Chapitre 15 : Le Laxus du présent
Bonsoir/Bonne nuit troupe !
Alors... je suis exténuée, il est tard, je me lève tôt demain et qu'est-ce que la personne sans bon sens que je suis fait ? Finir et publier mon chapitre bien sûr XD
Bref, bonne lecture ! De mon côté je vais essayer de sembler vivante devant mes élèves demain hahaha ;)
Je vous adore ! Lily xxx
P.S. Pardonnez-moi les erreurs que mes yeux fatigués ne verront pas ;)
Quelques jours s'étaient écoulés depuis l'attaque sur Levy et jamais Mirajane n'avait vu la moindre parcelle de remord chez Ivan Dreyar. Toujours cet air froid, comme si rien ne pouvait l'atteindre ou qu'il était dépourvu de sentiments. Peut-être était-ce le cas après tout. Quant à Laxus, c'était différent. Bien qu'il tente lui aussi de prétendre l'indifférence, Mira savait très bien que ce n'était pas le cas. Avec un brin de culpabilité, la jeune femme devait avouer qu'elle était tout de même heureuse du conflit d'opinion entre Laxus et son père. Il lui donnait espoir que Laxus, son Laxus d'avant, était toujours quelque part là-dedans et que son père n'était pas parvenu à complètement gâcher sa personnalité.
La jeune femme soupira. Elle savait très bien ce que signifiait ce sentiment au creux de sa poitrine: c'était l'espoir. Un espoir de le récupéré, de retrouver celui qui l'avait charmée, celui qu'elle... « Non Mira! » pensa-t-elle en chassant les pensées qui ne pouvait que la blesser. « Jamais tu ne retrouveras le Laxus d'avant ». Son père a beaucoup trop d'influence sur lui, pensa-t-elle avec regret. Il était d'ailleurs en ce moment même, encore une fois dans le bureau d'Ivan pour elle ne savait qu'elle raison.
Le jeune homme en question ne lui laissa toutefois pas le temps de se morfondre davantage, ce dernier la faisant sursauter en rentrant d'un mouvement brusque dans la pièce, se laissant tomber sur sa chaise tout en écrasant son poing sur le bureau.
- Eu... Laxus ? Demanda la jeune femme surprise par le geste malgré son habituel tempérament agressif.
- Quoi ! Répondit-il un peu trop sèchement à son gout.
Elle décida néanmoins d'ignorer son comportement désagréable pour cette fois, quelque chose chicotant clairement le jeune homme.
- Est-ce que tout va bien ? S'avança-t-elle.
- Depuis quand tu te préoccupes de mon bien être ? Répondit-il tout aussi sèchement sinon plus.
- Depuis que j'en ai envie... quoique ça risque de me passer assez vite si tu continues de me parler ainsi.
Elle s'attendait à ce qu'il l'envois paître ou même qu'il l'insulte. Seulement, il se contenta de se taire. Prenant son silence comme un signe de bonne foi, ou plutôt comme une absence de mauvaise foi, elle adoucit le ton de sa voix et reprit la parole.
- Laxus, dit-elle calmement. Qu'est-ce qui t'as mis dans cet état ?
Il resta muet encore un moment puis parla enfin.
- Le vieux tient dur comme faire à me caser avec un modèle ou la fille de quelqu'un de riche. Il m'a encore arrangé un rendez-vous.
- Tu te pleins d'avoir à sortir avec de belles filles riches, toi ? Rit-elle presque, dubitative.
- Il y a une grande différence entre... passer du temps avec une fille, choisit-il finalement de dire, et envisager de lui passer la bague au doigt juste pour bien paraître. Pas question que je marie une de ces cruches obsédées par l'argent pour qu'il soit fier de ce qu'il voit.
- Et je suppose que ton cher père n'est pas ouvert à la discussion ?
Il lui jeta un regard mauvais.
- Essai si tu veux. Quant à y être, tu peux aussi en profiter pour dire à la nunuche dans son bureau que je ne suis pas intéressé à du long terme.
- Elle est dans son bureau ? S'exclama Mira.
- Il voulait me donner l'après-midi de libre pour que j'ailles à ce rencart.
- Il ne pouvait pas attendre à ce soir ?
Laxus serra les dents une fois de plus.
- Il s'est mis dans la tête que c'est à cause de toi que je refuse de sortir avec elles. Il veut te montrer que tu n'as aucune chance.
- Moi ? Et quoi encore ? Demanda Mira devant l'idée saugrenue.
- Dans tous les cas, elle m'attend pour sortir.
Avec regret, Mira sentit la déception et la colère s'emparer d'elle. Était-elle stupide au point d'être jalouse ? Après toutes ces années ? Après tout ce qu'il avait fait ? Elle croyait pourtant être parvenue à le détester. Après tout, ce n'était pas comme si Laxus faisait un quelconque effort pour se faire apprécier... pas vrai ?
- J'ai une petite idée qui pourrait te permettre de t'en débarrasser.
Comment cette idée s'était-elle immiscée dans sa tête ? Mira l'ignorait.
- Et c'est quoi ton plan génial, dit-il avec un brin de sarcasme, nullement convaincu de l'efficacité du plan qu'elle venait d'avoir.
- Viens avec moi, dit-elle en le tirant par le bras. A moins que tu ne veuilles pas fâcher Ivan ?
- Si tu me débarrasse d'elle, fais ce que tu veux, dit-il malgré la méfiance que son regard affichait.
Une sourire étira ses lèvres alors qu'elle le guidait jusqu'à quelques pas devant le bureau d'Ivan. Puis elle ralenti l'allure, se retournant vers Laxus.
- Fait semblant d'être de bonne humeur pour une fois, dit-elle avant d'empoigner son bras avant de laisser s'échapper un éclat de rire si réel que Laxus lui-même se demanda, l'espace d'un instant, ce qui pouvait bien la faire rire autant.
Quelques instants plus tard, Laxus et elles passèrent devant le bureau de son père sous le regard furieux d'Ivan et celui choqué de la fille avec qui il devait sortir.
- Laxus ! Entendit-il rapidement beugler son père depuis le bureau.
- Qui est cette fille ? Entendirent-ils au loin la pimbèche s'exclamer d'un ton dédaigneux.
Sans comprendre pourquoi, un mélange de haine envers cette fille et de satisfaction de l'irriter de la sorte emplit le jeune homme. Il entendit son père se lever de sa chaise. Sans aucun doute, cette fille d'une riche propriétaire qui ne s'était probablement jamais vu refuser quoi que ce soit voudrait aussi voir ce qui se passait.
- Toujours prête à m'aider à m'en débarrasser pour de bon? J'ai une autre idée, chuchota-t-il à l'oreille de Mira juste avant que le duo ne soit témoin de ce qui se passait dans le couloir.
- Va-y sourit Mira, satisfaite de voir le jeune homme contribuer à son plan plutôt que piquer une crise comme à son habitude.
Elle s'attendait à ce qu'il lui passe le bras sur les épaules. Peut-être risquerait-il même de lui tenir la main ? Cependant, il était tout simplement impossible que son cerveau ait été préparé à ça. Tournant dos à son père, il la pressa contre le mur et, avant qu'elle n'ait le temps de prévoir ou même de protester, il plaqua sa bouche sur la sienne. Fermant les yeux par automatisme à ce contact, son esprit n'arrivant pas à fonctionner à ce moment, elle eut tout juste temps de voir le visage pourpre de colère d'Ivan et l'expression révoltée du rancart à Laxus. Puis il mit fin au contact, plaçant son bras autour de sa taille pour l'entrainer plus loin.
- Où est-ce que tu crois aller comme ça ? Cracha Ivan Dreyar au loin.
- Je prends mon après-midi de congé pour profiter d'un rendez-vous comme tu le veux. T'as jamais préciser que c'était avec la fille dans ton bureau.
Puis il entraina Mira vers la sortie, la jeune femme ne voulant même pas imaginer la haine que le propriétaire de la compagnie devait maintenant lui porter. Puis, lorsqu'ils atteignirent enfin l'extérieur, l'esprit de Mirajane se remit en marche, comme si le changement d'environnement avait redémarré son cerveau.
Que venait-il de se passer ? Avait-il vraiment osé l'embrasser sans prévenir ? Quel culot ! Elle avait beau avoir consentie à l'aider à rendre la fille et Ivan hors d'eux, jamais elle n'avait cru qu'il entreprendrait quelque chose du genre ! Et sa mission dans tout ça ? Ce serait plus compliqué maintenant qu'Ivan la détestait... et ce, encore pire qu'avant.
Puis quelque chose d'autre s'empara d'elle en repensant au baisé. Une certaine chaleur au creux de son ventre lui rappelant un détail. Quelque chose d'étrange, quelque chose d'effrayant : elle avait apprécié. Elle qui tentait de se rappeler que le Laxus du passé était parti pour toujours. Elle était d'ailleurs plus certaine que jamais que son ami d'enfance ne serait plus jamais comme dans ses souvenirs. Seulement, une nouvelle idée germa dans sa tête : le Laxus du présent n'était pas complètement désagréable après tout.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro