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8 - Jolie Jenny

— Quelques jours plus tôt —

          Jenny était une femme plantureuse, joliment dessinée, avec des airs angéliques et des longs cheveux blonds, qu'elle coiffait généralement en un chignon des plus raffinés. Ses grands yeux d'un bleu si clair étaient ce qui faisait tout son charme ; elle avait l'air constamment étonnée et curieuse, ce qui était très souvent le cas. Adolescente, elle avait complexé sur ses formes, qu'elle trouvait trop généreuses. Avec l'âge, elle avait apprit à s'accepter telle qu'elle était et elle affichait à présent une jolie taille 40. Elle portait amoureusement des grandes marques de lingeries féminine, et elle s'illustrait dans les soirées avec de magnifiques robes cocktails qui lui siéent à la perfection.

          Mais pour le moment, il était samedi matin, tard, et, entièrement nue dans le lit qu'elle occupait avec son amant d'un soir, elle se réveilla en entendant la douce sonnerie de son téléphone.

          La tête enfoncée dans l'oreiller, elle fronça les sourcils. Selon ses calculs, elle avait pertinemment demandé à avoir sa journée de samedi. La sonnerie s'arrêta et elle tendit l'oreille. Son amant d'un soir était toujours endormi et elle pouvait admirer de là où elle se trouvait la courbe de son dos qui remontait jusqu'à la forme de ses fesses, alléchantes et bien dessinées elles aussi.

          Elle esquissa un demi sourire avant d'entendre à nouveau sa sonnerie, puis elle se décida à s'extirper du lit pour partir à sa recherche, non sans avoir emprunté l'élégante chemise de son amant pour se couvrir. Elle le retrouva après quelques minutes de recherches et elle découvrit avec stupéfaction que c'était son supérieur qui cherchait à la joindre depuis quelques heures. Jenny grimaça. Manquer des appels de son supérieur, ce n'est jamais bon signe. Elle sortit de la pièce en refermant la porte derrière elle, puis Jenny s'assit sur une des chaise de la petite cuisine, inspira un grand coup avant de décrocher.

« Boss ?

— Jenny, ça fait deux heures que j'essaye de te joindre, qu'est-ce que tu fiches ?

— Ce que je fais tous les samedis, je profite de mon jour de repos.

— Désolé de te le gâcher, c'est une urgence. Tu te souviens de la petite hulotte que j'avais placé entre la troisième et la deuxième avenue ?

— Hum, celle qui avait la vingtaine ? demanda Jenny peu sûre d'elle.

— Ouais, elle.

— Il y a eu un problème ?

— Oui, il y a eu un problème ! cria son supérieur à l'autre bout du combiné, elle a essayé de nous rouler en nous fauchant deux kilos de sang !

— Merde, murmura Jenny, est-ce que je peux faire quelque chose ?

— Non, ce détail a déjà été réglé. En revanche, impossible de remettre la main sur ce putain de sang. Il faut que tu le retrouves, t'es douée pour ça. Je te fais confiance.

— Attend, attend, si jamais ça se sait, tout le monde sera tenté de le retrouver, ce foutu sac ! On n'a qu'à offrir une prime à celui ou celle qui nous le rapportera, non ?

— Continue... incita son supérieur d'une voix suspicieuse.

— Tous les petits dealer de New-York vont se jeter sur cette occasion pour nous rejoindre, c'est une opportunité, non ?

— Pourquoi pas, mais on en a besoin pour Halloween, de ce sac ! Tout nos potentiels partenaires et tout nos plus gros clients seront là ! Il ne faut pas que ça foire. Et la police, t'en fais quoi ?

          Jenny souffla un coup.

— J'ai des contacts dans la police. Je peux m'arranger pour qu'aucun fouineur ne se jette entre nos pattes. Avec un bon pot-de-vin, ça sera vite réglé.

— M'ouais, dit son supérieur, est-ce que tu pourrais quand même jeter un œil du côté des la ruelle ? Histoire de voir si le sac est là ? Si non, je ferai passer une annonce pour le sac. On fera du bouche à oreille, ça avait bien marché la dernière fois.

— Entendu, je fais comme ça. Je vous tiens au courant, boss.

          Jenny entendu un bruit derrière elle. Elle se retourna n'en mouvement brusque pour tomber sur son amant d'un soir, l'épaule appuyé sur l'encadrement de la porte.

— Un instant, boss. »

          Elle reposa le téléphone sur la table et elle marcha en direction de son amant. Elle s'appuya sur le banc de travail, et adopta une position relaxée.

« Depuis combien de temps tu écoutes ? demanda-t-elle avec un sourire doux.

— J'ai juste entendu que tu parlais de drogues avec un gars pas très commode, répondit-il en souriant.

          Il se retourna, certainement pour aller s'habiller.

— Je ne savais pas que la jolie Jennifer trempait dans des affaires pas nettes, on ne dirait pas comme ça, dit-il sur le ton de la plaisanterie.

          Ce qui ne la fit pas vraiment rire. Même pas sourire. Elle fronça ses sourcils, craqua ses phalanges, et alors que son amant passait la porte de sa chambre, elle lui sauta dessus, plantant ses ongles sur son visage. Il hurla en essayant de se défaire d'elle, mais elle y mettait beaucoup de force.

— C'est « Jenny » ! hurla-t-elle.

          Son amant réussit enfin à la jeter sur le sol, où son dos rencontra le sol un peu trop fort et il se mit à lui faire mal. Son visage était couvert de griffures et saignait à certains endroits.

— Non mais t'es malade ?! C'est quoi ton problème ?!

          Jenny attrapa une de ses chaussures à talon aiguille et d'un geste vif, elle le planta dans la cuisse de son amant. Il hurla de douleur en posant le genou à terre, tandis que Jenny se relevait pour lui asséner un deuxième coup, visant cette fois-ci la gorge. Il eut le réflexe de lever sa main, qui se retrouva empalée sur un talon. Il hurla à nouveau.

          Jenny se rua hors de la chambre, suivit de près par son amant qui l'avait vraiment mauvaise. Ce qui était plutôt compréhensible, en fait.

— Désolé mon chou, dit Jenny, mais tu en as beaucoup trop entendu ! »

          Elle attrapa sans plus de cérémonie une chaise pour le frapper avec. Il tomba par terre dans un bruit sourd. Jenny le vit ramper dans la petite cuisine pour se cacher. Elle sauta sur le plan de travail pour lui décocher un coup de poing, qui le remit au sol.

          Jenny saisit ensuite un des couteaux qui lui avait fait de l'œil quelques minutes plus tôt et elle l'enfonça profondément dans son cou, sectionnant sa carotide et éclaboussant du sang un peu partout dans la cuisine. Elle sentit la pression de la main de son amant sur son bras diminuer progressivement, puis elle le laissa tomber au sol, mort.

          Jenny soupira en constatant les dégâts. Elle retourna chercher son téléphone.

« Boss ? Vous êtes toujours là ?

— Oui, toujours.

— Je vais avoir besoin d'une équipe de nettoyage au plus vite.

          Son supérieur soupira.

— Il faudrait vraiment que tu apprennes à être plus silencieuse quand tu es au téléphone pour les Hiboux, Jenny. Ça sera retenu sur ton salaire, tiens.

— Oui, boss. Désolé, boss.

— Tu vas voir pour le sac, s'il te plait ? Fait-moi ton rapport et je te laisse pour le reste de la journée.

— Oui, boss. »

          Jenny raccrocha et elle repartit s'habiller dans le plus grand des calmes. Elle passa deux minutes dans la salle de bain pour s'arranger les cheveux, nettoyer le talon de sa chaussure ensanglanté et remettre une touche de maquillage sur son visage déjà parfait, puis elle attendit patiemment l'équipe de nettoyeurs.

          Elle quitta ensuite l'appartement et posa des lunettes de soleil sur son visage, et elle marcha tranquillement jusqu'à la ruelle où la petite hulotte avait été placée. Sans surprise, les lieux avait déjà été investis par la police. Il ne restait cependant plus grand chose, si ce n'est quelques policiers qui surveillaient les lieux. Elle passa devant eux sans s'arrêter, et elle chercha discrètement dans les ruelles aux alentours, espérant retrouver le sac ou le sang bleu.

          Mais elle ne trouva ni l'un, ni l'autre. Elle souffla de colère avant d'héler un taxi pour rentrer chez elle.

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