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Chapitre 19

La nuit était tombée depuis un moment dans la forêt qui entourait le mont Ebott. Les branches des arbres se tapaient les unes contre les autres, au grès du vent, formant des ombres, qui à la lumière de la lune, effrayerait n'importe quel jeune enfant.

Des petits bruits se faisaient entendre dans les quatre coins du bois. Les animaux nocturnes étaient en pleine activités, du petit mulot à la chouette et sa vue perçante. Les chants de cet oiseau de la nuit resonnait dans l'obscurité, rendant l'ambiance encore plus pessante. La noirceur avait beau être tombée, la forêt grouillait de vie.

Par ailleurs, cette activité fut d'autant plus soulignée par une ombre qui courait entre les arbres. Elle faisait fuir tout les êtres de la forêt à son simple passage.

En même temps, le temps pressé pour Asriel. En possession des orbes bijus, ce dernier était toujours à la recherche des monstres, Ahiko endormie sur son dos. S'il se faisait attaquer maintenant, il craignait pour sa vie et celle de sa soeur.

Il fallait vite qu'il retrouve son groupe. Il se sentirait plus en sécurité, et serait rassuré de voir les siens, sain et sauf.

— Asriel ! Résonna la voix de Toriel dans l'obscurité de la forêt.

Le concerné s'arrêta soudainement lorsqu'il vit un groupe d'âme blanche. Il ne put s'empêcher de soupirer de soulagement. Il était à la fois rassuré d'avoir retrouvé les siens et qu'ils soient tous sain et sauf.

Toriel qui s'approchait de son fils avait aussi une expression soulagée sur le visage. Malgré la puissance de l'Akatsuki, le prince était revenu en un seul morceau.

C'est ce que la mère pensa premièrement, cependant, lorsqu'elle vit sur le dos d'Asriel, Ahiko inconsciente, la monstre se figea sur place. La dernière fois qu'elle avait face à l'Akatsuki, la blanche avait terminé dans un état terrible. Est-ce qu'il venait de se passer la même chose ?

L'ancienne reine accouru vers le petit chaperon rouge pour vérifier son état. Dans l'obscurité de la nuit, il fut difficile de distinguer l'expression que la jeune femme pouvait avoir. Souffrait-elle ? Était-elle gravement blessée ? Toutes ces questions dèfilèrent très rapidement dans l'esprit de Toriel qui s'attendait au pire.

— Elle s'est endormie maman, ne t'inquiète pas. Elle a juste de la fièvre, pas de blessures graves, expliqua Asriel.

— De la fièvre ? S'étonnait Toriel.

— Oui, elle ne s'est pas beaucoup reposée ces derniers jours, son corps a dû lâcher.

Les deux monstres s'avancèrent alors vers le groupe qui s'était formé au milieu de la forêt. Des feux de camps avaient été fait, autour des quels certains monstres se réchauffaient. D'autres, plus jeunes jeunes, s'étaient endormis sur l'herbe du sol, probablement épuisé par tout ce qu'il venait de se dérouler.

Seul l'armée royale restait debout, faisant attention au moindre mouvement qui les entouraient. Les monstres étaient à présent vulnerables, et n'importe qui pourraient les attaquer. Il s'agissait d'une situation stressante pour tous, et personne ne savaient quoi faire.

Au fond, le peuple d'Asgore comptait sur l'aide d'Ahiko pour les guider dans ce monde inconnu, toutefois, cet espoir fut aneanti lorsqu'ils virent Asriel avec la kunoichi inconsciente.

— Qu'est-ce qui est arrivée à Ahiko ? Demanda un monstre.

— Est-ce qu'elle va bien ? Enchaîna une autre personne.

Même si les habitants des souterrains avaient beaucoup d'espoir envers la jeune femme, ils ne pouvaient s'empêcher d'être inquiet pour elle. Pour eux, la kunoichi était pour certain une camarade de jeux lorsqu'ils étaient plus jeune, ou encore la gentille petite fille qui venaient rendre service.

Beaucoup était attachée à elle, et la perdre provoquerait sûrement dans les souterrains une tristesse aussi grande que lors de la mort de Chara.

— Ne vous inquiétez pas, il s'agit juste d'une fièvre, elle devrait guérir rapidement, expliqua Asriel.

Le prince après cette courte explication, suivit sa mère qui semblait vouloir amener Ahiko dans un endroit tranquille où elle pourrait soigner comme elle le pourrait la blanche. Cependant, alors que les pas du fils d'Asgore s'enfonçait dans les herbes de la forêt, ce dernier s'arrêta soudainement.

Le chant des chouettes resonnaient, tandis que le vent commençait à se lever. Le monstre resta figeait, fixant un point. La mère d'Asriel, n'entendant plus les pas de son fils se tourna alors pour voir ce qu'il fabriquait. Toutefois, cette dernière se mit à son tour soudainement à se figer.

L'armée commença alors à se mettre en position de combat, et se fut cela qui alarma les autres monstres qui coururent derrière les soldats, sûrement incapable de se battre. La tension semblait à son comble.

— Sortez de votre cachette, ordonna Asriel.

Les quelques enfants monstres à peine réveillaient ne comprenaient pas la situation. C'est lorsqu'ils aperçurent les cinq âmes humaines sortirent de l'obscurité que leur cœur se mit à accélérer. Ils s'accrochèrent à leur parent, effrayés par ce qu'il pourrait arriver.

Ahiko était humaine, mais elle était respectueuse envers les monstres, néanmoins, avec ce que les plus jeunes avaient pu étudié autour de la guerre qui opposé leur peuple à l'humanité, ce n'était pas toujours le cas.

Les sens déjà en alerte de l'armée faisaient que le moindre craquement de branche pourraient les faire craquer. Ce stresse augmenta lorsque les combattants virent que parmis les humains, il y avait deux Jinchuriki. De ce que le petit chaperon rouge en avait décrit, ils pouvaient être extrêmement puissant s'ils maitrisaient le chakra des bijus.

Finalement, ce fut à la lumière des feux de camps que Asgore et son peuple découvrit le visage des cinq intrus. Il y avait trois hommes et deux femmes. Les armes autours de leur tailles comme les kunaïs ou les shurikens parurent soudainement très menaçant.

En face, les cinq humains parurent très surpris du nombre de créatures qu'il y avait en face d'eux. Ils ne pouvaient pas s'agir d'une invoquation, personne n'avaient la capacité d'appeler autant d'individus. Alors qu'est-ce que c'était que ces drôles d'êtres ?

Ils avaient tous des formes plus originales les unes que les autres, et à part quelques personnes qui semblaient liés d'un point de vu familial, aucun d'entre ne se ressemblaient.

Avec l'annonce récente de la guerre, est-ce qu'il s'agissait d'une des manigances de Madara ? Était-il déjà en train d'intervenir en voulant attaquer le monde shinobi de l'intérieur ?

Cette pensée mit d'autant plus de pression aux ninjas qui avaient à présent leurs mains posaient sur leur armes.

— Mais c'est Ahiko ! S'écria l'une des filles.

— Ahiko ? Mumura un des hommes, pas certain d'identifier de qui il s'agissait.

Sur le dos de l'une des créatures se distinguait la cape rouge de la blanche, elle semblait inconsciente. La vue d'une de leur connaissance accentua la tension des humains. Maintenant, c'était en position de combat qu'ils étaient.

— Je ne sais pas qui vous êtes, mais relâchez-là ! Cria la même fille.

— Non on la relâchera pas ! C'est à cause de vous qu'elle est dans cet état ! Elle fait partie se notre famille, alors laissez là ! S'exclama Asriel.

Famille ? Ahiko n'était-elle peut-être pas humaine ? Non c'était impossible ! Certes, elle cachait son apparence, mais chacun des ninjas avaient déjà étaient suffisamment près d'elle pour affirmer son apparence humaine.

Un doute apparu chez le groupe qui ne savait plus vraiment quoi faire. L'hypothèse que les créatures avait un lien avec la blanche se souligna lorsque l'un des hommes aperçu le colliers autour d'Asriel.

— Hotaru, regarde son collier, mumura l'homme.

La concernée suivit alors les consignes de son maître, et qu'elle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle découvrit un pendentif similaire à celui d'Ahiko. Hotaru se remémorera alors les paroles du petit chaperon rouge. Elle avait dit qu'elle considérait comme son frère celui qui lui avait offert le bijou.

Alors ça voulait probablement dire que le lien entre la kunoichi et ces créatures étaient réels.

Utakata qui était celui qui avait signalé la présence de ce collier vint alors à comprendre une chose. Lorsque la jeune femme semblait gênée à propos de son "frère humain" ce n'était pas parce qu'elle ne voulait pas en parler, c'était parce qu'il n'était justement pas humain.

Réalisant cela, l'hôte de Rokubi comprenait à présent au moins l'un des secrets qui pesaient sur les épaules d'Ahiko. Elle cachait depuis un moment l'existence de ces créatures. Ce n'était pas des invocations, non il s'agissait d'autre chose qui devait dépasser toutes pensées humaines.

— S'il-vous-plaît, ne les attaquaient pas, mumura Ahiko.

Les humains mirent un moment pour réaliser que cette demande venait de la blanche. Sa voix normalement petite semblait l'être encore plus. Certains ninjas eurent de la peine à entendre ces paroles. Ils durent même se répéter entre eux ce qu'avait dit la jeune femme, voulant confirmer ces propos.

— Ils n'ont aucun lien avec l'Akatsuki, ils en sont même des victimes. Je vous en supplie, continua Ahiko alors qu'elle tentait de se lever.

— Non ne te lève pas, tu es malade, dit Asriel.

— Malade ? Répéta Hotaru surprise.

— Ce qui est inconnu fait peur, mais ce n'est pas forcément mauvais, continua le petit chaperon rouge.

Un silence plana après les dernières paroles de la kunoichi. Tout le monde s'échangeaient des regards, perdu face à la situation. Les groupes se demandaient chacun ce qu'ils devaient faire.

Du côté de Utakata et des autres, leur idée d'attaquer les créatures fut vite rejetée lorsqu'ils aperçurent derrière ce qui semblait des soldats, de jeunes enfants. Ils étaient effrayés à chaque regard que les ninjas leur lancés. Peut-être que finalement, ils étaient bien des victimes de l'Akatsuki ?

Alors que le groupe de cinq réfléchissait sur quoi faire, Asgore decida finalement de faire le premier pas. Lentement mais sûrement, il s'avança vers les humains. Sa carrure imposante pourrait intimider n'importe qui, cependant, les ninjas habitués à toutes sortes de situations ne virent pas de mauvaises intentions chez le roi.

Ils laissèrent le monstre s'approcher d'eux jusqu'à qu'il arrive à leur niveau. Les quelques feux de camps éclaireaient toujours, laissant alors le visage du souverain se dévoilait. La large barbe qu'il portait, donnait un effet de familiarité au près des humains qui n'oublièrent pas pour autant sa large carrure.

— Je me présente, je suis Asgore Dreemur, le roi de toutes ces créatures que vous pouvez voir, annonça alors le père d'Asriel.

Au vu des ombres en piques qui pouvaient être aperçu sur le sommet de sa tête dans l'obscurité, le dénommé Asgore ne semblait pas mentir.

Ce dernier tendu son bras dans l'intention d'un serrage de main. Les cinq humains se regardèrent un instant, par certains de savoir quoi faire. Après quelques secondes de doutes, ce fut finalement l'un des Jinchuriki qui repondit à la poignée.

Il n'était pas vraiment à l'aise, cependant, au fond de lui il sentait que l'individu en face de lui n'avait pas de mauvaise intention. Cela n'avait rien à voir avec ce que pouvait dégager l'Akatsuki par exemple.

— Je suis Naruto Uzumaki, répondit alors l'hôte de Kyubi.

Les deux s'échangèrent des regards, et en moins de quelques secondes, le blond se mit à suivre Asgore, comprenant qu'il souhaitait parler. Les autres ninjas suivirent alors Naruto, toujours sur leur garde.

— Baissez les armes, ordonna le roi à ses soldats.

— Mais Asgore ! On ne peut pas faire ça ! Et s'ils nous attaquent ? S'exclama Undyne.

— Ils ne feront rien tant qu'on ne fera rien, alors baisse ta lance.

La femme poisson s'exécuta, lâchant un juron au passage. Elle détestait être sans défense, surtout dans une situation pareil.

Hotaru et les autres, eux, ne purent s'empêcher de fixer la guerrière, et plus précisément l'arme entre ces mains. Il s'agissait du même type de lance que Ahiko utilisait. Ça les interloquèrent pendant un moment. Plus les minutes passées, et plus le lien entre le petit chaperon rouge et ces drôles de créatures s'affirmait.

— Arrêtez de me fixer comme ça ! Vous voulez vous battre ? Cria Undyne.

— Undyne va faire une ronde, dit Asgore.

— Quoi ? Alors que tu es seul avec eux ? Jamais !

— C'est un ordre, continua le roi avec une voix plus strict.

Undyne grogna légèrement avant que le bruit de son armure résonne plus loin dans la forêt. Asgore avait conscience que cette situation mettait les nerfs de la femme poisson à rude épreuve, c'est pour cela qu'il préférait qu'elle s'éloigne pour se calmer avant qu'elle ne fasse une erreur.

Asgore devait maintenant prendre ses précautions. Il avait sur le dos le destin de tout un peuple, il ne pouvait pas se permettre d'échouer, pas après les efforts d'Ahiko, pas face la longue attente que les monstres avaient dû subir. Il y avait de l'espoir et des rêves en eux, le souverain ne pouvait pas les briser à nouveau.

Dans cette volonté, Asgore prit place devant un feu de camp. Les cinq ninjas le suivirent, s'asseyant alors à leur tour. Le monstre, à la lumière des flammes, pu apercevoir le visage de chacun des shinobi. Ce fut un peu étrange pour le souverain de voir d'autres humains à part Ahiko après si longtemps.

Il ne pensait pas qu'il verrait si tôt de nouveau l'humanité, surtout après les évènements autour de l'Akatsuki que le petit chaperon rouge rapportait.

Les pensées du roi furent interrompu par l'arrivée de son fils qui prit place à ses côtés.

— Et Ahiko ? Demanda Asgore.

— Maman s'en occupe, ne t'inquiète pas, répondit Asriel.

Après cette phrase, un silence se plaça. Chacun tentait de réfléchir à la manière d'aborder cette situation plus que complexe.

Les insectes chantaient aux côtés des animaux nocturnes cette nuit là. Quelquez bruits, probablement animals résonnaient un peu partout dans la forêt en rythme avec le crépitement des flammes.

L'environnement paraissait paisible, et était en total contraste avec l'événement qui se jouait actuellement.

— Bon, eh bien je suppose, que nous devrions commencer avec à nouveaux des présentions, dit alors Asgore.

Les cinq personnes en face acquiescèrent, d'accord sur ce point.

— Je suis Hatake Kakashi. Il y a avec moi, Uzumaki Naruto, Haruno Sakure, Utakata et son élève Hotaru, commença alors l'ancien senseï de l'équipe 7.

— Je me représente à nouveaux, je suis le roi Asgore Dreemur, et voici mon fils Asriel Dreemur, répondit le souverain.

Le lien entre les deux monstres n'étonna pas vraiment nos cinq ninjas. Père et fils se ressemblait sur de nombreux points.

— Vous avez sûrement beaucoup de question à propos de ce que nous somme, continua Asgore.

— Oui, au début, je pensais à des sortes d'invocations de la part du petit chaperon rouge, mais personne ne peut invoquer autant de monde, expliqua Kakashi.

Un autre silence se planta entre les deux groupes. Le roi et le prince redoutaient le moment où ils devraient annoncer ce qu'ils étaient. Quelle réaction aurait les humains en face d'eux ? Les croiraient-ils même ?

Tout ces doutes firent hésiter pendant un instant le duo royal, qui à force de réflexion decida finalement de se lancer. Plus ils attendaient, et plus cela pesait.

— En effet, nous ne sommes pas des invocations. Nous sommes des créatures que vous considérez aujourd'hui comme une simple légende, commença Asriel.

— Une simple légende ? S'étonna Hotaru.

— Oui, nous sommes les monstres du mont Ebott.

Ces derniers mots sonnèrent comme un coup d'éclair. Le groupe de Naruto s'attendait à tout sauf à cela ? Une légende qui au final était réelle ? C'était tout bonnement impossible. Personne n'arrivait à imaginer que cela pouvait être vrai.

Nos cinq ninjas présent avait grandi en écoutant la fameuse légende d'une guerre entre les humains et les monstres, ce qui les avaient conduit à rester bloquer dans les souterrains, et la dangerosité du Mont Ebott. C'était un conte pour enfant assez répandu dans le monde shinobi, mais de là à imaginer que les créatures en face d'eux étaient réellement ces fameux monstres...

C'était inimaginable, insensé. Kakashi et les autres crurent même à une blague.

— Je sais que c'est difficile à croire, mais, on peut vous le prouver. Si vous voulez, nous pouvons vous montrer les souterrains, intervenu Asgore.

— Les...Les souterrains ? Vous avez vraiment vécu emprisonné ? Demanda Sakura déstabilisée.

— Oui, du conflit qui nous a opposé aux humains à maintenant, nous sommes toujours restés emprisonné.

— Impossible, c'est tout bonnement impossible, mumura Hotaru.

— Pourtant, c'est crédible, nous ne sommes pas si loin du mont Ebott, dit Utakata.

— Mais si vous êtes coincés depuis tout ce temps dans les souterrains, comment êtes-vous sortie ? Et pourquoi maintenant ? Enchaîna Sakure.

— Et Ahiko ? Qu'est-ce qu'elle est son lien avec les monstres si vous en êtes vraiment ? Continua Hotaru.

— Bien reprenons depuis le début. Je pense que l'on pourra répondre à vos questions petit à petit, annonça Asgore.

Le groupe de ninja cessa alors toute forme de questionnement. Ils attendirent patiemment que le roi commence son récit. Maintenant qu'il y avait une forte probabilité que les créatures en face soient des monstres, nos shinobi s'attendaient à entendre toute sorte de chose. Après tout, il s'agissait d'un peuple dont tout était inconnu.

— Comme la légende le dit, il y a longtemps, une guerre a éclaté entre les monstres et les humains. Cependant, ce fut l'humanité qui fut victorieuse. Pour leur défaite, les monstres furent punis. Les humains décidèrent de les enfermer dans les souterrains. Pour ne pas qu'ils puissent sortir, des ninjas élaborèrent une barrière à l'aide d'un jutsu. Si les humains pouvaient facilement passer cette barrière, les monstres eux ne le pouvaient pas.

— Pourquoi un conflit contre les monstres ? Même une nation ayant perdu une guerre n'a jamais reçu de punition aussi sévère, souligna Kakashi.

— Il y a deux raisons à ce conflit. La première fut les bijus. Ils vivaient parmis les monstres auparavant, cependant, les humains ont voulu s'accaparer leur puissance. Évidemment, les monstres se sont mis à les défendre contre les humains, expliqua Asriel

— Quoi ? Tu veux dire que Kyubi vivait avec les monstres ? S'étonna Naruto.

— Oui, ils vivaient parmis les monstres. Vous savez, notre peuple s'est toujours considéré comme une grande famille et cela peu importe quel type de monstre on est.

— Je suis assez souvent en contact avec Rokubi, mais il ne m'a jamais parlé de cela, dit Utakata.

— C'était sûrement pour nous protéger des humains. Après tout, pour avoir vécu avec vous, ils doivent mieux connaître que nous les humains. Peut-être vallait-il mieux à certaines périodes que personne ne connaissent notre existence.

— Vous avez parlez d'une deuxième raison qui a poussé le conflit.

— Oui, cette deuxième raison c'est la capacité commune à tout les monstres, celle de la vision et de l'absorption des âmes humaines, annonça Asriel.

Quelques sourcils se froncèrent, sûrement dû à l'incompréhension de chacun face aux mots du prince. Néanmoins, les monstres constituaient un peuple inconnu sois tout les aspects. Il n'était pas très surprenant que ces derniers aient des capacités que les ninjas ne connaissent pas.

— Qu'est-ce que vous voulez dire ? Demanda alors Hotaru.

— Une des différences majeurs entre les humains et les monstres est leur capacité à voir les âmes, expliqua Asgore.

— V..Voir les âmes ?

— Oui, toute personne qu'elle soit humaine ou monstre possède une âme. Lorsqu'un humain meurt, son âme reste quelques minutes sur Terre avant de définitivement disparaître. Ce laps de temps donne alors la possibilité aux monstres d'absorber cette âme. Cette absorption donne alors un pouvoir puissant au monstre, qui peut augmenter en fonction du nombre d'âme qu'il absorbe.

— Parce que vous pouvez en absorber plusieurs ? S'exclama Sakura.

— Oui et c'est précisément ce qui a effrayé les humains. Ces derniers avaient peur que l'on commence à tuer pour gagner de la puissance.

Même Kakashi, ne comprenait pas tout les principes de ces étranges pouvoirs. Une âme humaine ? Est-ce qu'il parlait de la représentation d'une chose où parlait-il vraiment de ce qui animait un humain ?

C'était tellement difficile d'imaginer cette capacité, que la compréhension des explications du roi devint complexe. Est-ce que s'il demandait à Ahiko comprendraient-ils mieux ? Après tout, pour les monstres, leur pouvoir leur paraissait évident, il serait peut-être mieux d'avoir une explication avec un regard humain.

Enfin, si le petit chaperon rouge était vraiment humain. À travers sa cape elle paraissait l'être, néanmoins, il semblait que les monstres avaient tellement de physiques différents que personne ne serait étonné de découvrir un membre du peuple d'Asgore avoir une apparence similaire aux Hommes.

Peut-être que cela expliquait la raison du caractère si discret de la blanche.

— Très bien, vous nous avez expliqué les raisons qui ont fait que vous êtes restés coincés dans les souterrains du mont Ebott, mais qu'en est-il du petit chaperon rouge ? Demanda Kakashi.

— Qu'est-ce que vous voulez dire ? Répondit Asriel.

— Est-ce qu'elle est humaine ?

— Oui elle l'est, enchaîna le prince sans hésitation.

— Vraiment ?

— Vous ne savez même pas reconnaître l'un des vôtres ? S'agaça le fils de Toriel.

— Asriel, calme toi, intervenu Asgore en posant une main sur l'épaule de son fils.

Le monstre intérieurement commençait à jubiler de l'intérieur. Comment ne pouvaient-ils même reconnaître l'un des leur ? Les humains avaient-ils briser leur lien au point de ne plus s'identifier entre eux ?

Ahiko avait décrit à quel point certains Hommes aimaient jouer sur la différence pour créer des conflits. Cependant, n'ayant connu que des relations avec les monstres, il avait eu du mal à imaginer les propos de sa soeur.

Évidemment qu'il y avait eu des disputes, et des conflits au sein des monstres. Asriel lui même les avait connu, toutefois, les monstres étaient toujours restés soudé entre eux.

Maintenant qu'il faisait face au comportement des cinq ninjas, il commençait à comprendre ceux à quoi la blanche faisait face chaque jour.

L'humanité n'était pas un groupe. Non, chaque individu se mangeait entre eux.

— Je peux vous l'assurer, Ahiko est humaine, dit Asgore.

— Mais comment s'est-elle retrouvée parmis vous ? Demanda Hotaru.

— Elle est tombée depuis le Mont Ebott.

Alors cette légende de la montagne qui attrapait les gens sans qu'elle ne les relâche était vrai ? Pourtant, la comptine disait que les monstres étaient ceux qui tuaient les humains qui tombaient.

L'histoire racontait aussi que pour briser la barrière qui les maintenaient, ils devaient disposer de six âmes humaines. Est-ce que cela voulait dire que Ahiko avait dû les combattre et qu'elle avait survécu ? C'était assez impressionnant à imaginer, d'autant plus que cette dernière avait réussi à créer des liens amicaux avec le peuple d'Asgore.

— Pourtant, elle est capable d'utiliser des techniques qui ne sont pas vraiment humaines, souligna Kakashi.

— C'est parce qu'elle a grandi en apprenant à manipuler le chakra avec les monstres, repondit le roi.

— Attendez, vous voulez dire que Ahiko est tombée dans les souterrains quand elle était enfant ?

— Oui, affirma le souverain

— Vous allez me dire qu'une enfant à réussi à tous vous affrontez ? Dit Kakashi suspicieux.

Un obstacle venait de se former devant les deux figures royales. Si Ahiko avait réussi à se confronter au monde des monstres c'était parce qu'elle était une Ketsui, une âme déterminée qui n'abandonne jamais.

Cependant, les deux monstres ne pouvaient évidemment rien dire à ce propos. L'existence du clan de la blanche devait rester secret.

Ils réfléchirent à toute vitesse sur ce qu'ils pouvaient répondre.

— Êtes-vous vraiment étonnés qu'une enfant réussissent à traverser les souterrains alors que vous les entraînez dès leur plus jeune âge ? Demanda Asriel.

— Insinuez-vous que le petit chaperon rouge était une enfant suffisamment forte pour faire face à des monstres comme vos soldat ? Répondit Kakashi.

— C'est en rapport avec l'identité de Ahiko, n'est-ce pas ? Demanda Utakata.

Un silence suivit la question du brun. Le Jinchuriki se doutait qu'un point d'interrogation entourait l'identité du la blanche. Elle semblait vouloir cacher qui elle était. Cela paraissait lui peser en plus de l'existence des monstres qu'elle avait caché durant tout ce temps.

Est-ce qu'elle avait eu un passé si terrible pour ne vouloir rien révéler à propos d'elle ? La jeune femme avait même hésiter à donner son prénom lorsque Hotaru lui avait demandé.

L'hôte de Rokubi ne savait pas ce que la kunoichi voulait cacher, mais peut-être vallait-il mieux respecter son choix ? Après tout, elle avait caché l'existence des monstres pendant tout ce temps, et dans un sens, Utakata pensait qu'elle avait bien fait.

Elle l'avait probablement fait pour protéger les monstres, et, lui même pensait que cela n'aurait pas été une bonne idée que le peuple d'Asgore se révèle. Alors peut-être que c'était la même chose pour les origines de Ahiko. Une enfant qui était capable de parcourir tout les souterrains devait probablement avoir des antécédents familiaux puissants.

Le maître de Utakata savait que les clans, par exemple aussi, aussi forte soient elles, avaient toujours leurs secrets et parfois il vallait mieux qu'ils cachent certaines choses pour leur bien, mais aussi pour la stabilité du gouvernement ou de la société.

— Si elles cachent ses origines, il doit bien y avoir une raison. Je ne remets pas en cause son jugement, mais dans le monde ninja, tout se sait un moment où à un autre, expliqua alors Utakata.

— Mais pourquoi cache-t-elle son identité ? A-t-elle fait quelques choses de mal ? Demanda Sakura.

— Je ne pense pas Sakura. Elle n'a pas l'air d'une mauvaise personne, intervenu Naruto.

— De toute façon, l'identité de Ahiko n'est pas la question ici. Vous êtes venus poser des questions sur les monstres, dit Asriel.

Le prince fixa alors les cinq personnes en face de lui, qui se turent dès qu'ils entendirent les mots du prince. La curiosité brûlait toujours dans chacun d'eux, mais il semblait que ni le roi, ni son fils ne dirait quoique se soit.

La tension était alors palpable entre monstre et humain. Sentant que cela pourrait dégénèrer, Kakashi décida de changer de sujet. Il vallait mieux commencer avec de bonnes bases. Le conflit contre l'Akatsuki allait deja faire des dégâts, ils ne valaient mieux pas y rajouter un désaccord avec le peuple des souterrains.

— Donc vous dites que le petit chaperon rouge à parcouru les souterrains, je suppose qu'elle a brisé la barrière ? Demanda le senseï de l'équipe 7.

— C'est à peu près ça oui, repondit Asgore.

— Pourquoi n'êtes-vous pas sortie à ce moment ?

— Parce que les tensions dans le monde ninja était bien trop présente pour qu'on se risque à aller au dessus. Si notre liberté signifiait une nouvelle guerre, il était préférable pour nous de rester sous terre.

— Dans ce cas pourquoi êtes-vous sorties maintenant ? Si le petit chaperon rouge vous tenez au courant, vous sauriez que le monde shinobi vient d'entrer en guerre.

— Nous n'avons pas eu le choix, nous nous sommes fait attaquer.

— Attaquer ? S'étonna Naruto.

— Oui, par l'Akatsuki, c'est bien comme ça que se nomme l'organisation à nuage rouge ? Demanda Asriel.

Alors l'organisation criminelle avait été jusqu'à attaquer un peuple qui attendait depuis dès siècles d'être libre. Jusqu'à où exactement l'Akatsuki serait capable d'aller pour réaliser ses plans ?

C'était assez effrayant rien qu'en essayant d'imaginer ce qu'il serait capable de faire.

— Mais comment l'Akatsuki est-elle au courant de votre existence ? S'étonna Sakura.

— Ahiko a dû se confronter à eux et elle s'est faite capturer. Elle avait un objet qui permettait de rester en contact avec nous sur elle. Ils l'ont utilisé et ils ont appris notre existence, expliqua le prince.

— Pourquoi vous ont-ils attaqué ? Vous n'étiez pas vraiment un obstacle pour l'Akatsuki.

— De ce que Ahiko nous a expliqué, l'Akatsuki en a après les Biju n'est-ce pas ?

— Oui mais pourquoi cette question ?

— Car la famille royale conservent depuis dès siècles une partie de la puissance des démons à queue, expliqua Asgore.

— Non c'est pas possible ! La légende des orbes biju est vraie aussi ? S'exclama Hotaru.

Les deux figures royales acquiescèrent silencieusement alors que le groupe de cinq assimilait petit à petit les informations. Les légendes qui entouraient les monstres semblaient finalement bien plus réel que ce que qu'elles laissaient imaginer.

Comment l'humanité avait-elle pu oublier un peuple entier sous terre ? Est-ce que finalement cet oubli n'avait pas été organisé, afin que les monstres ne puissent plus être une menace ? C'était probable, cependant, le groupe ne pouvait s'empêcher de penser que c'était égoïste.

Leur ancêtre avait imposé une punition permanente à un peuple, effaçant toute trace de son existence. C'était cruel.

— Ont-ils réussi à s'emparer des orbes ? Questionna Utakata.

-Seulement celle de Rokubi, le reste est sous notre garde, répondit Asriel.

Naruto et Utakata avait dû mal à imaginer que les démons qui étaient actuellement enfermés en eux n'étaient pas à leur pleine puissance.

Ils étaient déjà si dévastateur. Qu'est-ce que cela donnerait si on leur redonnait les orbes ? Les deux Jinchuriki ne voulaient même pas l'imaginer. Ils auraient sûrement en eux une puissance incontrôlable.

Les monstres avaient probablement fait un bon choix en décidant de réduire les capacités des bijus. Ils étaient déjà bien destructeurs.

Les pensées de chacun continuaient à occuper pleinement les esprits. La nuit était déjà avancée, et les températures ambiantes avaient bien chuté. L'herbe était légèrement humide et la vie nocturne continuait de s'agitait dans les profondeurs de la forêt.

L'ambiance paisible n'était animé que par les grillons et l'éclat des étoiles. Cela en était presque reposant.

— Asriel, où vas-tu ? Demanda Asgore en voyant son fils se lever.

— Je vais aller voir Ahiko, je pense que nous dit la majorité de ce qui devait être expliqué. Si vous avez encore des questions, n'hésitez pas, répondit Asriel avant de s'éloigner.

Le prince marchait tranquillement vers sa mère. Cette dernière était agenouillée au sol, aux côtés de Ahiko. Elle semblait placer un chiffon mouillé sur le front.

Les monstres étaient partis si précipitamment des souterrains qu'ils n'avaient pas pu prendre grand chose avec eux. Toriel n'avait évidemment pas les médicaments nécessaires pour améliorer l'état d'Ahiko. Tout ce qu'elle pouvait faire, c'était calmer les effets de la maladie.

— Comment s'est déroulé ton échange avec les humains ? Demanda Toriel en voyant son fils arriver.

— Ils ont été assez suspicieux envers Ahiko, mais dans l'ensemble, je pense que ça ne sait pas trop mal passé, repondit Asriel.

L'heritier au trône observa alors sa soeur. Elle ne paraissait pas avoir le sommeil tranquille. La fièvre devait sûrement avoir son influence la dessus, mais que pouvait-il bien faire ? C'etaig frustrant d'être si impuissant.

Ahiko avait lutté corps et âme pour la paix de ce monde. Asriel n'avait été que là à observer l'humaine rentrer épuiser à chaque fois, aussi bien mentalement que physiquement.

C'était dur pour les souterrain de voir leur libératrice dans cette état.

Toutefois, maintenant que Asriel était libre du poids que représentait les souterrains, ce dernier aiderait Ahiko coûte que coûte. Il ne la laisserait pas seule, il se batterait à ses côtés.

— Nous pouvons la soigner, résonna soudainement une voix féminine.

Le prince leva alors les yeux vers la provenance de ces paroles. Il trouva alors en face de lui les deux filles qui faisaient partie du groupe d'humain.

Le fils de Toriel distinguait à peine leur visage dans la noirceur de la nuit. Cependant, à la voix confiante qu'il venait d'entendre, il était certain que les deux kunoichi avait le nécessaire pour Ahiko.

Pourtant, cela n'empêchait pas Asriel d'avoir des hésitations. Les mêmes personnes qui avaient douté de sa soeur voulaient maintenant la soigner. Était-ce réellement une bonne idée de les laisser faire ?

— Vous voulez soigner Ahiko alors que vous ne lui faite même pas confiance ? Résonna la voix d'Undyne.

Les yeux jaune de la soldat se devoilèrent dans la nuit. Un frisson parcourut alors Sakura et Hotaru. Les deux jeunes femmes se doutaient de la puissance du monstre qui leur faisait face. L'aura que la femme poisson dégageait était effrayante.

Une lance bleue dans les mains, elle paraissait pouvoir attaquer à tout moment. L'arme que la guerrière avait entre ses mains illuminait légèrement le visage de cette dernière, laissant dévoiler davantage son regard meurtrier.

— Undyne, ne t'avais-je pas ordonner quelque chose ? Intervenu soudainement Asgore.

— Je ne ferais pas confiance à ces humains ! Je ne peux pas les laisser faire du mal à Ahiko ! Cria Undyne.

— Elle a raison ! On a tous entendu votre discussion avec le roi ! Comment on peut vous faire confiance alors que vous ne faites pas confiance à Ahiko ! S'exclama un monstre.

Un brouhaha commença peu à peu à se lever dans le silence de la forêt. Comme si le peuple des souterrains n'était pas assez bruyant, les feuille virent accompagner le désordre ambiant sous le vent qui se levait.

Quelques bruits de courses résonnaient entre les arbres, comme si les quelques animaux présents dans les environs fuyaient face à un potentiel conflit.

Évidemment que les monstres ne pourraient pas s'entendre avec les humains du jour au lendemain. Certains avaient encore quelques rancunes envers les Hommes. La douleur ne s'effaçait pas si facilement.
Ce ne serait qu'avec le temps que les blessures cicatriseraient.

— Ça suffit ! Intervenu Asriel.

Le bruit ambiant stoppa, et comme si le vent avait entendu la commande du prince, les feuilles cessèrent elles aussi leur brouhaha.

Les monstres se mirent alors à fixer Asriel. Le fils d'Asgore se leva alors, et dans une marche lente, il se dirigea vers Undyne. Ses pas laissèrent derrière lui quelques herbes écrasées.

Il arriva alors au niveau de la monstre. Elle avait toujours sa lance en main. L'arme éclairait à présent le visage déterminé de l'héritier au trône qui ne lâcha pas une seule seconde la femme poisson du regard.

— Je ne crois pas que tes paroles seraient celle que Ahiko aimerait entendre, dit Asriel.

Undyne resta à fixer le prince sans un mot. Il avait raison, cependant, la soldat ne pouvait s'empêcher d'être inquiète. Comment pouvait-elle donner sa confiance à des gens qui n'en avaient pas eux même à son encontre ?

— Vous n'avez pas intérêt à lui faire quoique se soit, finit la guerrière avant de s'éloigner.

Ses pas métalliques resonnaient dans la nuit, s'enfonçant dans la forêt. Plus les bruits de marche s'éloignait et plus la tension environnante tomba. Les ninjas sur leur garde avaient baissé les armes, tandis que Asriel ne put s'empêcher de lâcher un soupire de soulagement.

Il se doutait que Undyne ferait partie des monstres les plus retissant, cependant, il n'avait pas imaginer que la tâche serait aussi difficile.

Ce dernier jeta alors un regard vers le duo de kunoichi qui se contentèrent d'acquiescer.

L'histoire des monstres voyait une nouvelle page se tourner. Le chemin vers la paix s'annoncer encore bien long.

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