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Chapitre 6 : Réconfort

- Bonne soirée Gajeel ! Salua sa petite assistante alors qu'elle sorti, son petit sac à main en bandoulière, sa journée de travail venant de s'achever.

Sans ouvrir la bouche, Gajeel hocha de la tête en guise de salut puis disparut de nouveau dans ses pensées, fixant le mur devant lui sans but. « Qu'est-ce que tu vas tenter, saleté de Dreyar... » pensa le jeune homme qui n'était pas assez inconscient pour ignorer les avertissements de Laxus un peu plus tôt. Ce n'était pas nouveau que Dreyar ne le porte pas dans son cœur. Il ne s'était d'ailleurs pas gardé de s'afficher en tant qu'ennemi dès la mort de son père alors qu'Ivan lui tournait le dos sans la moindre hésitation. Toutefois, les Dreyar s'étaient contentés de le laisser se débrouiller avec son manque d'expérience et ses ressources fraichement coupées... jusqu'à aujourd'hui.

La raison de la venue de Laxus plus tôt n'était rien de moins que du chantage, tentant de lui forcer à céder sa compagnie à Ivan. Et bien que Gajeel soit nettement désavantagé face à quelqu'un d'aussi redoutable en affaires que son père, il n'entendait pas laisser tomber. Il devait cependant arriver à prévoir ce que ce minable de Laxus prévoyait, se dit-il avant de frapper son poing avec force sur son bureau, faisant sursauter quelque chose, ou plutôt quelqu'un devant lui.

- Gajeel ? Demanda une petite voix.

Levant les yeux, il réalisa que Levy se tenait devant lui, un verre contenant une boisson chaude à la main. Reprenant contact avec la réalité, il réalisa que le soleil était sur le point de se coucher et que l'intérieur de la pièce était beaucoup plus sombre que lorsque l'usine avait fermé ses portes. Combien de temps était-il resté là à réfléchir ? Il émit un petit grondement. Ce n'était tellement pas son genre de se perdre dans ses pensées comme ça.

- Je ne vais pas ta déranger longtemps, dit Levy en lui tendant la boisson chaude qu'elle tenait. Je me suis simplement dit que tu aurais besoin d'un peu de réconfort, lui sourit-elle de ce sourire parfait qu'elle seule pouvait afficher.

Il lui fallut un peu plus de temps qu'à l'habitude pour réagir, mais il n'eut besoin que de quelques secondes additionnelles pour retrouver son attitude naturelle.

- Gihi ! Tu me suis ma parole ! Depuis combien de temps tu es là ? La nargua-t-il.

À ce commentaire, elle ne put s'empêcher de faire une petite moue agacée avant de déposer le breuvage sur le bureau et de croiser les bras.

- J'ai été lire un livre dans le café à côté et en sortant j'ai vu ta voiture seule dans le stationnement. À la tête que tu faisais quand Laxus est parti, je me suis dit qu'une boisson chaude te ferait du bien.

- C'est pas ça qui va m'aider, grommela-t-il.

Sa moue se transforma de l'agacement à la tristesse.

- Désolé de t'avoir dérangé, souffla-t-elle avant de lui tourner le dos rapidement, se dirigeant vers la sortie.

- Merci Levy, dit-il cependant avant qu'elle ne soit trop loin à l'étonnement de la jeune femme.

- Est-ce que tu viens d'utiliser mon prénom ? Demanda-t-elle incrédule... et de dire merci ?

Ce fut au tour de Gajeel de grimacer.

- Ça va, ça va, pas besoin d'en rajouter.

Elle lui sourit doucement.

- Ça doit être dur depuis la mort de ton père... tu ne dois pas avoir souvent des gens qui s'occupe de toi n'est-ce pas ?

- Détrompe-toi, dit-il après un rire sans humour, ce n'est pas son décès qui fait une différence pour des trucs de ce genre.

- Ton père ne t'achetais jamais des petites attentions pour te remonter le moral ? Demanda Levy, avec une légère tristesse.

- Ton père le fait apparemment.

- J'avais douze ans quand j'ai perdu mes parents... mais oui, mon père faisait toujours cela quand quelque chose me dérangeait. Ça ou m'acheter un nouveau livre, mais je me suis dit que tu préfèrerais le chocolat chaud, rit-elle.

- J'adore lire pourtant.

- Vraiment ? S'exclama-t-elle.

- Non.

Au grand amusement de Gajeel, elle lui tira la langue comme si elle était encore une enfant, lui soutirant une fois de plus son sourire caractéristique. Puis elle reprit son air serin, s'assoyant près de lui.

- Il était comment, demanda-t-elle après un moment.

- Mon père ?

Elle hocha la tête en signe d'approbation. Gajeel serra légèrement les dents. Il n'avait pas l'habitude de parler de lui et seule sa cousine Juvia en savait un peu sur son passé. Et pourtant, il avait envie d'en parler à cette fille devant lui, qu'il ne connaissait pourtant que depuis peu.

- Ce n'était pas vraiment mon père, dit-il enfin. Mais mes parents sont morts alors que j'étais bébé et José m'a pris sous son aile. Je me suis longtemps demandé comment un homme comme lui pouvait avoir eu envie de prendre à sa charge un enfant. Je n'ai compris que le jour qu'il m'a initié à la compagnie qu'il voulait surtout un successeur pour ses affaires.

- Comment peut-on adopter un enfant sans vouloir s'en occuper ?

- C'est pas comme si j'avais manqué de quoi que ce soit, dit Gajeel. J'ai eu un toit, de quoi manger, il m'a initié aux affaires et... qu'est-ce que...

Il fut interrompu par Levy qui, sans aucune raison, le prit dans ses bras.

- Parfois le meilleur réconfort est que quelqu'un nous prenne dans ses bras, souffla Levy, elle-même surprise par son audace.

- Je n'en ai pas besoin, se plaint-il sans toutefois la repousser.

Puis elle se retira après quelques secondes de plus, cette fois se tournant pour de bon vers la sortie.

- Saches que je suis là si tu as envie de parler à quelqu'un de ce qui s'est réellement passé avec Laxus aujourd'hui, dit-elle avant de passer le seuil de la porte, le laissant de nouveau seul.

S'appuyant sur le dossier de sa chaise, il prit une gorgée de chocolat chaud puis se mit à réfléchir de nouveau, cette fois pour une toute autre raison. « Comment pouvait-elle lire en lui aussi facilement ? Agir aussi décontractée avec lui ? » Se dit-il avant de finalement ramasser ses choses et quitter son bureau après une trop longue journée. En arrivant dans son appartement, il finit la boisson chaude que lui avait offerte Levy, prit une douche et se laissa choir sur son lit, s'endormant aussitôt.

***

Levy pouvait encore sentir les battements rapides de son cœur, dommage collatéral de l'audacieuse idée qu'elle avait eu de prendre Gajeel dans ses bras. Mais elle n'avait tout simplement pas pu se retenir. À cet instant, le courageux, fort, inébranlable Gajeel avait semblé si démuni. Comment pouvait-on vivre toutes ces années sans avoir quelqu'un pour prendre soin de nous ? Si elle n'avait plus ses parents, Lucy était pratiquement une sœur pour elle, sans oublier ses deux amis d'enfance Jet et Droy qui, malgré leur distance, communiquaient régulièrement avec elle.

Mais lui ? Il avait déjà parlé d'une cousine, mais ne semblait pas du genre à exprimer ouvertement son affection. Dans tous les cas, elle ne regrettait pas son geste qu'elle avait fait par simple sympathie... oui, simple sympathie, tenta-t-elle de se convaincre, sachant pourtant pertinemment que l'accolade n'avait eu rien de déplaisant de son côté également.

Tentant de ne pas penser à Gajeel, elle s'assit près de Lucy sur le canapé et écouta un peu la télévision avec elle avant d'aller se coucher.

Le lendemain, elle se leva, entreprit sa routine matinale et déjeuna avec Lucy avant de prendre ses choses et de se diriger vers le bureau, tenant dans ses mains un petit sac de kiwis qu'elle avait prévu pour Lily. Lorsqu'elle arriva, elle fut accueillie comme à l'habitude par ledit chat. Toutefois, l'absence de Gajeel à son bureau était intrigante. Jusqu'ici, elle l'avait toujours vu sur sa chaise en arrivant le matin.

- J'espère qu'il se sent mieux aujourd'hui, réfléchit Levy tout haut en posant le sac de kiwis et son sac sur le bureau.

Comme pour répondre à sa question, un bruit sourd se fit entendre quelques salles plus loin. Sans plus attendre, la jeune femme se dirigea vers la source du son pour rejoindre un cercle de gens fixant tous quelque chose avec un mélange de colère, d'étonnement et d'incrédulité. Regardant par elle-même, Levy put constater le bureau de Gray, celui dans lequel les produits étaient développés, complètement ravagé, son ordinateur étant sans aucun doute maintenant inutilisable. Pour tourner le fer dans la plaie, des lettres gravés dans le mur formaient les mots : « Je t'avais prévenu »

Une fois son analyse du saccage terminée, elle put finalement repérer Gajeel. Son poing s'était enfoncé dans le mur suite à un élan de rage et était sans aucun doute la source du bruit qui l'avait alertée. Puis elle vit ses lèvres bouger. Elle ne perçut aucun son. Elle le vit à peine marmonner, mais elle n'avait aucun doute sur la nature du simple mot qu'il avait dit avec colère : Dreyar.

Bonjour à tous !

Je tenais à écrire ce chapitre aujourd'hui puisque cela fait exactement un an que je publie des fanfictions ! Dire que j'ai écrit tout ça en un an seulement ! Je n'arrive tout simplement pas à croire à quel point écrire sur mes couples préférés, sans oublier le soutien de mes fantastiques lecteurs, m'ont permis d'écrire en un an autant sinon plus que ce que j'ai écrit durant toute ma vie !

Sur ce, merci du soutien que vous m'avez apporté et que vous continuez de me donner !

Je l'ai dit souvent, mais je le répète : JE VOUS ADORE !

Lily xxxxx


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