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Chapitre 1 - Suite

Mes yeux se rouvrirent d'un coup. Il me fallut plusieurs secondes pour me réhabituer à la lumière du jour. Lorsque je compris enfin que je m'étais endormi, mon cœur s'accéléra.

Où étais-je ? Avais-je raté ma station ?

Des frissons d'angoisse me parcoururent tout le long de la colonne vertébrale. Le wagon continuait de cheminer à travers les paysages, sans s'arrêter. Je me sentais complètement perdu. Les quelques passagers du train semblaient être partis, me laissant seul. J'étais prisonnier de celui-ci.

Environ une dizaine de minutes s'écoulèrent avant que le train ne s'arrêta brusquement, à ma grande surprise. Il s'était arrêté dans une gare qui m'était totalement inconnue, probablement une station entre le terminus et mon arrêt.

Je levai la tête vers le plafond, impressionné et effrayé par ce lieu si nouveau pour moi. Une immense voute en verre surplombait cette gare, qui laissait transparaître les premières étoiles du ciel. En effet, la nuit était déjà tombée.

Des fresques recouvraient pratiquement tous les murs, bien que leurs couleurs s'étaient effacées à travers le temps. Quelques dorures ornaient également le lieu. Le sol, quand à lui, était recouvert d'une magnifique mosaïque parsemée de fleurs colorées.

Chaque détail avait vieilli, mais en fermant les yeux je pus m'imaginer la beauté de cette gare des centaines d'années auparavant. Il devait il y avoir tant de couleurs !

Et pourtant, ce lieu semblait avoir vécu dans le silence durant des siècles, comme si personne ne fut venu depuis.

A chaque résonance de mes pas sur le sol décoré, mon cœur accélérait le rythme de ses battements. J'étais seul, face à l'immensité de cette endroit.

Perdu à des centaines de kilomètres de chez moi, je ne pouvais rien faire d'autre que d'espérer qu'une solution tombe entre mes mains. Il était vingt heures passées et les trains ne desservaient déjà plus depuis quelques instants. Qu'était-il donc en train de m'arriver ? Était-ce encore un de mes étrange rêves ?

Mon corps s'effondra sur un des bancs de la gare, désemparé. Je me pinçai plusieurs fois la lèvre inférieure afin de calmer mon anxiété, mais l'effet ne fut qu'éphémère. Les larmes aux yeux, je m'efforçai de les cacher. « Tout va bien... » pensais-je dans un tourbillon d'angoisses. Mes larmes continuaient de couler silencieusement, malgré mes efforts pour les dissimuler.

J'essayai de faire abstraction de mes sentiments, mais c'était trop dur. Ce tunnel, ce train, cette station, toutes ces choses mystérieuses me donnaient presque l'illusion que j'étais mort.

« C'est absurde ! » chuchotais-je.

C'était ridicule, en effet, mais une part de moi y croyait vraiment. Il était plus facile pour moi de penser à la mort plutôt que d'être réaliste en ce moment même.

Je pris mon sac entre les mains, et le serrai du plus fort que je le pouvais, espérant que cela me ferait sentir un peu mieux.

Soudainement, je levai la tête et entendis des bruits de pas. Il y avait à quelques mètres de moi un vieil homme, au visage ridé et légèrement ovale, dont les yeux reflétaient une grande sérénité d'esprit. J'avais été si troublé durant ces dernières minutes que je ne l'avais même pas entendu s'avancer vers moi. Était-il arrivé en même temps que moi dans le wagon ? Pouvait-il m'expliquer ce que je faisais là ?

Il prit place à mes côtés :

« Etes-vous perdu mon garçon ? me demanda-t-il. Vous êtes très pâle.

- Je...Savez-vous où nous sommes ? demandais-je intimidé.

- Mon jeune garçon, parfois les choses paraissent inexplicables, mais avec le temps tout s'éclaircit »

Je ne répondis pas à sa phrase qui, pour moi, n'avait pas beaucoup de sens à ce moment même. Je voulais simplement qu'il réponde à ma question ! Était-ce si difficile ?

Cependant, c'était la seule personne qui pouvait m'aider, je devais absolument garder mon calme.

Au milieu de ces pensées, l'homme se présenta :

« Je me nomme Albert Carwich, expliqua-t-il en me tendant sa main. Et vous ?

-Timothée... Timothée Erdson.

- Erdson...Erdson... Oh ! Ça me dit quelque chose. Ah ! Mais oui, je vois très bien, petit génie ! Si j'avais eu vent de votre venue ...

- Vous me connaissez ? demandais-je, très surpris, en l'interrompant.

- N'est-ce pas vous le fils des Descales ? »

Toutes les informations que le vieux monsieur connaissait sur moi me donnèrent des frissons et je commençai peu à peu à me méfier de cet étrange inconnu. Je le regardai perplexe sans savoir quoi dire. Je ne voulais pas révéler quelque chose de plus sur mon identité. Je le laissai donc continuer :

« Ne vous en faites pas, je vais tout vous expliquer. Cette gare, ce lieu... Heureusement vous êtes tombé sur la bonne personne ! Je suppose que vous voulez en savoir plus, n'est-ce pas ? »

En effet, je voulais connaitre absolument toutes les informations, toutes les petites choses qui pouvaient m'aider à rentrer chez moi. Le décor, ce monsieur et sa façon de s'exprimer net cessaient de me rappeler l'idée saugrenue que j'étais mort.

« Cette gare est le début d'une grande aventure pour vous. Nous sommes dans « l'autre monde », un endroit farfelu, délaissé depuis bien trop d'années. Je sais bien, vos parents n'ont jamais pu vous parler de l'existence de cet univers. Pour l'instant, je sais que c'est beaucoup à imaginer, mais ne vous en faites pas, vous vous y habituerez vite. »

Bien qu'Albert parlât avec une si grande simplicité, ce qu'il disait me paraissait toujours absurde. Je ne pouvais croire à une dimension parallèle malgré tous mes efforts.

« Mais comment ai-je fait pour atterrir dans un endroit pareil ? Non, c'est impossible ! m'exclamai-je.

-Enfin, voyons ! Vous n'avez jamais lu Harry Potter ?

-Bien sûr, mais...

-Alors, c'est presque la même chose ! Vous avez bien peu d'imagination, mon garçon ! Imaginez-vous par exemple, une sorte de portail, si je puis dire cela.

-Le "portail"...répétai-je un peu sonné.

- Mais si vous êtes là sur ce quai, c'est que le Destin vous y a conduit. Ici vivent des ancêtres qui veillent sur les familles les plus anciennes, dont vous faites partie. Tous les cinquante ans, un conseil se réunit pour que chaque ancêtre élise un nouvel Élu ; c'est ainsi qu'on les appelle. Moi, je suis simplement l'intermédiaire, je guide ces jeunes.

- Je ne comprends pas. En quoi ces ancêtres nous protègent ?

-Ils peuvent parfois prendre une décision à votre place, et font régner l'harmonie familiale durant des siècles. Nous sommes comme une petite entreprise protégeant les autres. Certains jouent un rôle catégorique dans la vie de tous les jours, comme Hazard et Destin, deux frères très occupés, tandis que d'autres...moins. »

Ce monsieur m'avait complètement perdu et j'avais à peine compris la moitié de son monologue. Je ne savais même plus vraiment ce qui était en train de m'arriver, tout devenait flou. Cependant, une part de moi semblait avoir envie d'y croire. La vie d'un Elu paraissait incroyable. J'avais envie de me prendre à son jeu ou peut-être de me rassurer.

« J'en viens donc à la conclusion que je suis...

-Vous êtes l'Elu des Descale. Ne vous inquiétez pas, vous aurez le temps d'assimiler tout ça... Et vous en aurez bien besoin ! Mais un jour, vous serez prêt, j'en suis certain.

-D'accord, dis-je, dubitatif.

-Voilà, c'est à peu près tout. Ah ! J'allais oublier ceci. »

Il sortit une boussole de sa poche et me prit les mains.

« Tenez c'est pour vous, me dit-il.

- Pour moi ? m'exclamais-je étonné

-Oui, prenez-en bien soin. Cela vous appartient, c'est un héritage familial qui ouvre certaines portes. C'est un objet très précieux alors gardez le en sécurité. Personne d'autre que vous ne doit en avoir possession. Il pourrait y avoir de graves conséquences... »

Il était devenu beaucoup plus sérieux et ses yeux s'étaient refroidis signifiant un réel danger.

Ce monsieur Carwich me raccompagna au train en prétextant qu'il était tard et qu'il fallait que je rentre. Je pris donc le train du retour, très confus et embrouillé, mais aussi satisfait d'avoir été embarqué dans quelque chose qui me concernait personnellement pour une fois.

Je m'excuse pour ce chapitre très long, mais ce n'était pas possible de le couper en deux : / J'espère que vous avez apprécié, et si vous avez des conseils, je serai ravie de les connaître !

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