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Chapitre 7 : Dernière volonté


~

- Le Roi se passera de moi quelque temps ! Qu'il continue ses banquets inutiles, sans se mêler de mes affaires ! Cria la Générale en décrivant nerveusement un cercle avec ses pas.

- Mais madame, il vous demande à ses pieds, il a dit qu'il avait à s'entretenir avec vous ! Lui répéta pour la cinquième fois le Lieutenant Sānto.

- Bien dîtes à Monsieur que je suis occupée, à l'autre bout du continent, et que je me passerai de ses commentaires désobligeants et inapropriés, qu'il ne cesse de me répéter ! Dîtes lui que sa voix insupportable envahit ma tête à la moindre erreur que je fais, et que sa manie qu'il a de me dicter mon métier éxige au moins quelques connaissances dans le domaine, et que malheureusement, en n'en possède aucune ! Et faites lui parvenir que lorsque l'on a jamais vu une goutte de sang ni tenu une arme de sa vie, il est compliqué de donner des ordres justes. Pour qui se prend-il !

La femme ainsi que toute sa troupe avaient revêtu de normaux habits. Elle abordait une longue queue de cheval qui retenait ses cheveux ébouriffés, un chemisier rentré dans un long pantalon brun, ainsi que quelques bandages par ci par là, morceaux de tissu qu'elle ne pouvait s'empêcher de retirer dès que les infirmiers avaient le dos tourné.

- Il se prend pour le Roi ! Et ses volontés sont des ordres.

La Générale soupira bruyament à son tour, ce qui eut le don d'énerver Sānto qui, posé sur une chaise, plume à la main, s'occupait d'écrire ce que lui dictais sa supèrieure.
La Générale n'était dcidement pas une personne à fréquenter trop longtemps. Au bout d'à peine quelques heures passées avec elle, on en a plein le crâne de son mauvais caractère et de ses réflections furieuses. Le brun aux sourcils broussailleux dont les yeux étaient peints en un vert comme mes épines de pins, malgré sa patience, était réduit à rester aux cotés de la Générale pendant il ne savait combien de temps. Il n'aimait pas la compagnie de sa supèrieure, mais faisait avec. Dans l'Armée du Roi, c'est soit on idolâtre ses supèrieur et on fait tout pour les rendre fiers, soit on se tait, on fais semblant de suivre meurs ordres à ma lettre, jusqu'à monter en grade.
Lieutenant, pour les plus ambitieux comme Sānto, est un échelon terrible : soit on fait une connerie, et on est viré de l'Armée des éclaireurs à jamais, ou alors, on est bloqué dans ce rang traître, avec pour seule espèrence le fait que le Général actuel vous nomme comme son successeur. Sānto savait que l'ancien Général était un homme fort, mais bon avec ses troupes avant tout. Il avait entendu dire, que, celon les rumeurs, la Générale actuelle était une ancienne lieutenante discrète mais à fort caractère, un tempèrament presque aussi fort que son arme. Elle aussi, sans doute, avait fais semblant de suivre les ordres de son chef à la lettre, et c'était ça qui lui avait vallu la succession de l'ancien Général.
Une fois qu'elle avait plein pouvoir, elle révéla sa vraie forme, une femme ambitieuse, prête à tout pour arriver à ses fins, et surtout cruelle, plus cruelle que la vie elle même. Le Roi était un peu pareil, l'arme en moins, et le pouvoir en plus. C'était lui qui oa dirigeait, mais il ne pouvait lui retirer son titre.  Elle était la chef de ses armées et remplissait son métier de protectrice à la perfection.

- Très bien. Vous avez gagné ! Marquez que je viendrais le voir après avoir règlé quelques soucis ! Et qu'il devra attendre, que je ne suis pas un plat à commander à ses cuisiniers, et, surtout, dîtes lui que je ne m'excuserai jamais d'avoir une vie professionelle ! Elle tapa violemment sur la table, alors que Sānto, habitué à ses sauts d'humeur, écrivait toujours.

- Bien cordialement, la personne qui vous a toujours été fidèle, Générale Eleanor, et maintenant laissez-moi signer.

Sānto se leva, et laissa la plume à la grise.

- M..Madame... fit-il comme si il avait attendu qu'elle se calme pour lui annoncer une mauvaise nouvelle.

- Qu'y a t'il.

- C'est Nami... Je crois que ce matin, quand vous êtes rentrée dans la maison, elle s'est comme qui dirait...Enfuie...

La Générale rata sa signature, puis tourna son regard froid vers le Lieutenant. Elle ouvrit, la bouche, puis la referma.

- Vous croyez ?  VOUS CROYEZ ?! Vous doutez de cette affirmation ? PEU ÊTRE QU'ELLE EST JUSTE PARTIE CUEUILLIR DES POMMES ?!

- J.. je suis sûr qu'elle s'est enfuie... ma...madame. . .

La grise éclata de rire, les larmes aux yeux.

- Ah ah ! Encore un problème ! Elle ne vagabondera pas bien longtemps, n'est ce pas ? Ah ah !

~

- Partir. Il faut partir. Fit Nami

- Oui.

- Partir. La Générale s'est sans doute rendue compte de ma disparition !

- Oui.

- Elle va venir me chercher !

- Sans doute. Si elle te retrouve, je pense qu'elle te tuera.

Nami tourna son visage horrifié vers Robin, s'accrochant à elle comme si il s'agissait d'une bouée de sauvetage.

- Tu fais peur Robin ! Je veux pas mourir moiiiii !

- D'après ce que j'ai lu, comparé au Sud qui n'est composé que de grandes collines et petites forêts, le Nord est presque une jungle. Une fois là-bas, on pourra un peu mieux se cacher.

- Je veux sortir de cet endroit avant la nuit ! Et ne pas recroiser ces Bannis...

- Il y a plein d'autres animaux le jour. La faune se réfugit dans les Falaises de Calcaire, car il n'y a aucun humain pour les tuer.

- Des animaux ?? Quels genre d'animaux ? Demanda la rousse, méfiante.

- Des chenilles.

- Des chenilles ? Mais en quoi c'est dangereux les chenilles ? Repris Nami, qui s'inquiétait de plus en plus.

- Quand elle font la moitié de ta taille et se nourissent de sang, oui, elles sont dangeureuses.

- Ce n'est pas le cas ? Dis moi que ce n'est pas le cas Robin.

- C'est malheureusement le cas. Lui réponds la brune, peu intimidée.

- C'est pas vrai ! Il y a quoi d'autre ? Des lézards mangeurs de chats ?

- Il y a des lézards, mais ils sont herbivores. Heureusement que les arbres repoussent vite d'ailleurs.

- Et comment ça se fait qu'on est toujours pas tombées sur une de ces bestioles ?

- Un coup de chance.

Nami regarda autour d'elle, la peur s'accrochant à ses jambes.

- On s'en va. Dit-elle.

- Je te suis. Je ne suis jamais allée plus loin que la limite du petit ruisseau qu'on vient de traverser. Fit Robin.

- Ok. Attends, vraiment ? Bon, je pense que si on prends le même chemin qu'à l'allée, on est déjà mortes. On a directement monté au Nord, je suppose donc que si on continue tout droit vers le Sud Ouest, on arrivera dans tous les cas aux abords des territoires du Nord.

La rousse se tut et entama la longue traversée des Falaises de Calcaire. Nami avait compris que sa nouvelle coéquipière n'étais pas du genre bavarde, mais elle ne pouvais pas s'empêcher de lui raconter ses mésaventures au sain de la troupe de la Générale.

- Et, tu vois, elle a tranché les Bannis en un seul coup, comme ça ! Shlak ! Avait-elle conté avec une certaine haine dans la voix. Oh, fais chier !

Une autre de ces innombrables montagnes qu'elles avaient du escalader venait de faire surface devant leurs yeux. Les mêmes rochers coupants leurs compliquaient la vie lorsqu'elles avaient à escalader les géants de pierre, mais les deux jeunes femmes se devaient de continuer tout droit quels que soient les obstacles rencontrés. La brune était toujours aussi silencieuse, mais au fond, plus elle s'éloignait de sa maison réduite en cendres, plus elle se sentait en insécurité. Son grand-père l'avait toujours autorisée à soetir de la maison la journée, tant qu'elle revenait saine et sauve le soir, et pourtant, pendant les vingts de sa vie qu'elle avait passés en l'absence de ses parents, jamais elle n'avait dépassé le petit ruisseau. Elle avait l'impression, en regardant au delà, que se trouvaient, tapis entre les fougères, des mains ténébreuses qui allaient la tirer encore plus loin de son cocon. Elle ne voulait pas ça. Son bien être et sa sécurité étaient restés auprès de son défunt Grand-Père, enfouis dans les cendres humides de la chair des Livres Ancestraux. C'était sous les ordres de celui-ci d'ailleurs qu'elle s'était résolue à sortir de sa maison assoupie par les flammes ardentes, après quelques minutes d'hésitations.
Et puis, alors que sa jambe la faisait attrocement souffrir, elle s'était roulée en boule entre deux buissons, tremblotante comme une feuille sous de le vent, et avait attendu que la tempête qui faisait rage dans sa tête se calme.
Ce fus lorsque que l'étrangère aux cheveux enflammés lui tomba dessus qu'elle fut si rapidement ramenée à la réalité. Grand-pa était mort, elle allait devoir affronter le monde nouveau seule, enfin, presque.
Cete inconnue lui avait tendu la main, lui expliquant à quel point elles étaient similaires : toutes deux atteintes par l'onde orageuse de la Générale. Toutes deux devaient fuir ce nuage chargé de pluie qu'était la chef des Éclaireurs.
C'est ce qu'elles avaient fait. Elles avaient fui. Robin s'était rendue compte que, dans le monde qu'elle avait ignoré toute sa vie, il était souvent question de fuite. La fuite de Nami, la sienne, la leurs.

- Je propose, avant de gravir cette fichue falaise, de nous reposer un peu. Ça fais quatres heures qu'on marche non-stop, il doit être aux alentours de huit heure et demi ! On a bien avancé. Fit la rousse d'une voix toujours aussi peu enjouée à l'idée de grimper sur le calcaire pointu.

Robin hocha la tête, avant d'ajouter, un peu rieuse :

- L'histoire des chenilles et des Lézards, c'était une blague.

Nami ouvrit la bouche dans le seul but de la refermer ensuite. Robin s'était bien foutue d'elle, jouant avec sa crédulité lorsqu'il s'agissait, et seulement dans ces cas là, de choses dangereuses.
Les deux jeunes femmes s'assirent sur une branche fraîchement tombée de son arbre. Nami emprunta une brindille, et commença paresseusement à tracer des traits sur la mousse.
Robin pensa que c'était le bon moment pour ouvrir la saccoche. Elle était plus ou moins en sécurité, et si GrandPa avait souligné ce détail, c'était sans doute car ce qu'il avait dedans était important.
La contenu n'était pas léger, la noiraude l'avait bien senti lors de sa marche de plusieurs heures à travers les luxurientes forêts et larges falaises qui composaient le territoire hostile dans lequel elle avait grandi.

Sans qu'elle sut pourquoi, son cœur se mit à battre très vite, au point que Robin l'entendit s'animer en elle, recouvrant les frottements de la brindille de Nami sur le sol dur.
Elle l'ouvrit délicatement, et tomba sur une morceau de papier soigneusement plié en deux. En dessois de celui-ci, car Robin s'était empressée de le retirer, se trouvait un drap de soie, qui semblait recouvrir la véritable contenu du sac à bandoulière. Grandpa avait sans doute voulu qu'elle lise ce qu'il y avait marqué sur le papier, avant de regarder le contenu.
Elle le déplia soigneusement, en faisant attention de ne pas l'abîmer, et reconnut tout de suite l'écriture tremblotante de son Grand-Père.
Elle lut attentivement dans sa tête, alors que Nami s'était levée pour inspecter les alentours.

" Ma chère et tendre Robin.
Je savais que ce jour arriverai à un moment donné, mais igorait quand. Le jour où le Gouvernement trouverait notre planque, ce jour où tout serait fini.
Je me devais alors de trouver un moyen de protéger les seules choses que je possédais à ce jour : toi, et les Livres Ancestraux.
J'ai très vite compris que je devais faire un sacrifice, j'ai choisi ma vie, c'était elle qui était potentiellement la meilleure pour remplir ce rôle.
Seulement, j'ai aussi trés vite su que les Livres Ancestraux n'iraient nulle part sans moi, et te les confier serait te mettre en danger.
Alors, une nuit d'hiver, j'ai pour finir décidé de sacrifier en plus de mon éxistence, les Livres Ancestraux. Il était hors de question qu'ils tombent entre leurs mains, et toi, accesoirement.
Tu es celle qui sait lire la langue de ces Livres, Robin, et tu es bien plus importante à mes yeux que ces vulgaires bouts de papier insignifiants.

Te rappelles-tu, ma fille, que je t'ai toujours dit vouloir mourir sous les étoiles ? Je voulais la voûte celleste sous mes yeux lorsqu'ils se fermeraient à jamais.
Au moment où je t'écris, j'ai pris conscience que ce souhait ne sera jamais accompli, que jamais ces points blancs qui cintillent dans le ciel se reflèteront dans mes yeux assombris par le brouillard de la mort.
Mais tu sais, s'éteindre pour quelqu'un qu'on aime, ce n'est pas mal non plus. Après, on rejoint les étoiles, on rejoint l'éternité, et, qui sait, un jour, on se retrouvera au millieu des lumières chaleureuses de ces flocons brillants.
En attendant, tu dois comprendre que tout à son importence dans la vie. Tout à un début et une fin, et nombreux seront les problèmes que tu rencontrera. La vie est une chienne, qui vaut la peine d'être admirée et vécue.
Alors fonce. Ne pense pas à ta sécurité, va là où tu le souhaites, profites, ne te soucie plus du vieil aigri que je suis. Je souhaite que tu vives entièrement, une vie pleine de rebondissements, une vraie vie, une vie pointillée de peines et étouffée par l'adrénaline. La peur de la mort sera ton ennemie.
Que tu vives.
C'est ma dernière volonté, à ce jour.
Cependant ma Robin, je ne pouvais brûler les 5 choses que je t'ai cachées. Elles m'ont hanté, il m'était immossible de les éloigner de moi, impossible de les détruire, ce n'est qu'une question de volonté. Elles sont devenues une obsession sans que je le sâche... je ne pouvais les comprendre, et, pourtant, j'avais l'impression que ces 5 choses essayaient de me dire quelque chose.  Les laisser au gouvernement serait une erreur aussi fatale que de les abandonner.
Je suis désolé, je ne pouvais que te les livrer. Garde-les.
Robin, lorsque j'ai compris ce que ces choses étaient, j'ai été égoïste... je ne voulais pas te les montrer... savoir que tu pourrais comprendre ces 5 choses et que moi non m'aurait rendu jaloux.
Oui, Robin... Ces cinqs livres sont les réels Livres Ancestraux. Ils ne sont qu'au nombre de 5, mais pourraient être plus puissants qu'un millier d'hommes.
Je ne pouvais pas t'avouer leur éxistence, c'était trop dangereux, pour toi, et pour ces Livres. Je t'ai menti, j'en suis désolé. Les Livres que tu as lus ne sont pas les vrais Livres Ancestraux. Mais rassure toi, ils sont écris dans la même langue que toi seule sait déchiffrer, seulement, les Livres Ancestraux sont ce qu'il y a de plus complexes à comprendre, chaque mot est une énigme. J'aurai aimé t'apprendre toutes ces choses avant, mais je devais attendre que tu deviennes encore plus mature, et capable de garder ce lourd secret.

Pour finir, je t'aime.
Merci d'avoir supporté les sauts d'humeur de ton vieux rabougri de GrandPa. "

Robin laissa rouler une délicate larme sur sa joue. Son cœur semblait encore plus exploser qu'avant d'avoir lu la lettre, et, Nami, la voyant pleurer, s'était rassise à coté d'elle, la regardant d'un air interrogateur et de pitié. Robin inspira un grand coup avant de retirer le drap qui couvrait les soi-disant "Vrais Livres Ancestraux". Robin avait besoin de voir ça de ses yeux.
Au moment où la brune retira la couverture, ses yeux s'équarquillèrent : c'était bien 5 livres qui avaient semblé peser si lourd sur les épaules de Robin.
Le parfum fort de pages moisies enfla les narines des deux jeunes femmes, et la poussière vînt picoter leurs yeux.  Robin reconnut au toucher la même couverture rèche que les Livres qu'elle avait cru Ancestraux dans son enfance. Les reliures elles aussi étaient dorées bien que plus poussièreuses et vieilles. Les pages étaient brunes, usées par l'age.

- Est-ce que ce sont... ?

- Oui.... Ce sont les 5 Livres Ancestraux, qui sont en notre possession ! S'écria Robin. Tant de nouvelles choses à découvrir !

Nami fronça les sourcils.

- Merde... dit-elle Maintenant qu'on les as, il va falloir les cacher à tout pris. Et si l'armée apprends qu'on les as, ça fera une raison de plus à la Générale de nous trouver...

- Oui. Affirma Robin. On va devoir être vigilantes.

- Tu ne comprends pas ! Ils nous mettent en danger !

- Et alors ?! On est déjà en danger ! Tant qu'ils ignorent l'éxistence des vrais ouvrages, le degré de danger est le même ! On est dans le même bâteau, je te signale. Autant rester ensemble.

- Oui, comme ça, ils en auront deux pour le prix d'une, avec en prime les 5 Livres Ancestraux ! Bien !

- Unions nos forces contre eux !

- Oh, mais bien sûr, et toi, ta force, c'est quoi ? Avoir une certaine facilité à se mettre en danger, peu être ?! Ironisa Nami. Les deux jeunes femmes s'étaient levées. Nami avait touché juste.

- Je sais lire ces ouvrages !

- Incroyable ! Qu'est ce que tu vas faire quand on sera encerclées ? Leur lire le premier verset en espérant qu'ils soient touchés ?

- Tu ne comprends donc pas ! Ces Livres Ancestraux sont des armes ! Ils ont été crées pour ramener la paix a temps des Dieux !

- ...

- Et maintenant que le chaos est revenu, à cause du Roi et de son armée, ces Livres Ancestraux nous ont été livrés par les Dieux ! Ils sont des armes à utiliser contre le gouvernement ! C'est ce à quoi j'ai été formée toute ma vie ! L'histoire de ce monde, c'est ce pourquoi je suis là. Le Roi a mis le monde à feu et à sang ! Il est l'origine de la guerre entre le Nord et le Sud, il est à l'origine de l'abandon des Falaises de Calcaire, il est à l'origine de la Tuerie, c'est lui qui a fait construire la Prison de Melchior, et qui a instauré toutes ces... règles... de merde !  Et son père a commencé le travail ! Avant... repris Robin, il n'y avait ni Roi, ni Armée, les Hommes étaient heureux, sans conditions, ils chassaient à leur guise, et priaient pour des Dieux qui ne leur imposaient que de respecter leur prochain ! Ces Dieux... ils ont été oubliés ! À l'arrivée du Roi, c'est lui que les habitants ont commencé à prier ! Ainsi que tous les descendants du premier Roi ! L'actuel souverain en fais partie. Les Livres Ancestraux sont les seuls choses à pouvoir rétablir le lien entre les Dieux et les hommes.

Nami regarda intensément Robin, puis se détourna.

- Commençons à escalader cette falaise, je préfère éviter de ne pas être arrivée avant la nuit.

~

Toutes les portes de commerce faisaient donc le même bruit ? Ce tintement était aux oreilles de Zoro insupportable ! Toute sa vie il avait écouté la même cloche hurler, lorsqu'il rentrait chez-lui dans le magasin de ses parents, cette même sonnerie qui l'avait fait sursauter tant de fois. Il allait faire une overdose de ce "TIN TIN" qui lui agressait les oreilles à chaque fois qu'il avait pour idée de faire des achats. Il lui rappelait, en plus de ça, la cloche dans un vieu jeu démodé nommé... Minecake ? Minecrasse ? Il ne se rappellait plus. Lorsqu'il était petit, ce jeu était revenu à la mode, et Zoro n'avais jamais compris pourquoi les graphiques étaient aussi cubique. Ce jeu était ennuyeux.
Lorsque lui et Sanji entrèrent dans le seul bar du village du Sud, la même cloche couina (Kuina). Zoro eut l'étrange envie de la découper avec son nouveau sabre, mais se ravisa : ce n'était pas très très gentil.
Ils allèrent s'asseoir sur le bar, où, derrière le comptoir, un vieil homme qui avait sans doute travaillé dans le bar toute sa vie, à la moustache volumineuse et aux yeux bleux glacés nettoyait soigneusement un verre aussi transparent qu'une mer d'huile.

- Bienvenue. Fit-il.

Sanji regarda aux alentours : deux femmes en vêtements de serveuses s'enfilaient littéralement des verres entiers d'un alcool brun dont le parfum embaumait déjà l'atmosphère, et cinq hommes aux ages différents et variés discutaient bruyament des exploits de chacuns, se bousculant pour raconter ses mésaventures, ou pire, se venter.
Et pour finir, tout au fond du bar, en train de manger goulument tout en marmonnant, un homme portant une lourde armure en acier
Il n'avait aucune arme. Qui étais donc cet homme en armure, sans le moindre moyen défensif ?
Sanji soupira : il n'était pas bien placé pour le juger, lui qui n'avait ni armes ni compétences particulières dans le jeu. Et même Zoro qui était équipé à présent d'un sabre extrêmement coupant avait passé la plus grande partie du gameplay sans rien pour se défendre.
Sanji n'aimait pas tous ce qui était armes à feu, ou encore armes blanches telles que des couteaux ou autres lames de petite taille. Lorsque certains utilisaient des flingues ou des épées pour terrasser leurs ennemis, lui préférait la force brute, cette pure force qui lui venait de ses jambes, forgées par l'age.
C'était grâce à ce vieux Zeff qu'il avait pu paufiner ses compétences en terme de coups de pieds. Sa jambe emputée ne l'avais jamais empêcher de filer de bons coups de pieds à son fils adoptif lorsqu'il ne lui obéissait pas. C'est pendant son adolescence que Sanji reçoit un bon nombre de "Kicks", et même si il est encore un jeune boutonneux dont la voix déraille lorsqu'il chante sous la douche, ses fesses se trouvent moins douleureuses que lorsqu'il avait quinze années bien comptées.
Ce même fessier dont Zoro s'était moqué il y a quelques années, criant presque dans toute la cafetaria de leur collège que Sanji a un "Beau p'tit cul". Zoro s'était ensuite tut. La peur de perdre ses bijoux de famille l'emportait sur les moqueries incessantes, sans doute. 
Zoro aussi n'était pas à plaindre. Comme si la faiblesse était son unique peur, il avait forgé son corps en même temps que son caractère. Il y avait sans doute aussi peu de faiblesse en lui que de sens de l'orientation. C'était peu-être ses entrainements très durs pour son age qui lui avaient retiré toute boussole intentionnelle ?

Ou alors, et Sanji optait souvent pour cette proposition, il était juste con.
À l'adolescence, on est tous con. On se cherche, souvent sans se trouver, on se perd en soi-même avant de retrouver des raisons de vivre, avant de prendre le bon chemin, celui du cœur, et pour le plus de personnes, celui du cerveau.
Les deux extrêmitées de la vie. La cœur, et le cerveau. L'amour, et la peur.
Cette peur qui empêche beaucoup trop de gens d'accomplir leur rêves, de s'épanouir, cette peur qui provoque des guerres, des conflits, cette peur qui ne sait que rendre malheur à ceux qui empruntent son chemin.
Il y a la bonne peur, la prudence, qui ne fais que compléter l'amour et les rêves.
La mauvaise peur avait guidé Zoro vers l'abandon de sa passion. La peur de finir dépendant d'elle, la peur de perdre d'autres personnes à qui il tient, la peur de l'amour. Zoro écoutait sa tête, ses muscles, pas son cœur.
Il avait abandonné le Kendo à cause de sa tête, alors que son cœur lui soufflait de faire ce qui lui plaisait de faire.

Sanji vivait lui de sa passion pour la cuisine, de son amour pour les femmes, de son amitié avec Zoro, des jeux vidéos qu'ils terminaient ensemble, de son père qui l'aime à sa manière. Il ne faisait que ce qui lui plaisait, il s'était trouvé sans se perdre dans ce sentier étroit qu'est la vie. Un sentier traître, semé d'embouchures, mais dont tout le monde un jour finit par trouver la bonne voie, la bonne gauche, la bonne droite, l'équilibre, mêler bonne peur et amour afin de trouver le bonheur, le juste équilibre.

- À quoi est-ce que tu penses ? Demanda Zoro.

- Oh. Rien d'important. Bon, faisons un recapitulatif, sinon on s'y perd.

- Très bien. Nous sommes arrivés dans le jeu accompagnés d'une cinématique, où nous avons appris que nous nous trouvions dans le Nord, et que le Sud et lui étaient en guerre.

- Après ça, complèta Sanji, on a spawn dans le Sud, à coté d'un village dans lequel on a aidé les villageois à préparer leur machin. On a gagné une prime. Ensuite, on est partis.

- C'est là que les choses sèrieuses ont commencé... Zoro fit coupé par deux chopes de bière qui venaient de se poser devant leurs yeux.
L'homme qui tenait le bar les dévisagea avec son même regard hostile qu'il y a quelques minutes, puis finit par dire aux deux joueurs :

- Vos boissons vous ont été offertes par l'homme, là-bas : il pointa le gars en armure au fond de la pièce. Il demande à s'entretenir avec vous.

~

Bonjouuur à tous !
Et oui, je suis de retour avec un nouveau chapitre ! Cela fais deux semaines que je n'ai pas publier, mais j'ai reussi à trouver du temps pendant mes vacanses pour écrire (j'ai pensé à vous ! :3)
Cette histoire me prends de plus en plus la tête, alors, j'espère que ce chapitre vous a plu !

À bientôt au chapitre 8, et en attendant,

Portez-vous bien !

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