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~21~

(Misha)

Le regard estomaqué d’Ivan lorsque je pose les différents plats préparés par ma mère me fait éclater de rire.

— À toi l’honneur ! Le choix est éclectique et je pense qu'il y en a largement assez pour deux. 

— Pour quatre, je dirais. Je suis plutôt abonné aux pâtes, et aux paquets de gâteaux. Mais même froid, c’est appétissant. Ta mère est cuisinière ? 

—Tes mots lui feraient plaisir, mais non elle aime juste cuisiner. Fait comme dans un self, sers toi à l’assiette. Tout va généralement au micro-onde. 

— Mon estomac va exiger que je le traite de cette manière tous les jours après mon passage ici, je le crains.   

— As-tu souffert de la faim, ne puis-je m'empêcher de demander ?  

— Pendant notre voyage ? Pas vraiment. Le passeur n'avait aucun intérêt à nous affamer. 

— C'est lui qui gérait ?

— Tous les matins, il distribuait les rations.  

— À chacun ? 

— Non. Aux différents groupes qui n'étaient pas forcément des couples. Pour nous, il me donnait la ration pour deux puisque pour le groupe Irina était ma femme. Il était important que les autres clandestins ne se posent aucune question. 

— Tu penses que c'était le cas ? 

Je sais que je ne devrais pas continuer sur ce sujet. Mais j’ai de multiples questions concernant la nourriture. Dalibor pouvait très facilement favoriser qui il le souhaitait. Une ration amoindrie modifiait la résistance à la marche. Ivan se doutait-il qu’Irina savait ce qu'il subissait ? 

Le silence me fait réagir, Ivan me fixe. 

— Elle parle de cela ? 

— De la nourriture ? 

— Ne me prends pas pour un idiot, tu veux ? Du fait que notre position de faux couple pouvait nous mettre en danger. Elle en parle, insiste-t-il ?  

— La peur semble avoir été omniprésente pour elle et à ce que je comprends pour toi aussi. 

— Accepter de l’emmener avec moi impliquait qu’elle était sous ma protection. Être assimilés à un couple était une suggestion du passeur, chuchote-t-il en serrant ses bras contre sa poitrine. Ma naïveté, une fois encore. Aslan me l’avait recommandé, j’ai cru qu'il était…

— Une personne de confiance. Ce n’est pas de la naïveté, Ivan. Ces gens sont assez souvent fourbes et manipulateurs. 

— En parle-t-elle  ? 

— Du passeur ? Bien entendu. Comment pourrait-elle ne pas en parler. Vous dépendiez tous de lui…

— Est-il pour quelque chose dans sa disparition ? M’a-t-il raconté des mensonges ? Ai-je été naïf à ce point ?

— Tu lui as posé la question ? A Dalibor ?

— Bien entendu, à Dalibor. Elle était la seule à avoir disparu !  Il était censé surveiller les alentours. Irina n’avait aucune raison de partir. Il m’a menti ? 

— Pas tout à fait. Deux petites minutes, dis-je en me dirigeant vers ma chambre.

( Ivan)

A l’instant où il sort du secteur cuisine, j’ai compris ce qu'il a été chercher. J’ai posé une question. Je suis persuadé qu'il peut y répondre de vive voix. Pourtant, il préfère laisser Irina le faire à travers ses mots. Les tremblements dans mes cuisses, signe de grand stress chez moi, sont presque visibles à l'œil nu. 

Il pose un cahier identique à celui de tout à l’heure ou presque. Un gros 3 est inscrit sur la couverture. 

—Tu les connais par coeur ?

—J’ai un atout considérable, un esprit qui retient vite et longtemps tout ce qu'il lit. Je serais incapable de chiffrer le nombre de fois ou je les ai lus ou feuilletés. 

[C’est un gémissement qui m’a sorti du sommeil. Ou plus certainement, le fait de ne plus sentir la chaleur de ton corps collé au mien a fait le travail. J’ai examiné discrètement les alentours et je t’ai vu. À genoux devant Dalibor ]

— Arrête ! Elle savait ? Pourquoi n'a-t-elle rien dit ? Quel rapport ce passage a-t-il  avec notre discussion ? 

(Misha ) 

Il n’y a pas vraiment de colère dans sa voix. Ni une réelle  incompréhension. Je regrette mon initiative car elle le bouleverse. Malgré tout, il me semble que c’est la seule méthode. Il comprendra très vite la raison du départ d'Irina. 

— J’imagine très bien ce que tu dois ressentir. Ne penses pas un instant que je veuille te blesser. Tu vas vite comprendre le rapport avec notre conversation. Si tu ne t’en sens pas la force, on peut remettre à demain. 

— Cela fait si longtemps que j’attends des réponses, gémit-il en baissant la tête. 

— Ce passage est important. Je pense que l’entendre te rassurera sur pas mal de tes inquiétudes.

[Comment aurais-je pu discuter de cela avec toi ? J'étais vierge de tout, rappelle-toi ! Pour autant, il n’était pas très compliqué de deviner ce que tu faisais. Je n’étais pas la seule à vous avoir vus. Anzor m’a éclairé sur les explications probables de Dalibor. J’étais en colère après toi. Accepter cela pour nous protéger ? Mon esprit s’ interdisait de penser que tu le faisais de ton propre choix. Ma decision etait prise, je parlerai à Dalibor ! ]

— Encore un qui nous a dupé ! Anzor était bienveillant, me semblait- il. Sans son aide, après la disparition d’Irina, je doute que j’aurais trouvé la force de continuer à avancer. 

— Détrompe-toi, Anzor ne faisait pas partie de l’équipe des méchants.

— Tu ne peux pas dire une telle phrase sans aller plus loin, bordel ! 

— Anzor était très loin d’être dans la même situation que vous. Certaines informations dont il disposait indiquait clairement que Dalibor était un maillon d'un trafic largement plus important.

Son visage est devenu si blême que je ne peux pas continuer sans le rassurer auparavant.

— Ivan, dis-je en posant ma main sur son avant-bras. Anzor était là pour protéger Irina. Il était nécessaire qu'ils vous approchent pour agir. La réaction de ta sœur quand elle a découvert ce qui se passait entre toi et Dalibor, l’a obligé à accélérer les choses. 

 

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