Chapitre 17
Des vibrements resonnaient sous le silence du ciel enneigé. La respiration saccadée de Ahiko s'accompagnait à chaque souffle d'une petite buée, témoin du froid environnant.
Les rares animaux sauvages qui passaient à proximité de la kunoichi prenait la fuite quand ils entendaient les vibrements. Cependant, la jeune femme le remarquait à peine.
Au-delà du fait que la petite tailles des animaux rendait la tache de leur repérage compliqué, l'attention de la blanche n'était tournée que vers une seule chose, le nom qui s'affichait sur la source de peur des habitants des environs.
En effet, sur le téléphone de la ninja était écrit "Toriel". Après ce que Tobi avait annoncé, Ahiko était effrayée par ce qu'elle pourrait entendre à travers l'appareil. Est-ce qu'elle entendrait une voix paniquée ? Des cris ? Le petit chaperon rouge tremblait face à toutes ces pensées.
Cependant, elle devait répondre. Si les monstres étaient en danger, c'était en partie à cause d'elle. Elle aurait dû faire plus attention. Maintenant, elle devait en assumer les conséquences. Dans cette réflexion, l'humaine appuya sans aucune hésitation sur le bouton répondre.
— Toriel ! Que se passe-t-il ? Est-ce que les monstres vont bien ? Enchaîna Ahiko paniquait.
— Calme toi mon enfant, les monstres vont bien, nous sommes en sécurité, tenta de rassurer la monstre à travers le téléphone.
— Vous avez été attaqués n'est-ce pas ?
— Les humains avec des vêtements aux nuages rouges... ils nous ont attaqué.
Les mots de Toriel figèrent Ahiko. Elle avait espéré au fond d'elle que cela soit des menaces en l'air. Cependant, on dirait que Tobi avait exécuté ses paroles.
Le silence qui apparu entre la mère d'Asriel et le petit chaperon rouge était tendu, et la monstre le remarqua tout de suite. L'ancienne reine sentait à quel point la kunoichi était terrifiée. Pas un mot n'était échangé, mais Toriel pouvait l'affirmer, la blanche était paniquée.
— Ne t'inquiète pas Ahiko, grâce à l'armée, nous avons réussi à évacuer les souterrains, personne n'est blessé, expliqua la monstre.
— Vous êtes à l'extérieur des souterrains maintenant ? Et si vous croisez d'autres humains ? Que vous feront-ils ? S'il-te-plaît Toriel, demande à Sans de faire une invocation inversée, je vais venir vous aidez, répondit la jeune femme.
— Tu n'as pas à t'inquiéter Ahiko, nous sommes fort tu sais.
— Je ne remets pas en cause votre puissance, je serais sûrement la première à dire que vous êtes tous très fort, mais le monde des Hommes n'est pas celui que toi et Asgore avaient connu quand vous étiez en guerre contre les humains. Je veux vous aidez, quoiqu'il en coûte.
— Ahiko...
— S'il-te-plaît Toriel...
Un autre silence prit place entre les deux. La monstre savait à quelle point le petit chaperon rouge était occupé par les problèmes des humains, à quel point c'était une angoisse perpétuelle. Elle avait toujours été frustrée de ne pas pouvoir venir en aide à la blanche qui prenait le poids des responsabilité seule.
Maintenant que les monstres étaient hors des souterrains, cela devait être un stresse en plus pour la ninja. Toriel était elle même inquiète par le déroulement des évènements.
Elle était comme à son habitude dans sa maison dans les ruines, avec une part de tarte au caramel et elle avait soudainement entendu de l'agitation à l'extérieur. Quand elle était partie voir ce qui se passait, la monstre avait vu deux hommes aux milieu des monstres, l'air menaçant.
L'ancienne reine avait tout fait pour ralentir les deux membres de l'Akatsuki, le temps d'évacuer tout le monde hors des ruines. Elle s'était même confrontée à eux, cependant, jamais elle n'avait imaginé qu'un humain pourrait être si puissant. C'était à ce moment qu'elle compris les avertissements de Ahiko sur le monde ninja.
Les humains étaient entraînés dès leur plus jeune âge à se battre parce qu'il y avait des personnes aussi forte que les membres de l'Akatsuki et s'il y avait des gens aussi puissant c'était parce que le monde où ils vivaient était dangereux.
La seule chose que la mère d'Asriel pu faire fut de fermer la porte des ruines vers Couveneige pour les ralentir et fuir le combat.
— D'accord, on se retrouve dans quelques minutes, finit par conclure Toriel.
La monstre finit par raccrocher et après quelques minutes, Ahiko passa du paysage enneigé du pays du fer aux vastes forêts du pied du mont Ebott. Les températures furent beaucoup plus agréable à supporter, et la blanche pouvait de nouveau entendre le chant de quelques oiseaux.
La jeune femme était beaucoup plus familière à l'odeur des herbes et des feuilles d'arbres qu'à l'humidité omnis présente de la neige. Ce n'était pas très étonnant, elle était originaire de Konoha après tout.
— Tu es là Ahiko ! Je suis certain que tu étais inquiète, mais grâce au grand Papyrus, les monstres vont bien ! S'exclama soudainement le grand squelette.
La concernée focalisa son regard vers celui qui venait de parler. Le monstre venait dans sa direction enthousiaste, riant de temps à autre. Derrière lui, d'autre de ses semblables observait l'environnement qui les entourait.
Même si la ninja était particulièrement engoisée par la présence des monstres dans le monde des humains, les voir sous un ciel bleu émue l'humaine. Les plus jeunes fixaient le soleil, se demandant ce que cette grose boule de lumière pouvait être, d'autre se roulait sur le sol pour sentir l'herbe chatouiller leur visage.
C'était une vision, qui malgré la présence du danger omniprésent, attendrissait le petit chaperon rouge. Jamais elle n'aurait cru voir ça un jour.
— Yo gamine. Comme tu peux le voir, nous allons bien, dit Sans.
— Sans, comment as-tu fait apparaître Ahiko ? Depuis quand tu en ais capable ? Demanda Papyrus.
— T'en ai capable aussi frérot. On a fait un contrat avec Ahiko, tu sais, le pacte du sang.
— Ah oui c'est vrai !
— Je comprends toujours pas comment des squelettes peuvent avoir du sang, intervenu Undyne.
Une petite dispute commença entre Papyrus et la femme poisson sur le pourquoi du comment les frères pouvaient avoir du sang. Ahiko souria légèrement à cette vision.
Peu importait les situations, ils seraient toujours les mêmes. Cette vision rassura d'autant plus la blanche. S'ils restaient comme ils étaient, les monstres n'auraient sûrement aucun problème à survivre.
Cependant, l'humaine ne pouvait s'empêcher d'être inquiète. Elle avait déjà assisté à la cruauté des Hommes, et le simple fait d'imaginer sa famille devoir se confronter à cela était une image insupportable.
Cependant, alors que Ahiko observait les monstres tout autour d'elle, cette dernière remarqua qu'il manquait quelqu'un. Elle regarda aux côtés de Toriel, puis de Asgore, mais elle ne trouva aucune trace d'Asriel.
Une angoisse montante envahi la blanche. Tout les monstres étaient revenus sain et sauf n'est-ce pas ? Alors pourquoi le prince des monstres n'était pas là ?
Aussitôt qu'elle remarqua l'absence de son frère, l'humaine se précipita vers le roi à la recherche d'information.
— Où est Asriel ? Demanda la kunoichi à Asgore.
Le visage du souverain afficha un air grave. Il semblait que l'absence de son fils n'était pas un hasard. Il n'était pas partie voir les alentours, non le prince était probablement resté dans les souterrains.
Alors était-ce pour cela que le peuple d'Asgore ne s'était pas éloigné du mont Ebott ? Ils attendaient le retour d'Asriel.
À mesure que l'expression de la jeune femme se décomposait, Toriel s'approchait de la blanche pour la rassurer.
— Ne t'inquiète pas, Asriel ne réalise que son devoir de prince, explique la monstre.
— Alors c'est les orbes biju que l'Akatsuki est venu chercher, mumura la ninja.
Les orbes biju étaient une partie de la puissance des demons à queues que les monstres ont extrait après leur défaite contre les humains. Le conflit entre les humains et les monstres s'expliquait par deux raisons.
La première était la capacité d'absorption des âmes que possédait le peuple d'Asgore. En effet, avec cette caractéristique, un monstre peut devenir plus fort. Les humains ont alors craint que les monstres se mettent à tuer des ninjas augmenter leur pouvoir.
La deuxième raison de cette guerre était les biju. Les démons à queue vivaient parmis les monstres, cependant, leur puissance à très vite attirer l'intérêt des humains. Un conflit avait alors commencé entre des ninjas qui voulait s'accaparer les biju et le peuple d'Asgore qui voulait protéger des membres de leur communauté.
Quand Ahiko y pensait, c'était assez ironique que les humains aient peur de la potentielle puissance des monstre mais qu'ils souhaitent à la fois s'emparer des bijus. Ils reprochaient au peuple d'Asgore leur capacité, mais ne se gênait absolument pas pour devenir plus fort, peu importe la manière.
Évidemment, tout les humains n'étaient pas d'accord avec ces idées, et se fut notamment le cas du clan Ketsui. D'après les écrits que Ahiko avait trouvé, mais aussi selon Asgore qui avait vécu la guerre, les âmes de la détermination refusaient de se battre contre le futur peuple des souterrains. Ils souhaitaient plutôt que humains et monstres vivent en harmonie, et avaient lutté pour tenter d'atteindre cette entente.
Malheureusement, malgré leur lutte acharné, les Ketsui ne réussirent pas à arriver une paix entre les deux peuples. L'humanité remporta la guerre, et le roi des monstres fut obligé de livrer les biju aux humains.
La seule chose que le peuple d'Asgore pu faire pour limiter les dégâts des démons à queues fut d'extraire secrètement une partie de leur puissance sous forme d'orbe et de les conserver.
Les Ketsui, impuissant face à la situation, s'engagèrent auprès des monstres à veiller sur les démons à queue, et c'est de cette promesse que les âmes de la détermination se sont mises à protéger les bijus et par extension les Jinchuriki.
Lorsque Ahiko avait lu le récit pour la première fois, elle fut surprise de découvrir le lien étroit qui existait entre les monstres et les Ketsui. Au final, le fait qu'elle était arrivée dans les souterrains n'était peut-être pas un hasard. Son instinct l'avait mené vers ce qui était familié pour son clan.
Dans tout les cas, les orbes bijus étaient sous la responsabilité des monstres, et particulièrement de la famille royale. En fuyant, Asgore n'avait sûrement pas eu le temps d'aller les récupérer, alors Asriel était allé les chercher.
Cependant, une question trottait dans la tête de la kunoichi. Comment l'Akatsuki était-elle au courant de cette histoire ? Plus important, si l'organisation connaissait ce récit, alors cela voulait dire qu'elle avait pris connaissance de l'existence des Ketsui.
Non, il ne fallait pas aller aussi vite en besogne. Lorsque Tobi avait annoncé son plan à Ahiko, il n'avait pas fait mention des Kesui, il avait parlé de "ses semblables" . C'était une appellation assez flou, d'autant plus que l'Uchiha ne semblait pas vraiment comprendre le lien qui unissait ces personnes au petit chaperon rouge au-delà des yeux rouges similaires.
Cette réflexion rassura quelque peu la blanche qui recentra ses pensées sur Asriel. Au final, peu importait ce que pouvait savoir Tobi sur les Ketsui, pour le moment, le plus important était son frère.
— Asriel est encore au château, n'est-ce pas ? Je vais y aller, trancha la ninja.
— Quoi ? Mais c'est dangereux Ahiko ! Tu as vu dans quel état tu es revenue après avoir affronté ces hommes ? S'exclama Papyrus.
— Dans ce cas, dans quel état doit être Asriel en ce moment ? Je ne peux pas le laisser seul face à l'Akatsuki.
— Laisse moi t'accompagner alors ! Intervenu Undyne.
— Non, ils ont besoin de toi ici. Qui commandera l'armée si tu n'es pas là ? Tu es l'une des monstres les plus forte des souterrains alors protège les. Montre leur que je n'ai pas choisi de suivre tes enseignements pour rien. Je suis ton élève alors tu ne devrais pas douter de ce que tu m'as appris, repondit la jeune femme.
— Bien sûr que je te fais confiance, tu me prends pour qui ? Hurla la femme poisson.
— Alors j'y vais ! Finis l'humaine en prenant les jambes à son cou.
Ahiko se précipita alors à travers la forêt dans la direction du mont Ebott. La blanche faisait tout son possible pour aller le plus vite possible. Sa vision était parfois brouillée par la vitesse, cependant, la kunoichi ne s'en inquiétait pas, elle connaissait assez bien ces forêts.
Le petit chaperon rouge crut entendre au loin la voix des monstres protester, elle n'en était pas vraiment certaine. Ces derniers ne voulaient sûrement pas qu'elle plonge tout droit dans un danger, néanmoins, la ninja le savait, au plus profond de chacun des monstres, une inquiétude régnait à l'égard de leur prince.
Ahiko était resolue. Elle ramènerait Asriel quoiqu'il en coûte.
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