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Des adieux.... Me Quitte-t-elle ?

PDV JK

La sonnerie de mon téléphone qui ne cesse de retentir me réveille. J'ouvre les yeux, la tête lourde ce matin encore d'avoir trop cogité. Dès que je baisse les paupières, des images de Lynn et Alexandre emmêlés l'un à l'autre, faisant l'amour dans tous les coins de la maison que J'AI achetée pour nous, envahissent mon cerveau. Je m'ébouriffe les cheveux tout en secouant la tête pour qu'elles disparaissent.

Le logo "message" clignote. Je me redresse, égaré. Il me semble que ça fait au moins trois jours que je suis enfermé chez moi. J'ai changé le code de la porte d'entrée, fais le mort et répondu à aucun appel. Néanmoins, je ne peux continuer à me morfondre. J'agrippe mon téléphone derrière moi en tâtonnant. Mon cœur loupe un battement quand je lis "URGENCE JUMEAUX". Je me lance, torse nu, seulement en bas de pyjama hors de mon immeuble, dans le froid, traverse la rue qui me sépare de la villa en courant. Priant intérieurement qu'il ne leur soit rien arrivé.

"Si près pourtant si loin" me vient en tête. La villa n'est pas loin mais la peur lui confère l'illusion d'être à des milliers de kilomètres. Je m'insère dans la petite rue de derrière pour éviter les fans stationnant devant. Je passe par le garage et arrive à bout de souffle.

- Il est arrivé quelque chose à mes fils ?

- Tu te souviens que t'as des fils maintenant ? me méprise noona. Ils vont bien, ne t'inquiète pas.

- Quoi ? Mais pourquoi tu...? crie-je.

Elle tord mon oreille en tirant dessus, m'oblige à baisser la tête.

- La dernière fois je t'ai laissé sortir d'ici en vie, ne t'imagine pas que tu pourras me manquer de respect une seconde fois. Écoute-moi bien p'tit pisseux, c'est la dernière fois que tu me parles de cette façon, compris ? Je secoue la tête pour confirmer. « Le père des garçons veut te voir. Si ça ne tenait qu'à moi, je demanderai au juge de revenir sur sa décision... Mais bon ! Va te rendre présentable ! Tu pues ! »

Au moment où j'arrive à l'étage, la queue entre les jambes comme un gentil toutou, Laurent débarque en criant.

- Hey, les gars, je vous pardonne de ne pas m'avoir dit que JungKook était à Séoul et vous révéler un scoop. J'ai appelé Lynn hier soir pour avoir des news et elle m'a lâché une bombe. Eun-Jun va sauter au plafond lorsqu'elle l'apprendra mais Jungkook ne doit absolument pas...

Il écarquille grand les yeux de stupéfaction quand il me voit en haut des escaliers.

-...T-tu étais... là !? Ça va ? Tu... as fait bon voyage, bégaie-t-il ?

Il ne sait pas où se mettre. Noona vient à son secours en tonnant d'aller me préparer.

J'obtempère docilement. Mon corps est paralysé d'anxiété. De nouveau, je ne saurais dire si l'eau est chaude ou aussi froide que mon cœur qui s'est gelé.

« Qu'est-ce que je ne dois pas savoir ? De quoi voulait-il parler ? Sûrement de Lynn et d'Alexandre. Sinon, il n'aurait pas suspendu son annonce en m'apercevant. »

Je descends, les entends chuchoter dans le bureau. De ce que j'ai pu capter, Lynn s'est plainte que je ne lui ai pas dit au revoir en partant. Les autres sont étonnés. Ils baissent la voix, je ne perçois que des bribes. "Alexandre, enfants, couple, l'eau dans le gaz"

« Si ça se trouve, elle me trompe avec Alexandre ! C'est probablement ce que je ne dois pas savoir ! ou pire ; elle va me quitter pour lui !

Ils sortent, l'air conspirateurs ; Tae hyung hausse les épaules de désespoir ou d'incompréhension et noona me dévisage sévèrement, exigeant que je la suive. Mon esprit s'embrouille. Je ne sais que penser.

Sur le chemin, Eun-jun noona m'avertit que le père aimerait passé un peu de temps avec moi avant le grand départ. Je pourrai repartir avec les enfants ensuite...

Une femme d'un certain âge nous ouvre, se présentant comme la mère de Christian.

-Mon fils est avec son infirmière. En attendant désirez-vous une tasse de café.
Nous acceptons avec joie. Elle nous confie avoir fait l'allée jusqu'ici pour accompagner son enfant à sa dernière demeure. Ensuite que son mari était ingénieur à Séoul et meilleur ami du père de la femme de Christian, Jane. Ils sont devenus amis. Le destin a fait qu'elle ne pouvait avoir d'enfant non plus. Cela a renforcé leur amitié. Puis elles ont fait ensemble les démarches d'adoption. Ils sont tombés sur Christian et Jane qui étaient déjà inséparables à l'époque. Ne voulant pas les séparer chacun en a adopté un.

-J'ai par la suite affilié une petite fille aussi en plus de Christian... Leur couple a surmonté bien des tempêtes, se lamente la vieille dame. « Vous savez lorsqu'un couple ne peut pas avoir d'enfant, il faut une bonne dose d'amour pour continuer ensemble. Cela a été dur mais ils ont réussi et Dieu leur a permis d'adopter vos magnifiques petits garçons. Ils ont eu cinq belles années de bonheur supplémentaires grâce à eux.

Min-Jae débarque dans le salon, son frère, Min-Joo se cache derrière lui. Il me jauge puis :

- C'est toi qui sera notre papa quand notre autre papa sera au ciel ?

-Je vous prie de m'excuser ! leur grand-mère fond en larmes en s'en allant.

Une jeune femme nous informe que Christian va nous recevoir.

Ce n'est plus l'homme robuste et confiant que j'ai côtoyé lorsque je voyais de temps en temps les garçons afin que nous fassions connaissance.
Il est amaigri, faible mais a toujours cette lueur de confiance dans le regard.
Il s'efforce de me sourire et tend difficilement sa main vers un siège près de son lit. Noona s'y installe en lui prenant la main de compassion.

-Alors comment te sens tu Christian ?
-Comme tu le vois, je pète la forme, plaisante-t-il.
Il dévie la tête vers moi.
-Je suis heureux que la juge ait rendu un verdict positif. Je sais que mes petits seront entre de bonne mains.
-Bon, je vous laisse discuter. Je vais voir ta mère et les petits, se lève noona. À tout à l'heure.

Je m'assois à sa demande.
-J'aurai aimé voir Lynn pour la remercier de ce merveilleux cadeau qu'elle nous a fait en nous confiant vos enfants. Tu sais, ce n'était pas gagné. Jusqu'à son accouchement nous n'étions pas sûr d'avoir les jumeaux. Et puis un jour, le miracle s'était produit. Quand nous sommes allés la remercier, elle avait quitter l'hôpital en laissant les papiers signés à l'assistante sociale. Nous savons combien cela devait être difficile pour elle. Junnie m'a annoncé votre mariage prochainement. Je vous souhaite de connaître plus que nos vingt ans de bonheur ensemble.

- Vingt ans ?

-Jane et moi, nous sommes connus à 14 et 16 ans et plus quittés depuis. Bien sûr, il y a eu des hauts et des bas. Nous nous sommes même séparés durant un laps de temps. La mort de mon père nous a fait prendre conscience que la vie est trop courte pour la passer à nous chamailler alors qu'on s'aime.

- Waouh, 20 ans ! répète-je songeur et admiratif, alors que nous ça ne fait que cinq ans et en puzzle en plus et je m'interroge sur ce qui nous lie vraiment.

-Hm.. je vois ce que tu veux dire, concède-t-il compréhensif. Lynn me fait penser à ma femme. Forte, volontaire, indépendante. Tu as la sensation qu'elle n'a pas besoin de toi pour être heureuse. Que le seul lien que vous ayez c'est un passé commun ou des enfants. Parfois tu as l'impression qu'elle se fiche pas mal de toi mais quand tu réfléchis à tout ce qu'elle a fait, accepté pour toi, tu ne peux pas nier qu'elle est amoureuse de toi.

-Oui oui c'est exactement ça ! Comment vous le savez ?

-Je l'ai vécu aussi. Vingt ans ce n'est pas vingt jours. Il se passe beaucoup de chose, me sourit-il. Je pensais qu'être un bon mari signifiait travailler dur, avoir une belle maison, des enfants et offrir à ma femme des cadeaux de luxe. Alors, je passais plus de temps à travailler qu'avec elle. Ajouter à cela que nous ne pouvions pas avoir d'enfant par ma faute. La culpabilité me faisait la couvrir encore plus de cadeaux et j'évitais de me confronter à son regard lorsqu'elle côtoyait des mères. J'en avais déduit qu'elle faisait bonne figure pour ne pas me vexer.

Plus ma culpabilité grandissait, plus je travaillais et plus je m'éloignais d'elle allant jusqu'à la tromper. Non que je ne l'aimais plus mais c'était un prétexte pour qu'elle me jette dans l'espoir idiot que cela ferait disparaître mon sentiment d'inutilité. Un homme, un vrai, selon le moi de cette période, était supposé tout mener de front et rendre sa femme heureuse notamment en lui donnant des enfants. Moi, j'en étais incapable. Au lieu de l'assumer, je la faisais souffrir en me comportant mal. Et un beau jour, nous nous sommes séparés.

-Comment vous êtes vous remis ensembles ? Veux-je savoir.

- Quelques mois plus tard, mon père mourait dans un accident de voiture et on s'est revus aux funérailles. Nous discutions de manière maladroite et de fil en aiguille, notre complicité était revenue. Comme si cet éloignement de sept mois n'avait jamais exité. Ensuite, elle a dit cette phrase qui m'est toujours restée en tête.
« Je préfère être malheureuse avec toi que pétrie de bonheur loin de tes bras. Parce qu'il n'y a pas plus horrible que de vivre sans une partie de soi. Et tu es cette partie.»

« Et là, j'ai compris, reprend Christian, que ce qu'elle désirait le plus c'était moi, mon amour et rien d'autre, m'avoue-t-il les yeux brillants.

- Nous avons la chance d'avoir des enfants mais en-dehors de cela, je reste incapable de la rendre heureuse. Je ne sais que la blesser ! Admets-je. Finalement, est-ce que ce ne serait pas nos enfants qui maintiennent notre couple ?

- Je pari que tout comme moi avec Jane, analyse Christian, tu lui as fait des promesses que tu n'as pas tenues, vous passez votre temps à vous disputer. Malgré tout, elle répond présente chaque fois que tu as besoin d'elle. Elle t'apporte en une seconde ce que d'autres auraient mis des années à comprendre. Et ceci avant même que tu ne le saches. Elle t'a toujours fait passé avant elle, pas vrai ? Si c'est le cas, dis toi que ce qui vous unis c'est l'amour et pas seulement vos enfants. Vous êtes des âmes sœurs. Tout comme ma chère Jane et moi nous l'étions et le redeviendrons une fois réunis dans l'au delà.

Christian et moi avons continuer à discuter pendant plusieurs heures. Il a appelé les garçons pour leur faire ses adieux.

Il les prend contre lui.

- Papa va rejoindre maman au ciel. Je veux que vous sachiez que je suis honoré d'avoir été votre père même si c'était pour un cours moment. Vous nous avez comblé de bonheur votre mère et moi. Vous avez de nouveaux parents qui vous aimeront aussi fort que nous vous avons aimé. N'ayez pas peu de les aimer en retour. Nous ne serons pas tristes ou fâchés. Alors n'hésitez pas à leur donner autant d'amour qu'à nous. Votre maman et moi serons toujours fiers de vous et veillerons sur vous de la haut. Vivez pleinement votre vie. Faîtes-vous des amis qui vous tirerons vers le haut. N'oubliez jamais que papa et maman vous aimerons à jamais.

Les garçons chouinent. Min-Joo sanglote, suppliant son père de ne pas partir comme leur maman. Christian pleure en les serrant dans ses bras. Je ne peux m'empêcher de verser quelques larmes aussi. Mon cœur se déchire de voir mon fils dans cet état. Toutefois, je ne veux pas troubler leurs derniers moment avec cet homme qui les a tant chéri. Je sors attendre dans le salon avec sa mère et noona...

Deux jours plus tard, Christian décédait. Sa mère nous a prévenu. Eun-Jun noona propose de prendre en charge les dépenses et le rapatriement du corps en France après l'homélie funéraire. J'ai fait de mon mieux pour consoler les garçons les jours qui ont suivi.
Hormis nous et sa mère, il n'y a pas grand monde, aux funérailles puisqu'il a vécu une grande partie de sa vie à Paris.

De retour de l'église, noona m'adresse enfin un sourire amical. Elle m'aide à mettre les garçons au lit puis s'assoit à côté d'eux leur caressant les cheveux tour à tour.

- Alors, tu comptes toujours rompre avec Lynn ? Elle s'inquiète de ne pas avoir de nouvelles. Je filtre ses appels parce que je ne sais pas quelle est ta décision. Je ne lui ai rien dit pour les enfants.... J'aimerais savoir ce qui t'as pris d'embrasser cette fille alors que tout s'arrangeait avec Lynn ? envoie-t-elle après un long silence.

- J'en sais rien. J'y réfléchis depuis cette nuit-là. Je n'étais pas suffisamment saoul pour perdre tout contrôle. Même si j'étais frustré qu'elle soit détendu avec Alexandre et me mettait de côté, ça ne justifie pas tout. Mais je crois qu'elle a raison ; Lynn. J'avais peur de m'engager avec elle. C'est ce qui expliquerait que dès qu'elle fait un pas vers moi, j'en fais deux en arrière.

- C'est dommage, soupire Eun-jun noona. Cela fait cinq longues années que tu cours après cette fille. Cinq ! Au moment de franchir la ligne d'arrivée, tu stoppes et laisse un concurrent la franchir à ta place.

- Q-que veux-tu dire ? m'électrise-je.
- Oh rien... Seulement une femme n'attend pas éternellement. Je pense que tu devrais renter lui parler. Laisse les petits avec moi et va arranger les choses avec Lynn si tu ne veux pas la perdre.

Elle s'en va en me lançant un drôle de regard.

J'ai passé un long moment à psychoter sur le sens des derniers mots de noona.
Les petits dorment encore. Je m'allonge près d'eux et repense à tout ce qui s'est passé depuis que j'ai appris leur existence...et même avant. Puis la conversation avec leur père adoptif me revient en mémoire.
En discutant avec Christian, j'ai réalisé que tout ce que Lynn a fait ou dit était pour mon bien. Également le fait de m'avoir caché ma paternité.

Honnêtement, je n'aurai pas su assumer à ce moment là. Nous menions une vie de fou en vue de faire connaître le groupe à travers le monde. Nous avons même failli nous séparer tellement la pression était énorme. Sans compter les critiques de certains médias européens sur les boys band. Apprendre que j'allais être père n'aurait fait que me précipiter dans la dépression et chuter niveau carrière.

Donc, Lynn a été perspicace en ne me disant rien. Elle choisit tout le temps de me laisser agir à ma guise pour que je ne me sente pas coincé avec elle et nos enfants. Mon bien-être a toujours été prioritaire pour elle. Même si elle doit en souffrir. Ce genre de sacrifice est possible seulement quand on aime profondément l'autre. Elle aurait pu mille fois refaire sa vie, pourtant, elle m'a attendu et m'attend encore. James ne compte pas car, le cœur de Lynn s'accrochait inlassablement à moi.

«Je vais l'appeler pour la rassurer, me dis-je. Je ne lui parlerai pas encore des jumeaux ; ce sera une surprise. J'ai aussi besoin de savoir ce qui se passe avec Alexandre.»

Ça sonne ! Je stresse sans raison valable. Elle décroche d'une voix ensommeillée.

- JungKook ? Ravie de voir que tu n'es pas mort ! raille-t-elle. Que me vaut l'honneur à deux heures trente du matin ?

- Rien ! Je voulais... qu'on parle un peu... de nous.

- Moi aussi, il faut que je te parle. Je...

- Attends, laisse-moi finir, s'il te plaît. Je te dirai plus lorsque je rentrerai mais je voulais au moins que tu saches que tu avais raison. Si je n'ai pas officialisé notre relation, c'est par peur...

Soudainement j'entends une voix masculine. Lynn lui dit "shut" et chuchote que c'est moi.

- Qui c'est ?... La personne à qui t'a demandé de se taire ?

- Euh...c-c'est Sergio ! Il me disait que... Min-Ah...Min-Ah a fait un cauchemar !

-Ne me ment pas, Lynn ! m'échauffe-je. Ce n'est pas Sergio parce qu'il est au téléphone avec Laurent qui est à côté de moi ! je prêche le faux pour savoir le vrai. Réponds-moi ! hurle-je.

- D'accord... t'aurais bien fini par le savoir ! C'est Alexandre ! On travaillait sur un projet et comme il neigeait, il est resté dormir. Il venait me demander un oreiller supplémentaire.

Je suis sur le cul. Mes pensées s'entrechoquent. J'ai chaud, mon corps me pique et j'ai une douleur sourde à la tête qui se profile. Mon cœur est sur le point d'exploser. Je sens les larmes montées. Comment a-t-elle pu ? Comment a-t-elle pu me faire ça ? J'essaie de rassembler le peu de lucidité que j'ai :

- Tu sais quoi ? Nous deux, c'est fini ! Je ne veux plus entendre parler de toi !

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