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Chapitre 5

Ce 11 décembre, un grand soleil m'accueille quand je pose mes deux mains sur la balustrade noir qui entoure mon balcon. Je lève la tête en direction du soleil et profite du fourmillement qui s'étend sur ma peau. J'entame en ce beau jour, mes vacances. Pas de travail, pas de réveil. Mais un rendez-vous.

Mon programme de la journée est simple. Faire les boutiques pour acheter les cadeaux de Noël, prendre un café, trouver une tenue approprié pour ce soir. Ah ! Et être à l'heure.

Une trentaine de minutes plus tard, je suis devant une boutique d'art.

Je compte offrir un tableau à Solène, un casque audio pour Tom, des pinceaux et une toile pour Lina, une réservations dans un restaurant quatre étoiles pour mes parents, une bouteille de vin pour Samuel et une boîte de chocolat pour Loris.

Bon, chaque chose en son temps. D'abord la tenue.

Quand je rentre dans le petit magasin de prêt à porter, je suis submergée à la vue de plusieurs robes, jupes, pantalons et pulls de toutes les couleurs et aux formes diverses.

Je compte bien l'impressionné ce soir, il me faut donc un vêtement chic et à la fois décontracté. Je vote pour une robe rouge qui s'arrête à mi-cuisse avec un effet pull à col-roulé. Avec ma paire de bottes noir et mon manteau de la même couleur, je pense que ça devrais passer.

Mon deuxième essayage se résume à un jean bleu nuit large et un pull blanc près du corps. Très beau aussi.

Et enfin, la troisième tenue est une jupe à volant marron qui s'arrête juste au dessus des genoux. Je l'accompagne d'une chemise blanche par dessus laquelle je rajoute un très beau cache cœur noir, style danseuse.

J'avoue avoir eu beaucoup de mal a choisir mais vu l'heure il fallait que je me dépêche. Je choisi donc la deuxième tenue.

Je me rhabille et passe à la caisse. Bon, maintenant direction chez moi pour le maquillage et la coiffure.

En chemin, j'ai craqué. J'ai fais un petit détour par la pâtisserie pour me prendre un éclair à la vanille. Et donc maintenant je suis légèrement en retard. Vous devez vous dire qu'il me reste quatre heures, que je suis largement en avance. Et bien vous avez raison. Mais j'aimerai aller faire un petit tour au marché de Noël avant de me rendre à mon rendez vous.

Mes sacs posés dans l'entrée, je cours dans ma salle de bain et saute dans la douche. Quand je sors, je me sèche les cheveux et me brosse les dents. J'enfile ma tenue choisi plus tôt avant de m'installer confortablement devant ma coiffeuse.

Le regard désespéré, je soupire et essaye de peigner mon imposante chevelure rousse.

Quand une dizaine de minutes plus tard mes cheveux sont enfin lisse, je cris presque de joie. Je glisse un serre tête noir sur le haut de ma tête et  arranges mes boucles de façon a ce qu'il ressorte.

J'ouvre ma boîte à bijoux et en sors une paire de boucle d'oreille en or en forme de goutte d'eau. Puis, je passe une chaîne avec un pendentif en forme de cœur autour de mon cou.

Cela fini, je m'attaque alors à mon maquillage. Une touche de mascara pour le volume, un coup de gloss sur mes lèvres et le tour est joué !

Me voilà fin prête. Direction le marché de Noël !

Je descends et décide finalement de partir à pied. Rien de mieux que le froid d'hiver et les illuminations pour me détendre. Mon sac bien accroché a mon épaule, mes mains dans mes poches et mon cou entouré d'une écharpe, je marche les yeux pétillants de joie face à ses merveilleuses décorations.

Quand j'arrive, je rentre dans un centre commercial juste a côté du marché. Je pars à la recherche des cadeaux que j'ai listé sur une feuille.

Au bout de trente minutes, je n'ai absolument rien trouvé. Je décide donc de revenir demain avec j'espère un peu plus de chance.

Tiens, pensai-je, Je devrai peut être partir pour être à l'heure au restaurant.

En sortant de ce magasin, je marche rapidement vers notre point de rendez vous.

Devant le restaurant, je tremble. Non pas de froid mais de peur. Le dernier rendez vous que j'ai eu c'était... Au lycée. Oui ça remonte à loin ! Et alors ?

Bon, plus que quinze minutes a attendre. Tiens... Est ce que j'ai pris mon porte feuille ? Mes clés ? Ma crème pour les mains ?

Pourquoi je me pose toutes ces questions alors que je sais que je les ai.

Il me manque une case je crois.

Ne parlons plus de ma folie mais plutôt du fait que j'aperçois au loin Gabriel.

Il est vêtu d'un magnifique ensemble, chemise blanche, jean noir et veste de costume que j'aperçois en dessous de son épais manteau ouvert.

Un grand sourire se dessine sur ses lèvres quand je le salut d'un signe de la main.

- Salut ! Me lança t'il. Comment vas tu ?

- Très bien et toi ?

- Merveilleusement bien ! Tu me suis ?

- Avec plaisir !

Je le suis donc à l'intérieur du bâtiment. Nous sommes ensuite dirigé vers une table joliment dresser. Une nappe rouge orné de broderie complexe parsemé de fine paillettes et sur le milieu de la table sont déposé un chandelier où trois bougies sont allumées. Gabriel m'invite à m'assoir en face de lui avant qu'un serveur n'apporte les cartes. Nous commandons un apéritif et commençons à parler de tout et rien.

Au moment de passer au repas, il posa sa main sur la mienne en souriant comme si de rien était pendant qu'il continue a récité sa demande au serveur présent.

Je commande leur assiettes de Noël composé d'un pavé de saumon et de son bol de riz avec une salade de crustacé.

Gabriel décide de prendre un morceau de viande blanche accompagné de frites.

Nous nous prenons une bouteille de vin rouge afin de déguster tout cela dans une aura romantique.

- Et dit moi, as tu des frères et sœurs ?demandais-je

- Oui, j'ai un grand frère qui travaille a New York. Je le vois jamais malheureusement.

- Oh ... Vous devez être proche ?

- Oui très."

Nous marquons une pause avant qu'il ne reprenne la parole.

- As-tu un petit ami ?

- Non, rigolais-je, si j'en avais un, je serai sûrement chez moi à leur qu'il est.

- Désolé, c'est vrai que je t'ai invité sans vraiment savoir.

- Ce n'est pas grave ! Si jamais, je n'ai pas non plus d'enfant.

- Très drôle. Tu ne serai pas entrain de te moquer de moi par hasard ?

- Absolument pas !

Nous sourions à l'autre et dégustons la fin de notre repas dans les rires.

Une bonne heure plus tard, nous sommes sortis souriant et heureux de cette merveilleuse soirée.

- Et bien, commença t'il, J'ai passé une agréable soirée en ta compagnie.

- Moi aussi Gabriel.

- Tu voudrais aller te balader avec moi sur les rives du lac ?

- Avec plaisir !

Main dans la main, nous marchons sous le regard des étoiles en direction du lac.

Nous nous arrêtons sur un ponton, sûrement privée soit dit en passant, et regardons le ciel brillant. La lune est pleine et on ressent la magie dans l'air. Le doux son des vagues sur les rochers qui constitue le murée me berse. Je suis à moitié consciente quand je sens un bras entouré ma taille et me serré contre un torse. Je pose alors ma tête sur son epaule droite et observe sans parler le  splendide spectacle qui s'offre a nous.

- Canelle...

- Oui, Gabriel ?"

Nous sommes maintenant face à face, les yeux dans les yeux.

- Tu es splendide ce soir.

- Seulement ce soir ?

Je me détache et le regarde. Ses yeux se plantent dans les mieux et je sens son souffle.

- Canelle. Tu es magnifique. Peu importe l'heure, le jour et le lieu. J'en suis sûr. Crois-moi.

- Enfin, on se connaît depuis plus d'une semaine. Comment peut tu dire tout cela sans gêne !

- Je le pense. C'est tout.

Au mince, je crois que je rougis.

- Et... J'ai très envie de faire quelque chose.

- Et qu'est-ce que sais ?

- Si tu n'approuve pas, n'hésite pas à m'arrêter. D'accord ?

J'hoche la tête et me prépare au pire. Mais quand je vois son visage se rapprocher du mien, je devine ses pensées que j'accepte avec joie.

Lorsque nos lèvres sont réunis, une explosion de plaisir, de bonheur, un océan de chaleur se produit en moi. Ses lèvres sont douces et froides, je passe mes mains dans son cou pendant qu'il m'encercle la taille. Personne, ne m'avait encore procuré autant de sensation.

Nous nous décollons par manque de souffle. Mais recommençons encore et encore.

Je pense que j'ai trouvé la personne avec qui je veux passer Noël.

REECRIT

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