. À vrai dire, Ahiko redoutait leur réaction quand ils apprendrait que des jeunes genins étaient morts sous la main des monstres.

Ne commenceraient-ils pas à craindre que le peuple des souterrains reproduisent la même chose ? Pour autant, cacher ce fait revenait à aggraver les choses, à souligner que c'était une erreur que les monstres souhaitaient cacher.

Cela enfoncerait encore un peu plus les monstres dans l'image que l'humanité avait créé autour d'eux lors de la guerre, ceux d'êtres sanguinaire qui ne cherchaient que la puissance. Ahiko n'avait pas le choix, elle devait révéler cela, après tout qui ne faisait pas d'erreur ?

— Sept humains sont tombés avant moi, annonça alors la blanche.

— Sept ? Ce n'était pas le nombre suffisant d'après la légende pour briser le jutsu ? Demanda Utakata.

— Sept sont tombés, mais les monstres ne purent s'emparer que de six âmes. J'aimerais ajouter que l'histoire des sept âmes n'étaient qu'un mensonge.

— Un mensonge ? S'étonna le senseï de l'équipe 7.

— Oui, en réalité, une seule âme humaine était suffisante, cependant, Asgore avait instauré cette politique d'obtenir sept âmes pour garder les monstres dans les souterrains. Il craignait pour son peuple, alors il espérait que plus aucun humains ne tomberaient et que les monstres pourraient simplement vivre dans les souterrains.

Kakashi et Utakata se rendirent compte du désespoir dans lequel les monstres étaient tombés. Ils avaient été tiraillés entre une profonde volonté de liberté et une peur de l'humanité. Cela avait dû être un dilemme sans fin pour le souverain de ce peuple et l'Akatsuki venait de briser toutes les précautions que le roi avaient prises.

— Le roi et son fils nous avaient expliqué ce concept d'âme, mais je ne suis pas certains d'avoir tout compris, dit Kakashi.

— Mes explications risquent d'être assez abstraite car seul les monstres sont capables de voir les âmes, mais en résumé, les monstres et les humains possèdent tous une âme. C'est ce qui permet à un individu de vivre, cependant, lorsque cette âme se brise, la personne en question meurt, expliqua Ahiko.

— Une âme qui se brise ? Continua Utakata en fronçant les sourcils.

— D'après Asriel, une âme ressemble à un petit cœur limuneux. Quand quelqu'un est gravement blessé par exemple, il peut mourir et son âme ce brise.

— Les monstres ont expliqué qu'ils pouvaient absorber les âmes, comment font-ils ?

— Lorsqu'un humain meurt, son âme reste quelques minutes sur terre avant de disparaître. Ces quelques minutes permettent aux monstres d'absorber l'âme en question. Il n'est pas possible en général qu'une âme soir absorber directement depuis un corps vivant.

Oui, le petit chaperon rouge avait dit  en général parce que ce dernier se souvenait encore de l'exception que Asriel, sous la forme de Flowey  avait été. Il avait été capable d'absorber les âmes des monstres alors qu'ils étaient encore vivant.

Par ailleurs, Ahiko avait aussi volontairement mentit sur le fait que seul les monstres pouvaient voir les âmes. Evidemment, elle faisait partie de l'exception, mais ça elle ne le révélerait jamais. Elle ne mettrait sûrement pas au clair l'existence des Ketsui. D'autant plus que cela ne ramènerait que des problèmes en plus aux monstres.

— Ais-je répondu à toutes vos questions ? Demanda la kunoichi face au silence qui s'installait.

— Pour le moment oui, repondit le senseï de l'équipe sept.

— Si vous avez d'autres questions à propos des monstres n'hésitez pas à me les poser, et même directement aux monstres eux-même, ils vous répondront sans problème.

— Sans problème, je ne suis pas certains, mumura Utakata tout en fixant Undyne qui faisait la garde au loin.

Ahiko jetta un regard dans la même direction que le Jinchuriki avant de sourire.

— Undyne peut paraître menaçante, mais elle a un bon fond. Il lui faut du temps c'est tout, répondit la jeune femme.

Le ton de la ninja surpris quelque peu Utakata. Généralement, la blanche parlait sur une voix assez neutre, cependant, elle semblait assez amusée, comme si elle connaissait le caractère de la dénommée Undyne par coeur.

Enfin, de quoi le brun était surpris ? Elle avait grandi avec eux, évidemment qu'elle connaissait plus que bien chacun des monstres. Apprendre à manipuler le chakra ou encore passer le temps à leur côté avait sûrement noués des liens très fort.

— Tu as sûrement dû l'affronter lors de ton premier voyage à travers les souterrains ? Questionna soudainement Kakashi.

— Euh...oui ? Enfin, je l'ai plutôt fuit ? Repondit le petit chaperon rouge peu certain de ce qu'il disait.

Ahiko ne comprenait pas vraiment où le ninja de Konoha voulait en venir. Évidemment qu'elle avait fait face à Undyne, comme la majorité des monstres d'ailleurs, alors pourquoi demandait-il soudainement cela ?

— Comment une enfant a-t-elle pu faire face à des personnes aussi fortes que des membres de l'armée royale ? Continua Kakashi.

À cette question, Ahiko semblait comme se fermer. Elle ne pouvait pas dire que tant que la détermination l'animait son endurance était incroyablement élevé. Cette dernière ne pouvait pas non plus dire que sa vision des âmes l'avaient énormément aidé à prévoir les mouvements des adversaires qu'elle avait affronté. Non, elle ne pouvait rien avouer.

Le silence de la blanche intrigua d'autant plus Utakata et Kakashi qui ne comprenaient pas vraiment pourquoi elle s'était soudainement tut.

Les enfants dans le monde ninja pouvait parfois être très fort, mais en général, c'était parce qu'ils avaient des avantages génétiques ou physiques. Il n'y avait qu'à observer Naruto qui avait une régénération et une endurance extrêmement performante. Il était Jinchuriki de Kyubi, mais il avait aussi du sang de Uzumaki, un clan reconnu pour sa résistance physique.

Alors qu'elle était le problème sur les origines de la ninja ? Les deux hommes avaient beau y réfléchir il ne trouvait pas de solutions à la réponse.

— Hey gamine, résonna soudainement une voix.

À l'entente de ces mots, chacun tourna la tête dans la direction de la provenance de ces paroles. Un petit squelette se devoila alors aux yeux de nos ninjas.

Si pour Ahiko, Sans était quelqu'un avait qui l'apparence était familière, ce ne fut pas le cas de Kakashi et Utakata qui laissèrent montrer durant quelques secondes à peine leur surprise face à ce qu'il voyait.

Un squelette paraissant humain qui bougeait à son aise et qui avait sa propre volonté, c'était assez impressionnant à voir. La noirceur de la forêt paraissait comme rendre plus lugubre l'aspect du monstre, à moins que ce n'était l'aura hostile qu'il dégageait à l'egart des deux hommes qui donnait cette impression ?

Enfin, le mot hostile était assez en décalage avec la tenue vestimentaire qu'il avait. Sa veste bleue ouverte et ses pantoufles roses étaient complément en décalage avec la discussion sérieuse que le groupe venait d'avoir. Un large sourire trônait sur le visage de ce dernier rendant creusant d'autant plus ce décalage.

— Je vois que tu es assez occupé, dit le squelette.

— C'est une bonne constatation Sans, répondit la blanche avec une pointe d'ironie.

— Oh je vois que tu deviens de plus en plus performante dans le domaine de l'ironie.

Le monstre prit alors place à côté du petit chaperon rouge, ignorant royalement Utakata et Kakashi qui ne comprenaient absolument rien à ce qu'il se passait.

— Eh Ahiko, j'ai une blague pour toi, annonça soudainement Sans.

— Je ne crois pas que ça soit...

— Quel est le dessert préféré des oiseaux ?

À ce moment, la situation devenait définitivement incompréhensible aux yeux des deux hommes qui cherchaient toujours à comprendre ce drôle d'individu. Venait-il vraiment d'interrompre la discussion pour une blague ? Les ninjas n'arrivaient pas à se faire une idée de ce dénommé Sans. Il paraissait sympathique à première vue, cependant, leur instinct de ninjas disait qu'ils fallaient qu'ils se méfient.

— Je ne sais pas, mumura la kunoichi resignait à écouter le jeu de mot du frère de Papyrus.

Sans attendu alors un petit moment, et alors qu'il allait donner la réponse, un gargouillement retentit. Derrière sa cape, Ahiko se mit soudainement à rougir, tenant précipitamment son ventre, honteuse ce de qu'il venait se produire ? Venait-elle juste de réagir au mot "dessert" ?

La blanche regarda le monstre à ses côtés qui ricanait à la réaction de l'humaine. Il avait fait exprès, elle s'en doutait, mais devant Utakata et Kakashi s'était vraiment humiliant. Pourquoi avait-il fait ça ?

Est-ce que par hasard Sans aurait entendu toute la discussion depuis le début et qu'il venait sortir la kunoichi de l'impasse ? Ça serait bien le genre de Sans de la sortir de ce problème de cette façon.

— Je crois que tu devrais aller manger quelque chose. Grillby doit avoir de quoi te rasasier, dit finalement le squelette.

— Je dois terminer la discussion, répondit le petit chaperon rouge

— Arrêtons-nous ici pour l'instant. J'ai cru comprenait que tu étais malade en plus, intervenu Kakashi.

La jeune femme resta un moment silencieuse, hésitante sur ce qu'elle devait faire. Elle ne pouvait pas révéler ses origines, mais d'un côté, est-ce qu'il ne vallait-il pas qu'elle continue de parler avec les deux hommes pour mettre au claire la situation avec les monstres ?

Le deuxième grognement provenant de son ventre et les regards insistants des deux ninjas en face d'elle, la fir finalement renoncer à tout autre tentative de dialogue. Elle finit par se lever, s'inclinant légèrement en direction de Kakashi et Utakata.

— Merci d'avoir écouter mes réponses sans m'avoir couper la parole. J'espère que les monstres pourront s'entendre avec vous, dit Ahiko.

Les concernés de ces paroles acquiecèrent de la tête tandis qui la blanche se tourna vers Sans qui était toujours présent.

— Tu restes ici Sans ? Demanda la kunoichi.

— Oui, j'aimerais bien parler à ces deux monsieurs, répondit le squelette.

Derrière la noirceur de sa cape, Ahiko fronça les sourcils. Que pouvait bien vouloir le monstre à pantoufles ? Voulait-il peut-être lui aussi clarifier les choses auprès des humains ? Cela étonna un peu le petit chaperon rouge qui connaissait Sans plutôt comme étant un feignant plutôt qu'un monstre qui prenait des initiatives.

Se doutant que le frère de Papyrus manigançait quelque chose, la blanche s'accroupit au niveau de Sans.

— Parle pacifiquement avec eux, chuchota la fille.

— T'inquiète pas, je veux juste me faire une idée de qui ils sont, répondit le concerné.

Finalement, la ninja se redressa avant de s'éloigner. Elle n'était pas vraiment confiante quant à ce que Sans allait faire, mais elle ne pouvait pas non plus limiter les contacts des monstres avec les humains. Ils fallaient qu'ils arrivent à s'intégrer, à comprendre les Hommes, et pour cela, ils devaient échanger avec eux.

Au fond, Ahiko priait pour que le squelette ne fasse rien d'incensé.

— Ahiko est une fille sympa, s'élèva soudainement la voix de Sans.

Les deux seuls humains se mirent à fixer le monstre de petite taille, attendant ses paroles. Plus le temps avançait et moins nos deux hommes comprenaient les intentions du monstre.

— Peut-être l'est-elle un peu trop ?

— Où veux-tu en venir ? Questionna Utakata.

— Elle tente de protèger un monde qui ne semble pas vouloir l'être. C'est comme un hot-dog au ketchup de Grillby. Il a l'air appétissant et tu feras tout pour le protéger des autres mangeurs, cependant si ton estomac refuse plus de nourritures quel est l'intérêt de le protéger ?

— Un hot-dog ? Demanda Kakashi sans comprendre ce qu'était un hot-dog.

— Laissez tomber, ce n'était qu'une comparaison pour moi même, répondit le monstre toujours dans son sourire.

— Que cherches-tu a nous faire comprendre ?

— Ce que je cherche à vous faire comprendre ? J'avoue que je suis plus fort en jeu de mot qu'en devinette. En tout cas, sachez que contrairement à vous dans ce monde, Ahiko n'est pas une simple ninja dont l'utilité sera de faire briller l'image d'un quelconque village. Ahiko est comme un prince qui aurait délivré une princesse de sa prison.

Les deux hommes ne purent s'empêcher de tiquer sur cette drôle d'assimilation du petit chaperon rouge libérateur du peuple des souterrains. La créature en face d'eux était vraiment spéciale. Kakashi ne put s'empêcher de penser à Saï. Avec les drôles d'expressions qu'avaient parfois le brun, Sans et lui feraient une paire juste insupportable à comprendre.

Enfin, Saï avait des problèmes de sociabilité, cela ne semblait pas vraiment le cas du monstre en face qui paraissait parfaitement savoir ce qu'il disait. C'était assez frustrant en soi de ne pas comprence où ses paroles menaient.

— Elle est une membre à part entière de notre grande famille. Alors...

Un puissant chakra se leva soudainement.Il fallut quelques minutes à Ahiko pour réaliser la source de cette soudaine montée d'énergie. Elle se mit à courir, tête baissée dans la direction de Sans. Elle constata alors qu'une aura bleu sortait de l'un des yeux du squelette.

Sans hésitation, elle donna un coup de pied au monstre qui évita l'attaque avec une facilité si déconcertante que Kakashi et Utakata ne crurent pas ce qu'ils voyaient. Mais qui était ce squelette à la fin ? Est-ce que les monstres étaient tous aussi fort ?

À la suite de l'esquive toute trace de  chakra disparu. Un silence se plaça où seule la respiration saccadée de la kunoichi se laissait entendre entre les bruits des crépitement de flammes. Ahiko n'hésita alors pas une seconde, elle se courba face à Kakashi et Utakata.

— Je suis désolée pour ce qui vient de se passer, s'exclama la jeune femme.

Cette vision provoqua chez Sans un sentiment de culpabilité. Ahiko faisait tout son possible pour que les monstres puissent s'intégrer et ils venaient tout gâcher.

Le frère de Papyrus se rendait compte des sacrifices dont serait capable le petit chaperon rouge pour rendre la vie des monstres paisible et surtout possible.

Cependant, ce n'était pas à elle seule de faire cela. Les monstres devaient faire des efforts, ils ne pouvaient délibérément pas laisser un poids pareil sur les épaules de la blanche. Sans se sentait quelque peu égoïste d'avoir laissé sa colère s'exprimer de la sorte. Il se leva soudainement, préférant s'eloigner plutôt que de ne causer plus de dégâts.

— Ton coup de pied était bien trop faible, je pense vraiment que tu devrais allez manger et puis moi aussi je commence à avoir faim. Allons-y, annonça Sans.

Ahiko et le squelette s'éloignèrent précipitamment. Les deux ninjas crurent entendre la blanche sermonner le monstre alors que ce dernier semblait continuer à lancer des blagues.

Kakashi et Utakata étaient assez perdus par toute ces nouveautés. Ce chakra si important venait de ce si petit squelette aux airs excentrique ou était-ce encore une de ces blagues douteuses ?

Après réflexion, l'une des règles essentielles de la vie ninja était de ne jamais sous-estimer un adversaire. Ce proverbe n'avait jamais été aussi vrai pour le cas du peuple de Asgore.

Fantômes, animaux humanoïdes, squelettes...
Il y avait toute sorte de monstres au physique plus variés les uns que les autres et c'était précisément cela qui enrichissait cette population mais aussi qui la rendait puissante.

— Nous devrions nous aussi faire des efforts dans la construction d'une paix durable avec les monstres. Une guerre contre deux ennemis tuerait ce monde, mumura Kakashi pensif.

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