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Chapitre 14

Coucou, en ce moment je n'ai que très peu de temps pour écrire ( et ça m'énerve parce que j'ai envie d'écrire ), mais voilà, j'ai réussi à vous poster un chapitre ! Je suis assez fière de celui-là, donc n'hésite pas à me donner ton avis, et à me soutenir : ) Bonne lecture !

Solène me noua délicatement un ruban noir autour des yeux afin de me plonger totalement dans l'obscurité. Mes mains tremblaient. Mon cœur battait un peu plus rapidement que d'habitude, et des frissons me remontaient tout le long de la colonne vertébrale. Oui, j'avais peur. L'idée de Solène était délusoire à mon goût, et pourtant, j'en frissonnai.

Si mon ancêtre ne m'envoyait aucun signal ? S'il ne répondait pas à mon appel ?

Je voulais aider ma famille. Peu importe de quoi il s'agissait, on m'avait choisi, on m'avait cru capable d'une telle tâche. Il n'était pas question de se défiler, je devais être à la hauteur.

Solène me serra une dernière fois la main, avant de me chuchoter à l'oreille :

« Aie confiance. Si jamais il se passe des choses... trop dures à supporter, n'oublie pas, tu peux dénouer le ruban, et tout arrêter.

- Merci. »

J'entendis la porte de la bibliothèque se fermer, me laissant à présent seul, face à face à mes anxiétés.

J'essayai d'abord de penser à un souvenir agréable afin d'oublier ce pourquoi j'étais ici. La première chose qui me vint en idée fut la mer.

De grandes dunes de sables m'entouraient, tandis que le vent frais du nord me fouettait le visage. Mes pieds s'enfonçaient dans un sable humidifié par l'écume des vagues, qui ressemblait presque à de petits nuages. J'avais envie d'en prendre dans mes mains tant la texture semblait douce et mousseuse.

Au loin, la vue était impressionnante, extraordinaire même. La mer s'étendait à perte de vue sur des teintes bleues et vertes, et sa couleur se confondait presque au ciel. Une petite falaise se dressant sur la côte semblait admirer ce paysage, tout comme moi.

A vrai dire, je ne savais pas vraiment pourquoi je me trouvai ici. Je n'avais pas le souvenir d'être déjà allé à la mer. Cependant, par la puissance de mon imagination, le décor semblait si ... réel ! Tout cela me donnait alors l'étrange sensation d'être coincé dans mes rêves, comme lors de ma première rencontre avec Archimède.

D'ailleurs, je ne voyais aucun homme à l'horizon qui puisse être mon ancêtre. Après une dizaines de minutes sur cette plage je me demandai si ce que j'étais en train de faire avait une utilité.

Et si je ne devais penser à rien, laisser le néant envahir mes pensées ? Oui, mais comment ?

J'essayai d'oublier quelques secondes ce magnifique décor, pour laisser place à un immense "vide" dans mes pensées. Mais à chaque fois, le bleu de la mer finissait par me traverser l'esprit. Ce décor semblait hanter mes pensées. Je décidai donc finalement de me laisser envahir par mon imagination, sans vraiment m'attendre à un résultat.

Alors que mon regard se perdait dans la beauté de ce paysage, j'aperçus un homme marcher au loin. A la distance ou je me trouvais, ce n'était qu'une silhouette marchant sur le sable. Celui-ci avançait d'un pas assuré sur les rochers, qui avaient été dégagés par la mer.

Cela faisait maintenant plusieurs secondes que je l'observais, et cet homme m'intriguait de plus en plus, d'autant plus qu'il était le fruit de mon imagination.

Je devais probablement connaître cette personne. Mais était-elle réelle ? Était-ce mon ancêtre ?

« Enfin quelle question ! Tu es dans tes rêves Timothée, ne l'oublie pas ! »

Malgré cela, je n'étais pas convaincu. C'était forcément mon ancêtre, qui d'autre aurait pu se trouver ici, dans mes propres rêves ?

Subitement, sans vraiment en prendre conscience, je me mis à marcher en direction de l'homme.

Celui-ci se trouvait maintenant au bord des rochers, presque les pieds dans l'eau.

Je m'approchai de lui silencieusement, tout en l'observant étonné.

J'étais maintenant à cinq mètres.

Ce mystérieux étranger, prisonnier de mon imagination, regardait la mer au loin, l'air pensif. Il semblait immobile, mis à part sa chevelure brune qui flottait doucement dans le vent. Il portait un long manteau noir, lui tombant jusqu'aux genoux.

Je m'approchai encore un peu de celui-ci, lorsque nos regards se croisèrent.

« C'est beau, n'est-ce pas ? m'exclamais-je tout de suite, pour engager la conversation. »

Mais l'homme ne me répondit pas. Son regard était vide et triste. Ses traits étaient durs, sa face s'était en effet refroidie. Je remarquai même que des larmes coulaient silencieusement sur ses joues enflées, presque rougies par ses pleurs.

Ses yeux bruns avaient croisé mon regard, et pourtant, ce fut comme s'il ne me voyait pas, qu'il ne m'entendait pas. Et si j'étais simplement spectateur de mon imagination ?

Je l'observai plusieurs secondes, essayant de comprendre le message que voulait me transmettre mon ancêtre. Est-ce que cet homme avait quelque chose à me montrer ? Devait-il m'aider dans ma quête ?

Alors que toutes ces questions me tourmentaient l'esprit, cet homme baissa la tête et sortit un objet de sa poche.

« La boussole ! m'écriais-je. »

Ma boussole se trouvait entre ses mains ! Comment cela était-il possible ?

Il la contempla plusieurs secondes en effleurant le métal dont elle était faite, comme s'il s'apprêtait à faire quelque chose d'irréparable.

Puis l'homme tourna la tête. Au loin, une femme accourait vers notre direction, l'air grave. Je la dévisageai plusieurs fois le long de sa course, perplexe et curieux de rencontrer à nouveau un visage inconnu dans mes propres rêves. Ses grands yeux bruns surmontés de sourcils noirs épais me rappelèrent un instant les traits de Solène, bien qu'elles n'étaient d'aucune ressemblance. Cette jeune femme avait un visage légèrement ovale, ainsi qu'une peau d'un teint clair et presque rougi par la froideur de l'air marin. De longs cheveux noirs relevés en chignon rendaient sa peau davantage palie et morne.

Quant à ses vêtements, elle portait une robe évasée en coton qui me paraissait, malgré tout, très démodé. En l'examinant plus attentivement, j'eus l'étrange impression qu'elle ne venait pas de mon époque.

Et si, en effet, cette vision n'était pas qu'un simple rêve ? Alors que toute une réflexion se mit à émerger dans ma tête, cette femme n'était plus qu'à deux mètres de moi.

Elle arriva essoufflée, et tenta de prononcer quelques mots, interrompus par sa respiration :

« Alfred... tu es... là. »

Le jeune homme tourna son visage baigné de larmes vers la jeune femme. Elle l'observa plusieurs secondes avec compassion, et prit sa face dans ses mains.

« Françoise.... Je... je n'y arrive pas. C'est trop dur, s'exclama-t-il la voix grésillante.

- C'est cela qui cause votre malheur depuis des années. Aie confiance, tu fais le bon choix. »

Cette « Françoise » colla son front contre le sien, avant d'ajouter :

« Si c'est trop dur, nous le ferons ensemble. »

Les deux jeunes gens prirent la boussole en main et la jetèrent dans la mer. L'océan l'avala comme un poisson, et cet objet si précieux tomba dans les profondeurs marines. Ils se prirent dans les bras, Françoise posa sa tête contre son épaule.

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