Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

13 - L'Amandier

          Owen attrapa le poignet de la femme avant que ses doigts délicats et fins ne lui ôtent son masque. Owen vit les yeux de la femme s'agrandirent derrière son masque, surprise qu'une personne daigne l'interrompre dans ses gestes. Personne ne l'interrompait, personne.

          La tension dans la pièce monta d'un cran.

« Je croyais que les invités de cette soirée devaient rester anonymes... murmura Owen avec la voix la plus séduisante, grave et mystérieuse qu'il pouvait utiliser.

          Il porta le dos de la main de la femme à ses lèvres et il lui fit un baise-main. Sous son masque, la femme rosit. Owen lâcha sa main et elle la laissa retomber le long de son corps. William eut un frisson.

— Certes, répondit-elle, mais cela ne me dit pas qui vous êtes.

— Il s'agit de mon garde du corps, déclara William, il ne doit jamais être loin de moi.

          La femme se tourna vers William.

— Oh. Vous m'en voyez ravi d'être aussi prévenant, même s'il n'y a aucune menace sur ce bateau.

          La femme ouvrit la mallette et elle en pesa le contenu. Elle sourit de façon rayonnante, avant de la refermer et de se diriger vers la porte.

—Suivez-moi, je vais vous montrer vos chambres.

— Nos chambres ?

— Vos chambres, répondit-elle, il est courant que nos invités désirent, à certains moment de la soirée, s'écarter un peu de la foule pour souffler. Elles sont totalement insonorisés, cependant, j'ai un double des clés de chaque chambre, au cas ou. »

          Ils marchèrent le long d'un long couloir. La femme s'arrêta devant une porte et regarda Juliet.

« Madame, celle-là est pour vous, ne perdez pas la clé, s'il vous plait, dit-elle en donnant une clé à Juliet.

          Juliet lui sourit et elle regarda les deux autres. La femme donna ensuite les clés à William et Owen.

— Vous êtes arrivés avec un peu d'avance, mais vous êtes attendus à vingt-deux heures dans la grande salle que nous avons traversé en arrivant. À tout à l'heure !

          Elle s'éloigna dans le couloir. Une fois qu'elle fut hors de vue, ils soupirèrent tout les trois.

— C'était moins une, tout à l'heure, dit Juliet, qu'est-ce qu'il se serait passé si elle avait out ton visage ?

— Je n'en sais rien, et je ne veux pas le savoir. Il nous reste encore vingts minutes pour souffler. Reposez-vous et surtout, ne sortez pas de vos chambres. Et quoi qu'il arrive, on ne se sépare pas. Comprit ? demanda Owen. »

          Les deux autres acquiescèrent et ils rentrèrent tout les trois dans leur chambre respective. À peine entré, Owen retourna la chambre de fond en comble pour trouver la moindre trace de micro ou caméra. Il trouva un micro, très mal caché, derrière le grand miroir qui se trouvait en face du lit. Il se contenta de l'écraser avec le miroir, juste avant qu'on ne frappe à sa porte. Il se retrouva presque sans surprise face à William, portant son masque pour cacher son inquiétude.

          Owen s'écarta pour le laisser passer. Il ferma la porter derrière lui avant d'enlever son masque, suivit par William.

« Je ne vais même pas prendre la peine de te demander pourquoi tu es là. Qu'est-ce que tu veux ?

— Je voulais juste savoir comment on allait se débrouiller pour passer inaperçu au milieu des autres. Imagine si elle avait enlevé ton masque ? Tout serait tombé à l'eau. Et on aurait fait tout ça pour rien.

          Owen soupira.

— Ça n'est pas arrivé. Elle ne sait pas qui je suis. Au passage, si tu veux discuter de ce genre de chose avec moi, viens dans ma chambre, j'ai détruit le micro caché.

— Il y a des micros dans les chambres ?! s'écria William.

— Ouais. Mais c'est bon, j'ai détruit le seul. T'inquiète pas. Tu peux me parler tranquille.

          William soupira et il se laissa tomber sur le lit comme une masse. Owen le jugea du regard.

— J'appréhende un peu la soirée. Un peu, même beaucoup, en fait. Je ne sais pas ce qu'il va se passer. Et toi non plus.

— Tout ce qu'on a à faire, c'est trouver quel est leur chef, comment il trouve tout ce sang bleu, savoir qui le fabrique et comment. Ils doivent avoir un laboratoire quelque part. Je ne pense pas que ce soit ici, cependant. Je me demande où ils cachent toute leur cargaison... Pendant la soirée, il faudra trouver tout ça.

— Ouais.

— Pourquoi tu as dit que j'étais ton garde du corps ?

— J'ai dit la première chose qui m'est passé par la tête. Et puis, tu en as la carrure. Pourquoi, tu aurais préféré entendre autre chose ? demanda William.

— Non, garde du corps, c'est pas mal. C'est crédible, même.

          William sourit.

— Cool, j'ai un garde du corps.

— Pour la soirée, lui rappela Owen.

          William le regarda faire les cents pas dans la pièce avant de l'attraper furtivement pour le faire tomber sur le matelas.

— Qu'est-ce que tu fiches ? demanda Owen quand William se mit à califourchon sur son corps.

— J'essaye de faire d'une pierre deux coups : je me détend et j'essaye de te détendre en même temps.

          Owen roula les yeux avant de faire basculer William sous lui.

— William, non. Ce n'est pas le moment. Comment est-ce que tu peux penser à quelque chose comme ça dans un moment pareil ?

          William soupira.

— Parce que sinon, je vais paniquer. Et quand je panique, je perd mes moyens. Et quand je perd mes moyens, je...

— Bon, stop. J'ai comprit le message, William, mais non. J'ai besoin d'être attentif à tout les niveaux et je ne dois pas m'accorder une seule seconde de répit. D'accord ?

          William hocha la tête en soupirant. Owen se leva, suivit de William.

— C'est bientôt l'heure, on devrait y aller, dit-il à William.

          William ne répondit rien, il se contenta de le suivre. Owen l'arrêta avant d'ouvrir la porte.

— Hé, ne fais pas cette tête. Moi aussi je panique. Si jamais il t'arrivait quelque chose, je...

          Owen s'interrompit dans sa phrase, pensif. Il secoua la tête et remit son masque.

— Tu quoi ? l'encouragea William.

— Rien. On me retirait certainement l'enquête pour avoir échoué aussi lamentablement à maintenir en vie un témoin principal. Et je me retrouverais certainement à la circulation pendant quelques années. Ou pour le restant de mes jours.

          William pesta. Il remit son masque et attrapa la poignée de porte.

— Faudrait que t'arrêtes de ne penser qu'à toi, de temps en temps, dit-il avant de sortir de la pièce. »

          William s'adossa au mur, en attendant que Juliet sorte de sa chambre. Quand elle fut sortie, elle remarqua l'étrange tension qui s'était installée entre les deux hommes qui l'accompagnait. William marcha avec elle tout en discutant, suivit d'un Owen boudeur et renfrogné.

          Cela l'ennuyait, mais renforçait le rôle de « garde du corps » qu'il endossait pour la soirée. Ils arrivèrent dans la grande salle qui devait servir de salle de réception, et ils s'assirent au fond, à une table dressée avec raffinement. Owen pouvait voir son reflet dans la cuillère à soupe. William s'était assit entre Owen et Juliet. Plusieurs groupes de personnes arrivèrent petit à petit dans la pièce, et bientôt la salle fut remplie de monde, créant un brouhaha désordonné.

          De là où il se trouvaient, ils avaient une grande vue sur la scène où des membres du personnel, portant également des masques, étaient en train d'installer divers instruments de musique. Owen remarqua que les membres du personnel portaient un masque différents des leurs.

          Il donna un discret coup de coude à William, lui faisant signe de la tête d'utiliser son stylo-caméra. Il comprit le message et s'empressa de faire quelques clichés rapidement, Owen et Juliet surveillant que personne ne le remarque. À peine avait-il rangé son stylo dans sa poche qu'un serveur arriva pour leur donner une coupe de champagne, servit dans des flutes délicatement ouvragées. William avait l'air impressionné.

          La femme qui les avait accueillit à l'entrée du bateau arriva sur scène et elle se planta devant le micro placé au centre. Elle le tapota doucement, vérifiant s'il marchait et pour attirer l'attention du public en même temps. La salle arrêta de parler en un instant.

« Bonsoir à tous et à toutes, dit-elle en se rapprochant du micro, je m'appelle Jenny, mais vous devez déjà le savoir, après tout, si vous être ici ce soir, c'est parce que je vous ai remit un masque en main propre. Sinon, c'est que vous êtes des intrus, et les intrus, on les jette par dessus bord en général !

          Toute la foule rigola un peu à cette menace déguisée en blague. Toute la foule sauf Juliet, William et Owen, qui déglutirent tout les trois en même temps.

— Comme vous le savez certainement, cette soirée est à but lucratif pour nous supporter dans notre travail. Et comme vous le savez tous aussi, notre travail, c'est de vous détendre... Cette soirée est faite aussi bien pour vous que pour nous. C'est une façon de vous remerciez d'être no consommateurs, car sans vous, nous ne pourrions pas survivre. Et sans nous, vous ne tiendriez pas très longtemps !

          La salle rigola de nouveau. Owen mourrait d'envie d'ôter les masques de toutes les personnes une à une pour savoir qui se cachait derrière. William avait les mains crispées sur ses cuisses et Juliet scrutait Jenny.

— Voici le programme de la soirée, il est presque à l'identique que celui de l'an dernier. Nous porterons un toast avant d'entamer le repas, puis ensuite je vous inviterais sur la piste de danse afin que le bal de cette année soit encore meilleur que celui de l'an dernier. Et enfin, vous aurez libre accès à tout le sang bleu que vous désirez, et il est libre à vous de faire des dons de la somme que vous désirez... Notre donateur anonyme le plus généreux de l'an passé nous a offert la modique somme de 777 777 777$...

          William laissa échapper un bruit, à mi-chemin entre un étouffement soudain et un cri de surprise.

— Ce chiffre semble lui tenir à cœur, n'est-ce pas. D'ailleurs donateur superstitieux, es-tu parmi nous ce soir ?

          Jenny attendit quelque secondes, puis un homme à la carrure d'un rugbymen leva la main et l'agita, souriant à Jenny. Cette dernière rigola en même temps que la salle et répondit à son interlocuteur par le même mouvement. William prit discrètement quelques photos, il avait remarqué que l'homme portait une chevalière à son auriculaire.

— Et pour finir la soirée, vous avez tous une chambre attribué sur ce bateau, vous êtes libre d'y passer la nuit si bon vous semble...

          Un homme s'approcha de Jenny pour lui murmurer quelque chose à l'oreille avant de repartir précipitamment.

— Excusez-moi, mon supérieur me demande gentiment d'arrêter de parler pour ne rien dire, alors je vous invite à porter un toast au Parlement !

          Toute la salle se leva en même temps dans un raclement de chaise sur le parquet. Juliet, William et Owen les imitèrent précipitamment, attrapant leur verre en même temps. La salle et Jenny levèrent leur verre.

— Au Parlement, dit l'ensemble de la salle en même temps.

          Ils levèrent leur verre et le burent en même temps. Juliet et Owen regardèrent William, qui venait de finir son verre, lui aussi. Owen soupira d'exaspération.

— On avait dit que tu ne consommerais rien sur le bateau.

— Rectification ; tu avais dit que je ne devais rien consommer, mais je suis suffisamment grand pour décider de ce que je veux faire. Et puis, tu es mon garde du corps, je sais qu'il ne m'arrivera rien...

          William lui adressa un petit sourire en coin, avant de voir Juliet hausser les épaules et boire à son tour.

— Juliet... murmura Owen.

— Quoi ? Ça va, ils n'iront pas jusqu'à empoisonner le verre, détend-toi Holman... »

          Owen soupira et regarda son verre, encore plein.

          « Gamins. »

          Il vida son verre d'une traite, sous le regard amusé de William.

———————

Owen ne penserait-il vraiment qu'à lui dans cette enquête ?!

Meh. Tu veux faire croire ça à qui ? 😏

À bientôt pour la suite !

♥︎

— Nano.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro