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Prologue : À mort !

La nuit enveloppait de son épais drap noir la ville d'Irléea, et les grandes bâtisses de bois et de pierres restaient animées. Encore une ou deux minutes, et toute la ville s'endormirait. Au petit matin, le roi ne trônerait plus pour l'éternité.

Une silhouette se détacha de la scène et courut discrètement, aussi silencieusement qu'une ombre. Elle tourna au coin de la rue et s'arrêta pour fouiller dans son sac. En un bond, elle fut sur le toit. Elle s'assit et attendit. Dix minutes plus tard, un chat noir miaula et se frotta dans la cape verte de la voleuse. Elle sourit puis se releva et se remit en marche.

- La mission sera rude, mais avec toi et ces gardes ahuris, on a une petite chance, chuchota la voleuse.

Le chat la regarda et miaula. Elle trottina sur le toit de paille et sauta sur le toit d'en face. Maintenant, la voleuse ne trottait plus mais courait de toit en toit. Il ne fallait surtout pas que minuit sonne, car la mission aurait échouée.

Elle releva sa manche et regarda son pacte. Un fin ruban de tissu. « Quand le souverain sera détrôné, laisse le ruban à terre, mais si minuit sonne avant que tu n'aies accompli la mission, tu ne pourras plus jamais te servir de ta main. Et je me chargerais de celle ci moi même... », avait dit le maître assassin avant de disparaître, une lueur sanguinaire dans les yeux.

A cette pensée, la voleuse sourit. Le maître l'avait choisie, elle, pour accomplir l'exploit. Mais assez rêvé. Le château était en vue.

La voleuse sauta à terre et s'élança vers le chateau. Devant la lourde porte en bois, deux gardes somnolaient. L'un d'eux petit et gras, portait à la main droite une lance sur laquelle il s'appuyait pour dormir. L'autre, grand et maigre,avait une épée et un bouclier sanglés à la main gauche. Tout deux portaient l'insigne du roi Carlos Erosse.

La voleuse s'approcha de la porte et assomma le grand, qui tomba comme une pierre. Le petit grommela « Morz, pas le moment de dormir... ». La voleuse se glissa derrière le second et l'assomma. Satisfaite, elle passa...ho et puis non, elle marcha sur le nez de Morz -qui poussa un couinement suraigu-, et ouvrit la lourde porte. Elle se faufila par l'ouverture lumineuse et inspecta le hall.

Un tapis rouge en soie était déposé au sol et un portrait de la reine déchue ornait le mur. La voleuse inspecta le lustre du plafond ; tout à fait apte à recevoir un grappin.

Elle prit dans son sac le grappin d'acier et l'accrocha au lustre qui grinça sous ce nouveau poids. La voleuse attrapa son chat et se hissa sans difficulté sur le lustre. Elle arpenta le couloir du regard. Deux gardes royaux marchait de longs en large. Elle sortit ses dagues et les lança dans la tête du premier, puis le second reçu la troisième.

Maintenant, elle regarda le plafond, et ouvrit la grille d'aération. Elle posa Nilou, puis se faufila dans l'ouverture. Le tunnel était étroit et puant, mais la voleuse n'abandonnerait jamais. Elle continua sa route à quatre pattes dans le conduit d'aération, Nilou la suivant en poussant des miaulements interrogatifs.

- Crois-tu que nous avons une chance, Nilou ?

- Miaaaaaaaaaaa...

- Pas très encourageant... La sortie ne semble pas si lointaine. En attendant, je vais devoirs ramper, ajouta elle pour elle même.

La luminosité baissait, et la voleuse reprenait confiance. Si le roi dormait, tout serait plus simple. Le conduit menait directement à la chambre royale et le roi était à ses propres occupations. La voleuse ouvrit lentement la grille et la déposa derrière elle. Elle s'accrocha ensuite au plafond de bois grâce au crochet, inévitable objet des voleurs. Sa vie était en jeu.

Le roi Erosse avait le nez plongé dans une magnifique tactique de guerre. La voleuse se positionna derrière le roi et se laissa tomber au sol sans un bruit.Puis elle sortit de son sac un bâillon de soie qu'elle tenta d'attacher à la bouche du roi. D'abord surpris, le roi se retourna violemment puis asséna un coup de pied à la voleuse. Elle esquiva le coup d'un bond et atterrit derrière lui.

- Que voulez-vous, voleuse ?

- De vos richesses, rien, mais de vous...

- Pas d'or. Un titre ? Je peux vous l'obtenir.

- Nous nous somme mal compris...Nous désirons que le peuple vive, mais pas sous le gouvernement d'un roi. Même si je ferais une très bonne reine, les rois ne seront plus, ce soir... , susurra la voleuse.

- Que diriez-vous d'une petite discussion sans le moindre meurtre pour ce soir ?

Sur ses mots, elle tira ses multiples dagues et engagea le combat. Le roi n'était pas surpris de sa réaction, et saisit son sabre d'argent.
Le choc des dagues d'acier ne brisa rien mais le roi sentait sa défaite.Toutefois il garda le plus grand calme et para toutes sortes d'attaques avec son sabre. La voleuse reprit le dessus sur son roi en lui assénant un coup de pied bien placé. Il resta un instant figé, le visage crispé, puis relâcha toute prise sur son sabre et tomba à terre, assommé. La voleuse l'attrapa par le col mais au lieu de le tuer, elle lui claqua violemment la joue et l'envoya sur son lit. Elle enleva ensuite son capuchon et regarda le roi droit dans les yeux. Il y eut un éclair de surprise dans les yeux de l'homme.

- Carlos, je devais trôner à tes côtés, on me l'as interdit. A toi d'en payer le prix !

- Sélena, ma sœur, tu voyais trop grand ! Il est encore temps de changer le monde, je te l'accorde ; mais il est bon, souffla le roi, à peine réveillé. Je veux que tu le saches : je t'aime...

Les larmes aux yeux, Sélena leva sa dague.

- Grand frère, tu as fait du mal à tout le monde, et c'est impardonnable. Ce que tu m'as dit, il fallait le dire avant... il fallait me le dire avant... grand frère...

Un pauvre sourire passa sur les lèvres du roi.

- Qu'il en soit ainsi, Séléna, j'en paierai le prix.

Sélena éclata en sanglots, serra son frère contre elle, et dans un souffle chaud poignarda le roi. Il sourit et s'affaissa sur elle, mort.

Elle se releva, mais retomba coup sec, trop triste pour marcher, pour partir... Elle aimait son grand frère plus que tout être au monde. Elle avait fait ça pour le bien de tous. Mais elle allait le regretter. Cher. Très cher.

Nilou miaula et lui chatouilla la jambe de ses moustaches. Séléna ne réussit pas à sourire, mais caressa son chat d'une main mal assurée. Elle regarda son poignet et coupa le pacte.. Puis, se releva enfin, secouée de petits sanglots hachés.
Elle prit le cadavre de son frère et le remit pour une dernière fois sur son lit. Après quoi elle rabattit la couverture. Il avait l'air paisible, presque heureux. Ses cheveux noirs en bataille et ses yeux bleu le rendait en tout point semblable a sa sœur. Mais son regard était vide. Selena lui ferma les paupières avec l'index. Elle retourna dans le conduit puant avec Nilou dans les bras et progressa sans difficulté dans l'aération. Elle redescendit une nouvelle fois sur le lustre et sauta à terre. Elle courut à en perdre le souffle jusqu'à la porte et sortit une fois de plus sur le nez de Morz.

Elle s'élança dans les ruelles embrumées en direction de l'Auberge de la Guilde. Une fois dans l'édifice, elle tendit une carte au tavernier, un homme grassouillet et vraiment hideu, qui la regarda avec dégoût et lui indiqua une trappe de bois d'if. La voleuse l'ouvrit et descendit l'échelle en direction du hall d'entrée lugubre en bas.

Un homme à la cape brune l'accueillit chaleureusement.

- Séléna ! Tu as réussi ! Félicitations !!

- Je n'ai pas envie de rire, Max...

- Bon, une bonne nuit de sommeil te ferait le plus grand bien !,la coupa l'homme. Tu dors debout !

Elle sourit et partit jusqu'à sa chambre. Elle traversa la pièce et entra dans la Guilde la plus bruyante du monde. Dans les rangées de tables, les voleurs venus de toutes les contrées s'échangeaient les nouvelles rumeurs du moment.
Sélena passa entre les assassins et les voleurs sanguinaires en traînant des pieds sur le sol gris de poussière. Soudain, une main se referma sur son capuchon et tira. Surprise, Sélena poussa un petit cri. Elle n'eut pas le temps de poursuivre car déjà elle tourbillonnait comme une toupie, et atterrit sur un tabouret de bois, se retrouvant nez à nez avec Catie, jeune fille toujours surexcitée. Elle avait les cheveux bleu, et les yeux vert. Par rapport aux autres voleurs, elle, elle aurait aussi bien pu venir d'un cirque.

- C'était comment !?

- Fatigant, trop fatigant...d'ailleurs, j'allais me coucher.

- Hoooo... Tu peux me raconter, s'il te plaît... ?

Après une heure de récit monotone avec un public en extase, Séléna se leva de son tabouret et partit se coucher.

Elle claqua la porte et s'écroula sur son lit. Elle devait réfléchir à tous ses actes de la nuit.

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