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Chapitre 10 : Là où ça fait mal


Bonjour à tous !

Première journée de congé pour moi depuis un moment donc : je suis restée en jogging toute la journée et j'ai écrit :)

Pour me faire pardonner les deux semaines sans publication, voici un chapitre près de 1000 mots de plus qu'à l'habitude ! :)

Bonne soirée ! Lily xxx

Mira appuya sa joue sur sa main, un mélange d'ennui et de découragement au visage. En près de deux semaines passées avec Laxus, elle n'avait pratiquement eu aucun moment pour avoir la liberté de s'aventurer suffisamment à son gout, la poussant pratiquement à remettre en question la pertinence de son infiltration à Raven Tail. À quoi bon supporter la présence de Laxus et de son odieux père si elle ne pouvait pas découvrir assez d'information pour aider Gajeel et l'ensemble de Phantom lord ? Non, se ravisa-t-elle. Dire qu'elle n'avait pas suffisamment d'information impliquait qu'elle savait au moins quelque chose, ce qui n'était pas du tout le cas. Tout ce qu'elle savait de plus, c'est qu'Ivan Dreyar représentait tout ce qu'elle n'aimait pas chez Laxus. Il était arrogant, se croyait au-dessus de tout et regardait les autres avec condescendance.

Puis son regard se posa sur Laxus, qui relevait un de ses sourcils sous l'effet de la concentration. Bien qu'anodin, voir son regard curieux et détendu lui fit l'effet d'un pieux au cœur. C'était celui du jeune Laxus, celui qui avait été son ami, celui qu'elle avait perdu la journée où il était parti vivre chez son père. À contre cœur, Mira réalisa que ce sentiment de nostalgie arrivait plus souvent qu'elle ne le voulait. Comment était-elle censée continuer à le détester alors que, dans certains moments où il semblait oublier de porter sa carapace, il échappait un petit sourire sincère en lisant elle ne savait quoi ? Comment était-elle censée garder sa rancune contre lui alors que certaine fois elle oubliait elle-même qu'il avait changé ?

Le côtoyer à tous les jours avait beaucoup plus d'impact qu'elle le voulait. La haine qu'elle avait contre lui se mélangeait avec le doux souvenir qu'elle n'avait pas pu chasser de leur enfance et elle détestait ça. Elle détestait ne pas pouvoir détester Laxus comme elle le voulait.

Soupirant, la jeune femme tenta de se concentrer de nouveau sur les documents que lui avait donnés Laxus, mais son estomac se mit à se plaindre, attirant l'attention de Laxus.

- T'as un monstre là-dedans ou quoi ? Rit Laxus en pointant son ventre.

- Je n'ai pas mangé de la journée, cher Laxus, dit-elle avec une sourire emplis de sarcasme. J'étais trop occupée à remplir la paperasse que tu ne prends pas la peine de traiter toi-même.

- La pause diner commence dans deux minutes et je n'ai pas le droit de te forcer à travailler pendant ce temps-là, dit-il d'un sourire en coin.

Mira leva sur lui des yeux surpris. Venait-il vraiment de faire une blague ? Puis il le fit encore une fois, la faire chavirer, lui faire croire qu'il était encore le Laxus de son enfance.

- Y'a une restaurant de sushis un peu plus loin sur la rue, ajouta-t-il, Personnellement je les trouve dégoutants, mais Ever dit qu'ils sont bons.

Malgré elle, une souvenir emplis ses pensées.

- Mira ! Cria un garçon blond d'à peine dix ans alors qu'il repérait sa meilleure amie.

- Allo Laxus ! S'exclama la fillette, une grand sourire sur les lèvres.

- T'étais où, bouda-t-il.

- J'aidais Elfman à faire ses devoirs, dit-elle simplement. Tu me cherchais ?

- Oui, grand-père voulais savoir si tu voulais manger à la maison ce soir, dit-il, ses yeux montrant clairement qu'il espérait une réponse positive.

À ça, la jeune fille rougit légèrement, agrippant le rebord de sa robe rose.

- Je... je ne veux pas laisser Liz et Elfman seuls à l'orphelinat.

- Amène-les alors !

- Monsieur Makarov nous invite toujours à manger plein de belles choses... Maman disais qu'il ne faut pas abuser de la gentillesse des gens.

- Pourquoi tu abuserais si on te le propose ? Demanda Laxus, penchant sa tête sur le côté en signe d'incompréhension.

Mira ne semblant toujours pas convaincue, il réprima une grimace pour afficher plutôt un air espiègle et lui chuchota à l'oreille :

- Grand-père va commander des sushis.

Les yeux de Mira s'ouvrirent aussitôt de convoitise.

- Tu as enfin gouté ! S'exclama la petite Mira en tapant des mains.

- T'es bizarre d'aimer ça. C'est aussi dégoutant que ça en a l'air, grimaça pour de bon cette fois Laxus. Mais grand père va me commander autre chose sur le menu.

Sans pouvoir s'en empêcher, Mira prit rapidement Laxus dans ses bras avant de courir prévenir son frère et sa sœur.

Elle n'eut pas le temps de déterminer comment réagir avant qu'une personne frappant à la porte ne la sorte de ses pensées. Après avoir timidement ouvert la porte, celle qui était sans le moindre doute intimidée s'adressa à Laxus.

- Monsieur Dreyar ?

- Quoi ? Dit-il platement, sans vraiment prendre la peine de poser son regard ailleurs que sur son écran d'ordinateur.

- Monsieur Dreyar... eum... l'autre monsieur Dreyar veut vous voir.

Une faible grimace effleura les lèvres du jeune homme avant que son air neutre ne reprenne le dessus. Quelle que soit la raison qu'avait Ivan de rencontrer Laxus, ce dernier était sans aucun doute déjà au courant de quelque chose.

- J'ai des choses à faire pour le moment, laissa-t-il tomber.

À sa réponse, les couleurs semblèrent quitter les joues de la jeune employée, qui imaginait probablement la réaction d'Ivan si son fils lui tenait tête.

- Il...il insiste. Il dit que c'est le bon moment.

Après quelques secondes de délais, le jeune homme blond abaissa l'écran de son ordinateur portable et se leva, laissant Mirajane seule dans le bureau.

- Il est dans son bureau je suppose ? Entendit-elle demander.

- Non. Il vous attends...

«Merde», pensa Mira alors que la porte s'était refermée avant qu'elle n'entende la réponse. Elle réalisa cependant bien vite que l'endroit où ils se trouvaient n'était pas le plus important et que c'était plutôt où ils n'étaient pas qui comptait. Comme si quelqu'un avait entendu la plainte mentale qu'elle venait de faire, elle venait d'obtenir l'occasion qu'elle cherchait depuis des jours : le bureau d'Ivan Dreyar vide et Laxus ne la surveillant pas.

Elle attendit donc un moment, empoigna un fichier qu'elle devrait remettre de tout façon à Ivan et se mit en marche vers son bureau. Après avoir frappé quelques coups, histoire de s'assurer qu'il n'était pas revenu, elle ouvrit la porte et se glissa à l'intérieur.

À l'image du grand patron de l'entreprise, la pièce était neutre et froide, n'ayant aucune décoration ou quelconque objet personnalisant l'endroit. Même la lumière semblait terne contrairement au reste de l'immeuble. Ne voulant toutefois pas s'attarder sur les lieux, Mirajane entreprit d'ouvrir l'un des tiroirs, fouillant à l'intérieur à la recherche de quelque chose de significatif.

Après avoir trouvé plusieurs tiroirs remplis uniquement de trucs de bureaux, elle finit par tomber sur une filière plutôt intéressante. Son cœur de serra lorsqu'elle remarqua le document de vente d'entreprise qu'Ivan tentait désespérément de faire signer Gajeel. Ignorant la rage qu'elle ressentait à l'instant même, elle tassa le document pour, cette fois, sentir son sang se glacer dans ses veines. C'était des documents portant sur les finances de Phantom lord, ou plutôt sur les apports financiers qui avaient permis de fonder la PL inc. Réalisant que ça n'augurait sans doute rien de bon, elle fit une rapide photocopie du document.

Elle dut toutefois s'interrompre là, la jeune femme percevant des pas se dirigeant vers le bureau. La porte de ce dernier s'ouvrit justement à la volée alors qu'elle sortait.

- Qu'est-ce que tu fais là, demanda la dénommée Flare qui se tenait devant elle, affichant un regard méfiant.

- Je suis venue porter des documents pour Monsieur Dreyar ! Dit-elle d'un ton enjoué malgré son cœur qui battait à tout rompre dans sa poitrine. J'espère que ce n'est pas ton cas aussi, ajouta la jeune femme en agrippant son menton, le pauvre va avoir beaucoup trop de paperasse à trier sinon !

À son commentaire, la jeune femme jeta un regard sur le bureau où se trouvait bel et bien le document apporté par Mirajane, affichant une évidente déception à l'idée de ne pas avoir pu coincer la nouvelle venue.

- Je ne suis pas une vulgaire assistante, moi. Je n'ai pas de papiers à remettre à Ivan.

- Tant mieux alors !

Puis elle trotta jusqu'au bureau de Laxus, serrant dans la poche la copie qu'elle avait réussi à faire de justesse, prête à en analyser le contenu aussitôt qu'elle serait à l'abri des regards.

***

- Je t'ai pris un sandwich au roast-beef ! S'exclama Levy en déposant un sac de la sandwicherie près de l'entreprise ainsi que deux breuvages. J'ai pensé que ce serait ce que tu aimerais le mieux.

- Gihi, t'as bien pensé crevette !

- Est-ce que je peux un jour espérer que tu vas m'appeler Levy ? Leva-t-elle les yeux au ciel.

- Nah... pas vraiment, rit-il.

Sans plus attendre, il se mit à déballer le sac comme s'il n'avait pas mangé depuis des jours et prit à peine le temps d'en vider le contenu avant de commencer à manger.

- Tu sais, tu dois aller porter les factures à la comptabilité si tu veux te faire rembourser, dit-il la bouche pleine en pointant la facture qui dépassait du sac déchiré.

- Je ne veux justement pas être remboursée.

- Et pourquoi tu ferais quelque chose d'aussi stupide ? Renchérit-il.

- Parce que pour une fois, c'est à mon tour de te rendre la pareille.

Voyant qu'il ne semblait toujours pas saisir où elle voulait en venir, elle roula des yeux et poursuivi.

- Ça fait des semaines que tu paies mes repas.

- La compagnie, coupa Gajeel.

- Donc toi, coupa à son tour Levy. Tu m'amènes même faire de l'escalade souvent avec toi et... j'ai l'impression que c'est toujours moi me fais gâter... acheva-t-elle.

Le cœur de Gajeel fit un bond, chose qu'il faisait de plus en plus souvent en la présence de Levy. Ne réalisait-elle pas que s'il faisait tout ça, c'est qu'il en avait envie ? Qu'il ne s'attendait à rien de plus que de la voir sourire ? Tch. Le voilà encore qui redevenait tout sentimentale, se reprocha-t-il mentalement.

- Faut que t'économise, laissa-t-il tomber.

C'est alors qu'il réalisa qu'il en avait peut-être trop dit. Il n'avait prévu lui en parler, du moins pas tout de suite. Il ne savait même pas pourquoi il hésitait à lui en parler. En fait oui, il le savait, du moins son subconscient était au courant. C'était la crainte, la peur qu'elle refuse de l'accompagner même s'il ne comprenait toujours pas pourquoi il y tenait tant. Mais l'idée était bien là, depuis cette première fois où il lui avait montrer les bases de l'escalade, depuis la première fois où il avait eu l'idée de la pousser à monter jusqu'en haut.

- Pourquoi ? Demanda-t-elle, de l'inquiétude dans la voix. Tu ne penses quand même pas remettre ta compagnie à Laxus ?

- Jamais je ne cèderais à ce bâtard, gronda Gajeel, agacé que la première chose à laquelle elle avait pensé était de perdre son emploi.

- Alors pourquoi ?

Un nouveau silence. Elle n'avait probablement jamais considéré l'idée même de venir avec lui en voyage. Certes, elle avait démontré de l'intérêt pour son projet et elle avait fait des progrès remarquables, mais voulait-elle vraiment dépenser autant d'argent pour voyager... pour voyager avec lui ?

- Gajeel... qu'est-ce qui ne vas pas ? Demanda Levy, maintenant réellement inquiète.

- Tout va bien ! S'emporta-t-il, exprimant tout haut la colère qu'il ressentait contre lui-même d'avoir autant de difficulté à poser cette simplement question.

- Parfait ! Si tu ne veux pas me dire pourquoi je dois économiser, je vais aller prendre une marche ! S'emporta Levy à son tour, sa timidité envers son patron ayant visiblement chutée au cours des dernières semaines.

Avant même qu'il ne puisse ajouter quelque chose, elle sorti du bureau, claquant la porte derrière elle. Ruminant sa rage quelques minutes, Gajeel se leva finalement pour la rattraper lorsque quelqu'un ouvrit la porte avant lui.

- Fous le camp d'ici, Dreyar, aboya-t-il à Laxus qui venait d'entrer dans le bureau.

- Quel bel accueil, Redfox, ricana Laxus.

- Encore trop beau pour toi alors fous moi le camp avant que mes poings soient ceux qui te saluent convenablement.

- Quand je pense que tu as été capable de diriger une compagnie seul durant plus d'un an...

- Qu'est-ce que tu veux qu'on en finisse ?

- Simplement savoir ce que tu penses de mon idée... et voir comment ta pathétique entreprise se débrouille sans logiciel.

- Nah... T'es pas venu pour ça. Même quelqu'un d'aussi stupide que toi doit avoir une raison de venir ici, dit-il suspicieux. Qu'est-ce que tu veux ?

- Peut-être que venir ici et savourer ma victoire est suffisant ? Le provoqua-t-il.

- Gihi ! Si tu crois que t'as gagné, t'es encore plus imbécile que t'en a l'air !

Puis Laxus jeta un œil à son cellulaire et sourit.

- On va voir ça, dit-il simplement avant de partir.

Mais Gajeel n'entendait pas le laisser partir aussi facilement.

- Je vais trouver ce que tu magouilles, et je vais te le rendre au centuple, cracha-t-il avant d'être interrompu par un cri. Le cri de sa cousine.

Sans prendre la peine de réfléchir d'avantage, il enfonça son poing dans le visage de Laxus et parti vers l'origine du son sans attendre un instant. À quoi devait-il s'attendre cette fois ? Quels dommages avaient-ils encore fait à leur entreprise, juste sous leur nez cette fois ?

Quoique Gajeel se soit imaginé, c'était pire, et aucun mot ne pouvaient décrire ce qu'il ressentait à l'instant.

- Levy, souffla-t-il alors qu'il se laissa tomber sur ses genoux près du corps abimé de celle qui était devenu beaucoup plus qu'une assistante pour lui.

Il osait à peine la toucher tant elle semblait fragile, brisée. Elle avait la lèvre fendue, son bras se tordait d'une façon improbable et du sang s'écoulait d'une plaie sur son front. Puis il remarqua la marque finale laissée sur le corps de la jeune femme. Un logo, grossièrement peint sur son ventre : le logo de Raven Tail.

- Gajeel... Avança Juvia qui était celle ayant découvert Levy. Je ne crois pas que sa vie est en danger, mais il faut l'amener d'urgence à l'hôpital.

Comme s'il reprenait vie suite aux appels de sa cousine, il glissa doucement ses bras sous elle. Plus doucement qu'il ne l'avait jamais fait, la tenant contre lui comme si sa propre vie en dépendait.

- Reste avec moi, Levy, dit-il la gorge serrée.

La commissure des lèvres de la jeune femme se courba en un sourire. Était-il en train d'imaginer des choses ? Elle ne pouvait pas possiblement sourire à l'instant ! Il ne savait même pas jusque-là si elle était réellement consciente.

- C'est la deuxième fois depuis que tu me connais que tu m'as appelé Levy.

- Garde tes forces et tais-toi, on va à l'hôpital.

- D'accord, dit-elle en se lovant contre lui, comme si maintenant plus rien ne pouvait lui arriver, comme si elle ne venait pas d'être battue à cause de ses problèmes.

Puis il la laissa à contre cœur aux médecins, la chaleur de Levy encore perceptible sur ses bras et son torse. Serrant les dents, il s'empêcha de frapper dans un mur, contenant du mieux qu'il pouvait la rage qu'il avait accumulée jusqu'ici. Si Raven Tail avait frappé un grand coup en détruisant son matériel, Gajeel savait très bien que cette fois, Ivan avait visé là où ça faisait le plus mal.  

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