Chapitre 16
Charles ne revit son fils que le lundi soir suivant. Il avait déjà oublié la dispute de la dernière fois et ne revient pas sur le sujet avec son garçon. Par contre, celui-ci l'informa que ses amis étaient maintenant au courant pour son couple avec Bast.
"Ils ont vu Bast quitter la bibliothèque et être suivit par le même type qui avait essayé de le frapper, alors ils sont allés subtilement le rejoindre pour lui parler et traîner avec et que le gars comprenne d'arrêter sa vendetta. Je me doutais que mes amis savaient, mais c'est lorsque je les ai vu arriver avec Bast que je me suis dit: ah bon, ils ne font pas juste savoir." Dis Yohan en riant.
"Merveilleux. Et il a parlé à son père?"
"Je crois. Il ma proposer de venir dormir chez lui vendredi après les cours et qu'on passe notre samedi ensemble."
"C'est excellent ça." Dis Charles pour encourager.
Il aurait aimé profiter de ce vendredi soir pour revoir Miranda, mais son horaire de travail sortit et il travaillait ce soir là. Sa vie avait retrouvé son chemin habituel et tout était redevenu comme avant avec son fils. La semaine s'écoula et le samedi soir, son fils revient tard, un sourire flottant sur les lèvres.
"Ça s'est bien passé chez Baptiste?" Demanda Charles pour la forme.
"Oui, oui." Dis son fils flottant sur un nuage avant d'aller s'enfermer dans sa chambre.
Charles regarda la porte se fermer et reporta son attention sur la télévision. On était samedi soir, pourquoi ne pas écouter un film avec son fils et boire un peu de bière avec son garçon. Il regarda les films proposer à la télévision et opta pour l'un des préférés de son garçon. Il sortit des choses à grignoter avant de se dire qu'il devrait aller en acheter. Mais tout d'abord, s'assurer que son fils voulait bel et bien regarder un film avec lui.
Il se dirigea vers la chambre et tenta d'ouvrir, mais rencontra une résistance. Baptiste n'était pas là pourtant. Pourquoi s'enfermer dans sa... oh. Valait mieux cogner, surtout au bruit étouffer qu'il semblait entendre. Il n'avait rien contre savoir que son fils se masturbait, mais ne revenait-il pas de chez son copain? Il cogna discrètement.
''Yohan, l'un de tes films préférés va bientôt jouer à la télé. Tu veux l'écouter avec moi?''
''Euh... oui. J'arrive bientôt.'' Dis la voix de son garçon étouffé par la porte.
''Prends ton temps. Il commence dans 20 minutes et je vais au dépanneur acheter des chips et du popcorn.''
Puis il s'habilla chaudement avant de quitter la maison. À son retour, son fils avait amené des couvertures et des coussins et s'était installé sur le divan en textant sur son téléphone. Il semblait triste. N'était-il pas heureux l'heure d'avant.
Charles déposa la nourriture sur la table basse et s'installa à ses côtés. Le film commença et Yohan quitta son téléphone des yeux pour l'écouter en grignotant. Puis lorsqu'une pause se manifesta, les deux hommes restèrent silencieux. L'adolescent retourna son attention sur son téléphone et le père put constater une certaine angoisse. Pourtant il avait eu l'air sur un nuage à son retour de chez Baptiste tantôt. Quelque chose n'allait vraiment pas.
''Ça va, mon gars?''
''Euh... oui. Je... Rien.''
Et lui qui croyait que tout était redevenu normal dans leur relation, voilà que de nouveau son fils ne s'ouvrait pas.
''Vous vous êtes disputé?''
''Quoi? NON!'' Dis Yohan horrifié à l'idée de se disputer avec son petit-ami.
''Alors qu'est-ce qu'il y a?''
''Et bien, c'est juste que... est-ce que... est-ce que c'est normal que... dès que je le vois, je veuille le toucher et tout. Je fais juste le croiser dans le couloir et j'ai juste envie de le tirer dans une toilette pour pouvoir... l'embrasser et... le toucher et... Je ne veux pas qu'il croit que je l'aime juste pour son corps, mais dès qu'il est là, je pense presque juste à ça. Je me dis que je suis peut-être obsédé...''
Charles vient se passer la main sur son visage. Rien ne serait plus jamais comme avant. Son fils n'était plus un enfant.
''Tu n'es pas... Tu es un adolescent avec les hormones réveillées. C'est normal. T'inquiète. À ton âge, je m'imaginais embrasser tous les filles que je croisais et dès que j'avais du temps seul avec ma copine, je voulais aussi la tripoter. Ça va se calmer avec le temps.''
''Tu es sûr, car Baptiste ne semble pas comme ça, lui. C'est toujours moi qui propose. C'est toujours moi qui fais les premiers pas. Faut je me contrôle, sinon il va croire que je suis un pervers!''
''Tout le monde est unique et différent. Fais juste... n'insiste pas et respecte s'il ne veut pas, mais s'il n'a pas semblé fâché à chaque fois que tu as proposé, tout ira bien. Il y en a qui en ont besoin souvent, d'autre de temps en temps et d'autre presque jamais. Faut juste trouver le juste milieu dans votre couple et vous commencez à peine à faire plus que des baisers, alors c'est normal de toujours vouloir pousser plus pour... tout essayer.''
"Hier soir, c'est moi qui est du le proposer! Je veux dire, hier soir on pouvait dormir ensemble, sa maison est grande, ses parents n'étaient pas proche, on est rarement aussi intime et lui il pense à se mettre au lit normalement. Il ne m'aime pas autant que moi?"
"On n'est pas obligé de faire l'amour pour s'aimer, Yohan. Ça l'aide, mais ce n'est pas... il était peut-être intimider d'être chez ses parents. C'est une chose de ce faire surprendre par moi, mais s'en ai une autre de ce faire surprendre par ses parents. Vous l'avez fait?"
"Deux fois."
"Trop d'information. S'il a sembler apprécié, c'est qu'il le voulait autant que toi. Tu t'inquiète pour rien."
Le film recommença à jouer et leur regard tourna vers l'écran. Pendant un moment ils furent silencieux, puis Yohan déposa son téléphone sur la table basse.
''Je suos paa bizarrr, alors?"
"Non."
"Merci papa.''
''Je suis là pour ça, mon grand. Je suis là pour ça.''
Il sentit son garçon venir se coller à lui et Charles vient passer un bras autour de ses épaules en souriant. Son bébé n'était plus un bébé, mais il serait toujours son père après tout.
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