
Chapitre 2 : Première semaine
Yay ! J'ai du temps pour écrire ces temps-ci ! Alors voici sans plus tarder le deuxième chapitre de cette nouvelle fic ! :)
Bonne lecture !
Lily xxx
Plusieurs minutes s'étaient écoulées depuis que Mira était partie. Plusieurs minutes de silence embarrassant, sans que son nouveau patron ne daigne lui adresser la parole.
- Eum... entreprit Levy, qui n'en pouvait déjà plus de se tenir là, bêtement, attendant que « monsieur mauvaise humeur » ne daigne lui dire quelque.
- Quoi ? Dit-il simplement, comme si lui n'était pas en faute et qu'elle venait lui demander une faveur.
- Je... peux faire quelque chose pour vous aider ? À moins que...
- Ah ! C'est vrai, t'es mon assistante maintenant, dit-il en se rappelant des paroles de Mira qu'il n'avait écoutées que d'une oreille.
Et un autre silence s'empara de la pièce. Refusant qu'il devienne une fois de plus embarrassant, la jeune femme aux cheveux bleus reprit la parole.
- Alors ?
Il leva les yeux sur elle puis s'adossa au dossier de sa chaise, croisant les bras devant lui.
- Que sais-tu en marketing ?
Le rouge monta aux joues de Levy. Malgré le fait qu'on l'ait engagée en connaissance de cause, elle détestait ne pas s'y connaitre dans un domaine.
- Pas grand-chose avoua-t-elle.
Il grommela quelque chose, probablement son mécontentement, puis reprit la parole.
- T'es formée en quoi alors ?
- Littérature, dit-elle timidement.
- Quoi ?
- J'ai une maitrise en littérature monsieur, répéta-t-elle.
- En quoi t'as cru que la littérature peut aider une compagnie informatique, lui demanda-t-il sans réserve. Et oublies les « monsieurs » je déteste ça.
- O...kay, dit-elle simplement à son dernier commentaire, ne sachant pas vraiment quoi répondre à sa question.
Elle fut tout de fois interrompue pour un...miaulement ? Avant qu'elle ne se pose plus de questions, un chat noir sauta sur le bureau, s'approchant pour la saluer.
- Qui c'est cet adorable petit bonhomme ! S'exclama Levy en flattant le matou qui frotta avec plaisir sa tête contre la main de la jeune femme.
- C'est mon chat, dit-il sans lever les yeux de ses papiers, visiblement ennuyé par sa présence.
À ce commentaire, Levy fit une petite moue, puis reporta son attention sur le chat qui ronronnait maintenant dans ses bras.
- Il a un nom votr... ton chat ?
- Panterlily. Et quand il sort de sa cachette généralement il a faim.
Puis le coin de sa bouche se redressa légèrement, venant de trouver une utilité à sa nouvelle assistante.
- Ta première tâche : va lui chercher à manger, dit-il semblant fier de lui-même pour cette idée.
- Quoi ? S'exclama Levy qui ne s'attendait pas du tout à ça. Mais la compagnie me paie pour...
- La compagnie c'est moi, trancha Gajeel. Et moi je veux que mon chat soit nourri.
Levy soupira. Dans quoi venait-elle de s'embarquer ?
- Est-ce que Lily a une sorte de moulée particulière ? Se résigna-t-elle.
- Mon chat ne mange pas de moulée, juste des kiwis.
Cette fois, ça en était trop et Levy ne put retenir le petit rire qui s'échappa de ses lèvres. Mais qui était donc cet étrange homme et comment avait-il pu possiblement créer une entreprise de cet ampleur ?
Toutefois, elle ne dit rien et s'exécuta simplement, allant au supermarché du coin pour se procurer les fruits pour le chat noir. Quant au reste de la journée, Gajeel lui pointa un petit bureau dans la même pièce que le sien et lui demanda de s'installer. Compte tenu du fait que, à part acheteuse de kiwis officielle, elle ignorait toujours tout de la nature de son travail, préparer adéquatement son bureau était une tâche plus difficile que prévu. Elle ne se plaint toutefois pas. De toute façon, à qui aurait-elle pu se plaindre ? Certainement pas à ce crétin de Gajeel. Dans tous les cas, cet emploi lui permettrait de faire sa part pour aider Lucy, s'encouragea-t-elle.
Puis vient 16 heures et sa journée fut complétée. Soupirant, elle rentra à la maison étant accueillie par une plus que souriante Lucy.
- Natsu m'a dit que tu as eu le poste ! Félicitations ! Alors, comment s'est passé ta première journée ? Comment est ton patron ? Est-ce qu'il est sexy ? Ajouta-t-elle en agitant les sourcils.
- LU ! L'interrompit Levy qui commençait à être étourdie par toutes ces questions.
- Désolée ! Sourit Lucy en lui enlevant son sac de sur les épaules.
Puis elle l'invita à s'asseoir dans son propre salon en tapotant la place près d'elle. S'exécutant, Levy prit une inspiration avant de répondre aux questions sur cette étrange journée.
- La première journée était... particulière. J'ai organisé mon bureau et j'ai acheté des kiwis pour un chat.
- Attends... un vrai chat ?
- Ouais. Qui aurait cru que Gajeel aurait un faible pour les chats ? Rit Levy qui avait toujours un peu de mal à le croire.
- Oh ! Alors tu l'appelles par son prénom et tu le trouve sexy ! S'exclama Lucy. Ça va bien entre vous deux à ce que je vois !
Les yeux de Levy s'écarquillèrent d'horreur à cet idée.
- Premièrement, c'est probablement l'homme le plus désagréable que j'ai jamais rencontré. Deuxièmement, il m'a pratiquement crié qui détestait se faire appeler monsieur. Et tu as demandé si je le trouvais de mon gout, j'ai jamais dit que c'était le cas, acheva Levy en croisant les bras.
Lucy leva les yeux au ciel devant le déni de son amie.
- Tu n'as pas besoin de dire quoi que ce soit parce que tu as rougi quand je t'ai demandé s'il paraissait bien. Et je te connais, tu ne serais pas dans cet état s'il ne te plaisait pas un minimum.
- Peu importe, bouda Levy dont les joues étaient de nouveau rougies. À part le physique, il n'a rien pour lui.
- Et l'argent, et le prestige, et un adorable chat...
Levy interrompit l'énumération de sa meilleure amie avec le coussin qu'elle envoya valser dans son visage.
***
Et une nouvelle journée commença, puis une autre jusqu'à ce que, bien vite, la première semaine tire à sa fin. Au fil des jours, malgré les rares interactions entre les deux, Gajeel et Levy avaient établis une sorte de routine. Tous les jours, environ trente minutes avant le diner, Levy allait chercher les kiwis pour Lily. À partir de la troisième journée, elle se mit même à apporter à manger aussi pour elle et Gajeel, à la demande de ce dernier qui profita du fait qu'elle sorte pour manger quelque chose de plus appétissant que ce qui était fournie à la petite cantine de l'usine. Toutefois, chacun d'eux mangeaient à leur propre bureau.
Quant aux tâches qu'il confiait à son assistante, elles variaient entre organiser son agenda, classer des papiers, retranscrire des données sur l'ordinateur. Bien que Levy soit heureuse de pouvoir faire autre chose qu'acheter de la nourriture, la tâche devint bientôt lassante, demandant peu de ses grandes facultés intellectuelles.
Puis un jour, elle entendit un grondement provenir du bureau de Gajeel. Certes, ce n'était pas la première fois que son patron exprimait tout haut son mécontentement et ne manque de patience, mais cette fois, il semblait encore plus irrité qu'à la normale.
- Je... je peux t'aider ? Demanda-t-elle timidement en voyant Gajeel avec le front appuyé sur sa table, semblant avoir abandonné l'idée de réussir ce qu'il faisait.
- À moins que tu ne connaisses quelque chose en comptabilité, crevette, il n'y a rien que tu puisses faire... Et je doute que tes bouquins à l'eau de rose ne t'aie appris quoi que ce soit d'utile ici.
« Garde ton calme ! » Se répéta Levy. « C'est un idiot, mais c'est ton patron ». Après quelques secondes de discussion mentale avec elle-même, elle finit par répondre. C'était un peu plus sec qu'elle ne l'aurait espéré, mais moins que si elle ne s'était pas calmée au préalable.
- Tu sais, ce n'est parque je n'ai pas étudié dans le même domaine que toi que je suis stupide pour autant. Et ne lis beaucoup plus que des romans à l'eau de rose ! Ne put-elle s'empêcher de s'exclamer, insultée que l'on dénigre ainsi ses 5 ans d'études universitaires.
Gajeel leva un sourcil, surpris de voir cette petite personne lever le ton pour la première fois, et l'invita d'un geste las à prendre sa place.
- Bonne chance, dit-il plus pour la narguer que pour l'encourager.
Mais Levy ignora son commentaire déplaisant et prit place sur l'énorme chaise qu'il utilisait, jetant un œil aux papiers éparses sur le bureau. Il y avait effectivement beaucoup de données à prendre en compte. La jeune femme put toutefois tout de suite repérer ce pour quoi Gajeel rageait : la colonne des revenus théorique ne correspondait pas à celle des profits réels. Soit quelque chose clochait avec les calculs, soit la compagnie venait de perdre beaucoup d'argent pour une raison obscure. Elle se mit donc à parcourir les diverses séries de chiffres, tentant de trouver la faille dans le calcul. Après un moment, elle sentit Gajeel s'impatienter près d'elle lorsqu'elle s'exclama :
- J'ai trouvé !
- C'est ça, crevette, dit-il sans la croire le moins du monde. Comme si tu pouvais régler mon problème en si peu de temps...
- Les taxes sur le transport de marchandises n'ont pas été calculées correctement.
- Les taxes sont de 15 pourcent, regarde, dit-il en pointant le papier. Il n'y a aucune erreur dans cette partie du calcul !
- Mais ce n'est pas le bon pourcentage qui a été calculé ! Maintient-elle son point. Ce nombre représente 20 pourcent.
À deux doigts de perdre patience pour de bon, Gajeel sortit une calculatrice de son bureau et calcula la donnée, histoire de montrer à cette petite je sais tout qu'elle avait tort. Cependant, il s'arrêta net en réalisant que le calcul fait était bel et bien erroné.
- Comment as-tu pu le voir si vite ? S'étonna le jeune homme en posant la calculatrice près de la feuille.
- Calcul mental, répondit simplement celle qui avait remonté ses cheveux dans une queue de cheval pour mieux se concentrer, corrigeant tous les calculs qui avaient été faits à partir de la mauvaise donnée.
- Tu... tu es vraiment impressionnante, laissa tomber Gajeel sans même s'en rendre compte.
Il ne lui fallut que quelques minutes supplémentaires avant de compléter sa série de calculs.
- Voilà ! S'exclama-t-elle en levant les feuilles devant elle en triomphe.
Jetant un coup d'œil par-dessus son épaule, il constata que les deux colonnes concordaient maintenant.
- Eh bien ! Si je m'attendais à ça ! Dit-il en appuyant son bras sur la tête de Levy au grand agacement de la jeune femme. T'es beaucoup plus douée que je le croyais.
- Merci... je suppose, dit-elle sans vraiment savoir si elle devait le prendre comme on compliment ou une insulte.
Puis il ferma la filière contenant les papiers de comptabilité.
- Allez viens, dit-il en s'apprêtant à sortir.
Bien qu'elle n'ait aucune idée d'où il prévoyait aller, elle ne s'obstina pas et le suivi jusqu'au bureau de Mira. Il tendit le dossier terminé à la réceptionniste et franchit les portes vers l'extérieur.
- Gajeel ? Demanda Levy timidement alors qu'ils étaient hors de la bâtisse.
- Hum ?
- Où est-ce qu'on va exactement ?
- Eh bien j'étais censée m'occuper de ce foutu rapport de ventes tout l'après-midi. Et comme tu as tout terminé en quelques minutes, j'ai plus rien à faire.
- Et qu'est-ce que moi j'ai à faire là-dedans ?
- Gihi, tu t'assures que je ne m'emmerdes pas pour le reste de la journée, dit-il ce son étrange rire.
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