Karine tombait, elle en avait marre de tomber, elle arrivait toujours bizarrement. Cette fois-ci sa chute ne dura qu'un court instant. Karine atterrit tout droit dans un buisson. Elle dû s'évanouir car quand elle réouvrit les yeux, elle se trouvait dans une charmante maison. Elle était sûr d'avoir déjà vu le salon où elle était mais en moins moderne. Devant elle se tenait un homme, il avait une barbe noire qui lui rongeait le visage, ses yeux était injectée de sang et sa bouche...sa bouche ! Sa bouche laissait apercevoir un large sourire qu'il attribuait à Karine. Elle essaya de se lever mais ses membres était trop engourdie. L'homme essaya de l'aider de l'aider, elle refusa.

– Je ne vous veux pas de mal, dit-il.

– Qui êtes-vous, lui demanda Karine.

– Je me nomme Jack, marin de tous les globes ! Demoiselle ! Qui sont vos parents ? Je souhaiterai vous demander votre main !

– Je ne sais pas où ils sont !

– Oh ! Et comment vais-je faire ? Je vous aime ! Dès que je vous ai vu pour la première fois, je tomba amoureux de vous, c'est pour cette raison que je vous ai sortie du buisson et ramené chez moi !

– A non ! Non, non, non ! Je suis désolé pour vous ! Chez moi ce ne sont pas les parents qui décident mail la fille qui accepte ou non la déclaration. Allez-y demandait donc ma main !

– Hum, hum, hum ! Demoiselle, je vous aime dès que je vous ai vu tout à l'heure tomber dans ce buisson, j'ai su que vous me plaisait et que pour une fois un homme était tomber amoureux d'une femme ! Voulez-vous et souhaitez-vous m'épouser ?

– Oui ! C'est mieux ! Bravo ! Au fait je me nomme Karine !

Et Jack s'avança vers elle, l'aida à se relever et cette fois-ci Karine se laissa faire ! Ils passèrent tous deux une agréable soirée à faire connaissance et certaines choses que nous ne pourrons pas vous révéler !

Xavier regardait sa montre, il se trouvait sur une place dont il ne connaissait pas le nom. Celle-ci se situait à plusieurs Kilomètres de la maison que Xavier avait acheté récemment. Pour arriver jusque-là, il avait dû prendre plusieurs métros avant de prendre une dizaine de bus. Une fois arrivés, il s'était assis et attendait toujours. Quand enfin, Lucas sortit d'un bus.

– Désolé mec ! Il y a eu des ralentissements sur les routes !

– Ce n'est pas grave ! Elle a disparu, ça n'a pas fonctionné.

– Ah ! Que s'est-il passé ?

– Le médaillon est toujours là !

Et en disant ses mots, Xavier ouvrit ses mains dans lesquelles était niché un médaillon en or.

– Elle connait la vérité ?

– Non ! J'avais oublié que je l'avait commandé il y a plusieurs jours.

– Demandes en une nouvelle !

– C'est fait ! Il faut maintenant attendre plusieurs jours ! Vien chez moi mardi, j'en ai commandé deux, une pour toi et une pour moi ! Ainsi, on pourra en savoir plus sur le passé de Karine. Elle a dû oublier certain de ses souvenirs.

– Hum...bon, on dit mardi !

Et Lucas se leva et partit en direction de l'arrêt de bus pour rentrer chez lui. Xavier se leva à son tour et partit en direction opposé à celle de son ami ! Il décida de rentrer chez lui à pied.

Jack et Karine eurent un enfant, ils la nommèrent Jolie. C'était pour eux la plus belle fille du monde. Voilà désormais un an que Jack avait épousé Karine, il avait insisté pour rester auprès d'elle. Il avait annuler son expédition. Récemment Charles III lui avait donné une conquête et il était obligés de la faire. Pour pouvoir témoigner de son existence à sa fille, il prit un parchemin, le déroula et commença à écrire une lettre. Il plia ensuite le message et le mit dans une enveloppe qu'il donna à Karine.

– Cache-la et donne-lui quand elle voudra savoir qui j'étais ! dit-il.

Elle l'embrassa, prit son enfant dans les bras et vu Jack s'éloigner sans doute à jamais.

Pourtant, il revint au logis deux ans après. C'était un jour où la mer était calme, la température extérieure était agréable et les jeunes marins revenaient d'une pêche extraordinaire. Quoi de rêver mieux ? Jack marchait le long du fleuve, il portait une tenue sale et mouillée. Ses cheveux gras luisaient au soleil, la puanteur qui se dégageait de son corps était tout simplement atroce. Il rêvait d'une bonne petite baignade dans un bain chaud. Il arrivait bientôt chez lui, il se souvenait par cœur du chemin pour arriver chez lui. Il vu là, avec stupeur que sa maison était fermé et abandonnée sans doute depuis deux ans. Il se rendit chez les voisins pour se tenir au courant de se qui avait bien put se produire. Leur maison était entourés dans un grand carrée de terre, leur entrée comportés pas une porte mais un rideau et en guise de sonnette pendouillé une cloche attaché à une simple ficelle. Il prit la cloche dans sa main droite et la secoua. Tout d'abord il n'eut aucune réponse puis Nicole sortit de la maison. Il était grand, il avait les yeux verts, les cheveux bruns, une grosse barbe qui lui barrait entièrement le visage et dans sa bouche il y avait une brindille de paille.

– Oh ! Cela faisait longtemps Jackie, s'exclama l'homme.

– Salut Nicole, lui répondit Jack.

– Jackie ! Mon Jackie préféré ! Tu cherches ta femme ! Elle est morte ta gonzelle ! Elle était moche ! Elle était bête !

– Morte ! Où ça ?

– J'sais pas ! Elle devait venir mais elle pas revint !

– Que racontes-tu ? Où partait-elle ?

– Au bord de la mer, j'crois !

– Elle attendait qui ? quoi ?

– J'sais pas !

– Et où est passé Jolie ?

– Jo...Jo...lie...Jolie ! Elle est chez moi ! Je vais l'appeler !

Et il cria de toutes ses forces le prénom de l'enfant dans la bâtisse. Une petite fille de petite taille, ses cheveux blonds en bataille et ses habits en lambeaux, sortit de la maison de Nicole.

– Oui ! dit-elle avec une grande difficulté.

– Ma fille ! Que t'ais-t-il arrivais ?

Il remercia Nicole et récupéra sa fille avant de rentrer chez lui. Il réouvrit et remit en place sa maison. Le soir, il s'allongea sur son lit, après avoir couché Jolie et éclata en sanglots.

– Où es...es-tu ka...Ka...Karine ?

Et il continua à pleurer ainsi toute la nuit.

Xavier et Lucas se trouvaient dans la vielle maison de Jack qui se situait en Espagne. Ils tenaient tous deux dans leur main un cache.

– Tu es prêt ? demanda Xavier à son ami.

– Oui ! lui répondit-il.

Et ils avalèrent au même moment leur cachet. Tout d'abord il ne se produis rien puis dans un deuxième temps, ils furent transportés à l'hôpital Louc. Le voyage dura un certain temps, des lumières étranges les aveuglaient et leurs membres étaient toutes engourdies. Xavier se posait une question : Qui était réellement Karine ?