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Chapitre 11

La nuit avait été longue, car je n'avais presque pas fermé l'œil. J'étais fatigué mais les premiers rayons de soleil du mois de septembre, m'apportaient une touche de bonheur et de vitalité. Je voyais le monde se réveiller petit à petit par le bruit des oiseaux et de la nature. Contrairement à la veille, je sentais ce matin une bonne odeur de tartines grillées qui me rappelèrent ma vie d'avant.

Cette vie me manquait terriblement. J'avais essayé de ne pas penser à l'école, à mes amis, à ma maison mais c'était une épreuve douloureuse.

Je me demandais presque comment Solène faisait pour paraître toujours joyeuse et souriante. C'est vrai qu'elle avait grandi avec cette éducation, alors elle avait été préparée à ce destin. Mais ce n'était pas mon cas. Vivre ici était une véritable chance, et j'en étais conscient. Cependant ce n'était pas toujours aussi facile que cela puisse paraître. Tout cela me manquait...

Mon coude posé sur le rebord de la fenêtre et ma tête légèrement penché vers le bas, je regardais les quelques étrangers s'activer de bonne heure. Puis j'enfila une tenue, ainsi qu'une paire de bottes et sortis de la chambre pour prendre l'air. Je m'asseyais sur la pelouse verte en face de l'auberge et sortis un crayon de ma poche. Dans le doublon de veste, un vieux papier était gribouillé et abimé, mais cela était parfait. J'écrivis tout ce qui me passait par la tête, comme pour me vider de toutes mes idées.

Puis une voix m'appela, criant mon nom à travers le petit village. Je reconnus tout de suite de qui il s'agissait : Solène m'appelait à nouveau.

Ma tête se releva et je l'aperçus devant la fenêtre de notre chambre. Elle s'empressa de descendre les escaliers et de me rejoindre.

« Que fais-tu, demanda-t-elle ?

-Rien de spécial, j'écris. »

La conversation n'avait aucun intérêt mais j'avais compris qu'elle voulait me parler de quelque chose en particulier. C'est pourquoi elle s'exclama :

« J'ai une idée... As-tu envie de partir à l'aventure ?

-Pourquoi pas, déclarais-je méfiant.
-Que penses-tu de revenir dans ta maison familiale, maintenant que l'on a vu ton arbre généalogique ? Et on pourrait même peut-être fouiller le bureau de ton oncle...

Décidément, elle s'ennuyait vraiment pour avoir envie de faire des choses pareilles ! Je n'avais pas vraiment compris pourquoi elle avait eu cette idée mais celle-ci me faisait rire. Je ne comptais pas réellement le faire, et elle même sembler plaisanter Cependant la maison familiale était un endroit propice où nous pouvions trouver des indices à propos de ma quête. S'il y avait bien un endroit qui pouvait nous être utile à mieux comprendre la Déchirure, c'était La Descalette.

« D'accord ! m'exclamais-je. Mais attends... Pourquoi fouiller le bureau de mon oncle ?

-Je le trouve un peu trop mystérieux à mon gout. Il ne veut même pas qu'on entre dans son bureau.

-Beaucoup de gens ne laissent pas entrer les enfants dans cette pièce

- Justement, cela peut être amusant de découvrir pourquoi »

Je n'étais pas vraiment en accord avec son idée. Bien-sûr mon oncle était probablement quelqu'un de très énigmatique, mais chacun a ses secrets. Je n'étais pas le genre de personne à faire n'importe quoi, et je ne voulais encore moins me faire remarquer.

Elle souria, se leva et partit. J'étais encore assis dans l'herbe, mon papier froissé à la main que je déchirai en plusieurs bandelette avant de le jeter. Puis à nouveau une odeur de tartines grillées vint envahir mes narines, ainsi que toute la nature autour de moi. Ce fut cette odeur qui me poussa à me lever et à prendre un bon repas avant la longue marche.

Un petit déjeuner copieux nous était proposé dans cette auberge composé de croissants au beurre, de chocolats chauds, de thé, de fruits... Gourmand comme je fus, je pris tout ce qui me venait sous la main, tout ce qui me rappelait le parfait petit déjeuner français.

C'était un véritable moment de bonheur. Les saveurs défilaient sur mon palet, me rappelant chacune un doux souvenir de mon enfance.

Lorsque l'horloge afficha dix heures, nous quittâmes la pièce afin de se mettre en route de bonne heure. A notre grande surprise, les deux fillettes de la veille nous proposèrent des vélos. Ravie, Solène accepta avec joie et on partit pour de bon.

Les vingt-cinq kilomètres que nous avions à parcourir se firent très vite en bicyclette. En moins de deux heures nous étions arrivés à la Descalette et Ophélie nous accueillit les bras grands ouverts. Elle nous débarrassa de nos deux petits sacs à dos. Ensuite elle nous embrassa comme si nous étions partis depuis des mois.

« Je savais que vous reviendriez ! Qu'est-ce que je suis contente de vous revoir ! »

Elle nous posa tout de suite des tas de questions, que la discussion n'en finissait plus. Finalement, je commençais à regretter d'être revenu ici. Je ne voulais tout de même pas perdre de vue mon objectif et si j'étais ici c'était essentiellement pour trouver des indices à mes questions. Mon amie semblait tout aussi ennuyée que moi et je voyais bien qu'elle lui répondait simplement par politesse.

Tandis que ma tante s'exaltait à chacune de nos réponses, je préparais des questions dans ma tête à lui poser. Puis quand le moment fut propice, je saisi l'occasion afin de m'exprimer :

« Au fait, as-tu déjà entendu parler de la Déchirure ?

-Oui, mais je n'étais pas née, c'était il y a presque 80 ans !

-Ah..., dis-je suspicieux »

Alors que je restais passif devant elle, toutes mes idées défilaient très vite. Je tirais moi-même des conclusions de sa réponse tout en restant calme. Ce fut également à ce moment précis que la discussion prit une tournure tout à fait intéressante. Ma tante avait enfin cessé de parler de la pluie et du beau temps, et nous avait apporté une aide très précieuse

Ce nombre « quatre-vingts » était très intéressant car mon oncle avait très certainement plus de cet âge-là. Mais cela voulait également dire qu'une personne en vie pouvait nous parler de la Déchirure...

Maintenant l'idée d'explorer son cabinet, était devenue plutôt intéressante. Effectivement, nous n'obtiendrons jamais de réponse concrète de la part de ce dernier, car ces réponses, c'était à nous de les trouver. 

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