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6 - Tagliatelle Bolognaise

          Owen avait passé un après-midi particulièrement rude, pour une journée de samedi. Le cadavre de la ruelle appartenait effectivement à une dealeuse, mais c'était la première fois qu'il retrouvait quelqu'un dans cet état-là. Owen n'avait retrouvé aucune trace de d'auto-défense sur la victime et il n'y avait aucun débris sous ses ongles. C'était peut-être du au fait qu'il se trouvait dans son sang une énorme quantité de sang bleu, qui avait certainement rendu la victime aussi docile qu'un enfant.

          Les effets du sang bleu n'avaient jamais été aussi puissants. D'après des témoignages, il donnait l'impression de flotter au dessus de son corps, dans un état de légèreté absolu. Cet état s'accompagnait généralement d'un sentiment d'épanouissement et de bonheur, qui durait une demie-heure environ. Puis venait le moment de la redescente, partie la plus horrible. Le consommateur sentait un poids sur ses épaules et son dos, l'envie de pleurer pour aucune raison, doublé d'un sentiment d'oppression et d'étouffement. Cela durait plusieurs jours suivant les personnes. Cependant, le résultat était pratiquement le même, quelques jours plus tard, les consommateurs étaient poussés à en reprendre. Et ce à n'importe quel moyen.

          Owen avait longuement fixé les petits trous laissés par les seringues dans le pli du coude de la femme éventrée avant de partir de la morgue. Il était ensuite retourné aux archives pour en sortir le sac, qu'il avait mieux inspecté. Il avait ensuite calculé la somme astronomique que représentait ces deux kilos de sang bleu. 532 000$. Owen avait halluciné. Il avait ensuite hésité à rire nerveusement ou pleurer des larmes de sang tant la somme lui paraissait ridiculement élevée. C'était cinq fois plus que son salaire annuel. Il avait ensuite remit le sac sous scellé et il était rentré chez lui se reposer avant d'aller chez William.

          Deux petites heures plus tard, il était lavé, habillé, rasé et se trouvait devant le miroir de sa salle de bain, coiffant ses cheveux en arrière. Avant de passer le pas de la porte, il attrapa une bouteille de rhum déjà bien entamé qu'il pourrait éventuellement finir avec William.

———————

« William ? Je suis en bas.

          William vibra quand il entendit la voix d'Owen à l'autre bout du combiné.

— Sonne à « Pickett », je t'ouvre !

          Owen chercha des yeux yeux le patronyme de William. Il appuya sur l'interphone.

— Salut ! C'est le quatrième étage ! À tout de suite ! »

          Owen rentra dans le bâtiment et monta à l'étage indiqué. À peine sortit de l'ascenseur, il fut accueilli par l'immense sourire de William, qui avait visiblement dormit durant l'après-midi, s'il tenait compte de ses cernes disparus.

« Bonsoir ! Désolé, je n'ai pas finit de tout préparer mais tu peux t'installer, je te sers à boire ?

— J'ai apporté du rhum.

— Super ! Je me suis rendu compte qu'il ne restait que de la bière dans le frigo !

          William l'invita dans l'appartement. Owen détailla les lieux, plus par déformation professionnelle qu'autre chose. L'appartement était très lumineux, et plutôt spacieux pour une personne. La décoration était très discrète, à peine une plante verte dans le salon. Il regarda la terrasse, où trônait un salon de jardin. Dans le salon intérieur, un grand canapé occupait pas mal de place, et juste devant se trouvait une table basse, avec une multitude de consoles de jeux rangée dessous. L'écran de télévision était grand.

          Owen reporta son attention sur William, qui était retourné derrière les fourneaux. Owen se dirigea vers lui et s'assit sur une des chaises qui se trouvait autour de la table de la cuisine.

          William se retourna avec un plat fumant dans les mains. Il le déposa sur le dessous de plat et il s'assit en face d'Owen.

— On trinque à quoi cette fois-ci ? demanda Owen.

— Au repas que j'ai réussi à ne pas cramer cette fois-ci ! déclara William en servant un verre à Owen.

          Ce dernier sourit et il entrechoquèrent leurs verres. Owen le sirota tandis que William le but d'une traite. Il grimaça un instant avant de soulever le couvercle du plat. Une délicieuse odeur en sortit.

— C'est très basique, c'est juste des pâtes bolognaise. J'espère que c'est bon ! »

          Ils mangèrent ensuite, William raconta le déroulement de son stage à Owen. Quelque part, il sentait qu'Owen n'avait pas passé un après-midi aussi reposant que lui. Il lui parla de ses études, de comment il avait trouvé son stage in extremis grâce à des pistons dans l'entreprise, ses projets pour son avenir... Owen écoutait tout, sans lassitude, avec un petit sourire en coin.

          Ils terminèrent le repas, pour finir avachis sur le canapé, devant un épisode d'une série Netflix pas très passionnante. William s'était blotti contre Owen au fur et à mesure de l'épisode. Maintenant, la tête de William reposait sur les cuisses d'Owen, ce dernier caressant distraitement ses cheveux. Il était d'ailleurs plus concentré sur les doux cheveux de William qu'autre chose. Il ne remarqua que l'épisode était achevé uniquement lorsque William se dégagea de son étreinte pour se remettre assis. Ce fut à son tour de passer un de ses bras autour de ses épaules, pour attirer ses lèvres contre les siennes.

          Ils fermèrent leurs yeux tandis que William penchait sa tête sur le côté, approfondissant leur baiser, leurs langues se rencontrant pour la troisième fois déjà. William attrapa la télécommande et éteignit la télévision, avant de glisser ses doigts dans les cheveux du plus âgé. Owen fit pression sur William pour l'allonger sur le canapé, il se glissa ensuite entre ses jambes. Il sentit les bras de William se refermer sur son dos. Owen tira sur les pans de la chemise du plus jeune pour raffermir sa prise au niveau de son torse. Ses doigts s'égarèrent sur la chair tendre et rosée de ses tétons, qu'il frôla doucement, arrachant quelques soupirs à William. Ses doigts se glissèrent ensuite vers la boucle de sa ceinture qu'il tira un peu.

« Attend, attend, murmura William.

          Owen arrêta tout ses mouvements et ouvrit les yeux.

— Je suis trop rapide ?

— Non, pas du tout ! Je pense juste qu'on serait plus à l'aise dans ma... Ma chambre... dit-il avec difficulté alors qu'Owen mordait doucement la peau de son cou.

— D'accord, ta chambre...

          Owen se releva et tira William vers lui, ce dernier se lovant contre son torse. Le chemin jusqu'à la chambre fut pour le moins tumultueux. Ils essayaient tour à tour de prendre le dessus en plaquant l'autre sur le mur, renversant quelques objets au passage, souriant, s'embrassant et se caressant.

          Jamais aucun des amants d'Owen ne s'étaient plaint de ses performances, mais aucun d'entre eux n'avaient prit d'initiative comme William. Leurs lèvres se séparèrent le temps que William ouvre la porte de sa chambre. Ils rentrèrent précipitamment dedans, et la tension monta. Encore debout, ils cherchèrent mutuellement à enlever les vêtements de l'autre, et ils finirent bien vite en sous-vêtements, William se mordant la lèvre en observant la musculature du passé militaire d'Owen. William referma la porte de sa chambre, occasionnant un geste d'inattention qui lui valu d'être coincé contre la porte et Owen, qui se remit à lui caresser le torse et le bas du dos avec insistance.

— Et si je te rendais la pareille pour l'Apothicaire ? murmura-t-il entre deux baisers, je suis très doué avec ma bouche, tu sais ?...

— Je n'en doute pas une seconde... haleta William, les ongles ancrés dans le dos d'Owen.

          Il effectua un mouvement de hanches pour que leurs deux sexes se touchent à travers le tissu. Owen laissa échapper un grognement avant de se mettre à genoux devant William. Ce dernier l'observa baisser son sous-vêtement, l'exposant totalement au plus âgé, qui se passait la langue sur les lèvres pour les humidifier. William avait conscience que sa virilité n'avait rien à envier à celle d'Owen, mais cela semblait être le cadet des soucis du plus âgé, qui attrapa le sexe de William dans sa main en effectuant quelques vas-et-viens pour le faire durcir encore plus que ça n'était permit.

          William gémit. Owen sourit discrètement avant de laisser courir sa langue sur son membre dur et chaud. William soupira de plaisir et Owen referma ses lèvres autour du gland de William, glissant le bout de sa langue sur la petite fente très érogène. William bascula sa tête en arrière, manquant de se cogner sur le bois de la porte. Il cria presque quand Owen l'avala en entier, d'un seul coup. Il crispa ses mains dans les cheveux d'Owen, qu'il décoiffa, et il se tint à la poignée pour ne pas tomber par terre. La langue d'Owen sur son membre était divine, elle s'enroulait à la perfection autour de lui et des mouvements expérimentés réussissaient à trouver leur chemin jusqu'à ses bourses.

— Attend, attend, attend... murmura William, sentant le point de non-retour arriver.

          Owen retira le membre de William de sa bouche et il se releva. Il enleva à son tour le dernier de ses vêtements. Sa virilité se dressa contre celle de William et il gémit en sentant la chaleur dégagée par cette dernière.

— On sera peut-être plus à l'aise sur le lit, non ? murmura Owen à l'oreille de William.

          Il sentit William tressaillir dans ses bras. Il ne répondit rien, attrapa la main d'Owen et ils s'allongèrent sur le lit, William au dessus d'Owen. William l'embrassa dans le cou, mordillant sa chair par endroit. Il s'attaqua ensuite à ses clavicules, puis à son torse. Owen adorait voir sa bouche - et ses lèvres - embrasser sa peau à tout les endroits. Sa langue courut sur son ventre pour s'aventurer entre ses cuisses, évitant délibérément son sexe. Il voulait le pousser jusqu'au bout ; et ça marchait fichtrement bien, à entendre le sons de frustration venant d'Owen.

          Il joua peut-être un peu trop avec ses nerfs, car Owen l'attrapa par le bras, pour passer à son tour au dessus de William. Ce fut à son tour de l'embrasser un peu partout, le faisant perdre patience petit à petit. William poussa un cri de frustration qui lui valu un sourire moqueur d'Owen.

          Ce dernier approcha alors deux doigts de la bouche de William. Il appuya doucement sur ses lèvres, les redessinant de la pulpe de ses doigts. Il finit par les enfoncer dans sa bouche, rencontrant la langue chaude de William qui les lécha avec gourmandise. Owen, de son autre main, écarta un peu plus les jambes de William pour s'immiscer entre elles. William lâcha les doigts d'Owen et se contorsionna pour attraper quelques préservatifs et lotion dans la table de son chevet.

          Owen commença à faire des petits cercles autour du muscle de William, et il trouva rapidement un chemin où il enfonça un doigt, arrachant un soupir à William.

— Vas-y... murmura-t-il en esquissant lascivement un mouvement de hanches.

          Owen enfonça un deuxième doigt en William, tourna quelques minutes, écarta les doigts pour le détendre et enfin, il recourba ses doigts afin de trouver le petit point de chair qui faisait répandre des éclairs partout dans le corps. Il la trouva au bout de quelques minutes, quand William sursauta, que son corps se crispa d'un coup et qu'il fut recouvert de chair de poule. Owen sourit et déroula le préservatif sur son sexe.

          Il s'immisça doucement en William, regardant le moindre détail de son visage. Il n'y voyait que du plaisir. Il s'enfonça jusqu'à la garde, rentrant les derniers centimètres d'un coup, arrachant un cri à William. Ils restèrent quelques instants comme ça, avant qu'Owen ne commence à bouger, d'abord lentement, puis avec plus d'ardeur, William ne retenant plus ses cris, et lui non plus. Owen attrapa une jambe de William pour la mettre sur son épaule, afin d'avoir un meilleur angle pour s'immiscer en lui, plus profondément.

          William retira sa jambe de l'épaule d'Owen, et avec un réflexe surprenant, il retourna Owen sur le lit pour monter à califourchon sur son corps.

— Désolé, j'ai pas l'habitude de faire l'étoile de mer, dit-il à Owen avant de s'empaler sur son membre d'un coup.

          Il cria en même temps qu'Owen. Ce dernier mit ses mains sur les cuisses de William pour les écarter et avoir pleine vue sur son membre qui s'enfonçait en William.

          William attrapa son sexe qu'il masturba sous le regard vorace d'Owen. Ses mouvements de hanches se firent plus intensifs et il se libéra, dans un dernier râle, sa semence venant s'étaler sur le torse d'Owen en longs filets blancs. Exténué, il se laissa tomber sur Owen qui le serra dans ses bras, avant de le retourner sur le matelas pour le pilonner jusqu'à jouir dans le préservatif. Il s'étala sur William et ils se serrèrent dans ses les bras, haletant par l'effort physique qu'ils venaient de faire. Owen se retira de William avec douceur, fit un nœud au préservatif qu'il jeta dans la poubelle. Il se glissa ensuite sous la couette avec William, qui se blottit contre lui avant de s'endormir rapidement, Owen lui caressant les cheveux avec tendresse.

— Bonne nuit, murmura Owen avant de sombrer à son tour dans le sommeil. »

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