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Le Verdict

PVD JK

J'atterris enfin à l'aéroport. Je suis plus épuisé moralement que physiquement. Les dires de Lynn m'ont trotté dans la tête durant tout le vol. Je prends un taxi et rentre direct à mon appartement.

« Je suis trop fatigué. Je vais juste envoyé un message à Eun-jun noona lui notifiant que je suis bien arrivé et que l'on se verra plus tard. »

Il n'est que cinq heures du matin. J'ai encore un peu de temps avant l'audience. Je me plonge sous mes draps et m'endors aussitôt...

Des coups de sonnettes m'extirpent de mon sommeil. Un œil sur mon portable ; sept heures. Il y a plusieurs appels de noona. Je traîne les pieds jusqu'à la porte que j'ouvre sans me préoccuper de savoir qui est mon visiteur.

— Alors ? Prêt pour récupérer tes enfants ? s'informe la voix de Kenichi.

— Ouais, autant que l'on puisse l'être, grogne-je en allant m'asseoir sur le canapé.

Je pose ma nuque sur le haut du dossier et ferme les yeux.
Une certaine tristesse m'étreint tous les muscles de l'abdomen. Je couve peut-être quelque chose. Mes réponses, aux questions de Kenichi au sujet de Lynn, du bébé, l'enthousiasme supposé de cette dernière de revoir ses fils, frôlent le désintérêt. Je mets un terme à sa curiosité en lui demandant la raison de sa présence si tôt. Eun-jun Noona lui a ordonné de passer me prendre et qu'on se retrouverait au tribunal. Je hoche la tête de compréhension et vais prendre ma douche. Je ne sens même pas l'eau couler sur moi, ma tête est vide. Plus j'y pense plus j'aurai tendance à abonder dans le sens de Lynn.

« Suis-je seulement avec elle parce que nous avons des enfants ensemble ? »

Je n'arrête pas de tourner et retourner cette question en boucle dans mon cœur.

— Oh, ça va faire plus d'une demi heure que t'es là dedans, tu t'es noyé ou quoi ? tambourine Kenichi à la porte de la salle de bains.

Je sors de la douche, m'habille.
Le rendez-vous est à neuf heures. Nous faisons la route en silence.

— Que se passe-t-il ? finit-il par lancer.  Ça n'a pas l'air d'aller du tout. Il y a un problème avec Lynn ? C'est à cause du bébé que vous avez perdu ? Eun-jun m'en a parlé. La perte d'un enfant est toujours un coup dur dans un couplé. Tu ne devrais pas te fustiger. Dis toi que si tu n'avais pas réagis, tu les aurais perdu tous les trois.

— Je sais avoir la bonne décision. Le souci ne se situe pas là. Je suis... juste un peu perdu. Tant de choses bouillonnent dans ma tête en ce moment. Je n'ai pas encore la solution... enfin, elle me paraît impossible à accepter.

— Ah bon ? Quel est le problème ? Peut être que je pourrais t'apporter un peu ma lumière. Je suppose que cela concerne ta relation avec Lynn. J'avais cru comprendre qu'elle appréciait ta présence auprès d'elle, non ?

— Tout se passait bien mais, il y a quelques jours, les choses sont devenues un peu confuses.... Dis-moi... J'ai... hésite-je... De ton point de vu... Si tu ne connaissais pas notre histoire à Lynn et moi... Vu de l'extérieur, est ce que tu nous aurais pris pour un couple ?..

— Mais qu'est-ce que tu racontes ?
— Ce que je veux dire, c'est lorsqu'elle et moi sommes ensemble... Est-ce que...
—Je vois ce dont tu parles m'interrompt-il,  mais pourquoi cette question ?
— Disons que je me la pose depuis quelques jours. Alors ?
—Eh bien... si on ne vous connaît pas... Vu de loin, jauge-t-il, Lynn est plutôt distante. Toi, tu ressembles à un amoureux transit qui n'ose pas déclarer sa flamme à sa belle. Tu la regardes de loin, tu la surveilles même, je dirai. Tu es jaloux dans ta façon de voir les autres hommes l'aborder, et non... non. On a pas l'impression que vous êtes un couple.

— OK ! Je vois, dis-je tristement.

— Mais c'était il y a trois ans, se dépêche-t-il de rajouter comme pour me rassurer. Lynn faisait en sorte de protéger ta carrière. Sinon, c'est flagrant lorsque vous êtes avec Min-Ah. Là, on fait face à une famille. Un couple qui... euh, attends, non... même là, c'est juste deux parents qui s'occupent de leur enfant. Et encore, je ne me souviens pas de vous avoir vu tous les deux avec la petite en même temps.
—Merci. Elle a raison, capitule-je.
— Qui, Lynn ?  À quel propos ?

Je colle mon front contre la vitre de la voiture et lui implore de laisser tomber. Je ne veux plus en discuter. Sa manière pleine d'empathie de me tapoter le dos m'informe qu'il reste à l'écoute au cas où je changerai d'avis.

Nous arrivons devant le palais de justice. Kenichi me propose d'y aller le temps qu'il se gare. Eun-jun noona m'enlace puis me pince les joues fidèle à cette habitude. Comme je ne réagis pas, elle remarque aussitôt mes traits tirés et s'inquiète.

—Je vais bien, noona. Je suis seulement stressé du verdict. On y va ?
— OK. Mais souris un peu plus. Sinon la juge va croire que tu ne veux plus de tes enfants. D'ailleurs, il y a eu du changement depuis ton départ, il y a deux semaines. Viens, elle nous attend dans son bureau.

Nous rentrons et saluons la magistrate qui nous invite à prendre place sur des chaises en face de son bureau.
— Bien, commençons. Alors je ne vous cache pas que j'ai eu du mal à prendre ma décision. Commençons par les points négatifs : savez-vous que c'est illégal de poser des micros et des caméras chez une personne sans son accord au préalable ? Si madame Parker venait à porter plainte, vous serrez quitte pour quelques mois ou d'années de prison ? Même si cela partait d'un bon sentiment, vous n'avez pas respecté son droit à l'image et au son.

Elle évoque ensuite ma nuit avec Lynn, sa grossesse, sa tentative de suicide qui justifierais un refus d'emblée. Le fait qu'elle et moi ne semblions pas savoir où nous allons dans notre couple.

—Alors où en sont les préparatifs du mariage dont m'a entretenu Mme Kang ? Vous comptez toujours vous marier ?
— Eh bien... nulle part. Lynn et moi...

Comme si elle avait deviné la suite de mon argumentation, noona m'écrase le pied et finit à ma place.

—... ils attendent votre décision afin d'avoir tous leurs enfants auprès d'eux pour ce grand jour.

Elle rit jaune face au sourcil arqué de la juge qui nous regarde tour à tour.

— Bien, passons au positif. Même si ces vidéos ne sont pas recevables, elles montrent les efforts que vous avez fournis pour vous adapter et vous intégrer à la vie de votre fille et madame pour qu'elle vous accepte. Les témoignages de votre entourage ainsi que du père adoptif des enfants sont aussi en votre faveur. De plus, les grands parents se désistent. Ils s'occupent des jumeaux depuis les deux semaines qui viennent de s'écouler et se sont rendus comptent qu'ils auront du mal à gérer deux enfants aussi dynamiques à leur âge. Ils demandent seulement à ce que vous n'empêchez pas les petits de leur rendre visite de temps en temps.

Je lève des yeux hagard vers elle

— Cela signifie que vous nous accordez la garde des enfants ?

— Oui ! sourit-elle. Vous n'avez plus qu'à signer les papiers d'adoption . Le médecin de Mme Parker m'a expliqué son état. Exceptionnellement, elle peut m'envoyer sa partie paraphé par fax. Vous avez jusqu'à lundi pour me les faire parvenir et ensuite vous pourrez récupérer les enfants chez leur père. Félicitations papa ! me tend-t-elle la main.

Nous sortons du bureau de la juge, je suis toujours dans le même état d'esprit ; indécis.

Noona qui était venu en taxi monte dans la voiture avec nous. Elle se met au volant avec moi côté passager. Elle me rapporte que l'état de santé du père des jumeaux s'est dégradé. Il sort de l'hôpital pour une hospitalisation à domicile. Les médecins ne lui donnent pas longtemps à vivre. Lynn et moi devront être présents pour les garçons quand cela se produira. Je secoue la tête en signe de compréhension puis fais semblant de dormir sur le chemin du retour afin d'éviter d'éventuelles questions.
La voiture se gare dans le garage de la villa, noona coupe le moteur, pivote vers moi.

— Je sais que tu ne dors pas ! Maintenant dis-moi ce qui se passe !  Tu n'a pas intérêt à me mentir ! m'intime-t-elle. Je t'écoute. Vous n'êtes plus ensemble avec Lynn ?

J'ouvre un œil flemmard et lui réplique que ce qui se passe entre Lynn et moi ne regarde personne, puis descends de la voiture.

Elle me poursuit, soufflant comme un taureau en colère. Elle m'attrape par les cheveux et me tire à l'intérieur.

— Après tout ce que j'ai fait pour toi comment oses-tu me dire que ça ne me regarde pas ? Hein ? Commet oses-tu ? Tu sais ce que j'ai dû promettre à cette juge pour qu'elle ferme les yeux sur tes écarts ?

— Noona, lâche-moi s'il te plait ! demande-je calmement alors que je suis au bord de la rupture nerveuse. Je ne voudrais pas te manquer de respect. S'il te plait... lâche-moi !

Au lieu de me libérer, elle ressert sa prise et me secoue la tête, furieuse. Je réitère ma demande à chaque secousse. Mes supplications semblent l'énerver d'avantage. Alors, je lui arrache la main de ma tignasse.

— Ça suffit ! Tu veux savoir ? Ok ! J'ai des doutes ! J'ai des doutes sur mes sentiments pour elle. J'ignore si je l'aime réellement ou si c'est juste à cause des enfants. J'ai beau gamberger et la seule solution qui me vienne à l'esprit : c'est la séparation.

Eun-jun noona titube, s'empoigne la poitrine comme si je venais de lui asséner un terrible coup. Nos éclats de voix ont alerté les membres présents. RM hyung la rattrape de justesse.

— Qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi ces cris ? Et qu'a noona ?
— C-ce... Ce sale morveux, s'essouffle-t-elle ... ce sale morveux veut se séparer de Lynn alors qu'ils viennent d'obtenir la garde des jumeaux.

— C'est quoi ce délire encore ? s'ébahit J-Hope hyung. Pourquoi ? À cause de...

— Non ce n'est pas à cause de l'enfant !  Enfin... c'est ce que j'ai cru au début.
Je m'assois sur un fauteuil et laisse tomber mes bras entre les jambes, la tête baissée. Je reprends d'une voix désespérée et confuse. « Avant qu'elle ne perde le bébé, nous avions mis les choses au clair. Elle a promis de m'intégrer plus dans sa vie et moi d'être moins virulent lorsqu'elle me contrarie. Elle m'a même laissé entendre qu'elle était prête à devenir ma femme. Et comme pour sceller notre accord, nous... nous sommes réconciliés sur l'oreiller.

Après son passage à l'hôpital, elle s'efforçait de tenir sa promesse et s'appuyer plus sur moi. D'un autre côté, elle était souvent ailleurs et devenait distante dès que je tentais de la toucher . La Psy m'a dit de lui laisser du temps. C'est ce que j'ai fait. Je me suis occupé des filles afin qu'elle se repose.

— Les filles ? s'étonne Tae Hyung en entrant.
— Oui, Min-Ah et Hayllie, la fille de Manon– la sœur de Sergio. Même si Lynn et moi nous parlions, il y avait un malaise entre nous. Nous devions passer la soirée du nouvel an ensemble. Lorsqu'elle a annoncé ne pas se sentir bien et vouloir se coucher, j'ai cru à tord qu'elle ne voulait pas admettre être  fâchée contre moi et n'avoir pas envie de ma compagnie.

J'ai acquiescé sans rien dire, me résignant à passer cette soirée seul. Et puis Manon est rentrée, m'a servi un verre de vin. Nous avons discuté un peu tout en buvant et juste après que l'on se soit souhaités une bonne année, elle m'a embrassé. Je me suis laissé faire et Lynn nous a vu.

— Quoi ? hurle Eun-Jun noona. Dis-moi que tu plaisantes ? Tu n'as pas fait ça ?

 Elle se débat de l'emprise de RM hyung certainement dans le but de m'étrangler. J-Hope hyung la supplie de se calmer et de me permettre de m'expliquer. Je recule pour ne pas être à sa portée, m'installe à plusieurs mètres d'elle, et leur raconte la réaction de Lynn ou plutôt sa non réaction, puis tout ce qui s'est passé jusqu'à mon départ de Paris.
Ainsi que le fait que notre couple n'est pas valable selon elle puisque non officiel.

Un silence assourdissant plane dans la pièce. Noona la brise.

—Pourquoi ? Pourquoi as-tu eu tort de croire qu'elle ne voulait pas passer cette nouvelle année avec toi ?

—Plus tard dans la soirée, Sergio m'a appris que c'était une feinte pour me préparer une surprise spéciale dans leur SPA. Lynn comptait, en fin de soirée, me dire qu'elle m'aime et selon Manon, elle était prête à devenir ma femme.

Noona se lève, fait quelques pas pour stopper derrière moi. Je sens l'air produit par sa main qui se lève. Je me prépare psychologiquement à recevoir une claque sur la tête quand il n'en est rien. Elle baisse son bras au moment où je me retourne vers elle. Il y a de la déception dans ses yeux.

— Finalement, non. Tu n'en vaux pas la peine. Tu étais  en tort et t'as osé te positionner en victime au lieu de te faire pardonner !  Je pensais que t'avais mûri ; apparemment je me trompais... D'autant plus que tu n'as rien n'a craindre d'Alexandre, Lynn n'est pas son type.  Mais bon, comme d'hab tu n'as pensé qu'à ta petite personne ! Bref, c'est ta vie après tout. Comme tu l'as si bien dit tout à l'heure, ça ne me regarde pas. J'aurai juste une question ; les jumeaux ? Tu comptes faire quoi ? Les laisser tomber aussi ?

C'est la première fois que je lis autant de mépris dans ses prunelles noisettes.

—De ce côté la seule chose qui changera peut-être, dis-je, c'est qu'il y aura sûrement une garde alternée. 

Eun-jun noona ouvre la bouche puis la referme, déçue.
Mon téléphone sonne en mode visio, je décroche. Le joli sourire de Manon s'affiche sur l'écran.

—Waouh, elle est jolie. Qui c'est ? Tae hyung se renseigne, intéressé.
Je lui réponds que c'est elle Manon. Il me fait un clin d'œil rempli de sous-entendu.

—Elle est célibataire. Je pense que vous pourrez bien vous entendre. La petite a côté de Min-Ah, c'est Hayllie, sa fille. Aussi adorable que mignonne, dis-je en pointant l'écran du doigt tandis que les petites se battent pour prendre le téléphone.

— Tu reviens quand papa ?

—Jokook tu reviens quand ? renchérit Hayllie de sa voix fluette.

—Bientôt, mes belles. J'ai encore  des choses à faire mais je serai bientôt à la maison.

Elles me content en hurlant d'excitation qu'il a neigé et qu'elles ont fabriqué un bonhomme de neige qu'elles tiennent absolument à me faire voir.
Leurs bruits de pieds prononcés et les images des parties de la maison se succédant en mode kaléidoscope m'indiquent qu'elles descendent les marches en courant.
Une vue furtive retient mon attention. Même si je n'en suis pas sûr, je sens mes nerfs se contracter.
La voix de Lynn arrête les filles qui font demi tour.
Min-Ah tend l'appareil vers sa mère et ma vision se confirme. Lynn lâche immédiatement la main d'Alexandre lorsque Min-Ah l'informe que je suis à l'autre bout. Gênée, elle l'autorise à sortir me montrer leur œuvre.
 Je... j'accuse le coup de ce que je viens de voir. Mon cerveau refuse de le croire.

—J'ai rêvé ou elle tenait la main d'Alexandre ? je tournoie vers Tae ssi.

Il détourne le regard, aussi embarrassé que les autres.

— Tu disais quoi, Eun-Jun ?  J'agresse mon ainée tandis que je sens la fureur me gagner. « Que je n'ai rien n'a craindre d'Alexandre ? Lynn n'est pas son genre ? Alors pourquoi ils se tenaient par la main, hein ? Pourquoi ?

Afin d'éviter de péter un câble et que mes mots ne dépassent ma pensée, je pars en claquant la porte.

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