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Chapitre 10

Allongée sur son canapé, Ahiko se remémorait les derniers événements. Ces jours avaient été particulièrement actif pour la blanche.

Utakata et Hotaru après une nuit passait chez le petit chaperon rouge avait reprit leur voyage.

Néanmoins, cela n'empêcha pas la fille d'en apprendre plus sur ce duo. Apparement, Hotaru venait tout juste de commencer sa formation de ninja. Elle semblait motivée d'apprendre de nouvelle chose, un peu comme la plupart des genins enfaite.

Ahiko avait aussi pu attirer son attention sur Utakata. Bien que méfiant, le brun avait conseillé à sa sauveuse, juste avant son départ, de ne pas se noyer dans la solitude.

La blanche avait trouvé l'intention du Jinchuriki plutôt gentille. Il paraissait distant, mais il observait et apprenait en silence.

Pourtant, la solitude n'était pas quelque chose dont la fille pouvait se plaindre. Les monstres étaient à ses côtés, et la soutenait. Enfin ça, évidemment l'hôte à demon ne pouvait pas le savoir.

Justement, en parlant de monstre, Ahiko entendit la sonnerie de son téléphone.

Il fallait qu'elle s'habitue à cette mélodie. Elle était nouvelle à l'oreille de la ninja. En effet, Pain lui avait volé son précédent téléphone, alors on lui en avait offert un autre.

La musique qui résonnait dans la pièce se nommait Death by glamour.
Cette mélodie était si connu parmi les monstres. La plupart des habitants des souterrains pouvaient chantonner ce son sans une once d'hésitation.

La sonnerie continuait de résonner dans la maison, et Ahiko ne put s'empêcher de chantonner elle aussi la mélodie, alors qu'elle se levait pour prendre le téléphone.

Elle avait tellement entendu cette musique au cours de son enfance, que l'entendre lui rappelait toujours certaines parties de sa vie dans les souterrains.

Elle souria en pensant à cela, tout en décrochant son téléphone. Les souterrains abritaient vraiment toutes sorte de personnalité, c'était assez impressionant quand on y pensait.

— Allô Mettaton ? Mumura la blanche alors qu'elle venait de prendre l'appel.

Oh darling ! Tu décroches enfin ! J'ai absolument besoin de toi pour une prochaine émission ! Les téléspectateurs meurent d'envies de te voir à nouveau sois les feux des projecteurs ! Résonna alors une voix robotique à travers d'appareil.

— Je peux venir cette après-midi si tu le souhaites, je n'ai pas de missions aujourd'hui, répondit le petit chaperon rouge.

C'est fantastique darling ! Viens dans les souterrains le plus tôt possible !

— Très bien je pars tout de suite, fini Ahiko en raccrochant.

Sur ces dernières paroles, la kunoichi prépara ses affaire pour aller au mont Ebbot. Quelque part, la fille avait hâte de retrouver Mettaton.

Il s'agissait d'un robot assez excentrique qui adorait la popularité et les projecteurs. C'était une véritable idole dans le monde des souterrains.

Il était particulièrement doué à la dance, et à l'animation d'émission de télévision. Il organisait à lui seul le peu de programme présent dans le royaume des monstres.

C'était parfois encore difficile d'imaginer pour Ahiko que l'existence de toutes ces hautes technologies étaient bien réel. Le monde ninja était encore bien loin de tout ça.

Si on montrait toutes les inventions des monstres aux monde shinobi, les nations croiraient sûrement à de drôle de jutsu. En tout cas, c'était ce que c'était dit Ahiko la première fois qu'elle avait vu les objets qu'utilisaient les monstres.

Finalement, la kunoichi prit la direction des souterrains. Après un passage chez Toriel, la fille se dirigea vers l'endroit où était Mettaton, c'est-à-dire dans le laboratoire d'Alphys.

Alors que la ninja arrivait, elle sentait la forte chaleur émanant des laves envahir son corps. L'humaine avait toujours pensé que placer un laboratoire dans un endroit entouré de lave était assez spécial. La lave en fusion bouillonnait, faisant transpirer un peu plus Ahiko chaque seconde.

L'extérieur était insoutenable, mais l'intérieur du laboratoire avec toutes ces machines devaient être bien pire.

Dans cette pensée, le petit chaperon rouge arriva en face d'un gigantesque bâtiment. D'un blanc presque pure, il semblait comme faire tâche au milieu du paysage rougeâtre et rocailleux qui l'entourait. C'était assez décalé quand on y pensait.

Ahiko frappa alors à la porte de cet imposant bâtiment. Elle entendue quelques pas résonner à l'intérieur, avant que l'entrée ne s'ouvre.

Un monstre aux écailles jaunes fit alors son apparition. Muni d'une blouse aussi blanche que celle du bâtiment, cette créature aux apparence de reptile, remonta ses lunettes sur son nez, avant d'offrir un sourire timide à l'humaine.

— Bonjour Alphys, salua Ahiko.

— Ahiko, tu as fait vite, répondit alors la dénommée Alphys dans un ton peu assuré.

— Oui Mettaton avait l'air excité, alors je suis venue. Je ne dérange pas j'espère ?

— Non, bien sûr que non. Entre, Mettaton attend à l'intérieur, fini la scientifique en s'écartant de l'entrée.

La fille se permit alors d'entrée. Elle se retrouve très vite nez à nez avec tout les derniers travaux d'Alphys.

La pièce était en désordre, il semblait que la scientifique n'avait pas vraiment le temps de ranger son laboratoire.

En même temps, avec toutes les inventions que connaissaient Ahiko, cette dernière n'était pas vraiment étonné. Tout ces appareils semblaient si complexe, il était difficile d'imaginer que cela se ferait en quelques jours seulement.

Tandis que le petit chaperon rouge continuait à observer les derniers travaux du laboratoire, Mettaton arriva dans la pièce.

Tout de métal, la création de Alphys abordait vraiment un style très glamour, parfait pour les spectacles que pouvait animer le robot.

Une tenue variant entre le rose et le noir, une coupe de cheveux cachant la moitié de son visage, Mettaton s'avança vers la seule humaine de la pièce avec précipitation.

— Darling, tu es là ! S'exclama la voix robotique de Mettaton tandis qu'il prit Ahiko dans ses bras.

— Je suis aussi heureuse de te voir, répondit la blanche quelque peu étouffé par l'étreinte du robot.

La création de Alphys lâcha finalement la ninja. Cette dernière en profita pour reprendre un souffle plus régulier. Il fallait dire que Mettaton avait une sacrée force. Il était sûrement l'un des habitants des souterrains le plus puissant.

— Bien, ne perdons pas de temps darling, allons-y ! S'enthousiasma l'idole des souterrains.

— Je voulais tout de même passer un peu de temps avec Alphys, répondit Ahiko.

— Tu le feras après ! Les téléspectateurs n'attendent pas !

Sans plus de mot, la kunoichi se laissa emporter par Mettaton qui semblait plus que ravie de la présence de l'humaine.

Dans la précipitation, le petit chaperon rouge promit à Alphys de revenir, lui promettant entre autre de visionner avec elle, Mew Mew Kissy, la série d'animation préférée de la scientifique.

Finalement sortie du laboratoire, Ahiko et Mettaton se dirigèrent vers les studios télés MTT, appartenant au robot. Ils ne se privèrent évidemment pas sur le chemin de discuter.

Mettaton racontait l'expérience de ces dernières émissions, tandis que Ahiko partageait les derniers événements qu'elle avait vécu dans le monde des Hommes.

Les récits de la création de Alphys à propos des différents shows que animait le robot, rappela très vite les souvenir de spectacle auquel la blanche avait pu participer, et, notamment ceux pendant la période où elle découvrait les souterrains avec un but en tête, celui d'être amie avec tout les monstre.

Les chaleurs étouffante des laves que Ahiko avait supporter alors qu'elle était une enfant lui parurent être beaucoup plus supportable aujourd'hui.

Le bâtiment blanc d'Alphys lui était beaucoup moins gigantesque. Par contre, le comportement de la scientifique, lui, sur certains points n'avait pas changé.

La blanche se souvenait de sa première rencontre avec la monstre. L'humaine s'était introduite dans le laboratoire de Alphys par la porte principale, et la scientifique était apparu paniquée face à elle.

Ahiko se souvenait encore mot pour mot des premières paroles de la reptile, alors que l'humaine tentait de s'habituer à l'apparence reptilienne du monstre qui lui faisait face.

— Oh mon dieu, je ne m'attendais pas à ce que tu arrives aussi vite ! Je me suis pas douchée, à peine habillée, c'est le désordre et...

— Calme toi, tu parles vite, je ne comprends pas tout, coupa alors Ahiko.

Les paroles de l'enfant semblait avoir effet sur le monstre, puisque ce dernier s'arrêta soudainement pour reprendre son souffle. C'était assez étrange puisque la créature en face de la kunoichi paraissait beaucoup plus stressé que la blanche. Pourtant, dans cette situation n'était-ce pas aux humains de ressentir ce désagréable sentiment de stresse et de peur ?

Après tout, la fillette ne connaissait pas les capacités de la personne en face d'elle, et a tout moment, elle pouvait t'attaquer sans que Ahiko puisse faire quoique se soit.

Alors pourquoi ce monstre en blouse blanche était aussi stressé ? On dirait que la situation semblait s'être inversée.

— Salut, je suis le docteur Alphys, c'est moi la scientifique royale de Asgore, se présenta alors la personne en face de la blanche.

Lorsque la kunoichi entendit le nom de Asgore, cette dernière ne put s'empêcher de froncer les sourcils. Evidemment, tout les monstres qui travaillaient dans les souterrains avaient plus ou moins un lien avec le roi. Ici, la fillette faisait face à la scientifique royale. Elle connaissait probablement plus que bien la figure royale du monde des monstres. Cela voulait donc dire que Alphys représentait un danger important pour Ahiko.

En plus de ce lien proche que Alphys pouvait avoir avec Asgore, la scientifique était celle qui connaissait le mieux les technologies de ce monde. Qui sait quelle sorte de nouveaux appareils le monstre allait sortir de son laboratoire pour attaquer l'enfant. Le monde avancé des monstres représentait un grand nombre d'objet inconnu pour une ninja comme Ahiko.

Malgré l'aspect assez inoffensif que laissait paraître le monstre, la blanche préféra rester sur ses gardes. Il y avait beaucoup de chose que l'humaine ne connaissait pas, et cela réuni dans un seul et même endroit.

— Mais je ne fais pas partie des "méchants", enfaîte depuis ta sortie des ruines, j'ai euh...observé ton voyage à travers ma console, continua la scientifique à la suite de sa brève présentation.

Elle suivait ses aventures depuis le début ? Même si Alphys semblait affirmer le contraire, Ahiko ne put s'empêcher de penser que ce monstre était définitivement louche. Quelles étaient les intentions du monstre en l'observant depuis si longtemps ? C'était un comportement assez douteux aux yeux de la fillette. Cela avait même peut-être un aspect un peu glauque quand la blanche y réfléchissait.

Plus les secondes avançaient et plus l'humaine pensait que Alphys était étrange. Pour la kunoichi, elle pouvait définitivement représenter un ennemi potentiel.

Plus Ahiko avançait dans les souterrains et plus elle se disait qu'elle faisait de drôle de rencontre. Entre une chèvre humanoïde surprotectrice, des frères squelettes assez excentrique, et une femme poisson aux manies assez violentes, la fille n'avait plus qu'à rajouter une scientifique stalkeuse à son panel.

Si la blanche se mettait à raconter cela à un humain, il l'a prendrait sûrement pour une folle bonne à être envoyée à l'hôpital psychiatrique.

— Tes combats, tes amitiés, tout ! Au début je pensais t'arrêter mais suivre une personne à travers l'écran la rend vraiment plus attachante. A...Alors maintenant je veux t'aider ! S'exclama Alphys

— Quoi ? Mais je suis une humaine, tu réalises que mon âme pourrez aider toute une population à sortir ? Répondit Ahiko surprise des paroles de la scientifique.

— Je souhaite évidemment plus que tout voir l'extérieur, cependant, je ne pourrais pas tuer une humaine aussi gentille que toi, avoua la monstre gênée.

La concernée de ces paroles resta un petit moment silencieuse. On dirait que Ahiko avait jugé beaucoup trop vite Alphys. Alors certes, elle avait les même objectifs que Undyne au début, mais le fait que la scientifique ait changé d'avis simplement en observant les péripéties d'une pauvre fillette perdue au milieu des souterrains l'avait fait changé d'avais, et cela surpris la blanche.

Au fond, Alphys avait quelque chose de touchant. Elle arrivait à s'attacher à quelqu'un simplement en le regardant à travers un écran.

Même si l'humaine n'y connaissait pas grand chose, elle imaginait bien que le travail de la monstre poussait cette dernière à s'enfermer de longue heure dans ce laboratoire. La kunoichi imaginait bien que l'arrivait d'une nouvelle âme parmi les monstres ajoutait un peu de mouvement dans la vie de Alphys.

Elle avait sûrement dû suivre l'avancer de la fille comme un roman dont un lecteur pouvait être follement passionné, et visiblement, la monstre s'était très vite attachée au personnage principal.

Cette perspective d'une scientifique ennuyée au fond de son laboratoire fit vite relâcher la méfiance que l'enfant avait développé envers la monstre. La scientifique voulait simplement faire partie de ce roman dont elle avait prit goût.

— Maintenant je veux t'aider ! En usant de mon savoir je peux facilement te guider dans Calciterre.
Je connais un chemin vers le château de Asgore sans aucun problème, annonça Alphys.

— Calciterre ? Et suis-je réellement obligée de passer par le château de Asgore pour trouver la barrière ? Demanda Ahiko.

— Calciterre est le nom de la région dans laquelle tu te trouves, et oui, il n'y a pas d'autre chemin, je te guiderai...quoique il y a un seul petit problème...Il y a longtemps j'ai construit un robot...

— Je ne sais pas ce qu'est un robot mais j'imagine qu'il en a après les humains ? En déduit la blanche.

— Eh bien...au départ je l'avais construit pour être un robot de divertissement, tu sais comme une star de télé robotisée... Puis j'ai voulu le rendre plus utile alors...

— Tu l'as transformé en tueur d'humain, conclut la seule humaine présente dans la pièce.

Ahiko ne comprenait pas un mot de ce que racontait Alphys. Une star de télé robotisée ? Qu'est-ce que c'était au juste ? Visiblement rien de bien grave, néanmoins la fille devait maintenant s'inquiéter de ce en quoi la scientifique avait transformé sa création.

La kunoichi avait au cours de son voyage vraiment redouté les faibles connaissances qu'elle possédait à propos de toutes les technologies des monstres. Certes, l'enfant avait quelques connaissance de base grâce à Toriel. Elle savait par exemple ce qu'était un téléphone et d'autre objet du quotidien, cependant, à présent, ce a quoi la ninja allait faire face dépasser toutes les faibles informations qu'elle avait pu apprendre.

Le niveau d'avancé des créations de Alphys était bien plus que ce que pouvait imaginer Ahiko, et elle allait devoir faire face à l'une des technologie de la scientifique. Cela allait être une chose inconnue pour la blanche, et elle ne pouvait cacher que cela lui faisait terriblement peur.

-En te voyant arriver je me suis toute suite dit qu'il fallait que j'enlève ces fonctions. Cela dit... j'ai dû faire une toute petite erreur, et comment dire. Maintenant cette machine tueuse est incontrôlable, cependant on ne le croisera peut-être jamais, expliqua la monstre.

Alors que Alphys venait de finir de parler, le laboratoire se mit soudainement à trembler. Ahiko se savait pas pourquoi, mais elle sentait que la dernière phrase de la scientifique sentait l'ironie à plein nez.

Au fur et à mesure que les tremblement s'amplifiaient, des drôles de bruits mécaniques semblaient s'approchaient de plus en plus de Alphys et Ahiko. La blanche sentait que la prochaine situation allait être plus que compliquée pour elle.

L'intuition de la fillette se confirma lorsque les lumières du laboratoire s'éteignirent sans raison apparente. Dans le noir, la kunoichi se concentra sur tout ses sens. Elle était en position de faiblesse dans l'obscurité, malgré sa capacité à voir les âmes. La ninja pouvait être attaquée à tout moment.

Alors que la tension était à son comble pour Ahiko, elle entendu une voix résonnait dans le noir. La gaieté que laissait paraître la personne qui parlait, représentait tout le contraire de ce que pouvait ressentir l'humaine.

— OHHH OUUUI ! Bienvenue, mes jolis, au jeu télévisé du jour ! S'écria la voix dans l'obscurité.

Les lumières s'allumèrent alors soudainement. Cependant ce ne furent pas les ampoules du laboratoire qui furent activée, mais un projecteur sortit de nul par, qui dans un halo de lumière n'éclairait qu'une personne.

Enfin une personne... Ahiko ne savait pas vraiment qualifiait se qui se présentait devant elle. Cela ressemblait à une gigantesque boîte sur une roue, avec ce qui semblait être d'après les souvenirs de la blanche un micro dans la main de cette drôle de chose.

Des applaudissements résonnèrent soudainement dans la pièce. Avec le peu de luminosité qu'offrait le projecteur, Ahiko tenta de trouver d'où pouvait provenir ces clappements de mains, mais elle ne trouva rien. C'était à n'y rien comprendre, la fille était déjà dépassée par les événements qui se déroulaient pourtant sous ses yeux.

— Oh là là ! Cet épisode sera gran-di-ose, c'est moi qui vous le dit ! Un tonnerre d'applaudissements pour cette fabuleuse humaine qui sera notre candidate ! Annonça la gigantesque boite métallique.

Encore une fois, des applaudissements retentirent mais ce ne fut plus la préoccupation de l'enfant. Les paroles de ce que semblait appeler ''robot'' Alphys, attirèrent beaucoup plus l'attention de l'humaine.

Candidate ? Mais de quoi parlait-il ? Enfin, vu ce que la scientifique royale a expliqué à Ahiko il y a peine quelques minutes, la fille se doutait bien que cela n'annonçait rien de bien pour elle. Qu'est-ce que cette boite géante allait encore préparer ?

— Jamais joué auparavant mon poussin ? Aucun problème ! C'est très simple, il n'y a qu'une seule règle, répond correctement ou meurs ! Expliqua alors le robot.

Visiblement il n'avait pas fallut attendre bien longtemps pour confirmer les pensées de la blanche. Cette dernière se positionna alors un position de combat, prête à recevoir plus ou moins son adversaire.

Cependant, à la surprise de Ahiko la création de Alphys respecta réellement ses paroles. Ils posaient une multitude de question sans queue ni tête à la kunoichi. C'était vraiment du grand n'importe quoi, néanmoins, la fillette n'était pas vraiment étonnée. Les souterrains où qu'elle aille présentait des monstres.

Heureusement que Alphys était là pour aider la blanche quand elle faisait face à une question difficile. Cela lui permettait d'éviter le projet sordide qu'avait en tête le robot pour l'humaine. Néanmoins, la création de la scientifique se rendu très vite compte de la supercherie.

— Alphys, Alphys, Alphys, tu ne serais pas en train de lui donner des indices des fois ? Il fallait me le dire tout de suite, je vais donner une question dont tu connais forcément la réponse ! S'exclama alors le robot.

Alors que jusqu'à présent la scientifique royale donnait volontiers les réponses à Ahiko, cette dernière devin rouge pivoine lorsque sa création posa l'ultime question de cette épreuve folle, et, la monstre avait de quoi être gênée puisque la question demandait tout bonnement de qui elle était amoureuse.

La blanche trouvait franchement cela déloyal, dans un premier temps parce que ce maudit robot profitait des connaissance qu'il possédait de son créateur, jusqu'aux savoirs les plus intimes, et, dans un deuxième temps, car la kunoichi ne connaissait Alphys que depuis quelques minutes et qu'elle ne connaissait rien d'elle.

— Cette question est vraiment déloyale ! S'exclama Ahiko mécontente.

— Nous sommes dans le monde du showbiz mon poussin, rien n'est juste ! Alors j'attends ta réponse !

L'enfant ne savait se que voulait dire le mot showbiz, mais elle détestait déjà ce terme. Ce monde dont parlait la boite géante semblait vraiment impitoyable.

Ahiko observa alors Alphys qui rougissait, tentant de se cacher comme elle le pouvait. Cette situation devait être tellement horrible pour la monstre. Cependant, la fille n'avait pas vraiment le temps de penser à la gêne occasionnée chez la scientifique. Elle devait trouver très rapidement quelque chose à répondre, le temps lui était compté.

Les monstres formaient toutes une population dans les souterrains, la personne qu'aimait Alphys pouvait être n'importe qui, c'était tellement peu probable que cela soit un des habitans qu'elle ait récemment rencontré.

Voyant que le robot commençait à s'impatienter, la ninja décida dans la panique de répondre au hasard, la première chose qui lui venait en tête.

— Moi ! S'exclama Ahiko.

— Que viens tu de dire ? Demanda la création de la scientifique royale.

— Elle m'aime... murmura la blanche honteuse

La kunoichi se sentit rougir de honte à son tour, pourquoi avait-elle répondit ça ? Alors qu'elle observa Alphys qui lui jetait un regard noir, l'humaine eu l'impression que sa fin était proche.

Perdre son âme pour une réponse pareille franchement... Elle allait mourir dans une situation vraiment ridicule. L'enfant pensait que ce n'était même pas le robot qui allait la tuer mais plutôt la gêne qui donnait une couleur rouge à ses joues.

— Sérieusement ? Tant de narcissisme, j'adore ! Bien que tu sois à côté de la plaque, ta réponse mérite considération. J'ai pu la voir te surveiller à travers son écran d'ordinateur, sourire lorsque tu réussissais, geindre lorsque tu échouais et murmurer constamment "non ! Pas par là de l'autre côté ! N'est ce pas une forme d'amour d'un certain point de vue ? Enfin bref, si le Dr.Alphys continue de t'aider il n'y aura plus de suspens, on ne peut pas se permettre de continuer ainsi, mais, ceci n'était que l'épisode pilote ! Au programme de la prochaine émission, du drame ! De l'amour ! Et de la violence ! Alors à très vite mes chéris !

Sur ces paroles plus que théâtrales, le robot disparu, ne laissant alors derrière lui que le silence et les murs blancs du laboratoire. La pression que Ahiko avait accumulé tout le long de ce jeu de question descendirent peu à peu. La blanche lâcha même un soupire de soulagement.

Il était enfin parti, mais pour combien de temps ? La création de la scientifique royale semblait avoir des capacités hors norme. Ajoutons à cela un caractère aussi excentrique que celui de Sans, et nous voici face à un adversaire aussi puissant que imprévisible.

La kunoichi se demandait sérieusement comment elle allait pouvoir faire face au robot ? Cela avait déjà été un miracle qu'elle se sorte vivante de Undyne, et la blanche se doutait bien que la chance qu'elle avait eu contre la femme poisson avait peu de chance de se reproduire.

L'enfant pensait à ce moment qu'elle était définitivement dans une situation impossible. Il allait devoir faire preuve d'ingéniosité pour survivre aux mains de cette drôle de boite mécanique.

— Fiou, Mettaton est enfin parti ! Dit alors Alphys rassurée.

— Mettaton ? Répéta Ahiko dans un froncement de sourcils.

— Ah, c'est le nom de mon robot.

Un petit silence se plaça. Ce court instant suffit alors à rappeler la gêne que l'humaine avait pu ressentir en répondant de manière aléatoire contre Mettaton, il y a peine quelques minutes. La fille avait été tellement contente que le robot part. Cependant, il fallait maintenant s'excuser au près de Alphys.

L'enfant regarda alors le sol, traînant ses pieds honteuses. Elle avait vraiment était stupide sur ce coup. Pourquoi avait-il fallut qu'elle dise une absurdité pareille ?

— Je...Je suis désolée pour la réponse que j'ai fourni à la dernière question, murmura la kunoichi.

— Ça ne fait rien, je sais que tu étais paniquée face à Mettaton. Tu as juste répondu se qui te passait par la tête, répondit Alphys.

La blanche regarda alors la monstre en face d'elle. La scientifique détournait le regard de Ahiko. Elle semblait encore plus gênée que la fillette. Encore une fois, les rôles semblaient s'inverser. Alphys était sans doute une personne très timide qui avait du mal à faire face aux situations embarrassantes. C'est ce que pensait la ninja en observant la scientifique largement plus agitée qu'elle qui avait provoqué la situation.

— Laisse moi te donner mon numéro de téléphone, au cas où tu aurais besoin d'aide, annonça soudainement la monstre.

Ahiko n'hésita pas une seconde à tendre son téléphone à Alphys. Elle savait à présent qu'elle pouvait lui faire confiance. À moins que cela soit un piège pour que l'humaine puisse mieux tomber dans un piège.

Cette pensée fit alors prendre conscience à la kunoichi de rester sur ses gardes vis-à-vis de la scientifique royale. Elle semblait peut-être sympathique face à la blanche, mais le désir des monstres pour l'âme humaine de Ahiko était toujours présent. Il fallait définitivement que la fillette reste sur ses gardes.

— Il vient d'où ton téléphone ? Il est préhistorique ! Il ne peut même pas envoyer de texto ! S'exclama alors Alphys.

— Ah bon ? Ça ressemble à quoi un téléphone moderne alors ? Questionna Ahiko.

Le monstre regarda l'humaine surprise, comment Ahiko ne pouvait avoir aucun notion des technologies modernes ? C'est ce que se demandait la scientifique. Le monde des humains était-il si peu avancé ?

Beaucoup de monstres admiraient les humains. C'était par exemple le cas de Undyne ou encore de Papyrus. Cependant, leur admiration ne semblait basée que sur l'imaginaire qu'ils avaient des Hommes.

La kunoichi avait toujours pensé que si les monstres devaient un jour sortir des souterrains, ils seraient très surpris de ce qu'est devenu le monde des humains. La violence dominait, les morts étaient présent par centaine, périssant à chaque mission. L'endroit où vivait le peuple du roi Asgore paraissait bien paisible à côté des catastrophes que provoquaient les humains.

Le peuple des souterrains seraient probablement déçu de ce monde dont ils rêvaient tant. Quelque part, cela rendait Ahiko triste quand elle y pensait. Oui elle voulait libérer les monstres, mais à quel prix ? Voudront-ils vivre à la surface après avoir vu de leur propre yeux ce qu'est réellement un humain ?

Finalement, les pensées de l'humaine cessèrent alors que Alphys revenait vers la kunoichi. La scientifique s'était permise de modifier le téléphone que la monstre qualifiait de préhistorique.

Dès que la fille vit son nouveau téléphone, elle comprit toute suite pourquoi le reptile avait qualifiait son appareil de vieux. Le nouvel objet que lui offrait la scientifique était largement plus léger, et semblait plus facile d'utilisation.

Dans cette observation, Ahiko décida de reprendre sa route sous la promesse d'aide de Alphys, et c'est précisément ce que fit la scientifique. Elle appelait l'humaine pour lui donner des indication, lui permettant d'avancer dans le paysage de lave qui l'entourait.

Sur son chemin, l'enfant dû faire face à un monstre semblable à une araignée. Apparemment, elle se nommait Muffet, et, tenait un grand nombre de magasin de pâtisserie dans les souterrains.

L'apparence de la monstre aurait put effrayer n'importe qu'elle personne. Ses petits rires et ses multiples bras faisaient frisonner la ninja à chaque instant.

Le combat, entre toile d'araignée et pâtisserie cessa lorsque Muffet fut informer du statut de cliente régulière de Ahiko. En effet, dans les ruines, il existait une minuscule boutique tenue par des araignées. La blanche allait souvent y acheter des gâteaux, friande de leur goût sucré.

Face à cet information, la monstre s'était décidée à relâcher l'humaine, l'invitant par ailleurs à revenir dans la boutique des araignées.

Au final, après une multitude de confrontation face à Mettaton dans des émissions plus farfelue les une que les autres, la kunoichi arriva dans un hôtel prénommé ''MTT''. Il était pas bien difficile de deviner qu'il s'agissait des initiales de Mettaton.

Au-delà de la grandeur du bâtiment, la blanche fut particulièrement surprise de retrouver Sans devant la structure.

L'humaine avait croisé Sans à de multiples reprises au cours de son aventure, cependant, la fille ne put s'empêcher de constater la sérieuse opposition entre le somptueux hôtel au nom du robot de Alphys, et les pantoufles roses que portait le monstre. C'était sérieusement ridicule.

— Hey Gamine, salua alors Sans en apercevant Ahiko.

— Sans ? Mais que fais-tu ici ? Tu observes les plantes devant cet hôtel ? Questionna la blanche dans un rire.

— Oh je vois que tu commences à apprécier mon humour, enfin j'ai entendu dire que tu te rendais au noyau ça te dirais de manger un bout avant ?

— Ça me va !

— Suis moi je connais un raccourci.

Les deux s'aventurèrent alors dans une petit ruelle, cependant celle-ci ne menait nulle part. Alors que Ahiko pensait être mené dans un piège, une lueur bleue se mit à jaillir de l'œil du squelette. Avant même que l'enfant ne comprenne quoique ce soit, elle se retrouve à l'intérieur de l'hotel MTT, assise à une table.

Qu'est-ce que cela signifiait ? C'était complètement incompréhensible. La fillette se doutait bien que Sans avait des pouvoirs. La majorité des monstres des souterrains semblaient en avoir. Cependant, au contraire des humains qui avaient un fonctionnement dans leur chakra à peu près similaire, les monstres avaient tous des capacités qui leur étaient propre.

Alors évidemment, à chaque fois, c'était l'étonnement pour Ahiko, et visiblement, la surprise avait bien fonctionner pour l'humaine quant aux capacités de Sans.

— Bon on y est, ton voyage se termine bientôt n'est ce pas ? Tu dois vraiment vouloir rentrer chez toi, dit soudainement Sans sortant ainsi Ahiko de ses pensées.

— Sans, je n'ai pas de chez moi à la surface, répondit alors la fille.

Le monstre paru surpris, Ahiko semblait en colère sans raison apparente. Le squelette avait bien évidemment imaginer à quel point le monde des humains devait un endroit où la vie y était difficile.

Cependant, il ne pensait pas que cela pouvait à ce point affecter une enfant. La vie dans les souterrains étaient aussi difficile, pourtant, les enfants riaient et s'amusaient. Cela semblait tout le contraire de la fille qu'il y avait en face de lui.

La première chose qui avait frappé le squelette était le regard si mature que possédait la fillette. Les réflexes qu'elle possédaient quand elle esquivait les attaques lors des combats qu'ils avaient pu surveiller de loin l'avait aussi surpris, et il avait observait les même fait chez les autres humains qui étaient tombés dans les souterrains. Ils étaient eux aussi très jeune.

C'était comme si on entraînait ces enfants à devenir des combattants, ou plutôt qu'on les obligé à devenir des guerriers.

Dans les souterrains, les enfants monstres étaient libre. Ils pouvaient choisir d'être ce qu'il souhaitait. Ça ne semblait pas vraiment être le cas pour tout les enfants humains.

— Peut-être que pour vous l'extérieur est un monde incroyable, mais pour moi ce monde est un véritable enfer. Vous seriez surpris de voir ce qu'est devenu le monde que vous aimez tant. La vie dans les souterrains, à côté est beaucoup plus paisible.

— Nous verrons cela de nos propres yeux. Tout ce que les monstres souhaitent c'est récupérer ce que les humains nous ont autrefois volé, continua le squelette.

L'humaine resta silencieuse aux paroles du monstre. L'univers ninja était horrible.

La mort y paraissait tellement anodine et l'honneur d'un village passait toujours avant la vie d'un individu. Les ninjas n'étaient que de simple outils dont les sentiments devait-être enfouie. C'était un environnement cruel.

— Si de nos propres yeux nous verrons ce monde horrible, je suis certain que le roi et l'ensemble des monstres voudront changer les choses, continua le frère de Papyrus.

— Tant de gens ont essayé de changer le monde des humains...
Je doute que vous puissiez y arriver si facilement, répondit la fille.

— Garde tout de même espoir humaine, au moins pour la femme derrière la porte de pierre.

— Toriel... murmura Ahiko

Au fond, cette deuxième mère qui s'était occupée de la blanche tout ce temps lui manquait. Sa douceur, son savoir, ses petits plats...

Toriel avait construit un véritable foyer pour Ahiko, et il arrivait parfois à la blanche de regretter ce cocon que la monstre avait construit.

Cependant, l'humaine avait voulu faire bouger les choses. La haine des monstres, l'enfant avait voulu la faire disparaître, alors elle avait dû partir.

Le dernier câlin que Toriel avait offert à la kunoichi revint alors en tête de cette dernière. Si douce, et si gentille, c'était les souvenirs que la fillette avait de cette monstre.

— Nous nous sommes racontés tellement de blague. Je venais fréquemment et pourtant un jour, elle ne riait pas beaucoup alors je lui ai demandé ce qui n'allait pas et elle m'a fait une requête, "Si un humain, franchit un jour cette porte, pourriez-vous par pitié me promettre quelque chose ? Veillez sur lui et protégez le, d'accord ?"
Je déteste faire des promesses à quelqu'un mais quelqu'un qui aime à ce point les blagues pourries possède cette sincérité à laquelle on ne peut pas dire non. Tu vois ce que je veux dire ? Si il n'y aurait pas eu cette promesse, tu serais déjà six pieds sous terre...

À ce moment précis, un chakra inquiétant se dégageait de Sans. Depuis quand était-il aussi puissant ?
De peur la blanche recula sous le sourire effrayant du monstre.

Le squelette avait les deux orbites vide et il ne bougeait pas d'un iota. C'était comme si il allait attaquer Ahiko d'une minute à l'autre.

La ninja ne pouvait s'empêcher de trembler devant tant de puissance. La fille se doutait que Sans avait des pouvoirs, mais la puissance dont il faisait preuve laissait l'enfant figeait de peur.

— .Détend-toi, je plaisantais et puis tu trouves pas que j'ai assuré ta protection comme un pro ? Dit Sans.

Se détendre ? Ahiko avait le coeur qui battait la chamade, et ses tremblements ne voulaient plus s'arrêter.

De tout les monstres que la blanche avait rencontré, Sans était celui dégagé l'image la plus amicale.

Cependant, cette idée que l'enfant s'était faite du squelette venait de disparaître. Après tout, lui aussi était enfermé dans les souterrains depuis longtemps, alors même si il ne le laissait pas paraître, le frère de Papyrus devait aussi quelque part au fond de lui détestait les humains.

Cette idée terrifia encore plus la fillette. Avec Undyne ou Mettaton, leurs objectifs avaient étaient clair, il voulait une âme humaine. Sans lui semblait beaucoup plus évasif sur le sujet.

Plus l'humaine poussait sa réflexion et plus elle se rendait compte que finalement, elle ne connaissait pas vraiment les ambitions du petit squelette.

Son aspect assez sympathique n'arrangeait rien, puisqu'il empêchait la kunoichi d'au moins se faire une idée sur ce sujet.

Sans était terrifiant.

— Tu sais Sans, Toriel et certains monstres des souterrains sont les seuls personnes avec qui j'ai des liens. Je sais que beaucoup d'entre vous me déteste, mais je souhaite vraiment sympathiser avec les monstres et vous libérer, mumura Ahiko pas vraiment remise de sa frayeur.

— Je le sais très bien et nous t'aiderons. Je pense que pour tout les monstres que tu as croisé sur ton chemin, tu es un petit espoir. Tu n'es pas une mauvaise humaine pour eux. Enfin bref, prend soin de toi la mioche car des personnes tiennent beaucoup à toi, répondit Sans.

Sur ces derniers mots, le monstre se leva de sa chaise. Dans un grincement sur le sol, les pas du squelette s'éloignèrent pour rejoindre la sortie du restaurant.

Le départ du frère de Papyrus fit alors attirer l'attention de la fillette sur ce qui l'entourait. Elle avait été tellement absorbée par sa discussion avec Sans qu'elle n'avait pas vraiment faut attention à se qui l'entourait.

L'ambiance autour d'elle semblait très calme. Il y avait quelques monstres attablaient qui attendaient sûrement leur commande.

L'endroit était bien silencieux, contrastant complètement avec l'image beaucoup plus bruyante et familiale que pouvait avoir un restaurant.

Après le long voyage qu'avait traversé Ahiko, c'était assez reposant. La blanche resta assises quelques minutes profitant de cet instant de répit. Elle était à peine à la moitié de son voyage, il fallait qu'elle profite de ces quelques minutes de repos.

Finalement, Ahiko décida de reprendre sa route. Alors qu'elle sortait de l'hôtel MTT, le silence dont l'humaine avait profité revint au cours de sa marche.

La fillette de croisa pas un monstre, et plus elle avançait, plus elle trouvait ça étrange. Tout cela ne disait qui vaille. Marchant prudemment, la blanche s'arrêta soudainement, lorsque au loin elle aperçu Mettaton. Le robot était de dos, et semblait attendre. 

— Oh oui te voilà trésor, c'est l'heure de notre petite confrontation. C'est enfin l'heure de stopper le robot "défectueux" ou pas ! Défaillance, reprogrammation, laisse moi rire, tout ceci n'était qu'un énorme spectacle, une mis en scène, Alphys s'est jouée de toi pendant tout ce temps, tandis qu'elle t'observait dernière son écran, elle s'est éprise de tes aventures. Elle voulait désespèrent en faire partie, alors elle a décidée de s'introduire dans ton histoire. Elle a réactivé les énigmes, désactivé les ascenseur et m'a demandé de te poursuivre. Tout ça pour te sauver de danger qui n'existent pas, pour que tu penses qu'elle est formidable, ce qu'elle n'est pas. Maintenant, son heure de gloire est venue, à cet instant précis, Alphys t'attends à l'extérieur de cette salle. Pendant "notre combat" elle s'interposera, elle fera mine de te "désactiver" et de te "sauver", une dernière fois, enfin elle sera l'héroïne de ton histoire. Tu l'admireras tellement, qu'elle pourra même te convaincre de rester ici. Cependant vois-tu j'en ai marre de jouer la comédie, je n'ai aucune intention de faire du mal aux humains, loin de la, au contraire, mon seul désir est de divertir, après tout, le public mérite un bon spectacle n'est ce pas ? Et qu'est-ce-qu'un bon spectacle sans un retournement de situation ? Expliqua la machine. 

— Ce que tu viens de dire... Je ne te crois pas, murmura Ahiko. 

— Pourquoi inventerais-je tout ça ?

— Eh...qu'est ce qui se passe ? La porte vient de se verrouiller d'elle même, résonna la voix de Alphys à l'extérieur. 

— Désolé les amis votre programme habituel vient d'être annulé dit-il sous la lumière des projecteurs s'allumant. Cependant ce final que l'on vous réserve va vous décollez la rétine, s'exclama Mettaton

Le sol s'élèva soudainement, se transformant en scène. Tout devenait de plus en plus incompréhensible pour l'humaine. Même si Ahiko n'était plus vraiment sure des intentions de Alphys, elle était bien certaine d'une chose, c'est que Mettaton voulait se confronter à elle. 

Le combat allait s'annonçait aussi difficile que celui de Undyne. L'enfant se demandait comment elle survivre à ce robot à l'origine crée pour tuer les humains. Cette fois-ci la ninja était vraiment incertaine quant à ses chances de survie. Il allait falloir s'accrocher.

— Drame authentique, action authentique, carnage authentique ! Voici notre nouveau spectacle, "l'attaque du robot tueur" ! Cria la création de Alphys. 

Alors que la kunoichi se préparait mentalement à affronter Mettaton, elle sentit son téléphone vibrait. Qui pouvait bien appeler à un moment pareil ? La blanche serait à peine étonnée que cela soit Papyrus. Il semblait avoir le don de faire des choses dans des moments où il ne fallait pas. 

Tandis que le robot continuait la présentation excentrique de son émission, la fille jeta un rapide coup d'œil sur l'écran de son téléphone situait dans sa poche. Elle fut surprise de lire le nom de Alphys. Elle ne pensait pas que la scientifique la recontacterait après ce que Mettaton avait annoncé sur la monstre.

La blanche n'en voulait pas à la créatrice du robot, cependant, au vu de la personnalité de la chercheuse Ahiko pensait qu'elle ne lui reparlerait pas. Cela rendait quelque part l'humaine heureuse, et cela, même si ça ne signifiait pas forcément que toutes les deux étaient amies. 

Au fond d'elle, la kunoichi sentait quand même qu'elle pourrait construire une amitié avec Alphys, même si le caractère de cette dernière semblait à première vu un obstacle. 

Les pensées de la ninja se concentrèrent à nouveau sur Mettaton. Pour le moment, la scientifique royale paraissait vouloir l'aider à faire face au robot. Ainsi, alors que la machine continuait la présentation de son émission, l'humaine en profita pour décrocher son téléphone.

— Allô ? Dit alors Ahiko. 

— Ah euh... Ahiko tu dois être en train de combattre Mettaton en ce moment ? Je vais t'aider, annonça Alphys.

— Merci beaucoup ! Je suis un peu plus soulagée de pouvoir être aidé. 

— N'as-tu pas remarquer que Mettaton ne te faisais jamais dos ? Il est toujours de face, expliqua la monstre. 

Au vu de la voix de la scientifique à travers le téléphone, il semblait que les remerciement de la blanche l'ai quelque peu perturbé. Alphys n'avait pas vraiment confiance en elle, et se sentait toujours inutile pour les autres. 

Pourtant, la fillette trouvait vraiment la monstre incroyable. Elle inventait des choses qui sortait de l'ordinaire, et auxquelles personne ne pensait vraiment. Alphys avait sûrement un rôle crucial dans le monde des monstres et elle ne s'en rendait pas compte. 

— Si Mettaton te fait toujours dos c'est qu'il a un interrupteur dans le dos. Si tu appuie dessus, il deviendra plus faible. Bon euh je te laisse, finit la scientifique. 

Plus faible ? Ahiko avait dû mal a imaginer que l'immense boite métallique qui faisait lui faisait face pouvait avoir une faiblesse. La solidité du métal dans lequel il était construit lui donnait une résistance incroyable et ses attaques étaient tout aussi impressionnantes. 

Néanmoins, cela semblait être l'une des dernières chances pour l'humaine de s'en sortir. Elle se mit alors très vite à réfléchir à un moyen de pouvoir faire retourner le robot. Réfléchissant, un sourire naquit sur les lèvres de la fille lorsqu'elle pensa au caractère assez narcissique de Mettaton. 

— Oh regarde derrière toi, il y a un miroir ! S'exclama alors soudainement la kunoichi. 

— Un miroir ? Je dois faire une bonne impression pour notre grand final ! Répondit alors la création de Alphys. 

Le robot, sans perdre un instant se retourna. Il dévoila alors le fameux interrupteur dont la scientifique parlait. L'enfant prit alors son courage à deux mains, et s'élança vers la machine. La blanche appuya sur l'interrupteur se qui figea instantanément Mettaton. 

Est-ce que cela avait fonctionné ? Alors qu'il y a peine quelques secondes le show du robot faisait grand bruit, un silence fit son apparition. Il était pesant amenant un suspens insoutenable pour la ninja quant au fonctionnement des conseils de la scientifique royale. Le robot était-il vraiment devenu plus faible ? 

— Tu viens d'appuyer sur mon bouton ? Dit soudainement Mettaton. 

Ce dernier se mit soudainement à bouger dans tous les sens. La première chose qui vint en tête de Ahiko était que son adversaire allait exploser. La fillette se coucha alors au sol, tentant de se protéger du mieux qu'elle pouvait de la potentiel explosion qu'il pourrait y avoir. 

Néanmoins, sans vraiment que l'humaine ne s'y attende, une masse importante de fumée apparu autour de la création de Alphys. Face à cette situation plus que imprévisible, la blanche se leva rapidement afin de pouvoir être apte à se défendre, même dans la fumée. 

— Oh yes, résonna la voix du robot.

Alors que le nuage disparaissait peu à peu, une musique s'activa tandis que la lumière des projecteurs s'intensifiait. La fille leva alors les yeux dans la direction de Mettaton. La seule chose qu'elle ressentait à ce moment était la surprise. 

Le physique de la machine avait complètement changé, et, était passé d'une boite mettallique à un corps humanoïde. Coiffé de cheveux noirs assez court, une partie de son visage était caché par sa frange. Au pied, de longues bottes d'un rose foncé trônaient. En résumé les couleurs dominantes présentes sur le robot était le noir et le rose. 

C'était un genre de look que Ahiko n'avait jamais vu de sa vie. C'était plutôt flashy et collé parfaitement avec le personnage d'idole que représentait la création de Alphys. 

Pourtant, malgré le fait que la fillette ait vu la transformation de ses propres yeux, elle avait encore du mal à penser que c'était bel et bien la même personne. Au-delà du peu de ressemblance entre l'ancienne et la nouvelle forme que portait Mettaton, l'enfant se demandait réellement si c'était sa forme affaiblie. 

Le charisme dont faisait preuve le robot à ce moment précis ne laissait échapper aucune once de faiblesse. Il semblait plutôt qu'il était devenu plus puissant. Peut-être que finalement Alphys avait piégé l'humaine ? 

Ahiko n'arrivait pas à croire à cette possibilité. Même si sa création semblait plus puissante, sa défense paraissait définitivement réduite. C'était probablement la raison qui avait poussé la scientifique à dire à la fille d'activer l'interrupteur. 

— Oh ciel, si tu as appuyé sur ce bouton cela ne peut signifier qu'une chose, tu meurs de voir mon nouveau corps en avant première. Une chance pour toi je mourais d'envie de te le montrer. Je vais rendre tes derniers instants absolument fabuleux ! Annonça Mettaton. 

La fillette à ses paroles avala bruyamment sa salive. La kunoichi ne savait pas à quoi s'atteindre, et, tout cela s'annonçait aussi farfelue que ses précédents combats. L'enfant regarda alors autour d'elle afin de repérer la zone de combat. Son attention se fixa alors sur une drôle de courbe qui bougeait, affichait sur l'un des murs du lieu où la bataille se déroulait. 

L'humaine pouvait très clairement lire le mot ''audimat'' au dessus de la courbe, cependant, elle ne connaissait pas la définition de ce mot. 

La fille n'eut pas le temps de réfléchir plus que ça sur la signification de se qu'elle voyait. Mettaton se lança dans sa direction dans une souplesse incroyable. La blanche évita de justesse un coup de pied. C'était assez étonnant de constater qu'un robot, fabriquer dans sa grande partie en métal possédait une agilité si impressionnante. 

Au cours des multiples attaques que l'humaine évitait plus ou moins, cette dernière put constater que la courbe qui s'afficher sur un mur depuis le début s'agiter. Un nombre en plus du mot ''audimat'' était inscrit dessus et cette valeur augmentait au fil des minutes. 

Après un temps, Ahiko finit par comprendre que le nombre et la courbe qu'elle observait correspondait aux nombres de personnes qui l'a regardé en direct à la télévision. L'enfant se demandait comment elle n'avait pas put y penser avant. 

Après tout, le robot était un animateur télé. Elle avait bien pu constater cela à travers les nombreuses épreuves auxquelles elle avait face. La kunoichi se sentait un peu idiote de connaître la notion de télé mais de ne pas savoir ce qu'était un audimat. 

On dirait que les enseignements de Toriel ne suffisaient pas pour que l'enfant connaisse tout ce qui pouvait constituer le monde des souterrains. Néanmoins, comme le disait le proverbe, mieux vaut tard que jamais. 

Maintenant que la fille savait se qu'était un audimat, elle avait bien une idée de comment sympathiser avec Mettaton. Dans un air provocateur, l'humaine s'avança vers le robot, un sourire narquois sur les lèvres. 

— C'est ça le nombre de téléspectateurs qui te regarde ? C'est ridicule, je suis certaine que tu es incapable d'atteindre plus de 1000 téléspectateur, dit Ahiko. 

— C'est un défi que tu me lances darling  ? Très bien, dans ce cas je le relève. Mettons un peu de piment dans ce combat, répondit Mettaton dans un sourire. 

La ninja s'élança alors à son tour en direction de la création de Alphys. Elle joignit alors ses mains avant de réaliser des signes à l'aide de ses doigts. Cela faisait un moment qu'elle n'avait pas utiliser de jutsu ninja. La dernière fois que l'enfant en avait utilisé, c'était en entrainement avec Toriel. 

— Suiton, Trompette d'eau, annonça la fille. 

Le robot à l'expression de son visage paraissait surprise de voir un jutsu ninja. Cependant, cela ne perturba l'idole qu'un court instant. Ce dernier se repris très vite et évita l'attaque de la blanche. 

Evidemment, Ahiko n'avait aucune intention de le blesser en faisant cela. Elle voulait simplement augmenter l'audimat en montrant des techniques de combat venu du monde extérieur. La fille était certaine que en faisant cela, elle pourrait augmenter le nombre de téléspectateur et ainsi rendre heureux Mettaton.

Le combat continua entre humain et robot. Au fil de la bataille, la création de Alphys perdit ses bras et ses jambes. La ninja était à l'origine de cela, néanmoins, c'était un moyen pour elle de réduire les actions de son adversaire sans impacter sur sa vie. 

Après tout il s'agissait d'un robot montait de toute pièce par la scientifique royale des souterrains, et, si la fille avait bien compris se qu'était ce genre de machine au cours de son voyage, il n'y aurait pas de difficulté majeur à restituer ses bras et ses jambes à Mettaton. 

Finalement, l'idole du monde des monstre stoppa le combat. N'ayant d'abord pas compris le comportement de son adversaire, la blanche en voyant l'audimat à 1000 personnes ne put s'empêcher de sourire. Au vu de l'expression satisfait du robot, il semblait heureux de ce score de téléspectateur. 

— Cette audimat...je n'ai jamais autant atteint. J'ai gagné ton défi humaine, dit alors Mettaton. 

— Je m'avoue vaincu, répondit alors Ahiko dans un sourire. 

— Et si nous lancions les appels téléphoniques, pour cette dernière émission...

La fille ne put s'empêcher de froncer les sourcils en entendant ''dernière émission''. Qu'est-ce qu'il voulait dire par là ? Alors que des monstres appelaient Mettaton pour le féliciter de son émission, ce dernier dans un échange avec un des téléspectateurs apporta la réponse au questionnement que se faisait Ahiko. 

— L'humaine va me tuer, murmura l'idole.

— Je ne ferais jamais ça ! Mettaton, je te trouve incroyable et je ne pense pas que je suis la seule à le penser. Tout les monstres des souterrains ont besoin de toi, c'est en partie grâce à toi qu'ils arrivent à sourire malgré la malédiction que mon peuple a lancé sur les monstres. 

— Moi qui voulait allait dans le monde extérieur, il vaudrait mieux que je reste ici. Après tout, les humains n'ont-ils pas énormément d'idoles et de héros ? Les monstres ont besoin de moi...
Tu as fait preuve d'une grande force humaine, même assez grande pour survivre à Asgore. Ah, ce corps utilise beaucoup trop d'énergie, je vais bientôt être à cours. Enfin ne t'occupe pas de moi darling, mets leurs en plein la vu ! Merci à vous téléspectateurs vous avez été un public fantastique, finit Mettaton. 

Le robot après ces dernières paroles se désactiva, en manque d'énergie pour fonctionner. Alphys arriva finalement sur le lieu du combat afin de recharger sa création, tandis que Ahiko reprit sa route, soulagée que le robot n'ait rien de grave mais surtout d'avoir pu créer un lien avec lui bien que minime. 

Le chemin, à ce moment du parcours de la blanche s'annonçait encore long. Quand le petit chaperon rouge s'en souvenait, elle se disait que cela paraissait une période lointaine. 

Aujourd'hui, la jeune femme participait aux émissions de Mettaton dans une ambiance chaleureuse. Par ailleurs, elle venait juste de sortir du programme auquel le robot avait vivement insisté au téléphone pour qu'elle participe. 

Evidemment, comme d'habitude cela avait été plein de rebondissement et très épuisant. Cependant, la kunoichi avait trouvé cela très amusant. 

A présent devant chez elle, Ahiko fut perturber par la présence d'un animal à sa fenêtre. La fille vivait dans une forêt, alors il était normal qu'elle trouve de temps à autre un ou deux animaux à sa fenêtre, cependant, l'être vivant qui était perché n'était absolument pas caractéristique aux animaux vivant dans les environs. 

Il s'agissait d'un faucon, et cet oiseau, en raison de sa vitesse, n'était dans le monde ninja utilisé que pour transmettre des messages. Se dirigeant à la fenêtre où était niché l'animal, la ninja retira le message accroché à sa patte. 

Aussitôt le bout de papier enlevé, que le faucon dans un battement d'aile reprit son voyage dans le sens inverse. Il laissa derrière lui quelques plumes dans un cri strident. 

Bien que l'oiseau dégagé une certaine beauté les mots écrient sur le message attirèrent beaucoup plus l'attention et instantanément l'inquiétude chez le petit chaperon rouge. 

— Urgence, le village de Konoha est attaqué par Pain, chef de l'Akatsuki, nous avons besoin de votre aide, lit Ahiko à haute voix. 

 Alors que peu à peu, la blanche assimilait l'information, elle se précipita à grande vitesse à travers la forêt. Depuis combien de temps, le faucon était-il arrivé chez elle ? La peur monta chez la fille. Dans quel état allait-elle retrouver le village ? Elle allait sûrement arriver bien après la tempête. 

Plus important, est-ce que Pain avait capturé le jinchuriki du village ? Ahiko avait réussi à éviter la capture de Utakata, elle ne pouvait pas laisser l'Akatsuki avoir d'autre biju, non, elle ne pouvait pas décevoir ceux qui étaient dans le même rôle qu'elle avant et détruire leur travail. 

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