Karine n'avait pas eu le choix, elle marchait vite très vite ! Elle ne comprenait pas mais elle suivait juste son instinct, dans sa main gauche nichait un médaillon d'or ! Elle s'arrêta soudainement de marcher. Elle ouvrit le médaillon et lut sur le bout de papier qui se trouvait à l'intérieur le mot suivant : tu veux partir, pars mais après minuit tu resteras... Elle réfléchit, elle souleva le papier et aperçu derrière la feuille une horloge. La lentille de protection avait été enlevé et Karine pouvait lire qu'il était 22 heures. La montre fonctionnait toujours. Elle prit le réglage sur le côté et avança les aiguilles à minuit pile. Elle sourit avant de disparaître. Elle pensa au lieu où se trouvait enfin ses parents.

Xavier avait l'impression de marcher depuis des heures ! Quand Lucas lui avait annoncé que Claire, la mère de Brigitte, voulait un rendez-vous avec eux. Il avait voulu s'y rendre immédiatement dans son bureau mais Lucas l'avait retenu de force et lui avait expliqué que le bureau de la directrice se trouvait au 8ème étages et qu'eux n'étaient qu'au quatrième, il avait vite renoncé et s'était réendormie. Et le voilà marchant debout, devant lui marchait Lucas, un sourire aux lèvres et les mains dans ses poches. A son coté droit marchait...roulait dans son fauteuil Brigitte qui était contente de revoir Xavier sain et sauve mais surtout vivant !

– Excuse-moi Brigitte... Que s'est-il passé quand j'étais avec cette Bénédicte ?

C'était déjà la millième fois que Xavier essayait d'ouvrir la discussion et que cette femme ne lui répondait pas. Il doutait sérieusement qu'elle ne se soit endormies ! Malheureusement, elle avançait avec son fauteuil et clignait parfois des yeux. Xavier allait redemander une information, quand Lucas s'arrêta ! Ils étaient arrivés devant le bureau de la mère de Bénédicte ! Sur la pancarte, accroché à la porte, était écrit « directrice de l'hôpital ». Lucas donna cinq petits coups sur la porte avant d'entendre une voix à l'intérieur qui dise d'entrée !

Quand Lucas ouvrit la porte et que Xavier se rua vers l'entrée, un homme au crâne chauve, portant des lunettes noires les arrêtas.

– Bonjour ! s'exclama une voix à l'intérieur de la pièce.

– Maman ! dit Brigitte qui s'était belle et bien endormie.

Elle se rua sur le vigil qui s'écarta pour laisser entrer la femme.

– Styn ! Laisses-les passés.

La garde qui reçut l'ordre franc et direct du les laissés passés à son plus grand regret

Quand Xavier entra entièrement dans la salle, il fut émerveillé par la beauté et la propreté du lieu. La salle était tapissé de papiers peints aux motifs d'oiseaux, des étagères étaient accroché au mur, bondaient de livres, au milieu de la pièce était installé un bureau traditionnel : une chaise en cuir appartenant à Claire et deux chaises en osier lui faisant face, entre les deux était posé un bureau sur lequel des tas de livres et de papier étaient éparpillés partout.

– Bon...bonjour ! dit Xavier.

– Asseyez-vous donc ! répondit sèchement Claire.

Lucas fit les yeux noirs à son ami, lui signifiant clairement qu'il ne devait en aucun cas prendre la parole sans qu'on l'autorise. Xavier ne et Lucas exécutèrent l'ordre et s'assirent directement sur les chaises. Brigitte ne tarda pas à les rejoindre et se placer derrière-eux.

– Je vous salue entièrement ! Voilà désormais quinze jours que je voulais vous parler ! Je me nomme Claire ! Je suis la responsable...

– On sait déjà tout ça ! s'exclama Xavier, une fois de plus s'en faire attention

Claire le fusilla du regard avant de reprendre.

– Je suis la responsable de ce...

– On le sait déjà ! Tu n'as pas écouté le monsieur ou quoi ? s'exclama cette fois-ci Brigitte.

Ce coup-ci, Claire sourie à sa fille et recommença à parler.

– Bon ! Je vais donc passer directement au sujet principal ! Peut être ne le savez-vous pas : Karine est ma petite fille !

Claire attendit quelques secondes pour s'assurer que personne ne l'interrompe de nouveau.

– Karine n'est pas seulement ma petite-fille, elle est également mon arrière-grand-mère !

Elle baissa le regard et laissa s'exprimer Xavier.

– Comment ?

– Pufffffff ! Tout commence avec ces trois médaillons.

– Les trois quoi ?

– Les trois médaillons du paradoxe ! L'un est acheté par Karine, l'autre est récupéré par Karine au royaume de Jack et le dernier est...

– Chez moi ! s'exclama Xavier.

– Non ! Le dernier est offert par sa mère !

– Pouvez-vous me réexpliquer cette histoire de paradoxe ? demanda poliment Lucas.

– Tous commence quand Xavier actionne la statue, la Karine de 2022 est transporté en 1730 à l'époque de Jack. Ils ont ensemble un enfant et qui cette enfant, plus tard bien sûr, fait naître ma mère puis moi.

– Et ce Jack existe-t-il encore ? demanda Xavier.

– Non ! Seule ma grand-mère reste introuvable ! Jack est mort depuis bien des années maintenant !

– Et cette Bénédicte, que lui est-il arrivée ?

– Elle nous a échappé ! Elle faisait partie des forces du mal de la magie ! Claire baissa la tête.

– La magie ! Je n'y croit pas ! Ça existe ? s'exclama Lucas.

– Oui ! Grâce au paradoxe formait dans le temps ! Notre magie a été créé !

– Que cherches-tu maman ? demanda Brigitte.

– La même chose que ces messieurs-là, le trésor de mon arrière-grand-père.

– Hein ! Quoi ! s'étonna Lucas.

– Pour ne pas que vous nous empêchait de réussir à bien cette enquête nous allons devoir vous enfermés ! Styn ! hurla-t-elle

L'homme ne se le fit pas dire deux fois. Il prit Lucas dans une main et Xavier dans l'autre avant de les entrechoqués et de les menottés ensuite sonnés.

Karine était arrivée dans une jolie ferme, elle se situait tout autour d'un petit étang. Au loin, une jeune fille, qui était familière à Karine, jouait dans l'eau. Elle s'amusait et riait ! A coté d'elle dormait une femme, une jolie femme. Celle-ci aussi était familière à Karine. Elle se cacha derrière un arbre. La fille regarda sa mère, sourit et plongea dans l'eau. La pauvre fillette était en train de se noyer !

– Maman ! Maman ! Maman ! hurlait-elle de détresse.

La femme toujours allongée dormait à poings fermés. Karine devait agir et vite ! Elle le savait au fond d'elle ! Elle sauta dans l'eau et en sortit la petite fille de l'étang. Elle se rendit compte de sa bêtise que trop tard ! Elle tenait dans ses mains son propre corps de jeune fille. Karine mit sur son épaule la jeune fille et s'enfuit à toutes jambes. Elle pensa à sa mère, elle s'en souvenait maintenant ! Son cerveau n'avait pas voulu assumer la vérité ! Le soir elle donna la fille à une gentille famille d'accueil ! Karine prit ensuite le médaillon dans ses mains et tourna les aiguilles tout en pensant à son mari. Elle disparut !

Xavier était allongé par terre, les pieds ligotés et les mains enchainées. A côté de lui gisait sans doute Lucas son ami. Il se trouvait dans une petite pièce brute avec des murs en béton. Une faible lumière éclairé la pièce. Elle provenait d'une clef qui trainait par terre ! Xavier était sûr d'être arrivée dans le monde de la magie !